[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes.

Messages : 10 Date d'inscription : 15/03/2012

De la Cour d'honneur de Mâchecoul à la Cathédrale de Nantes

Son rôle icelieu était terminé. Quand la dépouille fut apportée, Camille se recula doucement pour laisser place à la famille et aux Trente qu'ils puissent faire leurs adieux en privé avant l'exposition en chapelle ardente. Montant sur Tempête, sa jument, elle prit la route vers la cathédrale pour retrouver les autres clercs afin de participer à l'hommage religieux. Elle se dirigea vers le presbytère local pour se changer et arborer son aube sobre. Du monde était déjà présent dans la cathédrale quand elle y rentra et en toute discrétion, elle observa les présents. La plupart des gens avaient un soutien pour veiller sur eux. Pouilloux prenait même soin de la princesse Marilou et elle lui sourit discrètement pour le saluer et qu'il ne se dérange pas pour elle : la jeune femme avait besoin d'une personne sur qui se reposer pour traverser l'épreuve de ces funérailles.

Balayant les lieux du regard, elle apperçut alors un visage qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps. S'appuyant sur sa canne, elle s'avança vers lui, seul et à l'écart dans ce moment si particulier que sont les célébrations funéraires. Avec le cérémonial des célébrations, la plupart des diplomates étaient pris par leur charge. Elle se permit donc de venir le saluer de manière toute protocolaire, assumant en ce lieu sa charge de secrétaire apostolique de Paris et nonce de Bretagne, mais conservant ce regard doux et triste qu'elle avait depuis le lever du jour.

Excellence Sindbad, c'est un plaisir de vous croiser icelieu, même si j'aurais préféré vous revoir en des circonstances moins funestes. Je peux supposer que vous êtes en ce lieu pour représenter les condoléances de sa Majesté de France? Permettez que je vous tienne compagnie le temps que l'office commence car il me faudra alors vous laisser pour représenter notre archevêque de Rennes.

Apercevant plus loin Pandorha qui entrait avec Tadeus, elle lui adressa un sourire et se permit un signe en sa direction, espérant trouver un moment pour pouvoir discuter avec son amie quand ce temps de douleur serait passé.

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Destrier de jais portant une(1) barde de la même couleur...
La foulée était puissante bien que l'animal fut au pas...

Son cavalier portait également une armure de jais...

Une seule touche de couleur dénotait, le baudrier rouge vif comme du sang frais qui contenait les fourreaux garnis d'une éepées bâstarde et d'une dague...

Il n'avait pas voulu les remplacer ce jour, ils étaient un cadeau du Roy....

Il avait placé sa monture à droite du carrosse....A le droite du Roy comme il l'avait toujours été....

Quand ils entrèrent dans Nantes, il baissa le visière de son armet...

Il n'était pas un humain mais une fonction..Le Maréchal de Bretagne qui accompagnait son Roy...

Quand la foule se faisait trop nombreuse, quelques gestes suffisaient aux hommes pour se placer aux endroits idoines et cela suffisait....

hrp(1) barde : armure de destrier

Messages : 2 Date d'inscription : 08/05/2012

La petite se tenait devant le parvis, parmi ses compagnons. Future haie d'honneur qu'ils étaient.

Elle ne disait rien, baissait la tête et souffrait de cette atmosphère sous-tendue par le nombre de personne touchée par cette disparition. Comme si la souffrance des uns, cumulée à celle des autres, s'abattait sur elle et l'écrasait.

Elle n'avait pas du tout connu cet homme qui s'en était allé vers ... un mieux. Et ne pouvant donc en être malheureuse. Mais elle savait son Général de la famille proche et elle était simplement triste pour lui.

Au loin, elle vit le cortège et elle se tenait prête.

Des murmures, des mots captés de ci de là...
Tout un monde de chuchotis, les uns bienveillants, les autres plus sévères.
De sa place, la jeune blonde jette quelques coups d’œil à la dérobée, pour prendre la mesure de l'évènement. Non pas qu'elle reconnaisse toutes les délégations, loin de là.
Mais son nouveau poste de Consule du Ponant l'oblige à s'interroger sur les personnalités présentes, et non pas demeurer comme habituellement dans sa bulle. Elle remarque de suite Pandorha d'Arundel des Olonnes et Son Excellence June Sidjéno, chancelier du Berry. Il lui faudra apprendre à travailler avec le second, après avoir apprécié l'aide et la disponibilité de la belle blonde. Quelle tristesse que de se retrouver dans de pareilles circonstances après les fêtes berrichonnes.

De l'extérieur, parvenait le bruissement de la foule, le glas qui se répondait d'église en cathédrale. Le moment approchait...

Messages : 2 Date d'inscription : 08/05/2012

Valoche, avec sa dizaine et la haute se tenaient sur le parvis à gauche. Tous prêts à faire la future haie d'honneur.
La capitaine était triste.Triste pour son général et pour la Bretagne. C'était un grand homme qui partait. La bretagne avait beaucoup perdu et il n'y avait qu'à voir déjà les charognards à l'oeuvre songa-t-elle

Messages : 1 Date d'inscription : 08/05/2012

Bruce était là pour rendre hommage au père de Cassius, la cérémonie se déroulait en ce moment même, et pas principe Bruce se présenta avec son armure, toute noire, nettoyée et resplendissante. Il avait pris son épée pour l'occasion, toute l'Hermine était mobilisée afin de rendre hommage à cet homme, Elfyn de Montfort. La Haute Dizaine et la Seconde se plaçaient à gauche de l'entrée de l'église, sur le parvis, dans l'attente de l'arrivée du cortège, en face d'eux les deux autres dizaines, une haie d'honneur se préparait ! Il était là, au milieu des membres de la Haute, à côté de Lauralyne. Il abaissa la tête en signe de respect, puis il attendit en silence.

Messages : 1 Date d'inscription : 08/05/2012

Hadrien Marcus Von Ostenmark faisant parti des rangs de la Compagnie de l'Hermine est assurément présent lors des funérailles d'Elfyn, un ami de son père, mais également l'un des siens. Il faut dire que son père est mort, maintenant c'est Elfyn. Les gens auxquels le jeune homme avait le plus de respect et de sentiments commencaient à mourrir. Un sentiment de panique a pu l'envahir pendant un moment, mais les muscles de son corps ne tendirent pas. En plus, sa femme, de la famille du défunt pouvait le voir ! Non, hein. On est un homme ! On ne va pas faire ca.

Avec la Quatrième Dizaine, il est présent pour les funérailles.

Messages : 1 Date d'inscription : 08/05/2012

Ils avaient chevauché aux côtés du carrosse funéraire et de leur général pendant une bonne partie du parcours menant à la cathédrale de Nantes.. Puis, ils avaient devancé le cortège afin de former, sur le parvis de l'enceinte sacrée, une haie du dernier hommage au Grand Duc.

La tierce dizaine de la Compagnie de l'Hermine du capitaine Lavatar se tenait droite et silencieuse, prête à saluer de ses épées levées la dépouille de sa majesté. Face à elle, la Haute Hermine attendait aussi pour un dernier salut au Grand Duc Elfyn.

Plus tard, ils resteraient et attendraient à l'extérieur, laissant passer la haute noblesse de Breizh et la proche famille du défunt.

Lavatar avait le regard sombre des mauvais jours et regardait au loin… "même les grands hommes doivent un jour trépasser, et rendre compte au Très Haut de leurs actes et pensées… Elfyn avait fait de grandes choses, et sûrement , sous le couvert du bien de Breizh , de choses pas toujours irréprochables… Tous les grands hommes avaient dû un jour ou l'autre choisir entre le bien de leur pays et les individualités, le grand Duc ayant sans doute presqu'autant d'ennemis que d'amis…

L'extrême onction était là pour permettre au Grand Duc de trouver la route du paradis céleste...

Messages : 10 Date d'inscription : 12/05/2011

Une botte noire jaillit d'un coche frappé aux armes impériales, tandis que l'escorte bruyante et nombreuse du dignitaire impérial était restée aux murs de la Capitale de Breizh. Ils étaient allés vite et bien, et ils étaient à l'heure, ou presque, pour l'inumation du Grand-Duc Breton, que lui-même avait toujours connu à ce poste.

Un homme entièrement de noir vêtu suivi la botte, un masque de gravité affiché en lieu et place de son habituel sourire.
Il passa sa main aux doigts manquants dans sa barbe, sentant un léger picotement, qui ne le laissait jamais vraiment en paix, en lieu et place de là ou ils auraient du être. Tout cela lui donnait un air faussement malveillant. Il était simplement funèbre. Comme le voulaient les circonstances.

Il passa le perron et les arches de la majestueuse cathédrale, et sans un mot, s'installa sur un banc. L'heure était au recueillement, viendrait ensuite les formalités diplomatiques.
Un souverain, quel qu'il soit, méritait bien d'être respecté, avant les traditions, à l'heure de sa mort.

Messages : 6 Date d'inscription : 06/05/2012

J'avais traversé le parvis et entrai dans la Cathédrale où je m'assis sur un banc. Je priai en ma langue pour cet homme dont je n'avais pas connu mais dont j'avais tant entendu parler. Je souffrais pour ce peuple qui avait perdu un grand homme assurément.
Je restais dans mes pensées et ma solitude , seule présente de mon Ordre , n'ayant reconnu que son Excellence Tadeus que j'avais bien connu du temps où j'étais ambassadrice en ce Grand Duché et Romain de Saint Clair , Comte d'Eglinton.
Recueillie , j'attendis le début de la cérémonie.

Messages : 21 Date d'inscription : 07/02/2012

Son oeuvre était terminée auprès de son suzerain et souverain. La relique était désormais bien à l'abri, attendant elle aussi une cérémonie bien plus privée avant que d'être transportée en grande pompe sur Gwened.
Rangeant sa panoplie de maître-herboriste et de chirurgien, c'est sa tenue de diplomate qu'elle venait de revêtir. Celle-ci aussi il y avait de nombreuses années qu'elle la portait. Et nombre de délégations qui arrivaient était connu de la jeune femme. Elle avait d'ailleurs fait promesse d'accompagner la délégation genevoise en ce jour. Elle avait également fait prévenir la Principauté de Catalogne.

Elle était encore sous l'émotion de l'acte auquel elle avait pratiqué un peu plus tôt dans la journée. Le cortège arrivait, on entendait les foulées caractéristiques des destriers des Trente sur le parvis. Si en d'autres lieux, elle ne se montrait que discrètement, pour cette occasion elle avait sorti toilette de rigueur. Les couleurs de Lokentaz avaient été mises en berne. La jeune femme ainsi parée entre dans la cathédrale, saluant nombres de têtes connues. Elle se dirige vers les places réservées aux membres des délégations diplomatiques. Il risque d'être fort surpris même s'il est prévenu. Nul doute que dans leurs contrées ce n'est point toujours ainsi parée qu'elle leur est apparue. Cela lui aurait peut être prêtée à sourire en d'autres lieux, mais aujourd'hui, c'est le visage assombri qu'elle se dirige vers le chancelier impérial pour le saluer. Le Galanodel est loin d'être un étranger pour elle mais elle n'aime point à étaler ses différents liens familiaux. Aussi, jetant un coup d'oeil autour d'elle et s'apercevant que la délégation qu'elle doit accompagner n'est pas encore arrivée, c'est vers lui qu'elle se dirige, lui chuchotant à voix basse.

Je suis heureuse de te voir en ces lieux. Merci d'être là.

Puis une fine esquisse de sourire se fait jour sur les ourlées, longue expérience des salons diplomatiques.

Votre Excellence, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation que je vous ai adressé.

Messages : 22 Date d'inscription : 01/12/2010

Voila maintenant quelques jours que le Grand Duc avait rejoint le Très Haut, la Bretagne allait honorer une dernière fois son souverain, c'était un moment d'unité, quand on rend des honneurs on se doit de rester digne sinon ça ne sert à rien.
Il venait juste de sortir de retraite et avait directement quitté Rennes pour Nantes, voila quelques mois qu'il n'était plus sur le siège épiscopale de Nantes mais pour avoir passé plus d'un an et demi comme Evêque il connaissait très bien la cathédrale.
Bien des clercs étaient déjà présent, lui devait sans doute arriver dans les derniers, il fit donc un léger salut aux autres clercs.
Il prenait la direction des stalles afin de méditer un peu, cherchant le Primat du regard il en profita pour regarder les personnes déjà présente.

Messages : 26 Date d'inscription : 30/04/2011 Localisation : Dans son nie

Le Rat avait suivi la troupe, chevauchant juste derrière le Duc du Tregor son jeune Capitaine, mais apprécier jeune homme.
L'Hermine était de nouveau mobilisé, mais cette fois si, non pas, parce que la Duchesse se prenait des trucs rouge et visqueux dans la poire, ou des flèches dans le ventre, mais pour rendre hommage à un homme, à un Duc, à un Grand Duc, à un Montfort.
Le Grand Duc avait trépassé, la maladie l'avait emporté loin de tout cet enfer qu'on appel la terre, pour un allé sans retour vers le Paradis céleste.
Pour l'occasion le Rat avait sorti l'armure d'apparat en plates, trop belle pour être porté en combat, il aimait cependant la sortir en tournois. De confection Germanique, acheté à un forgeron itinérant, lors de ses nombreux voyages.
Le métal noir jais, parcouru de symboles viking Or et pourpre, bien que non noble, le vieux rat avait assez d'écus de côté pour s'offrir de telle petite merveille, et surtout, de s'offrir l'entretiens. Par si par la, tout de même, des traces de duel passé, marquait l'armure, elle avait du vécus mais à force de polissage, il arrivait à toujours la faire briller de mille feu.
Pour un homme tel que Elfyn rien n'est trop beau !
Et c'est donc, la barbute noir jais bien visé sur la tête, que le Rat chevauchait, sous un temps maussade, se rappelant de ce que Chimera lui avait raconté sur le Grand Duc.
Mais lui, pauvre bougre, ne savait pas grand chose, il n'était pas vieux Breton, n'avait jamais rencontré le Grand Duc. C'était donc plus pour l'Hermine, pour Chimera, et pour les quelques Montfort connu et apprécier qu'il était venu. D'ailleurs la ténébreuse duchesse Rousse devait se trouver non loin du cortège, sa présence était une évidence.

Devant le parvis de la cathédrale les Dizaines de la compagnie de l'Hermines s'activaient comme de petite fourmis pour constituer une haie d'honneur à la dépouille de sa défunte Altesse.
Conformément aux ordres, la Quatrième devait ce positionner à droite, et c'est donc à droite que le rat se dirigea après s'être débarrassé de son destrier, dans une auberge pour par cher il avait trouvé foin, eau et un toit pour son Bidule.
La Quatrième était presque au complet, l'Hermine prête à rendre un dernier hommage à Elfyn, les épées encore au fourreau, les armures luisante sous ce temps gris.
C'est dans un silence de mort que l'Hermine attendait le cortège.

Messages : 1 Date d'inscription : 09/05/2012

La Blonde se tenait dans sa dizaine au coter de gavril et eoz ,elle observait le cortege defiler ,elle non plus n'avait pas connu le grand duc mais elle avait un pincement au coeur en voyant le general .Ils savaient tous qu'il était tres peiné par cette perte tout comme la Bretagne d'ailleurs .Elle était silencieuce et prete a faire la haie d'honneur

Messages : 936 Date d'inscription : 30/11/2010

[Château de Blain]

325 parchemins.
Des milliers de phrases, des dizaines de milliers de mots, un demi-binioulitre d'encre et un mal de crâne épouvantable. Voici le bilan d'une nuit passée à écrire.

La Madgnifique est prête pour se rendre à Nantes et évoquer la vie d'Elfyn devant la Bretagne et les délégations étrangères venues rendre un dernier hommage au Grand Duc défunt.

Pas de vêtements sombres pour Madeline.
Pied de nez à madame la Mort.

Pas d'expression de peine sur le visage de Madeline.
Sourire à messire Ankou.

Avant de partir, elle se tourne vers le baron de Molène, son époux.

- Il est temps...

Et du temps, elle aurait dû en prendre davantage avant de quitter Blain, la Madgnifique, car à peine les Kerouac franchissent les remparts nantais que...

- STOOOOOOOOOOOOooooooooooooop !

Double file pour le carrosse et voiture qui gigote dans tous les sens. Portières qui s'ouvrent brutalement. Madeline qui descend, qui remonte, qui redescend, qui remonte.

Pourquoi s'arrêter ? Pourquoi tant d'agitation ? Deux personnes le savent : Madeline forcément... et Augustine, son intendante restée à Blain pour cause de dysenterie et qui, confortablement installée aux latrines feuillette nonchalamment une liasse fraîchement écrite en se bidonnant à coups de "Ah Dam par Christos, qu'j'me souviens bien c't'épisode là... ".

325 parchemins
Des milliers de phrases, des dizaines de milliers de mots que découvre Augustine en posant sa mèche...

Il est trop tard pour que les Kerouac fassent demi-tour.
Mad devra improviser.

Alea jacta est !

Messages : 2 Date d'inscription : 09/05/2012 Localisation : Chinon

Drizzten avait fait un long voyage pour se rendre à la cérémonie. Il n'avait connu que le Grand duc par réputation.
Drizzten voulait offrir son respect à cet homme qui fut l'ennemi du Roy de France depuis si longtemps.
Bien que loyal au Roy, Drizzten respectait le Duc. Il ne comptait pas salir sa mémoire et il venu par pure courtoisie.
En plus, le lorrain descendait de la famille Montfort car sa mère portait ce nom. Ce fut un retour aux sources de sa famille même s'il ne porte pas ce nom et qu'il est un adversaire des bretons lors de conflits.

Il s'approcha de Liloia, un Soeur de son Ordre, et la salua. Il se positionna à ses côtés puis il observa tous ceux qui se trouvait autour. Il se rendit compte qu'il connaissait très peu de monde en Bretagne.
Il attendait la suite de la cérémonie.

Messages : 6 Date d'inscription : 06/05/2012

Le regard qui se traîne et un sursaut. Pourquoi l'homme qui est positionné à droite sur le parvis de la Cathédrale et qui semble attendre la venue du cortège avec ses compagnons me semble-t-il de connaissance? Pourquoi j'associe son visage à un rat déjà rencontré il y a fort longtemps ... mais pas ici , pas dans ces conditions. Serait-ce la même personne? Peut être quelqu'un qui lui ressemble? J'ai appris à mes dépens que fixer ainsi les personnes n'étaient pas une chose à faire et je baisse les yeux tandis que tous un tas de souvenirs défilent dans ma tête ...
Je pressens une présence à mes côtes. Je souris au chevalier qui venait d'arriver lui chuchotant

Bonjorn mon frère. Heureuse de vous voir ici! Installez vous , la cérémonie n'a pas encore commencé, le cortège doit arriver bientôt sur le parvis de la Cathédrale. C'est la première fois que vous venez en Bretagne?

Messages : 2 Date d'inscription : 09/05/2012 Localisation : Chinon

Drizzten répondit à sa Soeur de l'Ordre en chuchotant.

Bonjour Liloia!
On a juste à attendre le début alors!

Connaissez-vous quelqu'un ici?

Messages : 6 Date d'inscription : 06/05/2012

Je me penchais un peu plus vers lui, et toujours chuchotant
Oui mon frère , je connais un peu le Comte d'Eglinton, Romain de St Clair qui vient d'Ecosse, Son Excellence Tadeus avec qui j'ai travaillé longtemps quand j'étais ambassadrice en Béarn ... J'ai reconnu aussi parmi des soldats des personnes de connaissance.
Même chuchoté, tout ne pouvait pas être dit en ce lieu consacré à la prière et aux cérémonies religieuses. Je lui exliquerais à notre retour.

Messages : 4 Date d'inscription : 06/05/2012

Arzur regardait tout autour de lui, ayant pris la main de Marzina dans la sienne... Tant de monde qu'il ne connaissait pas, tant de gens présents pour honorer son père. Et lui, observant la foule, la réconfortante présence de sa soeur tout contre lui, se disait qu'il se sentait étranger. Il était parti trop longtemps...

Messages : 1 Date d'inscription : 04/05/2012

[hrp: excusez mon français horrible, je suis portugaise /hrp]

Nantes ... Encore une fois Ana Catarina foulé le sol de la ville. La Monforte ne pouvait toujours se rappeler la première fois j'ai posé les yeux sur cette magnifique ville, était décédé quelques mois et juste de passage... ne peut pas explorer ses recoins et les charmes. A cette époque, a été intégré avec son petit contingent portugaise dans un armée Breton en route vers du Poitou, le chemin de la guerre. Semblait avoir été hier, Ana ne pourrait fermer les yeux et rappelez-vous chaque image, chaque visage, chaque instant de cette aventure.
Maintenant, la comtesse de Ourém était de retour, cette fois pour des raisons qu'elle ne voulait pas être vrai, mais ils étaient pour sa douleur. Elle n'a même pas réussi à presque croire... "Elfyn est mort... comment est-ce possible?" elle se demandait sans cesse de nouvelles attrapée par surprise, il était quelque chose d'aussi irréel que peu probable. Un homme de la noblesse et le courage du Grand-Duc de Bretagne, un homme qui a lutté toute sa vie... aurait pu mourir ainsi? Donc, tout d'un coup et que c'était? La Monforte n'avait pas de réponse à ces questions et n'aurait probablement jamais voir leur répondit.

Là, les rues de Nantes, semblait encombré, l'enterrement du grand-duc a attiré les foules, les nobles et les roturiers, serait le dernier adieu à l'un des hommes les plus respectés qui Ana Catarina jamais connu. Et elle était là... avec un petit groupe qui a assuré leur sécurité dans ces terres lointaines de son domicile au Portugal. Même sans savoir ce que les chemins à prendre, la Monforte pensé qu'il valait mieux suivre les masses de la cathédrale dont la structure (à couper le souffle) était visible de loin.

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Nantes... De novo Ana Catarina pisava o solo daquela cidade. A Monforte ainda se conseguia lembrar da primeira vez que pusera os olhos naquela magnífica cidade, haviam passado alguns meses e fora só de passagem... não pode explorar os seus recantos e encantos. Naquela altura estava integrada com o seu pequeno contingente de portugueses num exército bretão a caminho do Poitou, a caminho da guerra. Parecia que tinha sido ontem, Ana podia fechar os olhos e relembrar cada imagem, cada rosto, cada momento daquela aventura.
Agora, a condessa de Ourém estava de volta, desta vez por motivos que ela desejava não serem verdade, mas eram para sua mágoa. Ela ainda nem conseguira quase acreditar... "Elfyn morreu... como é isso possível?" perguntava-se ela constantemente, aquela notícia apanhara-a completamente de surpresa, era algo tão irreal como improvável. Um homem da nobreza e coragem do Grão-Duque da Bretanha, um homem que lutou a vida inteira... como poderia ter morrido assim? Tão repentinamente e da forma que foi? A Monforte não tinha resposta àquelas questões e provavelmente nunca as veria respondidas.

Observou as ruas de Nantes, pareciam algo movimentadas, as cerimónias fúnebres do Grão-Duque arrastaram multidões, nobres e plebeus, afinal seria a despedida a um dos homens mais respeitados que Ana Catarina alguma vez conhecera. E ali estava ela... com um pequeno grupo que lhe assegurava a sua segurança naquelas terras longínquas da sua casa em Portugal. Ainda sem saber que caminhos tomar, a Monforte achou melhor seguir a as massas até à Catedral cuja estrutura (de cortar a respiração, diga-se) era visível de longe.

Messages : 166 Date d'inscription : 14/12/2010

Le Vicomte de Levieg avait revêtu son armure de plate noire, sa plus belle épée gravée de ses armoiries et dont le pommeau était surmonté d'un rubis. Il portait également son glaive d'Isenduil dans un fourreau de cuir attaché dans le dos, au dessus de sa cape.

Killdragon avait suivi le cortège après avoir passé un long moment de recueillement auprès de son oncle, celui à qui il devait tant, cet homme de grande valeur avec qui il avait partagé quelques heures difficiles voire tragiques de la Bretagne, et ces autres moments de discussions mêlées de ce fameux 'humour Montfort'.

Au fur et à mesure que le cortège s'approchait de la Cathédrale de Nantes, la foule se faisaient plus nombreuse et plus pressante, mais respectueuse de la dépouille d'un grand souverain.

Killdragon avait suivi le coeur lourd, ayant toujours du mal à réaliser qu'Elfyn n'était désormais plus.

Il avait passé du temps avec sa famille, muré dans un silence morbide, happé par un sentiment de douleur profonde. Il avait pourtant perdu de nombreux proches, vu tomber de nombreuses femmes et hommes de valeur sur les champs de bataille, en guerre, ou en croisades, mais là, cette disparition l'atteignait au plus haut point. Comment pourrait-il en être autrement?

Non seulement il perdait son oncle, son Suzerain, son Roy, mais avant tout un modèle, et un homme de valeur pour lequel il éprouvait la plus haute estime et ce depuis la Guerre Sans Nom.

Les Montfort et la Bretagne allaient en pâtir à coup sûr. Mais Killdragon n'était pas résigné pour autant. Affligé, certes, meurtri au plus profond de son être, mais toujours en vie.

Il laissa trotter son magnifique frison à la robe noire-zain, les sabots claquant sur les pavés de Nantes, suivant le cortège funèbre, la cathédrale n'était plus très loin maintenant, il en apercevait au loin les abat-sons, les pointes et le clocher.

Messages : 1 Date d'inscription : 22/04/2012

A l'annonce du décès d'Elfyn de Montfort, Retz avait pris aussitôt la décision de se rendre à ses funérailles, pour honorer la mémoire de celui qu'il avait eu l'occasion de côtoyer à Cholet, plusieurs mois durant. Le jour J, le vice-chancelier du Ponant se mit en route en direction de Nantes, après son escale habituelle à la chancellerie de l'alliance.

Retz ne connaissait pas intimement le grand-duc de Bretagne, et les seuls rapports qu'ils avaient pu entretenir étaient liés à leurs fonctions respectives. Néanmoins, le vieil homme avait ressenti un certain trouble lorsqu'il avait su le décès d'Elfyn de Montfort. De savoir que la seule majesté du Ponant n'était plus, que le grand-duc était parti, qu'on ne le verrait plus participer aux réunions se tenant à Cholet et émettre son opinion.
Retz se souvenait du grand-duc de Bretagne comme d'un homme à la carrure imposante, digne de la fonction qu'il occupait, des charges qui pesaient sur ses épaules et de l'expérience évidente qu'il possédait. Ses avis étaient toujours écoutés, bien que sa présence se faisait de plus en plus rare à Cholet, à mesure que le temps passait et que la maladie prenait le pas sur la politique...

Arrivé à Nantes, Retz descendit du convoi qu'il l'avait conduit jusqu'à la cité grand-ducale et fit le chemin qui le séparait de la cathédrale à pied. Il suivit les passants qui se dirigeaient vers le lieu où le peuple breton pourrait dire adieu à leur souverain, et se retrouva rapidement sur le parvis de la cathédrale.
Le vieillard pénétra à l'intérieur de l'édifice religieux, fit quelques pas. Il alla s'installer sur un des bancs qui étaient réservés aux diplomates étrangers lorsqu'on le lui indiqua.

A quelques places à côté de lui, il reconnut les chevelures blondes de June et Pandorha, venus assister eux-aussi à l'enterrement d'Elfyn et témoigner la solidarité du Berry avec le peuple breton. Il pivota sur lui-même et leur adressa un léger signe de la main, sans être certain qu'ils le verraient.

Le vice-chancelier tourna ensuite son regard vers le parvis qu'il venait tout juste de quitter, et aperçut Tadeus de Montfort qui guidait les nouveaux arrivants jusqu'à leur place. Le clerc semblait perdu dans ses pensées, il ne voulut pas le déranger, se promit cependant d'aller lui présenter ses condoléances à la fin de l'office.

De la place où il se trouvait, Retz pouvait apercevoir la foule se masser à l'entrée de la cathédrale. Tous ces Bretons réunis, pour rendre un dernier hommage à leur souverain et l'accompagner dans la mort.

Messages : 3 Date d'inscription : 07/05/2012 Age : 58 Localisation : Blois

Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?

Les propos qu'il avait entendu tenir çà et là sur le Grand Duché de Bretagne et ses habitants tournaient dans son esprit : des bouffeurs de crabes et des boit-sans-soif arriérés, têtus comme des bourriques et agressifs envers quiconque critiquait leur terre inondée par d'incessantes pluies...Et la récente guerre livrée au Royaume de France, avec son cortège de morts et d'estropiés, n'arrangeait rien.

Du coup, le constantinopolitain avait le sentiment que quelque esprit malin l'avait envoyé derrière les lignes ennemies. Allait-il repartir sur son cheval, ou croupir au fond de quelque geôle, attendant le paiement d'une hypothétique rançon ?

Cependant, il lui fallait, pour la circonstance, conserver le masque diplomatique. Après tout, il n'était pas présent à titre personnel, mais au nom du Royaume de France. Cela faisait partie de sa charge.

Mais une charge qui, au gré du temps qui s'écoulait, ne paraissait plus si lourde à porter. Certes, les hommes semblaient rustiques, notamment ceux en tenue guerrière. Mais la bretonne pouvait être fort attrayante, avec son regard bleu comme la mer et ses formes généreuses.

Ce ne fut cependant pas une bretonne qui l'aborda, mais l'ex-vice Grand Ambassadeur Royale de France, revêtue, pour la circonstance, d'une tenue ecclésiastique. Après tout, si le Très-Haut pouvait le protéger d'une saute d'humeur bretonne, c'était toujours cela de pris :

Je suis effectivement en service diplomatique commandé par le Royaume de France. Cependant, croyez bien que le plaisir de votre rencontre est partagé, même si les circonstances ne se prêtent pas à des retrouvailles joyeuses. Et, à ce titre, votre compagnie me sera un visage familier au milieu de tous ces inconnus.

Messages : 46 Date d'inscription : 30/11/2010

Ce fut dans son plus bel apparat militaire qu'Elicas sortit de son moulin. L'heure n'était point à la joie mais, à la tristesse. Ce jour restera gravé dans la mémoire de tous les bretons. Car, c'est aujourd'hui que se déroule la cérémonie funéraire d'Elfyn de Montfort. Un homme qui a porté la Bretagne à bout de bras pendant des mois.. Mais cet même homme, fort et vaillant, n'a pas pu lutter contre la maladie. Et c'est toute la Bretagne qui est en deuil.
Néanmoins, avant de quitter son domaine pour se rendre à la Cathédrale, Elicas murmura quelques mots :

-Que le Très Haut vous garde Elfyn, vous étiez un homme de bien.

L'aspirant-Lieutenant avait en charge le bon déroulement de la Cérémonie au sein de la Cathédrale. Et pour que celle-ci se passe bien, les ordres devaient être respectés. Après avoir donné les dernières instructions aux cadets, Elicas s'installa a côté d'un piller près de l'autel. Cette position permettant de faire suivre les ordres rapidement et de façon fluide. Les membres de la Garde Épiscopale prirent place en avance histoire de ne pas être pris au dépourvu.

» [Sacre - 21 Janvier]Intérieur de la cathédrale
» De Reims à Nantes en passant par l'Anjou.
» Arrivée des Plantagenêt de Montfort Balmyr et cie
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