[Sacre - 21 Janvier]Intérieur de la cathédrale

Messages : 15 Date d'inscription : 19/01/2011 Localisation : Poitiers

L'on entendait bien quelques murmures, mais perdue dans ses prieres et ses pensées, Icie s'était isolée du monde qui l'entourait. La beauté du lieu et des toilettes aurait du retenir son attention mais ces moments là étaient de plus en plus fréquents. Sans doute les derniers séjours fréquents au monastere l'avaient ils influencée.

Un fremissement la perturba. Elle se tourna vers sa fille et chuchota

Nahysse? que se pass...........Ohhhhhhh.

La Reine de France entrait dans la cathédrale. La comtesse ne l'avait que brievement croisé il y a longtemps. Qui eu dit il y a quelques années qu'il en serait ainsi. Même si le traité du Mont avait mis fin à la guerre, les tensions etaient encore grandes, il y a peu.
Elle voulut y voir une espérance que la France et la Bretagne construirait un avenir plus serein.
Aves des hommes de bonnes volontés, peut être........

Messages : 119 Date d'inscription : 08/12/2010

Ce jour important pour la Bretagne était arrivé, et tous s'étaient donné rendez-vous à Nantes pour le couronnement d'Elfyn de Montfort. Breton maintes fois méritant, il saurait mener la Bretagne d'une main ferme. Le duc d'Hennebont s'était réjoui de ce choix à plusieurs titres, conscient de la valeur de l'homme, mais aussi en raison d'une certaine fierté familiale, cet événement consacrant l'implication des Montfort en Bretagne depuis des générations.

C'est au bras de Solenn que Marick s'était installé parmi les duchesses et ducs bretons, au premier rang, en témoins privilégiés. De nombreuses têtes connues parmi les bretons, mais également parmi la délégation française, essentiellement parmi les angevins et les poitevins. Se remémorant leurs noms, titres et fonctions, Marick se demanda s'il aurait le temps de saluer personnellement chacun d'entre eux. Le bal, organisé plus tard dans la journée, offrirait peut être plus de possibilités à cet égard, pour l'instant l'heure est au couronnement.

Se levant lorsqu'il le fallut, le duc d'Hennebont était allé toucher la couronne grand ducale, prononçant les quelques mots requis. Modeste contribution à cette cérémonie organisée de main de maître.

Le murmure de la foule, pareil à un bourdonnement, se fait encore entendre. Il enfle parfois pour retomber ensuite, lent et régulier. On dirait le bruissement des vagues sur les plages de Gwenned... Le temps semble se ralentir, le talon des secondes sonnant plus clairement et fièrement que jamais sur la route infinie qu'elles parcourent, rythmant le souffle d'un instant se gravant dans les mémoires.

Gardienne des Aèdes Messages : 538 Date d'inscription : 30/11/2010

Légèrement revigorée par la présence enthousiaste de ses enfants, et rassurée qu'un petit ange roux ait épargné à son aîné une monumentale infraction au protocole, Chimera assistait à la cérémonie, heureuse d'avoir pu néanmoins, grâce à cette bévue, saluer ses rejetons avant la cérémonie.

Au moment venu, elle s'était levée à son tour et n'avait eu que quelques pas à faire pour aller poser le bout des doigts sur la couronne de son souverain, lui manifestant ainsi la reconnaissance du Duché de Cholet, ajoutant aux paroles d'usage un "bezhit din" à peine audible. C'était là un premier pas vers le cérémonial de l'allégeance qui ne manquerait pas de suivre les festivités du sacre...
Aurait-elle été plus en forme, elle aurait taquiné Marick sur son grossier manque de galanterie, qui aurait voulu qu'il laisse la préséance aux duchesses bretonnes. Sourire à son vieil ami, qui il n'y a pas si longtemps que cela l'appelait encore "cheffe" avec l'enthousiasme du jeune ambassadeur qu'il était. Cela semblait être un écho d'une autre vie.

Plus tard, après la remise des attributs du pouvoir, elle interviendrait de nouveau....

En retournant à sa place, elle aperçoit sa jeune soeur, Calyce, et la salue d'un sourire.

Messages : 1 Date d'inscription : 26/01/2011

[Peu avant la cérémonie]

Le Borgne avait été invité en sa qualité de noble d'Artois. Aussi, fut-il surpris de ne point voir d'invitations venir pour les berrichons avec lesquels il travaillait à présent. Et ce jour, il fut désigné Duc de Berry, cela tombait bien. Aussi, se servit-il de son invitation pour représenter un duché qui lui était cher, le Berry, et renforcer les liens qu'il avait toujours eu amicaux avec la Bretagne et prit-il la route dès l'aube pour être présent à l'heure. De justesse, j'en conviens, mais il trouva finalement une place sur les bancs des hauts nobles, et s'installa en silence. Il salua de la tête quelques visages familiers. D'aucuns devaient se demander ce que le Duc de Berry faisait là, et seul, mais il était persuadé que les Bretons n'y verraient rien à redire. Il tenait juste à apporter son soutien envers le nouveau Grand Duc et au nom de son duché.

Après un rapide tour des personnes présentes, la cérémonie commença, et c'est curieux qu'il y porta son attention.

Messages : 2 Date d'inscription : 26/01/2011

Elle la regardait vue de trois quart .. l'était imposante cette nouvelle Reyne qu'elle avait croisée il y avait longtemps et en avait apprécié la dame de compagnie, un instant en regards perdus. Elle était là et c'était le principal. Sa présence signifiait une reconnaissance du Grand Duché par le Royaume de France. Et celà seul était important.

La cérémonie durait .. durait ..

Elegie s'assoupit sur l'épaule confortable de l'ancêtre angevin ..

Petit sourire à l'adresse d'Elianor, posant la fatale question. Mais qui est donc cette mini-rousse qui l'a sauvé d'une entorse à la préséance ? Petit regard de connivence à l'adresse de Medb puis de faire de discrètes présentations pendant que le sacre se poursuivait.

Elianor, je vous présente Maeve de Dénéré-Malines, ma jeune soeur. Medb, je te présente Elianor de Vergy, Duchesse de Bellesme et de l'Aigle, une amie.

Cependant, les présentations entre les deux jeunes damoiselles sont appuyées par un regard autoritaire envers sa soeur qui avait l'art de dire des bêtises à chaque fois qu'il était en présence féminine. Sait-on jamais. Même si la trêve est engagée pour l'instant, elle pourrait la rompre à tout moment. Que c'est beau, la fraternité. Et alors que le Dragon comptait enfin se concentrer sur la cérémonie, une arrivée des plus inattendues. La voix est vite reconnue, laissant un mauvais effet au Seigneur d'Herrin. Le regard pivote, froid, pour se fixer sur Blanche de Walsh-Montfort, s'il se souvenait bien de son nom. À chaque fois qu'il l'avait croisée, celle-ci s'était comportée bizarrement à son égard, alors qu'Eoghan n'avait aucun grief à son encontre. Si bien que désormais, il ne pouvait s'empêcher d'être mal à l'aise à chaque fois qu'il la croisait, et de plus en plus froid.

Je pense que vous pourrez discuter ensuite, Blanche. Ce n'est guère le moment, ne croyez-vous pas ?

Et toujours assit entre sa soeur et son amie de détourner son regard de l'arrivante, pour le reporter des plus sérieusement sur la cérémonie, laissant se défaire un petit sourire de fierté lorsque sa mère se leva avec les autres Ducs & Duchesss pour rejoindre le nouveau Roy de Bretagne. Tiens, Roy de Bretagne ? Une nouvelle lubie ?
Sourcil arqué, regard perplexe.

Messages : 15 Date d'inscription : 01/12/2010

Profitant que d'autres invités fassent leur entrée la douce Souzix se faufila vers sa place.
Elle s'excusa auprès des convives poliment, mais sa santé fragile ne lui avait pas permit de rester en place.

Maintenant tout le monde pouvait se douter qu'elle cachait quelque chose...malgré tout ses efforts, le destin voulut frapper à cet instant et cela ne fût pas passé inaperçu malheureusement.
Combien de temps à attendre avant que l'Ankou la rattrape ?
Discrètement elle chuchota à Trilo :

excusez-moi d'être partie de la sorte, mais me revoilà, jamais je n'aurai manqué se sacre quitte à en crever sur place.

Elle pouffait doucement..Si seulement il savait.

Messages : 16 Date d'inscription : 08/01/2011 Localisation : Anjou

La Vicomtesse² avait prit place aux cotés de sa vassale, gamine qui avait l'air de s'ennuyer ferme, bon elle aussi à vrai dire sauf que Tiss faisait tout de même un minimum semblant de s'intéresser...

En tout cas elle essayait de pas montrer la colère qui en elle bout, certes elle était Aristotélicienne mais le pardon pour certaine choses n'était pas de mise, surtout quand le mal est fait par un homme d'Eglise, c'est le regard plein de haine qu'elle écoute vaguement les paroles du Camerlingue.

Et pour ne pas s'énerver plus que de raison, elle fini par détourner son regard, finalement il était bien plus intéressant de regarder les toilettes des Dames présentent. La double Vicomtesse avait quant à elle revêtu une tenue sobre confectionné par Calyce en personne, renommée maître de la garde robe Tissienne.

Regard noir, sourcils froncés, quand la gamine plonge sa main dans sa poche, c’est pas le moment de manger quand même !
Et c’est là qu’elle regrette son Comte, quelle chance il avait d’entreprendre une retraite pile poil au bon moment… Si au moins il avait été là, elle aurait put lui écraser les doigts, histoire de passer ses nerfs sur quelque chose. Mais non les hommes ne sont jamais là quand il faut !

Grimace en entendant la brunette à ses cotés et de lui répondre en chuchotant, après tout personne ne s’intéresse vraiment à ce qu’il se passe et y va de son commentaire, pourquoi pas elle ?

Voilà je te l’avais dis tu ne m’écoutes jamais !

Et de s’arrêter nette lorsque la Reyne de France fait son entrée, les yeux rond vers la magnifique tenue qu’elle porte.
Un instant les yeux rivés sur la Reyne, avant de tourner à nouveau le regard sur Calyce.

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011 Localisation : Berry

Pandorha avait suivi la reyne, elle ne restait jamais loin d'elle si jamais elle voulait quelque chose Pandorha devait être prête. Ainsi après avoir vêtu la Reyne, après s'être elle-même vêtu elle entra dans l'église avec Beatritz et prit place.

[Sacre - 21 Janvier]Intérieur de la cathédrale - Page 6 Pandor18

[Sacre - 21 Janvier]Intérieur de la cathédrale - Page 6 Pandor18

Il y avait certaine personne qu'elle avait déjà croisé auparavant, elle irait les saluer à la fin si elle le pouvait. Son ventre lui faisait légèrement mal et cela depuis un moment déjà, ça partait puis revenait cette douleur. Elle fit son plus beau sourire, c'était le sacre du Grand Duc de Bretagne, elle verrait ses petits soucis après.

Messages : 185 Date d'inscription : 10/12/2010

Observant la cérémonie aux cotés de sa douce, sans sourciller, le Duc du Trégor s'attarde sur quelques têtes connues...

Par Aristote, que de beau monde !

Diplomates, nobles de tous bords, bretons et étrangers réunis pour le sâcre Grand Ducal ; même le chiffré était présent... C'était quelque peu réjouissant pour lui !

Son regard fut ensuite piqué à la vue d'une dame aux parements fleurdelissés... La Reyne de France était à quelque pas de lui, scène inimaginable il y a encore peu de temps... Fut un temps où il aurait craché par terre pour conjurer un mauvais sort, mais ce temps était révolu. Définitivement? peut être...

La nostalgie commença à se faire grande du temps où la Bretagne se chamaillait avec la France à grand coup d'épées. A cette époque se disait il, la cohésion était plus grande ; l'intérêt général passant avant toute autre chose !

Revenant à la cérémonie, il entendit l'appel que Clodie avait formulé à l'égard de la Haute Noblesse, et en bon soldat de la Couronne, le Duc du Trégor vint à la hauteur d'Elfyn pour toucher cette dernière pour témoigner de sa reconnaissance du nouveau Grand Duc.

Arrivant à sa hauteur, Nilas éfleure donc la Couronne en lui faisant un clin d'oeil avant de lui chuchoter quelques mots...

Mes félicitations mon Roy, la Bretagne reconnait en ta personne celle d'un souverain, et je me félicite de ce choix qui je n'en doute point, est un choix avisé... Je te souhaite tous mes voeux de grandeur et de réussite dans la mise en oeuvre de tes choix...

Faisant pas en arrière avec un claquement de bottes digne de son statut de militaire, il retourne aux cotés de Salomé, dans l'attente d'un nouvel appel, pour sa prestation de serment notamment...

Messages : 4 Date d'inscription : 24/01/2011 Localisation : ça dépend

Le fiacre loué par Cunégonde pour l'occasion m'emmène vers Nantes et sa cathédrale... Je regarde les paysages défiler, heureux de revoir le pays qui s'offre à mes yeux.

Je fais une surprise à maman aujourd'hui! Je lui avais dit que je ne pourrai jamais être là pour le Sacre, mais finalement, avec l'aide d'Alun et Cunégonde, j'ai pu voyager à bride abattue pour rejoindre la Bretagne.
Je suis arrivé la nuit dernière, je me suis rendu au château de maman à Coëtlogon car je savais de source sûre qu'elle résidait en ce moment dans celui du rohannais. Les gens de la maison prévenus au préalable par missive, tout le monde a su tenir sa langue. Je vais pouvoir épater maman, et ça, j'aime beaucoup, parce qu'il faut que maman soit fière de moi en toute occasion, pour lui redonner ce sourire que papa savait lui faire arborer.

La loire s'invite au bord du chemin, nous la longeons, pour rejoindre la ville royale. Maman m'a écrit toute une lettre de désespoir sur une histoire de roy, de grand duc, de couronne, de choses qui me dépassent franchement. Moi je sais qu'aujourd'hui tonton Elfyn il va devenir le chef de tous les bretons et je trouve ça trop super. ça va être trop classe à dire auprès des copains!

La cathédrale se dessine, bientôt les pas des chevaux résonnent sur le pavé, nous quittons les chemins de terre pour la cité. Le fiacre s'arrête, Cunégonde, ma gouvernante, descend rapidement pour m'ouvrir et m'aider à descendre.

-Vous devez vous y rendre seul mon jeune maître, et faire comme je vous l'ai expliqué. Vous vous souvenez où se trouvent les rangs de la famille de votre oncle?
-Oui oui j'ai tout bien retenu ma leçon!
-Parfait. Restez bien droit, ne vous affalez pas sur vous-mêmes, faite honneur à votre souverain, et à votre mère. Et ne parlez pas aux inconnus il y a plein de français là-dedans!

Ma gouvernante, elle est géniale. Elle s'appelle Cunégonde, c'est une vieille dame un peu âgée, des fois elle est casse-pied parce qu'elle veut me faire apprendre des choses très barbantes, mais parfois, elle est très drole!

Je m'avance alors, vers l'immense parvis. Je reconnais à l'entrée des gardes des Trentes, dont maman fait partie. Plus tard je serais chevalier, moi aussi, comme papa l'était, il sera trop fier, de là-haut. Je montre ma chevalière frappée des armes familiales, je donne mon nom, on me laisse passer.
J'ai l'air un peu idiot je trouve dans mon costume mais Cunégonde l'a cousu pour moi avec beaucoup de volonté, disant que je devais être chic et distingué. On n'a clairement pas la même perception de la distinction. Faut dire que cinquante années nous séparent.
Je marche droit comme un i vers le banc familial... Voila des années que je n'ai vu personne... Et je ne reconnais pas grand monde. Par contre je vois tata Mimi, une belle blonde un peu âbimée par plein de grossesse mais toujours à la beauté simple, alors je m'approche d'elle discrètement et regarde du côté des hauts nobles.

Maman est là, mais on dirait qu'elle est habillée pour un enterrement... C'est glauque. Puis je vois Riwan, un blond comme moi, il a l'air habillé pareil! Maman a peut-être changé d'amoureux? Elle s'est habillée pour qu'ils soient assortis?
Mouais ben à choisir je préfère son ancien, le baron. Lui au moins me fait pas de concurrence capillaire!

J'irais bien courir vers maman mais je crois que Cunégonde me l'a interdit. J'attendrai la fin de la cérémonie. Qui d'ailleurs commence. Tonton Clode a l'air encore plus vieux qu'avant, mais il est toujours aussi rigolo dans sa robe. Je me terre dans un silence religieux, et j'écoute, en observant attentivement.

Messages : 5 Date d'inscription : 25/01/2011

Jason après avoir rendu ses hommages a la Princesse, se rendit à la Cathédrale ou sa Majesté la Reyne allait entrer, celle-ci regardait de tous côtés tout en avancant sur le seuil, lorsqu'elle vit jason arriver, son regard se détendit quelque peu.

Jason se faufila a travers tout ce qui était entre lui et la Reyne. Enfin il arriva près d'elle

Votre Altesse, je serai dans la travée non loin de Votre Majesté

Jason prit bien soit de coller son épée le long de sa cuisse, sous le mantel, afin qu'elle soit la plus invisible possible et se mit au droit de la Reyne dans la travée

Messages : 94 Date d'inscription : 25/01/2011

La réponse d'Eoghan libéra Blanche de ses pensées, et instinctivement elle lui en fut reconnaissante. Néanmoins, il se montrait comme à chaque fois qu'il la voyait, d'une extrême froideur et elle décida, une fois n'est pas coutume, de se taire et de lui laisser son air bougon.
Inclinant la tête, sans lui laisser rien dire d'autre, elle prit juste le temps de glisser un billet à Elianor concernant leur affaire, s'assura d'un regard que la jeune duchesse avait comprit de quoi le petit mot retournait, puis, prenant par la main son jeune et adorable cavalier -qui n'était le sien que pour la seconde fois, fait à remarquer-, elle se dirigea d'un pas sûr vers Béatrice, la Reine, sa Reine, avec laquelle elle avait partagé de nombreuses journées et de nombreuses discussions, et auprès de laquelle il était prévu, évidemment, d'assister au sacre.

Cette fois-ci, en s'inclinant devant la plus grande dame de France, la révérence fut plus sincère. Longue et polie, pour se faire pardonner de l'avoir fait attendre, et de l'avoir laissée, même quelques minutes, seule entourée par des yeux bretons.

Béatrice était très belle, ce dont Blanche prit connaissance avec une lueur amusée. Elle savait reconnaître les gestes de la duchesse blonde, celle dont le nom était si mythologique.
Prenant place près d'elle, son cavalier, vassale de la Souveraine qu'elle avait forcé à suivre dans un excès d'autorité, qui lui aussi était tout près, elle se sentit soudain mieux, avec deux étonnantes silhouettes françaises pour lui rappeler les derniers mois.

Pardonnez-moi, votre Majesté, de ne vous avoir rejointe plus tôt.
Derrière il y avait Medb, et Blanche, en reprenant contenance, songeait à la Dénéré-Malines avec une lueur d'amertume, et de nostalgie.

Messages : 649 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Rennes

Maira suivait du coin de l'oeil la cérémonie, trop prise par la surveillance pour se rendre compte de sa beauté et de tout ce qui va avec. Lentement, des personnes différentes s'approchent de leur roy...même si elle les connait tous, elle garde un oeil ouvert ramenant ses yeux vers la porte à chaque fois que quelqu'un entre.

Le dernier en question ne semble pas payer de mine mais la façon dont il se tient est plus que suspecte. Le bras tenu le long de sa jambe comme pour dissimulé quelque chose. La jeune blonde a l'oeil perçant et vif, il y a une lame là dessous. D'un simple regard a ses frères d'armes elle les informe de ce qu'elle sait. Celui la, là bas, serait tenu a l'oeil plutôt deux fois qu'une et elle ne cherche même pas a cacher le regard qu'elle a poser sur sa personne. Simple avertissement la main posée sur le pommeau de son épée comme il se devait. La garde de la reyne avait peut être le droit d'être armée mais elle serait tenu a l'oeil par l'ordre.

Messages : 161 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Roazhon

Le blond croisa le regard de Maira.
Il suivit et compris le message.
Certainement une escorte pour la Reyne de France... bah... fallait s'en douter.
Il parcourut l'assemblée, continuant sa surveillance.
Les autres Trente feraient très bien leur boulot.
Eux, dans le carré, avaient en charge la protection rapprochée du Roy.
Aussi, tant que personne ne se jetait du premier rang sur lui, pas grand chose à craindre.

Ce que le blond redoutait, c'était plutôt une attaque sur le bâtiment... en effet... c'était grand, haut de plafond... et tous les oeufs étaient dans le même panier... chose peu appréciable.
Il n'allait pas falloir que ça traine de trop cette histoire...

Messages : 525 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Breizh forever

Ana se lève et sa robe glissant sur le bois et le velour du fauteuil produit un bruit étoffé, étouffé. Elle s'approche, lentement, vers le Roy. La Bretagne a un roy... Déglutition difficile, chaleur d'angoisse, ça va aller... Tu peux le faire! La main droite se lève... Et pourrait dire je l'jure... Jure-le, Ana... La pulpe du majeur frôle la couronne, suivie des autres doigts... Ana en profite pour détailler la nouvelle couronne du roy, qui remplace celle du grand-duc... Diantre, ils ont en fait repris la couronne faite pour Marquise la femme de Myrlin! Ana sourit, franchement amusée, et tout le monde présent peut donc s'imaginer que la duchesse sourit de reconnaitre aujourd'hui son roy. Car personne n'est dans sa tête, et c'est heureux, pensez à prendre une carte pour ne pas vous perdre si vous vous y aventurez un jour. Par contre, il n'y a plus l'hermine qui remplaçait la croix au sommet... Dommage... Et ces perles, sont énormes! Par contre elle aime bien les hermines d'or, c'est déjà ça. En tous cas les hérauts ont en fait ressorti de leurs archives des modèles faits par l'ancien héraut, le baron de Trebeurden. Amusant. Elle le cherche du regard, dans les rangs des barons bretons, se mordant un instant la lèvre, se demandant ce qu'il en pense... Et quelle surprise il a dû avoir... Amusé lui aussi de voir le Roy avec une couronne de bonnefemme sur la tête ou bien dépité? Un peu des deux peut-être. Ils auraient l'occasion d'en discuter à la sortie.

Finalement c'est tout sourire qu'Ana retrouve son siège, se disant qu'il fallait finalement relativiser et rire de toute situation, même les plus grotesques. Car ne dit-on pas de la duchesse du rohannais habituellement qu'elle est toujours joyeuse, de bonne humeur, prête à faire rire son monde, et surtout, sachant tourner les choses les plus tristes en dérision pour garder, justement, cet éternel sourire?

Allez, laisse là tes états d'âme de vilaine brune, et regarde autour de toi.

Diantre, la noblesse bretonne se trouve où? Il manque un paquet de gens! Ne pas venir tous les deux mois à l'investiture ducale, admettons, c'est répétitif et barbant même si ça reste le devoir des nobles, mais le sacre du Grand Duc... Enfin du Roy... Quand même!
Finalement, la brune a trouvé un nouveau sujet de désagrément, l'absence des nobles à la cérémonie. Même Leyah est là, elle. Des blâmes allaient tomber!
La reine de France est là également, et Ana s'en défendra si on lui en parle, mais je peux vous dire à vous, lecteur, qu'elle la trouve à couper le souffle de dignité et de noblesse. Au moins, ça change de Levan! Mais ça reste une reine de France. Personne n'est parfait.

Elle se reconcentre sur le nouveau souverain, et sourit. Elfyn est l'homme de la situation, ça, elle en reste persuadée, et c'est un vrai sourire satisfait qui lui étire les lèvres, pensant non pas à leur divergence d'opinion, mais à leur objectif commun pour la Bretagne, et certains projets déjà discutés. La Bretagne va connaitre un nouvel essort, la duchesse du rohannais, en reste persuadée.

Puis, dans les rangs de la famille, une tête émerge. Oh elle n'émerge pas par la taille imposante du corps qui la porte non, car c'est celui d'un enfant... Un blondinet au sourire toujours aussi radieux et plein de vie dont la seule aura illumine les bancs Montfort... Elim! Elim son fils adoré, est présent, il a réussi a arriver à temps! Quelle surprise!
Ana se retient avec force de volonté pour ne pas courir le prendre dans ses bras, ne l'ayant pas revu depuis un certain temps, mais lui lance son plus merveilleux des sourires... Son sourire de maman.

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Meerclaw suivit attentivement l'entrée de la Reyne de France et sa progression vers le premier rang des nobles étrangers. Peu de danger à craindre de la Reyne elle-même, mais sa "garde rapprochée" devait être surveillée de près : les Trente étaient avertis que ces deux-là, Jason et Stephandra, seraient armés par autorisation spéciale.

Il repéra bien vite l'épée du Mainois, qu'il s'évertuait bien inutilement à cacher ; par contre la Capitaine de France était placée de telle façon qu'il ne voyait pas ses armes. Cet élément d'incertitude le rendait nerveux, tendu comme un arc.

Pourquoi cacher ses armes, si on n'avait d'intentions mauvaises ? Mais ces deux-là iraient-ils risquer la vie de LEUR Reyne pour assassiner SON roy ? D'un point à l'autre de la cathédrale, les Trente échangeaient des regards et des signes secrets. A la moindre esquisse d'attentat, trois têtes au moins rouleraient à terre dans des gerbes de sang. Et au milieu, une couronne royale...

Messages : 150 Date d'inscription : 25/01/2011

Une vague de têtes plus ou moins nobles qui se tournent dans un ensemble quasi chorégraphique.
L'entrée de la Reyne de France remporte un vif succès.
Avec elle, ses gardes rapprochés qui font ce qu'ils peuvent pour paraître inoffensifs.

Bien tenté.

A un évènement de cet importance, le moindre geste déplacé peut vite mettre le feu aux poudres. Peu probable toutefois qu'il advienne d'un membre clairement identifié des suivants.

Les conséquences en seraient catastrophiques pour les deux partis et exposeraient inutilement les souverains...alors qu'un individu ou groupuscule lambda, voulant faire accuser un des camps et plonger l'ensemble dans le chaos tiendrait là une occasion en or.

Ce qui laisse la porte ouverte somme toute, à bien des possibilités.

Et Firk de se dévisser le cou de dextre à senestre, empêtré dans les bancs, les habits d'apparats et la marmaille.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/01/2011

La Capitaine avait suivi de près sa Reyne, silencieusement, discrètement, toujours en ce genre de lieux Saint avec un profond respect mais toujours consciente de la charge et responsabilité qui lui incombaient. Pensées qui partent vers son époux alors qu'elle profitait de quelques pas afin d'admirer l'endroit, probablement aurait-il aimé le lieux, également il lui aurait parlé des vitraux ou des tapisseries...

Une fois Sa Majesté installée, la jeune femme c'était posée non loin de son côté droit, Stéph étant gauchère malgré ses efforts pour paraître droitière comme bons nombres des gens, son arme était bien entendu à sa droite. Ses azurs parcouraient l'assemblée présente, certains regards étaient emplies de surprise, d'autres d'une forme d'animosité ou de crainte, elle ne parvenait pas à le déterminer.

Esquisse de sourire se dessinant sur ses lèvres, pourquoi avait elle le sentiment qu'il régnait une certaine tension? Regard qui scrute Jason une seconde afin de vérifier que tout aille bien pour lui, même si elle avait pleine confiance en ses hommes, malgré son jeune âge elle pouvait paraître parfois mère poule. Pensées qui l'amusa, attentive vigilante, la jeune femme se concentra sur Sa Majesté...Elle se savait non désirée en Bretagne et pourtant elle avait pris soin d'une petite Bretonne en Domaine Royal et même offert une sucette au calva à cet enfant qui disait être la fille d'un Duc Breton...Peut être la recroiserai-t-elle icelieux...

Stéphandra avait pu remarqué des visages connus, mais pour la plupart ils étaient tous des grands inconnus pour elle. La Capitaine qui appréciait paraître transparente aux côtés de sa Reyne, se sentait observée quelque peu, main dextre qui lentement vient replacer sa mèche rebelle de façon à dégager son minois et redescend pour se poser sur son ventre l'espace d'une seconde comme pour vérifier que sa pomme soit toujours bien présente en elle.

Ses azurs reprennent leur cheminement d'observation autour de Sa Reyne, ne manquant pas de croiser les regards de certains membres des trente...Sereine malgré le contexte sa seule pré-occupation était la sécurité de sa souveraine... Elle était là pour cela et rien d'autre...

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

La Reyne de France fit son entrée au sein de la cathédrale, escortée par 2 soldats de son élite... Le port d'arme leur avait été accepté, chose compréhensible pour la Garde protectrice d'un tel rang...

Le Montfort à l'entrée croisa le regard du lieutenant de la garde royale françoise, le regard était respectueux mais accéré, ils n'étaient là pour en découdre, leur office ce jour étaient identique... défendre quoi que cela puisse coûter leur souverain... Un jour peut être ils croiseraient le fer mais il n'en serait rien aujourd'hui, l'avantage était au "Trente" et les deux officiers de cette élite savait ce qu'il en coûterait de perturber la cérémonie

Ses frères d'arme prenant le relais de surveillance à leur proximité, Cassius reprit son attention à l'entrée des lieux

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Là, en faisant mine de se pencher pour se gratter le genou, il voyait mieux la Capitaine, elle portait l'épée à droite. "Sans doute gauchère", pensa-t-il. A décrypter les expressions de son visage, il n'y vit aucune menace, pas de tension anormale dans les muscles qui trahiraient une action brutale à venir... Son lieutenant n'en montrait pas plus, Meerclaw se détendit un peu : après tout, il était possible qu'on leur ait justement demandé d'être discrets.

Tant qu'il y était, il en profita pour bien regarder la reine des Francs, après tout c'était pas tous les jours. Elle lui parut étonnamment jeune et menue, le port très digne. Ses yeux, pour autant qu'il puisse en juger de là où il était, ne recelaient aucun signe de mépris ni d'animosité, plutôt une curiosité attentive.

Pour le reste, elle était plutôt jolie avec ce visage à l'ovale parfait, sa chevelure de jais et ses lèvres carmin... Il repensa aux images sanglantes qui lui étaient venues quelques instants plus tôt :

"Faut avouer, ce serait dommage..."

Oups, il se redresse vite fait et prend un air dégagé... a-t-il pensé à haute voix ?

Messages : 4 Date d'inscription : 20/01/2011

La blanche était entourée des siens en rejoignant le parvis et la nef. Mais ce n'était point en qualité de son ordre qu'elle était présente. Le seul honneur d'une amitié nouée au travers de relation diplômatique de son temps de normande, lui avait intimé le respect pour cette cérémonie. Elle savait par ailleurs que sa belle fille était dans la même situation. Ce fut donc pour elle un plaisir de l'avoir, ainsi que son fils, à ses côtés pour partager ce moment.
Elle avait pris soin dans la tenue de son petit enfant pour que cela soit accordé au sien. Les couleurs des Trévières étaient à l'honneur.

Ils arrivèrent ainsi sur les pas de la Reyne de France. Le cortège et la sécurité était plus dense. Leur laisser passer et leurs vestures ne laissant point douter de leur position, ils n'eurent aucun mal à rejoindre les rangs appropriés.

Messages : 7 Date d'inscription : 21/01/2011

La poupée inclina doucement la tête pour saluer Maeve. Se demandant pourquoi les traits de la jeune fille ne lui semblaient pas totalement inconnus.... Fichue mémoire! Il faut dire qu'à force de voir défiler les nouvelles têtes, la duqueseta avait parfois du mal à retenir les noms qui allaient avec. Elle en était à retourner dans sa caboche cette irritante question lorsque l'écho d'une voix vint la distraire.

Duuuchesse !

Sourire. Qui s'élargit d'autant plus que de revoir Blanche à côté de Maeve fut le déclic: mais bien sûr! Les deux jeunes Bretonnes croisées dans cette auberge plusieurs mois auparavant!

Bon. Evidemment, Eoghan avait raison: le lieu et le moment ne se prêtait guère à la conversation. Elle se contenta donc de saluer Blanche en silence tandis que celle-ci regagnait les entours de la reine. Non sans lui avoir glissé au passage un petit billet complice qui fit rougir la quintefeuille jusqu'à la racine des cheveux. Lui rappeler leur petit complot dans une église, sous le regard du Très Haut! Décidément, elle serait bonne pour une confession plus longue encore que prévue à l'issue de cette affaire...

Tâchant de dissimuler son trouble, elle reporta son attention sur la cérémonie. Les références au Saint Radis la laissèrent perplexe, mais le couronnement ne manquait ni de faste ni de grandeur. Encore qu'elle avait du mal à suivre. Roi? Grand-Duc? Elle n'avait pourtant pas l'habitude de s'emmêler les pinceaux dans le protocole mais là tout de même, elle était un peu perdue. Et à voir la mine songeuse d'Eoghan, il l'était aussi et risquait fort de ne pas pouvoir l'éclairer sur ce point.

Messages : 5 Date d'inscription : 25/01/2011

Jason sentait ses regards inquisiteurs, ses regards de méfiance; cela donnait une atmosphère particulière dans ce lieu saint.
Un regard de son Capitaine pour savoir si cela allait, il fit un signe de tête d'acquiescement, pour signifier son accord.
Il avait l'impression que ces regards plus qu'interrogateurs qui se défilaient lorsque leurs regards se croisaient, étaient comme si il était une bête fauve que l'on exhibait sur la place de foire et qu'ils n'osaient la regarder.
Pourtant des bretons ils en connaissaient, ils s'appréciaient quand ils étaient en compagnie, à croire que les bretons en dehors de leurs terres étaient autres.
Il fit le vide dans sa tête pour ne plus penser à ces yeux le scrutant, mais pour ne penser qu'à la protection de sa Reyne.
Son regard ne se portait que sur la Reyne et ses alentours, il n' y avait plus que cela qui comptait.

Messages : 14 Date d'inscription : 28/01/2011

Depuis sa place dans les premiers rangs des délégations étrangères, Hersende, drapée dans une lourde pelisse doublée de fourrure regardait la cérémonie du couronnement.

Elle était arrivée juste avant la présentation du Sainct radis, ce qui l'avait empêché de saluer ses connaissances et les nombreux Bretons qu'elle avait croisés – hélas trop brièvement en raison de l'attaque de la horde des ONE lors des fêtes de l'indépendance – à Avignon.
Elle avait remarqué que le chrême de l'onction contenait quelques gouttes du jus de la relique. Tous ces rites particuliers à la Bretagne la fascinaient et elle notait les différences avec le déroulement de son propre couronnement, il y avait déjà un peu plus d'un an.

Non loin d'elle une jeune femme semblait être l'objet de bien des attentions. Des fleurs de lys et sa présence dans les premiers rangs... La nouvelle reine de France? Sans doute... Qu'elle assistât à ce couronnement aurait pu être interprété comme un signe en faveur de la paix...

Mais la cérémonie se poursuivait : le Roi était couronné et reconnu par les Ducs de Bretagne

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