De Reims à Nantes en passant par l'Anjou.

Messages : 10 Date d'inscription : 20/01/2011 Localisation : Anjou

A l'avant , trois cavaliers armés. Le capitaine de la garde princière , et deux lieutenants. L'un portant livrée de la Princesse Clémence , l'autre, celle des Beaufort- Dénéré, juste derrière suivait un carrosse aux Armes de la Duchesse ainsi qu'un chariot remplit de malles. A l'arrière une petite troupe de gens en armes protégeait le convoi

Dans le véhicule , un jeune homme entourés de trois dames papotait gaiement. Oublieuses des cahots de la route , de la longueur du chemin , Son Altesse Clémence , Damoiselle Marie-Anne-Lyse , et Jo s'impatientaient tout en taquinant Killijo.

Enfin , le convoi ralentit pour finir par s'arrêter.

Un valet se rendit près du garde.

Veuillez annoncer Son Altesse Clémence de Carpadant, la Duchesse Joffrey de Beaufort-Dénéré ainsi que...

Là , le valet reprit sa respiration , sachant que la demoiselle était une invitée de dernière minute.
Il est vrai quavec la Duchesse , il en avait pris l'habitude.

Damoiselle Marie-Anne-Lyse de la Croix de Bramafan-Penthièvre et Messire Killijo de Dénéré.

Jo passa la tête afin d'admirer le paysage . Elle ne fut aucune déçue et se mit à sourire.

Enfin le voyage touchait à sa fin , ils pourraient se reposer .

Messages : 117 Date d'inscription : 10/01/2011

Enfermé dans sa chambre, le blond s'ennuyait, la routine bretonne seulement ponctuée des visite de la princesse Marzina, souvent nocturne, et encore plus officieuse...
Nous étions donc en pleine journée, et quand à tuer l'ennuie le blond guettait de sa fenêtre les arrivés des différents invités au sacre de sa Majesté de Bretagne, son nouveau meilleur ami, Elfyn...

Oui, le blond avait depuis peu l'impression d'être une princesse enfermé dans sa tour dans l'attente du prince charmant...Le dragon gardiens, représenté par Elfyn, quoique la princesse Awena jouait aussi très bien le rôle, le prince par son Altesse Marzina, frisson qui parcourt l'échine du blond à ce nom, et enfin la princesse jouait par lui même...Un comble!! Enfin, son "prince" venait souvent, et s'était là les moments préféré de la journée du Vaisneau...

Soudain des couleurs attirent son attention au loin, des couleurs qu'il connaissait bien ayant était lui même page de la personne qui les portait...Son altesse de Montmorency, sa douce marraine était en approche...

A lui donc de quitter sa chambre, bousculant au demeurant quelques gardes pour arrivé jusque l'entrée...

Les huissiers partaient certainement en quête de Zina pour l'avertir de la nouvelle arrivée, tout du moins, c'est avec plaisir non feint, et surprise qu'il aida les dames à descendre du carrosse, heureux du petit effet...

Altesse, votre grâce, damoiselle et seigneur, bienvenus à Nantes!!

De sourire en coins, éludant toutes questions à venir:

Non non, je ne suis pas encore bretons, mais je vous ai vu arrivé, et comme je suis là depuis un petit moment...Pour affaire!!

Léger rougissement qui colore ses joues quelques instant, à lui de continuer:

Je suis certain que la princesse de Breizh viendra vous accueillir bientôt, en attendant je puis vous proposer d'aller vous délasser dans vos chambres qui sont allouées à vos nobles personnes, ou encore de vous rafraichir dans un petit salon privée attenant au jardins, où vous trouverez sans nul doutes de nombreuse victuailles...

Et d'ajouter pour clémence:

Marraine, permettez moi de vous dire qu'une fois de plus vous m'épatez par votre charme sans équivoque...

Oui, fayot jusqu'au bout des ongles...Mais la famille, ca se bichonnait

Messages : 11 Date d'inscription : 20/01/2011 Localisation : Montmorency

Depuis quelques jours, les campagnes françaises laissèrent place aux paysages bretons.
Cahotant sur les routes pierrées, le carrosse cheminait sereinement. Aucune mauvaise rencontre ne vient troubler l’équipée. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Pénétrant dans la cour du castel breton, Clémence s’étira après qu’elle eut posé les pieds sur le sol dans un soupire de soulagement.
Un regard circulaire sur le château. Pour s’approprier les lieux.
Premier voyage en Bretagne. Une pensée fugace. Son beau père y trouva la mort lors d’une précédente guerre contre la Bretagne. Son propre père s’était battu contre eux.
Pourtant, beaucoup de chemin fut parcouru depuis lors. Car qui l’eut cru, qu’un jour une partie substantielle de la noblesse française vienne assister au couronnement du Grand Duc. Certes, certains nourrissaient encore le désir de revenir avec de belliqueuses intentions. Mais au fil du temps, des liens amicaux se tissèrent entre la Bretagne et certaines provinces du Royaume de France.

Elle se souvient alors de l’une des questions qu’on lui posa lors de la campagne royale, à savoir si l’Alliance du Ponant étant une chance ou pas, en vue d’une réconciliation entre la France et la Bretagne. Peut être bien, en fin de compte, songea-t-elle. Néanmoins, bien consciente que seul l’avenir portait en lui la réponse à cette question, elle désira se rendre au Couronnement du Grand Duc Elfyn, afin de découvrir cette contrée qu’elle ne connaissait qu’au travers de récits fait par d’autres.

Perdue dans ses pensées, elle ne disait mot. Regardant distraitement autour d’elle.
Brusquement, elle revient à la réalité. Comme saisie, elle se retourna en direction de Joffrey, et lui dit :

Quel soulagement d’être arrivé. Puis revenant sur le paysage : C’est assez différent de ce que j’ai connu jusqu’ici.

Sur ce, arriva en galopant le fougueux Enguerrand. Qui ne manqua pas, comme à son habitude de se répandre en parole et cajoleries pour sa marraine.

Doux Christos. Vous parvenez encore à me surprendre. J’ignorais que vous vous trouviez en ces lieux.
Vous nous avez devancé, je vois. Comment cela se fait il ?
Invité vous aussi ? Un invité de marque, je présume.

On avait annoncé à la Prinsez Breizh l’arrivée d’un long cortège alors qu’elle réglait les derniers petits détails de sa tenue pour le sacre avec ses femmes de chambre, puisqu’avec son travail d’organisation, elle ne pourrait se préparer qu’au dernier moment. Elle quitta à regret sa belle robe d’inspiration gomozienne pour aller accueillir les invités qui arrivaient. En chemin déjà, elle croise un homme du château, qui l’informe de ce qu’il en est :

« Son Altesse Clémence de Carpadant, la Duchesse Joffrey de Beaufort-Dénéré, la damoiselle Marie-Anne-Lyse de la Croix de Bramafan-Penthièvre et messire Killijo de Dénéré. »

Marzina essaie de mémoriser les noms, et redresse la tête attrapant sa robe pour en soulever le bord, afin de pouvoir circuler plus vite dans les couloirs du château, depuis quelques jours maintenant, elle avait appris à courir avec une robe de princesse sur le dos, chose qui demandait une certaine pratique en définitive, ce qu’elle avait découvert en manquant de s’étaler de tout son long par plusieurs fois, sauvée in extrémis par sa gouvernante Ninnog qui l’attrapait toujours au dernier moment avant qu’elle ne tombe. Comme plusieurs fois déjà dans la journée, une femme de chambre lui court après pour lui accrocher, alors qu’elle stoppe, son manteau d’hermine, symbole du conseil grand-ducal. Elle se laisse faire en lâchant quelques soupirs excédés, et une fois cela fait, étale soigneusement d’un geste machinal ses soyeuses boucles blondes sur ses épaules.

Un léger vent de panique s’emparait d’elle, les choses se bousculaient, les invités arrivaient, et voilà qu’arrivait maintenant une princesse…Elle qui n’était que maitresse de Cour que depuis quelques mois n’avait pas le droit à l’erreur, et n’avait pourtant pas encore achevé sa formation. Elle se vida la tête de ces quelques doutes, prit une profonde inspiration, et fit un signe de tête pour qu’on lui ouvre la porte. Elle descendit dans la Cour, et la traversa accompagnée de quelques valets afin de rencontrer les invités. Approchant, elle eût la surprise de voir une silhouette qui ne lui était pas inconnue.

Fuir ?
...

Ah mais quelle idée lui venait encore en tête ! Bretonne ne connait point la peur, et fuit encore moins devant l’adversité!…Elle se redresse, prend une nouvelle inspiration, le port altier, et s’arrête devant les invités déjà descendus, avant de leur faire un révérence.

« Votre Altesse, Votre Grâce… »

Petit sourire au baron, nouvelle révérence.

« Messire le baron… »

Elle se redresse et ajoute :

« Degemer mat Breizh ! Je suis ravie de vous accueillir en ces terres, et j’espère que vous prendrez plaisir durant les festivités…Je serais votre interlocutrice pendant votre séjour, si vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas à me le demander, je ferais tout mon possible pour vous contenter… »

Regard en coin vers le baron, elle ne peut pas s’empêcher. Et son cœur qui s’emballe à nouveau…Elle respire calmement, et essaie de rester droite.

Trois ou quatre chevaux plus loin, une cavalière, qui s'était faite distancer par le cortege se précipitat vers le poste de Garde pour rajouter :
" Merci d'annoncer également Rose de Beaufort, Baronne de Pouancé, Soeur de sa Grace la Duchesse Joffrey de Beaufort - Dénéré "

Le voyage lui avait paru si long, ses muscles se tétanisant à l'intérieur du coche, que Rose avait décidé, quelques lieux avant d'arriver en vue du Chateau, de monter un cheval et de galoper autour pour profiter un peu mieux des paysages.
Mais elle s'était mise en retard, par un petit détours sur un charmant chemin qui l'avait mené au bord d'une riviere où elle avait laissé boire sa jument avant de cravacher pour rejoindre le chateau.

"Voici ma lettre d'invitation, tenez "

dit - elle en tendant au garde le précieux document.

Citation :: Oyé nobles gens!

Vous êtes par la présente missive cordialement convié au sacre du Grand-Duc de Bretagne, Elfyn de Montfort, qui aura lieu le 21 janvier 1459 en la cathédrale de Nantes !
La noblesse estrangère est invitée à prendre place à l'intérieur de la cathédrale afin d'assister au sacre, non sans avoir veillé auparavant à se présenter à la barbacane.
S'ensuivra alors un festin en le Château de Nantes, à la table du Grand Duc. Et, afin de clôturer cette délicieuse journée, vous serez conviés à danser la basse danse.
Le lendemain, les hommes pourront accompagner le Grand Duc dans une chasse à courre dans les landes bretonnes enneigées, tandis que femmes et enfants joueront à Colin Maillard dans l'une des salles du château.
Ces réjouissances déboucheront sur des joutes, où les nobles hommes combattront en l'honneur de la dame de leur cœur, ou bien au nom de l'une des splendides femmes à marier bretonnes de noble naissance, qui assisteront aux combats.
Il va de soi que dans le deuxième cas, les nobles bretonnes auront à cœur de récompenser les vainqueurs de ces joutes qui auront lutté sous leurs couleurs, en leur offrant leur foulard de soie, ou d'une autre façon laissée à leur discrétion.

Vous pouvez, bien entendu, être accompagné de votre époux/épousée ainsi que de vos enfants.

Il serait souhaitable que vous nous confirmiez vostre présence en ce noble jour, et nommiez femme ou enfant(s) vous accompagnant, afin que nous puissions vous préparer quelque appartement où vous pourrez passer les deux nuits au château.
Il serait également appréciable que les nobles combattants souhaitant jouter nous préviennent par retour de missive.

Kentoc'h mervel eget bezañ saotret!
Plutôt la mort que la souillure!
Les représentantes de la Cour de Bretagne, les Princesses Awena et Marzina de Montfort
Le Bureau de la Culture.

Messages : 3 Date d'inscription : 21/01/2011

Un homme, sombrement vétu et au visage caché par sa capuche, traine dans les parages alors que le cortège s'avance vers la porte. Observant la scène tout en avançant lui même à son rythme, il se trouve finalement mèlé au sein de tête connues. Vouté et la tête baissé, ne pipant mot, il tient à la main son invitation, laissant chacun libre de la prendre et d'y lire que sa présence est bien souhaité ou du moins autorisé.

Messages : 10 Date d'inscription : 20/01/2011 Localisation : Anjou

Après avoir saluer , le Baron , Jo se retourna vers l'allée .
Sa soeur avait décidé de finir la route à cheval et Jo se demandait où elle était.

Alors qu'un nuage de poussière non loin , l'annonçait , une jeune femme se présenta à eux.

Citation :: « Degemer mat Breizh ! Je suis ravie de vous
accueillir en ces terres, et j’espère que vous prendrez plaisir durant
les festivités…Je serais votre interlocutrice pendant votre séjour, si
vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas à me le demander, je
ferais tout mon possible pour vous contenter… »

Jo lui sourit .

Bien le bonjour , Nous sommes honoré de l'invitation , et nous doutant que vote temps est précieux , nous essayerons de ne pas vous monopoliser.

Pourrions nous juste avoir des chambres et un boudoir afin de nous rafraichir avant la cérémonie?

Jo se mit à rire lorsque sa soeur arriva , soulagée. Celle- ci se présentait au garde.

Alors qu'elle attendait la réponse , elle s'excusa en apercevant une silhouette connue.

XXIX, quel plaisir de te voir ... Comment vas tu?

J'espère que j'aurais la joie de te croiser tout au long de ce séjour et que nous pourrons boire un verre tout en discutant.

Elle lui fit signe d'approcher , espérant qu'il se joindrait à eux.

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Elle passait par là, et repassait, voyant le monde arriver petit à petit.
Jour important, les jours de fêtes suivraient ainsi que les joutes...La jeune femme avait hâte de revêtir sa robe et d'assister à tout cela de prêt.
Alors qu'elle laissait Marzina accueillir les personnes, l'intendante reconnue une silhouette qui ne lui était pas méconnue. Elle s'approcha un peu plus, à pas de loup, saluant d'une petite révérence ceux qu'elle croisait puis s'arrêta devant un homme voûté.
Nul doute, c'était bien lui et ne put s'empêcher de le saluer. Elle lui fit un sourire et jeta un bref coup d'oeil sur le parchemin.

Demat d'an holl, demat 19 ! Bienvenue à vous tous en ce lieu.

Comment vas tu ?
Marzina va venir s'occuper de toi également.

Messages : 117 Date d'inscription : 10/01/2011

Sourire à la princesse de Montmorency d'abord...

Oui princesse, invité également...Mais...Hum, j'ai eu la merveilleuse idée de venir un peu plus tôt...

Se calmer à ses mots, l'invitation en avance de la princesse Breizh ayant était au bout du compte de bon aloi..Et à cette dernière d'ailleurs, d'apparaitre, de saluer les invités, pis lui même..Ancrant ses azurines dans ses pupilles, à lui de répondre doucement, la voix soudainement rauque...

Princesse Breizh...

Et à son coeur de rater un battement tandis qu'elle se présente au invités et qu'il la guette, discrètement..D'ajouter même...

En effet, son Altesse est une hôtesse qui a à coeur de contenter ses hôte...Je ne puis qu'affirmer ses paroles..

Et de lui sourire, en catimini tandis qu'il s'amuse de ses paroles...Viennent d'autres invités, il tend son bras à sa marraine..

Si madame veux bien se donner la peine, j'aurais à coeur de la mener jusque ses appartements...

Et à d'autres invités d'arriver, tandis qu'il regarde avec amusement Clémence..

Alors qu’une nouvelle noble dame arrive, Marzina voit le garde s’occuper d’elle, et attend qu’il lui indique qu’elle pouvait les rejoindre, tout en répondant à la duchesse :

« C’est Sa Majesté surtout, qui sera honoré de voir que vous avez répondu présente à ces festivités. Je laisse l’un de mes valets vous conduire au choix vers votre chambre ou l’un des salons privés. Dans un cas comme dans l’autre, les valets auront à cœur de satisfaire vos demandes. »

Mais voici qu’un drôle de sire arrive non loin, le visage encapuchonné. Marzina lui jette un regard intrigué, mais déjà elle voit Aalys accourir vers lui. A-t-elle dit 19 ? Serait-ce donc l’un de ces lointains parents de sa famille maternelle qu’elle avait invité ?

« XXIX, quel plaisir de te voir ... Comment vas tu? J'espère que j'aurais la joie de te croiser tout au long de ce séjour et que nous pourrons boire un verre tout en discutant. »

La princesse hésite à aller vers lui se présenter. Sa curiosité est grande, mais elle ne veut pas commettre d’impair auprès des invités.

« En effet, son Altesse est une hôtesse qui a à coeur de contenter ses hôte...Je ne puis qu'affirmer ses paroles.. »

Elle se tourne vers le baron, et lui jette un regard à la fois amusé et défiant. Si elle le voulait, elle pourrait fort bien le mettre dans l’embarras…Mais elle ne fit que lui accorder un de ses sourires malicieux, tandis qu’il accompagnait la princesse estrangère dans ses appartements. Alors que la plupart de ses invités s’éloignent vers leurs quartiers, cela lui laisse tout le loisir de se tourner vers l’estranger encapuchonné. Elle fit quelques pas, et se présente.

« Demat messire…Je suis Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh… »

Elle hésite un moment, mais la curiosité l’emportant, finit par lui demander :

« Seriez-vous 197856 de Penthièvre ? Je cherche des traces de ma famille maternelle les Penthièvre depuis longtemps, mais il semblerait que je sois la seule Penthièvre qui reste en Breizh…Ma mère est morte il y a peu, je suis la descendante de Gomoz, sa petite-fille... »

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Trésailli au nom de Gomoz. Il fallait qu'il surgisse !
Ne pas défaillir, respirer, garder un visage calme et souriant en toute circonstance alors que les souvenirs de la mort de son fiancé, fils de Gomoz, lui revenait en mémoire avec clarté.
Son lit de mort, la maladie l'emportant alors qu'il murmurait son nom une dernière fois, la laissant seule avec leur fils. Non, Marzina n'était pas la dernière Penthièvre en Bretagne ! Keiran était là, ce petit bonhomme qui avait hérité de son père ses yeux. Ce petit garçon à qui elle devrait affronter son regard triste et remplie d'incompréhension quand elle lui annoncerait que son père n'est autre que Gwillherm de Penthièvre, et qu'il ne pouvait veiller sur lui que par l'au délà.

La jeune rousse en perdait la notion du temps et restait figée là dans le décor du château, l'âme en peine. Elle se rendait compte qu'au fond, elle n'avait pas encore surmontée la mort de son bien aimé.
Sans mots, elle était telle une statue d'albâtre. Elle n'aurait pas du venir, peut être même aurait-elle du le suivre, et ne plus entendre cela pour tenter d'oublier ou du moins enfouir cela dans les méandres de sa mémoire. Elle se murmurait pour elle même de ne pas bouger, le moindre pas et elle ne répondrait plus d'elle même.
Seul un regard implorant à 19, lui qui savait, sans trop savoir pour quoi, mais qu'elle puisse s'enfuir.

Messages : 11 Date d'inscription : 20/01/2011 Localisation : Montmorency

Oui princesse, invité également...Mais...Hum, j'ai eu la merveilleuse idée de venir un peu plus tôt...

En effet, il est toujours plaisant de mieux connaître les lieux. La Cour de Bretagne est un endroit fort agréable sans nul doute.

Clémence n’était pas vraiment dupe. La question posée avait l’air légèrement dérangeante. Et sa réponse évasée ne lui convenait guère. Un politicien n’aurait pas fait mieux. Mais, elle les détectait à vue d’œil. Encore plus lorsqu’il s’agissait de son filleul qu‘elle avait vu grandir.
Et lors de l’arrivée de Marzina qui venait à son tour les accueillir. Observant les échanges de regard entre les deux, ses doutes se confirmèrent. Cependant elle n’en laissa rien paraître, et salua son hôte à son tour, lorsque la duchesse de Beaufort eu fini.

_ « Bonjour, votre Altesse. C’est un réel plaisir de vous rencontrer.
Je vous remercie de votre accueil, ce séjour risque d’être fort plaisant surtout lorsqu on sait que des amis seront présents également. »

Avant de reposer son regard sur ce cher Enguerrand qui vantait les mérites hospitalier de la princesse de Breizh. Ce à quoi Clémence ne put répondre que par un sourire. Tandis qu’elle vit d’autres connaissances approcher des lieux. Elle les salua brièvement d‘un signe de tête les nouveaux arrivant. Il aurait sûrement l’occasion de se revoir pendant les festivités.

_ « Baronne… Duc XIX…Dame »

Profitant de la proposition du Vaisneau de l’accompagner jusqu’à leur quartier. Clémence acquiesça en prenant son bras.

_ « Je vous suis »

Espérant que ce court trajet, lui permettrait d‘en savoir un peu plus et satisfaire sa curiosité.

Le Garde posté devant elle, lui fit signe de la main qu'elle pouvait continuer son chemin à la vue de la lettre.

C'est en s'approchant du petit groupe qui commençait à grossir à l'entrée, accueilli par une noble dame qu'elle ne connaissait, pas que Rose vit une sillhouette se faufiller parmis le groupe. Encapuchonée et triste comme un Franciscain, vouté et marchant malgré tout d'un pas fort assuré, il ne dit aucun mot pour se faire connaitre, bien au contraire, pourtant, tous semblaient l'avoir reconnu.

Par quel prodige cet homme pouvait - il être le duc 19 ? comme semblait le dire Joffrey en le saluant au passage.

Le souvenir de Rose lui laissait l'image d'un homme emmanché d'un long col, peu vouté, et toujours volubile

Saluant l'hotesse au passage, Elle s'empressa de mettre peid à terre, pour laisser son cheval aux mains des palefreniers du domaine, afin de pouvoir suivre sa soeur, et la suite de la princesse Clémence vers les appartements qui leur était préparé.

Messages : 3 Date d'inscription : 21/01/2011

L'homme salua tout à chacun d'un hochement de tête. Il se tourna vers la jeune femme désigné à l'acceuil et répéta après elle :

Monfort-Penthièvre...Descendante de Gomoz...

Levant un regard terne il ajoute :

Le passé appartient au passé, il ne demeure nuls souvenirs. La Bretagne elle même a occulté ce qui fut. Je regrette votre aieul, pour le chien que je suis, il n'y eut de meilleur maitre.

Puis tournant ses yeux vides vers Aalys, il conclut :

Il faut savoir laisser derrière soi ce qui révolu, oublier les absences et refermer les blessures.

Puis se repliant sur le coté et s'inclinant en évoquant des mains la direction de l'entrée fortifiée, il s'adresse à tous :

S'il vous plait.

Une fois au bas de sa monture, Rose entendit enfin la voix de l'encapuchonné, et, diantre, se dit elle, mais c'est vrai qu'il s'agit du chiffré.

Elle lui fit un petit signe de tête, tout en lui adressant la parole

- ET bien, voilà longtemps que nos pas n'avaient pas croiser le même chemin votre grâce, j'espère vous retrouver plus longuement après le sacre, je suis ravie de vous trouver ici .

» [Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes.