[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

des troupes avaient été laissées aux points stratégiques sur le chemin qui devrai mener le Grand Duc à la Primatiale
une fois fait ftn avait regagné l'Ordre en attendant les nouvelles instructions et le départ du cortège

l'atmosphère était lourde,
ici chacun repensait sans doute à ce qu'il avait vécu avec cet Homme qui aujourd'hui, par son départ, allait leur manquer

Messages : 2 Date d'inscription : 05/05/2012

[Quelque part, loin de Nantes]

L'homme était dans une taverne françoise à ce moment là, sur le chemin du retour. Il ne pensait qu'a sa Bretagne, son pays, son âme. Mais en ce jour, il ne se doutait pas de ce qui fut arrivé en contrée bretonne. Une lettre de Bretagne lui parvint, comme bien souvent au cours de son voyage. Celle-ci n'apportait, comme à ses habitudes, nul réponse à ses questions. Mise à part la sinistre nouvelle.

Sans même s'attardé, l'homme fit atteler son destrier, encore fatigué de son dernier voyage. A bride débattu, le chemin ce fit plus vite qu'il n'en fut, le destrier fatiguant, au point de ne plus pouvoir avancer. Changeant régulièrement de monture sur sa route afin de rentrer au plus vite.

Son Roué n'était plus, la France perfide, pourrait profiter de ce moment de deuil. Le cavalier continuait sa route vers Nantes, galopant jours et nuits. Ne s’arrentant que pour s'emplir le ventre et reposer sa monture, quand celle-ci ne put s'échanger.

[En terre Bretonne, à l'approche de Nantes]

Le cavalier arriva enfin, après plusieurs jours de galop et d'échanges de destrier. S'arrêtant dans un des villages, non loin de Naoned. En ce village il se fit refaire une toilette plus approprié au jour venant. Se reposa dans l'une des auberges afin de ne pas se présenter dans une apparence des plus ingrate. Euverte comptait bien se rendre à ses funérailles, même si lui-même n'avait jamais connu le Roué. Même dans les lointains pays, Euverte n'avait jamais cessé d'aimer son pays. Et son retour se fit dans les moments les plus funestes, jamais il ne pourrait s'en vanter. Son coeur saignait pour son pays.

Il attendrait le jour J dans ce village, suivrait le peuple et resterait parmi celui-ci au cour des funérailles.

Messages : 15 Date d'inscription : 21/01/2011

Mimilia n'était pas trés trés enjouée. Elle écoutait Camille et hochait la tête pour lui montrer qu'elle entendait et acquiesçait. Elle avait beaucoup de mal à rester digne, droite, et sereine. Elle regarda la pile d'étoffe préparée part son amie. Elle soupira.

Elle prit les draps de coton blanc.

Oui... faisons comme celà.

Les mains tremblantes, Mimilia se mit à faire le dernier lit de son presque pére. De son ami, son suzerain... son tant de chose en fait. Son frére presque.
Elle déglutit et avait beaucoup de mal à l'imaginer à quelques pièces de là, froid, étendue rigide.
Elle prit les coins de lit les borda au carré, pas un milimétre d'écart.
Puis elle regarda Camille et l'aide à fixer les voiles.

Elle la regarda coudre la fourrure et enleva un dernier faux plis. Quand elle entendit Soeur Camille lui faire la demande du blason Grand Ducal.

Ah... bonne idée.
Je vais te chercher ça. Accorde moi quelques minutes.

Mimilia sortir prestement de la salle. Elle se rendit dans un des bureaux, activa le personnel pour qu'on lui trouve le blason. Et revint peu de temps aprés avec.

Tiens... fixons le.

Elle aida Camille. Puis se recula de quelques pas.

Je crois qu'on a fait du bon travail.

La main de la diaconesse prit celle de la curé.

J'ai du mal à l'imaginer ... froid tu sais.

Soupire. Elle attendait la suite des événements.

Messages : 10 Date d'inscription : 15/03/2012

Camille œuvrait de son coté en souriant à Mimilia. Elle savait qu'elle lui demandait beaucoup à préparer les draps du lit mais elle avait ses raisons. Le temps ferait son œuvre, mais dans peu de temps, Mimilia comprendrait surement, ces gestes qu'elles faisaient en toute intimité, ces gestes étaient leur dernier hommage actif au mort, à la personne plus qu'à la charge. Des gestes simples, lisser un pli, choisir un coussin moelleux, s'attacher à doubler de fourrures ces derniers. Quand son amie revint avec le blason c'est ensemble qu'elles purent l'attacher. Mimilia se recula pour voir le travail terminé et Camille fit de même.

[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes. - Page 2 Litapp13

Oui, je pense qu'il serait content de voir que l'on prend soin avec respect et honneur de sa dépouille. Je sais combien c'est difficile. Je suis déjà très affectée et il n'était pas de ma famille pourtant.

Camille serra sa main dans la sienne et lui sourit avec compassion.

Tant que nous pensons à lui, que nous continuons son oeuvre pour la Bretagne, que sa famille est unie et fière de son héritage, il reste parmi nous. Les prochains jours vont être éprouvants, mais si tu as besoin de moi, tu sais que je suis toujours là, n'hésite pas, tu le sais.

Camille lui offrit soudain une accolade amicale et réconfortante.

Tu as la chance d'avoir une famille unie. Appuyez vous les uns sur les autres, c'est ce qu'il aurait voulu.

Messages : 1 Date d'inscription : 11/02/2012

Mâchecoul, en terre de Retz

Jack était arrivé avec Mimilia, puis s'était mis en retrait. Ces derniers jours avaient été particulièrement pénibles pour elle. Pourtant, sa fiancée trouvait encore la force d'aider Camille à apporter les derniers soins au Grand Duc, à Elfyn...

C'était avant tout pour son Grand Duc que le rouquin tenait à participer à la cérémonie. Mais c'était bien pour le patriarche Montfort, admiré et respecté, qu'il avait accepté l'invitation de Mimilia à suivre le cortège funèbre depuis Mâchecoul.

Habillé de noir, sans coiffe ni arme, Jack avait soigné son apparence. L'hommage aux morts passait aussi par là. Et si quelqu'un méritait qu'on lui montre le respect, même après sa mort, c'était bien le Grand Duc. Certes, il ne l'avait pas bien connu personnellement, juste croisé quelques fois, et aidé quand il l'avait pu. Mais en tant que citoyen Breton, il eût été inconvenant, grossier et mensonger de dire qu'il ne le connaissait pas. Qui ne connaît pas son Grand Duc, son histoire, son oeuvre, son amour pour un pays qu'il contribuait chaque jour à construire? Bien sûr que Jack connaissait Elfyn!

Alors qu'il gardait tout cela à l'esprit, essayant de ne pas gêner ceux qui s'affairaient à organiser le cortège, Jack cherchait du regard les visages connus de la famille, afin de leur présenter ses condoléances.

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Le Maréchal regarda Roxanne puis toute la troupe et dit:
-"On part...."

Il alla vers son destrier et se mit en selle...

Il n'avait pas besoin d'en dire plus, les trente connaissaient leur métier....

Messages : 41 Date d'inscription : 17/11/2011 Age : 26 Localisation : Au Poitou

Ulric était venu voir,il avait appris la mort du roy de bretagne,Elfyn de Montfort.Celà fesait un choc,un homme qui avait survécu a tant de guerre,mourrir,il le pensait presce qu'éternel,un immortel parmit les mortels.Il suivit le cortège,il était sur son cheval blanc,l'armure reluisant qu'il le portait tout le temps sauf la nuit.Il gardait sa tête sous son heaume,derrière le heaume on pouvait voir un homme triste,affliger de cette mort.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

Mael De Morrigan-Montfort a écrit:: "On part...."

Les Trente aux ordres, étaient prêt quand le voix du Maréchal donna l'instruction,
courte elle fut, mais il ne leurs en fallait pas plus,
chacun devait et savait,
le cortège sous peu allait s'ébranler afin d'accompagner feu le Grand Duc de Bretagne

Messages : 4 Date d'inscription : 06/05/2012

[Sur les routes de France]

Trop tard. Il était trop tard.

Les mains crispées, Arzur fixait la missive qu'il tenait, sans plus voir les mots ni les lignes. Son père était mort. Et lui, parti en voyage alors qu'il était encore en relative bonne santé, n'avait pu être de retour à temps malgré la hâte qu'il avait mise à préparer son retour.

Mort.

Les mains du jeune homme manquèrent de froisser la missive. Il s'obligea à la replier. Près de lui, ses trois compagnons de route avaient conservé une distance respectueuse envers lui, ayant sans doute deviné la teneur de la lettre.

Il se tourna vers eux, inspirant un grand coup coup.

"Je ne puis plus faire route avec vous, il me faut partir au plus vite et rejoindre Nantes. Je chevaucherai plus vite seul qu'en groupe. Je ne puis désormais que prier pour notre sauvegarde à tous. La mienne, la vôtre, et celle de la Bretagne..."

Ho, il savait que pour au moins l'un de ses compagnons, ses mots avaient du sens. Seul Dante connaissait l'identité de son comparse. Les deux autres n'avaient aucune idée de sa parenté directe avec le Grand-Duc.

Sans plus s'attarder, avec un regard reconnaissant à Dante puis un salut à l'ensemble du groupe, il se mit en selle, et repartit sur la route en les abandonnant derrière eux.

[Nantes, quelques jours plus tard]

Arzur se fit annoncer auprès de sa famille... Il souhaitait revoir son père, une dernière fois, dans l'intimité de ses proches, avant que ne s'ébranle le cortège et que le Père ne devienne objet des regards de la foule anonyme.

Messages : 1 Date d'inscription : 06/05/2012

[Château de Coudray-Salbart.]

Antonella était toute a ses oiseaux quand soudain une porte claqua, un petit bonhomme rouge d'avoir courut et tout essoufflé, il bafouilla des mots entrecoupés de respirations, se reprit et recommença, un homme était mort d'après ce que comprit la Roussette, pas n'importe lequel, car on lui demanda de se préparer, la maisonnée toute entière partait pour le duché de Bretagne pour assister aux funérailles.

La Rouquine se prépara donc, et se fut ses fontes de voyage sur l'épaule qu'elle se présenta dans cours, là attendait la chariote de la Comtessa, et une lance de cavalier en armes, plus loin quelques chevaux, de solide bête de voyage.
Rapidement on lui intima de se grimper en selle, Antonella qui était plus habituée qu'a monter hésita un moment, puis se hissa en un mouvement mal assuré. Une fois posée, elle serra les rennes dans ses mains, et caressa le cou de sa jument baie brun. La bête s'ébroua, arrachant a la jeune femme une exclamation de surprise, le chemin promettait d'être épique !

Et ce le fut. La vénitienne fut fort soulagée de voir la cité de Nantes se dessiner devant eux, les remparts fières se dressant en travers de la campagne verte et accueillante du duché de Bretagne.

[Nantes, aux Funérailles.]

L'Italienne avait revêtu le noir, une longue jupe, sans fioritures, une sobriété de circonstance. La Fauconnier des Plantagênet avait suivit la troupe Poitevine, tous marchant d'un pas mesuré, pour rejoindre leur place, les servants a l'arrière, comme la convenance le voulait. Antonella se signa avant de rejoindre sa place, en très aristotélicienne, elle baissa la tête un instant et prononça une prière muette pour l'âme du duc.
Quant elle eut fini sa prière, elle releva la tête, et regarda autour d'elle, avec une curiosité qu'elle tâchait de camoufler...

Messages : 42 Date d'inscription : 05/02/2012 Localisation : Rieux, Bretagne

[Domaine des Nauériels, dans le Vicomté de Pleuvihan]

Mike de Nauériels-Kermabon revêtit une tenue simple et se ceignit de son épée batarde bénite par un archevèque et la même qui avait trancher le derrière de Cromwell lors de la bataille de Solothurn, une épée sainte donc..

Il ne s'était plus raser depuis l'annonce du décès du grand duc et il quitta le chateau pour Nantes. Il était accompagné de deux hommes d'armes qui resterait à l'écart de l'enterrement, sait-t-on jamais..

[à Nantes]

Le connétable de Breizh arriva devant la majestueuse cathédrale de Nantes. Il admira l'architecture puis se dirigea doucement vers l'entrée de la cathédrale.

Il devait être le premier conseiller ducal à se présenter et espérait en avoir d'autre. Il avait toujours eu un profond respect pour le grand duc au grand discours pour motiver les troupes. La Bretagne ne perdait pas qu'un grand duc, mais un grand guerrier et c'était ça que Mike avait décidé de retenir.

Messages : 150 Date d'inscription : 25/01/2011

Le chevalier de Gwengad avait pris sa place parmi les Trente. Sa longue cape noire recouvrant presque la croupe de son étalon.
Au signal il avança de concert avec le cortège.

[A Nantes]

Bien sûr qu'elle était là. Glissée parmi les anonymes, emmitouflée dans une lourde cape de velours prune, les yeux secs, Margot attendait.

Elle se souvenait de l'homme, déjà, de leurs premières rencontres, lorsqu'elle était prévôt, et lui pas encore Grand Duc. D'un homme qui ne mettait pas trois mots pour en dire deux, un homme qui écoutait, tout en suivant la ligne de conduite qu'il s'était donné.
Puis l'élection, et les choses qui changent, est-ce le poids de la couronne, ou les obligations? Toujours est-il qu'elle l'avait surnommé le Glaçon Ducal, parce qu'elle ne se sentait pas à l'aise avec lui, et qu'elle préférait l'éviter. Sans doute l'avait-il su, peu importe finalement, ce n'était pas méchant, ni médisant.

Et la famille, dans tout ça? Adoptée par Marick de Montfort Laval, surtout en souvenir de sa mère, Solenn Wolback, la blonde ne s'est jamais vraiment sentie à l'aise avec les Montfort. Pièce rapportée, différente sans doute, mais surtout, isolée, ne faisant pas partie de l'entourage direct.
Margot a changé, Margot a vieilli, et les rapports aux autres ont évolués. Même Mimilia, sa chère tantine, qu'elle ne voit plus. A force de se détacher de tout, on se détache des autres. Son père est trop peu présent, occupé par la politique, par l'économie, par les autres...
Ce n'est la faute de personne, la vie est ainsi faite.

Et donc ce jour, elle est là pour rendre hommage à l'homme que Breizh a perdu, au Grand Duc, symbole inaltérable, et aussi pour montrer à cette famille qu'elle ne côtoie pas que sa souffrance est partagée. Elle se souvient des mots de Roxanne, qui a répondu à sa missive. Elle serait venue de toute façon.

Et là, les azurs dans le vague, elle est comme l'assemblée, silencieuse, recueillie.

Messages : 1 Date d'inscription : 06/05/2012

[Domaine des Nauériels, dans le Vicomté de Pleuvihan]

La jeune Vicomtesse, s'était préparer soigneusement, pour les funérailles du Grand Duc, elle se devait d'être présentable, par respect pour la famille et le défunt. Elle avait enfilée une longue robe noire, ses cheveux longs tressés pour ne point la gêner. Elle avait demander qu'on prépare son cheval Arzhnel et que les deux gardes qui l’accompagnent soit prêt aussi partir. Sortant de ses appartements, elle enfila une cape noire pour éviter d'avoir froid et son épée, elle qui faisait parti de l'armée, ne se séparer jamais de sa chère amie.
Elle monta sur son fidèle ami, partant pour Nantes, suivi par ses deux gardes.

[à Nantes]

Arrivée enfin devant la majestueuse Cathédrale de Nantes, elle demanda à ses gardes de rester sur le côté, de ne point se faire remarquer...d'attendre son retour. Descendant de son cheval, elle le confia à l'un de ses gardes, puis se dirigea vers l'entrée de la Cathédrale. Elle faisait partie du conseil ducal, elle se devait d'être la en tant que membre du CD mais aussi en tant que personne, elle ne connaissait pas vraiment le défunt Grand Duc, mais c'était un homme qui à ouvrer pour la Bretagne, pour son bien, et un grand combattant, c'est pour cela qu'elle voulait lui rendre hommage.
Son frère était déjà là, elle s'approcha près de lui, le convoi n'allait pas tarder.

[Nantes, le jour J]

Elle vint en tenue de deuil, elle qui avait repris l'habitude de s'habiller simplement, s'était habillée de façon très élégante toute de noir. Son père méritait bien tous les honneurs, toutes les attentions, le plus beau des au revoir... Malgré sa tendance à s'isoler dans la douleur, malgré qu'elle ait passé le début de cette période de deuil seule, étrangement, elle s'était rapprochée de sa famille. C'était là que l'on sentait ces liens indéfectibles qui vous unisse, dans la plus grande des adversités, le deuil...Et dans la douleur, celle qui d'ordinaire fuyait les démonstrations d'affection trop marquées finissait par les accepter, les apprécier. Ce jour-là elle s'était dirigée vers la cathédrale comme un fantôme, la peau plus blanche encore que d'ordinaire, dont l'éclat était rehaussé par la tenue de deuil. Les boucles blondes tombaient en cascade dans son dos comme apanage d'un ange blessé.
S'approchant du futur cortège, elle regarda une à une les têtes présentes. Une partie de la famille déjà, d'autres qu'elle connaissait de vue, et enfin, certains qu'elle ne connaissait pas. Beaucoup de diplomates étrangers étaient attendus ce jour-là, et les pensées de la blonde se tournaient vers eux, ceux avec qui son père avait toujours gardé de bons contacts, elle craignait en ce jour de ne pas savoir leur prêter les égards qui leur sont dus.
Mais soudain, les yeux noirs s'attardent sur des cheveux sombres et un air renfrogné qui ne manquent pas de faire ressurgir en elle des souvenirs enfouis si loin...Et une autre période de deuil, celle de sa mère. Elle n'aurait pas pu se tromper, c'était forcément lui, ça ne pouvait être un autre. Son frère, son petit frère, son cadet, le dernier né...
Elle avait bien reçu sa missive pour annoncer son arrivée, et pourtant, elle n'était pas préparée à ça. Il avait toujours les mêmes traits, et pourtant...il avait tellement changé, tellement grandi...C'était un homme maintenant, Arzur.
Sans prononcer un mot, la petite tornade blonde se jette dans ses bras, l'enlace, le serre contre elle du plus fort qu'elle peut, retourne en enfance...Il était tellement doux de retrouver un être proche au milieu de tant de douleur et de tristesse.

Messages : 4 Date d'inscription : 06/05/2012

Sans prévenir, sans crier gare, voilà qu'une petite créature blonde se précipite dans les bras du jeune Arzur. Par réflexe, croyant qu'une demoiselle défaillait, il referme ses bras autour du corps, sans avoir eu le temps de voir le visage. Mais à peine a-t-il effectué ce geste qu'il sent l'odeur des cheveux blonds, le léger parfum qu'elle porte souvent, la douce senteur de sa peau...

- Ho, Marzina...

Et, enfouissant le visage dans les cheveux de sa soeur, il la serre contre lui.

Messages : 136 Date d'inscription : 25/05/2011

Anne-Solenn Wolback n'était pas une Montfort, mais elle avait voulu venir assister aux obsèques du
Grand Duc Elfyn, qu'elle respectait et admirait tant de son vivant.

Elle se souvenait des accusations que les Français avaient lancé contre elle, assurant qu'ils avaient à Rennes
quelqu'un qui leur en ouvrirait les portes. Elfyn lui avait fait confiance, ne doutant jamais de son intégrité et
de son dévouement à la Bretagne. Cette confiance, elle ne l'oublierait pas, pas plus qu'elle n'oublierait l'homme,
qui avait donné à la Bretagne sa grandeur et sa propre vie.

C'est pourquoi elle était là, yeux baissés et mains jointes, parmi les proches du Grand Duc, partageant leur douleur.

Messages : 6 Date d'inscription : 06/05/2012

J'étais partie de Guyenne en apprenant la mort de Sa Majesté Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne. De nombreux mois ambassadrice dans le Grand Duché de Bretagne , j'avais apprécié les personnes rencontrées et au delà des guerres et des combats, je tenais à rendre un dernier hommage en venant aux funérailles.
J'avais revêtu pour venir mon tabar de l'Ordre Royal du Saint Sépulcre, et me tenais tête basse respectant la douleur d'un peuple.

Messages : 5 Date d'inscription : 26/08/2011 Localisation : Felger

Voilà quelques temps maintenant qu'il n'etait pas revenu à Nantes. Il avait fait le trajet avec quelques uns de ses hommes, et en silence, avait fait son entrée. bien qu'il n'ai pas beaucoup d'amis chez les Montfort et qu'il n'ai pas toujours été d'accord avec le grand duc, aujourd'hui, c'était à son vieil ami qu'il venait dire au revoir.

Il salua d'un signe de tête respectueux les membres de la famille qui croisaient son regard tout en gardant le silence de circonsance. Dans sa tête, par contre, les mots fusaient pour qut'efyn, maintenant au coté du très haut, puisse les entendre.

Elfyn, vieux grigoux, nous n'avons pas toujours été en accord, mais je tenais ce jour à rendre hommage à l'homme et l'ami que tu fus. Sache que dans mon coeur, j'aurai toujours ce jeune homme que j'ai croisé, alors que la bretagne nouvelle surgissait. Je te souhaite bon vent, et à bientôt, mon ami.

Son esprit fit silence à son tour, en ce lieu où tout commençait et tout finissait.

Messages : 21 Date d'inscription : 07/02/2012

Mâchecoul, en Retz cour d'honneur

Elle venait de faire ce pour quoi elle avait été conviée. Ce jour resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Oter le coeur du souverain dans les souterrains de la forteresse de Retz, n'était pas donné à tout le monde. Pelotine, la dame de Concoret devait l'embaumer avant que la relique ne soit acheminée sur Gwened, après une cérémonie qui aurait lieu en un autre endroit. Plus tard. Dans la stricte intimité sans doute celle-ci.

Le lit d'apparat était prêt. Magnifiquement préparé. Les Trente allait arriver et Lanceor et le Maréchal déposerait leur souverain sur ce lit. Sans doute aidés par le fils aîné d'Elfyn de Montfort, le jeune duc Talyesin.

Anxieuse, encore bouleversée par ce qu'elle venait de pratiquer elle les attendait. Elle se rendrait ensuite en la cathédrale, rejoindre quelque délégation étrangère diplomatique auprès de laquelle elle avait fait promesse de se tenir.

Cour d'honneur de Mâchecoul, terres de Retz

Ils avaient cheminé de l'Oratoire jusqu'à Retz, en silence, accompagnant le carosse encore vide qui allait recevoir le lit de parement et son Grand-Duc. Juchée sur Orphée, son destrier arborant les couleurs endeuillées, Roxanne ne mit pas pieds à terre. Elle cheminait à la gauche du carrosse, derrière son cousin de héros de maréchal. Qui lui allait devoir avec le mestre d'armes, installer leur Roué sur son dernier lit d'apparat.

Tous portaient le harnois noir de deuil aux couleurs de Retz, armoiries en berne, masse à ailettes et écu à l'arçon. En silence, elle passait en revue ses escuyers, une dernière fois.

Dès que la dépouille grand-ducale et son lit de parement serait glissés dans le carosse, il serait temps de se mettre en route en direction de la Cathédrale de Nantes. Où l'Ost et la Compagnie des Hermines avaient sans doute déjà reçu leurs ordres, prêts à rendre les honneurs militaires à leur souverain lorsqu'ils seraient portés par les chevaliers et escuyers de la famille dans la chapelle ardente de la cathédrale.

Le visage blême et les yeux cernés, mais drapée dans sa dignitée, la gonfanonier patientait. Elle savait que le plus dur, c'est là maintenant dans cette cour que ça allait se passer. Lorsqu'elle allait voir son grand-oncle sur son lit de parement.

Messages : 130 Date d'inscription : 04/03/2011 Age : 41 Localisation : Vannes

La nouvelle avait bouleversé tout le monde. Personne ne s'attendait à cela et quelle perte. La Bretagne avait perdu un être cher , un homme qui avait sû la diriger , qui avait sû être à la hauteur de celle ci. Alwen suivait ses frères d'armes, le cœur peiné, dans un silence glacial mais de mise.

Messages : 38 Date d'inscription : 15/02/2012

Dans la cours d honneur , lui comme ses freres et soeurs d arme furent passés en revue par le chevalier roxanne de montfort-laval .Pour la circonstance , il avait pris le plus grand soin pour la preparation de son harmois et de son ecu . il etait d un noir eclatant , seul ses yeux vert tranchaient la couleur . A l issue de la revue , il prit place sur sa monture et il prit la direction de la dizaine à l avant du carosse . Le convoie etait digne le l homme qu ont allés mettre en terre , aux couleurs de retz .

La famille Montfort etait là autour du carosse , le visage remplie d une tristesse mais restant digne pour le dernier voyage du grand duc . Cela devait etre dur pour eux , comme pour l ensemble des soldats l accompagnant et attendant son arriver sur Nantes . Il posa un instant ses yeux sur Glaria et Chrisgue ses compagnants d arme . Mais les escuyers etaient au guet de l ordre de depart . quand la voix du mréchal se fit entendre :

On part !!!

Dark donna l odre de depart de la dizaine de tete à une allure de funeraille et restant sur ses gardes lors de la route les menant a Nantes . cela pour parer au moindre accidents ,voulant perturber la ceremonie. Il savait à l evidence ce qu il devait faire , si cela devait arriver .

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle avait acquiescé à la directive que Roxanne lui as donné et montant sur son cheval, se dirigea vers son frère Cassius.

Arrivant a sa hauteur, Aenaelle le salua de la tête et lui demanda : Mon frère, Roxanne m'as dit de te rejoindre, mais si tu préfère rester seul, je le comprendrais, tu me le dit simplement et je rejoindrais nos frères et soeurs d'armes.

Aenaelle entendit soudain le Maréchal donnant l'ordre du départ.

Messages : 428 Date d'inscription : 18/12/2010

L'ordre de marche avait été donné par le maréchal. Le convoi des Trente s'était alors rendu de l'Oratoire jusqu'à Mâchecoul afin de quérir la dépouille du Grand-Duc. Le trajet s'était déroulé dans le plus grand calme et la plus grande discipline. Tous étaient plongé dans leurs pensées, se remémorant des moments merveilleux en compagnie de leur Grand Chef. Et le chevalier de Plogoneg en avait énormément, toujours aussi plaisants les uns que les autres. Elle n'avait jamais failli dans son devoir de vassale et aurait donné sa vie afin que son Suzerain puisse vivre encore. Mais Chika n'avait rien pu faire face à la maladie... Et c'est le coeur lourd qu'à présent elle arrivait sur les terres qui avaient vu vivre Elfyn. Elle les connaissait bien ces terres...

Ils étaient tous à l'arrêt à présent, restés sur leur chevaux à part le Mestre et le maréchal qui devaient porter le patriarche Montfort jusqu'au carosse.

La gorge de Chika se serra davantage. Elle descendit la visière de son casque et laissa ses larmes couler... Il fallait que cela sorte, elle avait l'impression qu'elle allait exploser comme un veuglaire trop chargé... Ses mains se crispèrent tandis que sa tristesse s'exprimait en silence.

Bientôt ils prendraient le chemin de Nantes et le plus dur restait à faire...

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