[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Le Grand Duc était mort.
Non elle ne le connaissait que peu , elle l'avait rarement croisé hormis lorsqu'elle fut Intendante du Cromlec'h.
Elle avait connu un homme froid , distant , mais avec qui il était pourtant facile de discuter , d'échanger.
Pelotine encore intimidée a l'époque n'osait aller le déranger aussi souvent qu'elle aurait aimé , et c'est peut être pour cela , pour ce manque de proximité avec sa majesté , qu'elle n'avait réussie a tenir sa tâche suffisamment longtemps pour être véritablement utile.

Le Grand Duc était mort.
La Bretagne en deuil , les bretons se réunissaient une nouvelle fois , cette fois ci pour une raison bien funèbre.
Le Grand Duc était mort.

La vassale de son Altesse Riwan , s'avance , ses yeux fixent certaines personnes déjà présentes , nombreux sont les endeuillés.
Discrète , elle reste immobile , attendant la suite des évènements.

[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes. - Page 3 Peloti17

Messages : 139 Date d'inscription : 16/05/2011 Age : 65 Localisation : Rennes

Ulric a écrit:: Ulric était venu voir,il aviat appris la mort du roy de bretagne,Elfyn de Montfort.Celà fesait un choc,un homme qui avait survécu a tant de guerre,mourrir,il le pensait presce qu'éternel,un immortel parmit les mortels.Il suivit le cortège,il était sur son cheval blanc,l'armure reluisant qu'il le portait tout le temps sauf la nuit.Il gardait sa tête sous son heaume,derrière le heaume on pouvait voir un homme triste,affliger de cette mort.

Le sire de Plogastel Sant Jermen aurait reconnu cette silhouette au milieu de mille. L'heure n'étant point au scandale et tout à sa douleur, il se contenta de relever son heaume et planta ses pupilles dans celles du badaud. S'il osait s'approcher Iaumes se faisait fort d'exécuter scrupuleusement les ordres de ses officiers.

Messages : 41 Date d'inscription : 17/11/2011 Age : 26 Localisation : Au Poitou

Il regarda l'homme,portant sa main sur le quillon de son épée.Qu'est ce qu'il avait a le regarder,lui?Il se souvenait de lui,il fesait partit du même clan,le clan Gwen Ha Du.Il releve son heaume pour le regarda et lui lança du regard un:"tu veux un duel?" tout est dans le regard pour voir qu'il lui lançait un duel.Il aimait ce battre et celà lui ferait du bien,il ce souvient qu'il y a peu de temps il avait fait un combat amical a l'épée en taverne.Il n'avait pus finir le combat par manque de temps.Eric avait appris la mort du grand duc grâce a aux événements familiaux de la famille de salbart car icie de plantagênet était de la famille du grand duc et il était le maître d'arme de la famille.Ulric ce demandait si son oncle allait venir.

Messages : 336 Date d'inscription : 06/01/2011

Le Régent et ancien Grand Duc arriva à son tour. Bras dessus bras dessous avec la Duchesse Douchka. Elle guidant l'aveugle, lui soutenant la blessée. Les deux têtes de l'Etat, les deux plus emblématiques opposants à Elfyn, les deux abîmés, marchant d'un même pas lent vers la place d'honneur qui devait leur être attribuée.

Myrlin songea d'abort à Douchka. A l'ironie de la tenir, Duchesse aujourd'hui, enterrant le maître des Montfort. Le symbole d'une transition générationnelle. Le symbole aussi d'une certaine résistance.

Il songea seulement ensuite à Elfyn, tandis qu'ils s'avançaient laborieusement le long de l'allée centrale. Sa mort ne l'attristait guère. Elle ne le réjouissait pas non plus. Le légiste avait apprécié Elfyn dans sa jeunesse, il l'avait admiré dans ses combats, l'avait respecté dans ses réussites. Il avait placé en lui toute sa confiance, qui fut totalement déçue. A force d'insultes, de fautes et de mépris, Elfyn avait perdu toute considération à ses orbites creuses.

Cette mort lui apparaissait davantage comme une délivrance pour un homme jadis vaillant, humble et affable, ayant décliné avec sa santé dans l'orgueil et l'aveuglement. Une triste fin pour une belle âme.

Cette pensée s'achevant, Douchka prévint le Régent qu'ils étaient arrivés à leur place. Un ordre fut donné pour disposer une garde rapprochée autour des deux chefs de l'exécutif. Il ne fallait pas renouveler l'incident récent de l'investiture ducale. Les gardes n'étant pas des soldats des Trente, afin de laisser à ces derniers le soin d'aller se recueillir devant la dépouille de l'homme à qui ils devaient tout.

Amer et las, Myrlin décida de se tenir coi autant que faire ce peut.

Messages : 141 Date d'inscription : 06/11/2011

Glaria avait pris grand soin de son harnois et de son écu, tout deux de couleurs noir. La nouvelle du décès du Grand Duc lui a fait repensé à feue sa marraine et à la douleur qu'elle avait ressenti à l'annonce de son départ vers le Très Haut.

Elle eut une pensée pour toute la famille Montfort, à la Bretagne, qui venaient de perdre un être cher. Puis bizarrement, elle ressentit un pincement au coeur. Elle ne le connaissait pas tant que ça, mais sa disparition la touchait malgré tout. Le servir a été pour elle, l'une des meilleures choses qui lui soit arrivée et elle s'en souviendrait longtemps de cet homme qu'elle avait pu entrepercevoir au sein de l'Oratoire des Trente.

Elle se trouvait dorénavant dans la cour d'Honneur où tous ses frères et soeurs d'armes de l'Ordre des Trente s'étaient réunis. Aucun bruit, le silence s'était installé parmi eux. Personne ne bronchait, ne toussait, rien. Même son René préférait rester à l'écart sans bruit sûrement sur un arbre à veiller sur la troupe en silence et en toute discrétion.

Le maréchal ordonna le départ, et Glaria, comme tous les autres frères et soeurs de l'Ordre des Trente, commencèrent le trajet jusqu'à Mâchecoul dans le silence le plus complet.

Messages : 21 Date d'inscription : 07/02/2012

Des souterrains à la Cour d'honneur de Mâchecoul

Toujours silencieuse, Precio voit arriver le secrétaire du cardinal auprès d'elle. Elle venait de pratiquer à l'une des tâches les plus difficiles de sa vie : celle d'ôter le coeur à son suzerain et souverain.

Il faut maintenant finir de préparer le corps et le faire monter dans le dépositoir afin que les Trente puissent le mener à la chapelle ardente.

Puis il se tourne vers la Dame de Concoret.

Dame Pelotine, il vous faut maintenant embaumer le coeur.

Hochement de tête de la Violine qui semble soudainement se souvenir d'un détail. Son regard se pose sur le jeune duc et elle s'approche.

Votre grâce. Ma filleule, votre cousine, m'a chargé d'un message pour vous. Roxanne souhaite que vous accompagniez la dépouille de votre père avec le cortège des Trente.

Puis d'un sourire triste à la croque-mort.

Je termine de préparer Sa Majesté pendant que vous vous occupez de l'embaumement du coeur.

Un moment plus tard, la vicomtesse était de nouveau à l'oeuvre. Cette fois, ce ne sont pas ses instruments de chirurgie dont elle se sert mais de quelques simples. Alchimiste des senteurs, est-elle également et elle utilise son savoir à distiller des sèves, des larmes de pétales de fleurs et autres suintements végétaux pour obtenir des essences rares dont elle extrait un parfum enivrant.

C'est sous des effluves de senteur de myrrhe, qu'elle termine de revêtir son souverain et suzerain de ses plus beaux atours. A mesure qu'elle le pare, si ce n'était de le voir ainsi allongé, elle pourrait se croire de retour à son sacre. Souvenir qui la fait s'immobiliser un instant.

La jeune femme sort alors une petite bourse finement brodée d'or et d'hermine, dans laquelle elle avait récolté de la fine terre de cette Breizh, sur le sol même de Retz. Elle la dépose auprès du souverain.

Un moment plus tard, elle accompagnait le jeune duc et les clercs qui montaient la dépouille grand-ducale ainsi préparée, dans le dépositoir.

Le lit de parement l'attendait. Le Grand Maitre de l'Ordre des Trente, le Maréchal de Bretagne ainsi que le Mestre d'Armes pouvaient maintenant déposer la dépouille grand-ducale sur sa dernière couche, aidés par le jeune duc.
La gorge nouée, elle pose un regard empli de compassion sur chacun des Chevaliers et escuyers Montfort qui vont accompagner la dépouille de leur Patriarche.

Elle a terminé son rôle ice-lieu, il va maintenant lui falloir rejoindre la cathédrale de Nantes.

Messages : 26 Date d'inscription : 18/01/2011

Ils entraient, elle, ses yeux, lui, son corps.
Les pas glissaient sur le sol.
Elle tentait d'avoir le pas solide, marquant une légère pause à chaque pied posé pour s'assurer de l'équilibre précaire, tentant de dissimuler au Régent, l'appréhension qu'elle avait à avancer.
Elle croisait des regards, inclinait la tête et ne cherchait pas à accrocher des yeux qui se dérobent à leur arrivée.
Le souffle court, ils arrivaient aux places réservées, elle indiqua au Régent qu'il pouvait s'assoir et se plaça à ses cotés.

Elle avait déjà vu tant de gens partir, pour le lointain ou l'au delà.
Elfyn, les avait quitté, il allait falloir continuer sans lui, la Bretagne avançait coûte que coûte et comme sa grand mère aimait à lui rappeler, nul n'est irremplaçable.
C'est ainsi qu'on se consolait quand l'irrémédiable se présentait à nous.
Plus de conversations, plus de confrontations, plus de rires non plus et plus de noms d'oiseaux.

Un vide qu'il avait déjà laissé entrevoir depuis bien longtemps, se terrant bien trop souvent comme pour préparer le monde à sa disparition.

Le recueillement était présent, les pensées fusaient mêlées de souvenirs, les bons comme les mauvais.
Elle aurait presque eu un sourire en repensant à son premier mandat de mairesse où elle avait entrepris de faire rentrer les impôts en retard et avait longuement correspondu avec Elfyn pour trouver accord.
Il avait été alors étonné de sa hardiesse de jeune mairesse mais c'est ainsi qu'avait débuté leurs premiers échanges amicaux.
Elle joint ses mains, le regard au sol, grimaçant légèrement de cette douleur lancinante dans sa poitrine.
Tenir, il fallait tenir ...

Messages : 10 Date d'inscription : 02/12/2010

[Dans un couvent toujours austère]

J'avais gueulé ma rage sous la lune pleine au milieu d'un futur champ de blé.
J'en avais été virée à coups de fourche par le bouseux du coin qui n'aimait pas qu'on vienne fouler son champ, même quand il ne l'avait pas encore semé.
Je lui en avais collé une et ça m'avait fait du bien.
Le soleil se levait et moi je levais le camp pour Nantes.

Avant de partir j'ai écrit quelques mots pour mon ange gardien :

Citation:

P'tit Lu,
T'en vas pas croire que je me fais la belle. Toi et moi on fait équipe et nulle envie de me la jouer solo.
Seulement voilà, faut que j'aille à Nantes. Mon vieux est mort et je me dois d'être aux obsèques.
Si t'as envie de m'y rejoindre, n'hésite pas. Mais n'oublie pas une
chose : on ne choisit pas le berceau quand on pousse son premier cri.
Lou

Le soleil descendait quand j'entrais dans Nantes.

[Nantes, parvis de la cathédrale]

J'essuie mes mains poussiéreuses du voyage sur mes braies et je renifle.
D'un pas sûr et la tête haute je m'avance vers un gars que je connais, de l'époque où je faisais partie de la garde.
Les Trente qu'ils s'appellent maintenant.
Je vois dans ses yeux qu'il m'a reconnue. Il me salue discrètement. Je vais pas lui faire causette. Il a sûrement des consignes strictes : pas bouger, pas parler, pas péter, observer... Rigueur et discipline sont les deux mamelles du Coldtracker.
Alors je lui réponds d'un bref salut, semblable au sien et je gravis les marches qui mènent à …

- Oh bordel d'une couille ! Le peuple qu'y a pas ! J'espère qu 'il faut pas bisouiller tout ça !

Je sens quelques regards pesants tomber sur moi. Que ça m'apprenne à cesser de penser à voix haute.
Je double un aveugle accroché au bras d'une éclopée.

- L'a changé d'labrador l'Myrlin ?

Je toussote dans la foulée. Purée Marilou, faut que t'apprennes à fermer ta gueule un jour.
Je m'appuie à l'une des colonnes, un peu à l'écart et j'observe.
Je suis pas venue pour la masse moi.
Je suis venue pour le voir une ultime fois et l'embrasser une dernière fois.
Alors j'attends, perdue dans mes pensées et mes souvenirs de petite fille. Et ça fait mal ce genre de pensées, mais c'est le parcours obligé
pour les endeuillés.

Messages : 3 Date d'inscription : 07/05/2012 Age : 59 Localisation : Blois

Sindbad entra en la cathédrale, tâchant d'être le plus discret possible.

Quelques personnes étaient déjà présentes, qu'il ne connaissait pas. Des gens de la famille, sans doute.

Il attendrait la présence d'un officiel, à qui il présenterait les hommages du Royaume de France.

Hrolf arriva, il portait harnois plein avec surcot aux couleurs des Trente et brassard noir.

Il regarda autour de lui, la tristesse était palpable, il vit Mary au prise avec son cheval, alla à côté d'elle quand il entendit l'ordre de départ du Maréchal.

Messages : 10 Date d'inscription : 15/03/2012

Vers la Cour d'honneur de Mâchecoul, terres de Retz

Le lit de parement était prêt. Camille lissait encore et encore les draps par réflexe. Depuis le début du deuil, elle canalisait sa peine en prenant soin des autres, en aidant de son mieux, en assistant ceux qui avaient besoin de soutien. Elle était ainsi et surement pour cette raison abbesse. Se donner à son sacerdoce pour s'oublier elle même. Pour veiller sur les autres. Une manière de canaliser le chagrin.

Il était temps de faire apporter le lit dans la cour d'honneur. Camille sourit à Mimilia pour l'encourager puis suivit la couche jusqu'à l'extérieur. Les Trente étaient là sous le soleil breton, fiers, beaux, dressés en ordre pour escorter leur Grand Duc vers la chapelle ardente. Oh, oui, Elfyn avait su apporter tellement à la Bretagne. Cette armée puissante et inébranlable touchée dans son coeur.

L'abbesse se fait discrète pour ne pas géner le cérémonial, appuyée sur sa canne pour soulager sa jambe raide. Attendant la dépouille mortuaire, elle égraine son chapelet.

Citation :: Des profondeurs de l’abîme, je crie vers Vous, Seigneur: écoutez ma prière.
Que Vos oreilles soient attentives à la voix de ma supplication.
Si vous tenez compte de nos iniquités, Seigneur, Seigneur, qui pourra subsister devant Vous ?
Mais Vous êtes plein de miséricorde, et j’espère en Vous Seigneur, à cause de Votre Loi.
Mon âme s’est appuyée sur Votre Parole, mon âme a mis toute sa confiance dans le Seigneur.
Depuis le matin jusqu’au soir, nous espèrons dans le Seigneur;
Car dans le Seigneur est la Miséricorde et une abondante rédemption.
C’est Lui qui rachètera l'homme de toutes ses iniquités.

Donnez-lui Seigneur le repos éternel, et que la lumière éternelle les éclaire.

Seigneur, écoutez ma prière, et que mon cri parvienne jusqu'à Vous!

Messages : 75 Date d'inscription : 31/12/2010 Localisation : *cherchez Hrolf ! *

[terre de Retz, cour d'honneur ]

Les voici arrivés dans la cour de Mâchecoul tous en tenue de deuil entourant encore le carrosse vide.
Mary a fort à faire avec sa monture qui pourtant si bien dressée n'a jamais été si agitée. Ressent-elle son trouble ?
Elle se redresse sur sa selle pour surmonter sa monture mais en relâchant la pression des jambes et des mains. Le cheval se calme.
Elle sent une présence rassurante auprès d'elle.
L'escuyer Hrolf, son époux, silencieux et le visage grave, s'est approché d'elle et placé près du carrosse encore vide.
Ils attendent maintenant dans un profond respect que le corps de leur suzerain soit placé dans ce même carrosse pour l'accompagner dans son dernier voyage.

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Les macabres sons de cloche résonnaient dans toute la ville, alors que Marie marchait vers la Cathédrale au bras de son régent. Entre le noir de sa tenue, le gris du ciel, et le blanc calcaires de l’édifice, le décor donnait le ton de cette journée qu’elle avait tant redouté. La Marquise s’arrêta un instant sur le parvis ou bon nombre de breton et d’étranger était déjà présent. La cérémonie ne devrait pas tarder à commencer. Resserrant son étreinte sur le bras d’Ascelin, Marie lui souffla quelques mots.

Je ne souhaite pas le voir sans une once de vie, s’il vous plait. Restons au fond.

En effet, la vassale n’arrivait pas à imaginer son suzerain, immobile dans son cercueil, devant l’autel d’une église. Marie ne voulait surtout pas avoir cette image en tête. Elle préférait garder celle d’un Elfyn en vie. La Kem voulait se souvenir…

…de sa manière de masser l’arrête de son nez quand il était nerveux.
…de ses sourires exaspérés quand Marzina faisait une connerie.
…de leur réunions tardives ou il se laissait aller à quelques commentaires personnels.
…de leurs désaccords auxquels peu de vases impériaux survivaient.
…de longs moments passés à écrire les lettres qu’il lui dictait.
…de bien d’autres petits détails aussi.

Mais surtout pas de son corps inanimé sur un autel. Une inspiration fut prise et la main se serra un peu plus sur le bras de son triste cavalier au moment de passer la grande porte. Il y avait bien une place qui lui était destinée devant dans le rang de la noblesse. Marie pouvait distinguer la chevelure blonde de Marzina. Les fauteuils devaient y être confortables et la vue unique... Tout se qu'elle ne voulait pas.

Sur le bas-côté entre les travées? Si cela ne vous dérange pas Ascelin...

La blondine posa un regard sur son ami espérant qu’il accepte de ne quasiment rien voir pour la cérémonie. De la dispenser surtout des détails de ce spectacle qu’elle ne souhaitait absolument pas voir.

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

On le fit mander, le corps était près...

L'expression même de l'état du souverain lui fit serrer les dents mais il ne dit rien à part un:
-"Bien..."

Là il se tourna vers l'héritier Montfort et vers lancéor et dit:
-"Allons le chercher..."

Là ils se dirigèrent au lieu idoine et virent le souverain prêt pour ses funérailles....

Délicatement , ils soulevèrent le corps et sortirent vers le carrosse où était installé le lit de parement....

Pour l’occasion le carrosse avait été mis contre une estrade de bois pour pouvoir installer le corps correctement....

Les trois hommes grimpèrent l'estrade et posèrent le corps sur le lit...

Le Maréchal dit alors à la dépouille mortelle,:
-"Mon roy, vos hommes seront à vos côtés avec moult soldats de Bretaigne pour vostre dernier voyage..."

Il s'adressa ensuite aux hommes et dit:
-"On part, direction Nantes..."

Messages : 2 Date d'inscription : 05/05/2012

[Cathédrale de nantes]

Le Père Pouilloux suivait les instructions pour finir de préparer la cathédrale. Le plus dur ve être de faire respecter la répartition des emplacements en fonction des statuts des personnes présentes. La famille, les délégations étrangères, la noblesse, les représentants des institutions Bretonnes, le clergé et enfin l'espace pour le peuple dans le fond.

Les bancs du fond ont été retirés, pour faire de la place et ceux de devant ont été légèrment rapprochés. Des bancs supplémentaires sont prévus. Ils seront installés en fonction des arrivées de dernière minute.

Pouilloux salue sa Marraine, et regarde en direction de celle qui arrive: La Princesse Marig Louise. Ouf, pense-t'il, elle a été prévenue. Il s'approche d'elle.

Mes condoléances Marilou, si je peux faire quoi que ce soit pour toi, n'hésite pas, demande le moi.

Pouilloux la regarde tendrement et lui tient ses mains entre les siennes, Il la connait suffisament pour ne pas l'embèter en usant du langage d'usage utilisé pour parler à une princesse.

Tu as ta place de réservée avec ceux de ta famille. Pouilloux lui désigne les emplacements vers l'autel. Si tu souhaite être proche de lui... Il ne fini pas sa phrase, pas la peine d'en dire plus, il relache ses mains. Il apprécie la présence de Marilou, mais aurai souhaité biensur que cela soit dans une toute autre occasion.

En route pour ton dernier voyage

"Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé"

Elle était dans le cortège, s'étant placé derrière son Maréchal, sur la droite. Décision stratégique de la jeune femme. C'est qu'elle savait qu'elle pourrait s'adonner à laisser couler ses larmes sans que personne ne le remarque vu la carrure qu'elle avait devant elle.
Immobile, elle regarde la suite dont elle connait le déroulement par coeur puisqu'elle en est l'initiatrice, son grand-oncle ayant souhaité dans ses dernières volonté qu'elle organise les funérailles avec son patriarche cardinal. Sa dextre gantée glisse sur la crinière tressée de son destrier pour s'y agripper alors qu'elle voit SON héros, aidé de son parrain et du tout jeune Duc de Retz déposer la dépouille sur le lit de parement qui vient d'être installé sur le carosse.

Frimas de glace qui l'envahissent lorsqu'elle voit apparaitre son grand-oncle paré de tous ses atours. Imposant, majestueux et semblant reposer mais c'est désormais pour l'éternité. Les chairs de l'intérieur de ses joues sont mordillées furieusement afin de retenir le flot de sanglots qui la menace alors. Il faut qu'elle tienne, qu'elle offre dignité toute la journée. Ne point offrir un visage ravagé aux délégations diplomatiques qui sont en route ou qui sont déjà sans doute arrivées en la cathédrale. Elle est Trente, mais elle est Consule également et se doit de tenir ses charges.

-"On part, direction Nantes..."

Une longue inspiration qui vient l'ébranler et son regard se pose sur la carrure qui lui fait face. Prendre exemple sur SON héros. Le poids de cette journée est énorme sur ses jeunes épaules. Mais elle l'assume et espère que la Compagnie des Hermines et que les hommes de l'Ost sont présents, à attendre l'arrivée du cortège funéraire.
Les membres de la famille, au complet ou presque sont là. Roxanne a une pensée pour sa cousine Marilou. Elle sait que celle-ci a été prévenue, sera t'elle auprès d'eux en ce jour ? Le coeur de la jeune femme se serre alors qu'elle tourne la tête vers le lit de parement.

Cortège qui s'ébranle en direction de la cathédrale. Silence pesant et lourd empreint d'une émotion indescriptible. Au delà de la fonction grand-ducale, c'est aussi un homme qu'ils ont servi depuis de longues années pour certains d'entre eux. Elle garde en elle l'image de cet homme qu'elle craignait tellement lorsqu'elle était enfant et qui plus tard, s'est avéré être un grand-oncle auprès duquel elle aimait à passer de longues veillées, à discuter de tout et de rien, à partager des instants de rires et de complicité. Sans commune mesure avec le tyran que nombre de gens se plaisent à décrire sans l'avoir intimement connu.

Les gonfanons sont en berne mais claquent dans le vent. Les sabots des destriers martèlent lentement le sol. La procession se fait, elle est perdue dans ses souvenirs Mais toujours son regard reste braqué droit devant elle. En ligne de mire, le dos du Maréchal. Puis la foule qui commence à s'amasser sur les chemins au fur et à mesure qu'ils empruntent le chemin menant à Nantes. Au loin la cathédrale se dessine pour se faire imposante alors qu'ils atteignent le parvis.

Les Chevaliers et escuyers de la famille Montfort mettent pieds à terre pour venir prendre place autour de la dépouille. L'instant est solennel, chacun se met à sa place afin de porter leur souverain. Le visage de la jeune femme est blême. L'Ost et la Compagnie des Hermines sont là également en rang soigneusement appliqués, prêts à rendre les hommages militaires à leur souverain.
Emblème symbolique pour Breizh, que de voir Trente, Ost et Hermines ensemble, tous frères et soeurs d'armes, sans exception aucune, dire un dernier adieu au Grand-Duc Elfyn de Montfort. Elle va dire adieu à son Patriarche, définitivement cette fois. Murmure en se tournant vers la dépouille reposant sur son lit de parement.

J'espère avoir exaucé l'un de tes souhaits.

Sans doute regarde t'il de là où il se trouve cette cérémonie. Peut-être déjà en compagnie d'Akemi et sa grand-tante Gannika ainsi que bien d'autres.

Messages : 16 Date d'inscription : 01/12/2010

Une Grande personne venait de mourir. Notre Grand Duc.

C’est toujours dans ses moments de tristesse que la pensée
remonte le temps essayant de se souvenir de la première rencontre ou de la
dernière..

La dernière fois pour moi sera la fête d’Imbol, où l’homme
était venu simplement penser à sa vie d’homme sur la terre oubliant furtivement quelques instants sa fonction si
écrasante…

Le souvenir d’un homme malgré ses responsabilités toujours
prompt à me répondre à mes assaillantes questions afin d’enrichir l’encyclopédie.

Une mémoire s’éteint mais le souvenir de cet homme restera
gravé au cœur des livres de l’encyclopédie continuant d’être pour chaque
lecteur la mémoire de la Bretagne.

Il rejoignait le paradis solaire, nombreux de ses amis
étaient là l’attendant ma mère en tête sûrement.

En deuil j’étais là…

Messages : 324 Date d'inscription : 01/12/2010 Age : 35

Tadeus passait beaucoup de temps à Nantes, même s'il préférait passer du temps à Nantes pour d'autres raison que ces raisons tristes.

Il accompagnait les invités étrangers à assisté à la cérémonie et il s'assurait que les clercs de Nantes était en place pour le dernier au revoir à un grand souverain.

Il connaissait beaucoup de monde de présent, mais il n'avait pas encore le courage pour leurs parler, il vennait de perdre son Oncle, peu de temps avant c'était son Père, le Très Haut semblait s'amuser avec ses proches ces temps ci.

Il continua de regarder et d'attendre le début de la cérémonie.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le convoi s'était mis en branle, Le Montfort du haut de son destrier chevauchant à la droite de la dépouille de son Grand-Paternel, aux côtés de la famille proche comme le Maréchal, Roxanne, mais aussi l'héritier de Retz, le fils d'Elfyn. la foulée était lente rendant le cortège plus solennel encore, Elfyn était mené vers les chemins de sa dernière demeure, il y aurait foule devant le parvis afin de rendre hommage au Grand-Duc, mais aussi à l'homme qu'il fût tout au long de sa vie.

L'hermine avait été mobilisé, non point pour protéger le cortège car tel n'était point son office, mais pour rendre un dernier hommage à l'homme qui avait vu naître cette compagnie et l'avait surtout soutenu dans sa création. Une haie d'honneur avait été prévu pour l'occasion devant le lieu saint aux côtés des hommes de l'Ost, ce jour il n'y aurait pas plusieurs corps armées en Bretagne, mais bien un seul, regroupés autours d'un emblème ravagé par la maladie.

Le Comte restait de marbre devant la foule qui rendait le cortège plus difficile à manœuvrer, jamais il n'avait montré quelconque sentiment en public suite à cette douleur qui l'étreignait, mais il n'en ressentait pas moins, il vivait ce que jamais il n'avait vécu jusqu'alors, même à la disparition de son père qu'il avait moins connu, cela ne l'avait touché autant. La cérémonie avait été rondement mené par sa cousine, il n'oublierait pas de la remercier pour cette office qu'elle avait géré d'une poigne qu'il lui reconnaissait bien.

Au loin, le parvis fit son apparition et ses hommes en place pour rendre un dernier hommage. Il se permit un regard à ce moment là sur le visage d'Elfyn, il était reposé, il avait enfin trouvé la paix, son nom et sa force qui le caractérisait survivrait à lui à travers les siens qui étaient présent ce jour.

Messages : 11 Date d'inscription : 08/05/2012

Le convoi et sa dépouille se profillait à l'horizon, lui était dans sa dizaine, auprès de ses compagnons afin de rendre un dernier hommage à cet homme qui avait soutenu la Compagnie. Droit comme un piquet, le regard grave et solenel, il se tenait prêt à remercier le defunt par ses action et par sa présence au trone de Breiz. Un coup d'oeil en biais et il vit ses compagnons qui comme lui s'aprettaient à rendre ce dernier hommage...

Messages : 2 Date d'inscription : 05/05/2012

[A Nantes]

Euverte avait abandonner son destrier au village, comme tant d'autres il avait prit la direction de la grande ville de Naoned. Le chemin prit plusieurs heures, silencieusement l'attroupement s'avançait. L'atmosphère silencieuse ajoutait plus de souffrance dans les cœurs.

Arriver en la grande ville, beaucoup de monde était dans les rues. Tous marchaient dans la même directions, mise à part quelques mendiants qui ne semblaient pas comprendre ce qui se passe. Nul ne prenait le temps de s'arrêter, comme si leur vie en dépendait. La cathédrale se faisait voir au loin, déchirant le ciel. Sur le parvis, Euverte ne voyait encore ce qui se passait, trop de monde devant.

Se frayant un chemin pour s'approcher, Euverte fit râler quelques endeuillés. Une fois plus proche le breton vit la garde armée du Roué. Les bannières, des différents ordres et OST de Bretagne, fouettaient le vent. Le Roué ne devait être pas loin, d'où il était il n'en peu voir plus.

Messages : 766 Date d'inscription : 01/12/2010

Pas un mot n'aurait eu sa place lorsque les trois hommes avait couché leur souverain, leur Roy, leur chef.

Lancéor avait su la veille qu'on le destinait à cette tâche. Honneur amer pour l'homme d'armes.

Le Maréchal avait tout dit, il prit sa place à l'arrière du convoi et donna des deux pour faire avancer son destrier
lorsque le convoi s'ébranla.

La Haute Dizaine des Hermines avait répondu à l'appel de son Général, elle ne pouvait qu'être attristée par le décès du Grand Duc, un parent de notre bien aimé chef. Tous avaient la tête haute, fiers d'avoir servi ce grand homme, aimé des uns, incompris des autres, mais néanmoins n'a point démérité sa couronne.

- Que la paix soit avec vous et que Christos et Saint-Aristote vous accueille dans l'au delà. Vous manquerez à la Bretagne, vous manquerez à votre peuple.

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011 Localisation : Berry

La belle avait le visage aussi neutre que possible, en ce moment les enterrements s'enchaînaient, l'Anjou également avait perdu une grande dame et maintenant la Bretagne. Il était dur de voir des visages portant le deuil, surtout lorsque nous-mêmes nous ne connaissions pas la personne et qu'une tristesse trop grande pouvait être mal perçu. C'est un visage sans sourire qui suivait Tadeus, il les avait accueillis et conduit. La blonde resta proche du grand blond, une main sur sa robe afin de la surélevée, nous avions prit place sur les bancs qu'on nous avait indiqués et nous patientons. Pandorha n'aimait pas les deuils, elle savait très bien ce qu'on pensait d'elle, une femme qui aimait la routine et que tout soit prévu, mais en réalité tous se trompait. La Arundel-Noldor suivait souvent son coeur, mais elle avait ses secrets.

Etait-il convenable en venant en Bretagne de pouvoir voir Camille et les autres ? De vouloir passer un bon moment avec eux alors, que le deuil frappait tout le Duché ? Cherchant des réponses à ses questions qui paraissaient pourtant simple, elle priait silencieusement. Pandorha se demanda si elle apercevrait son Eminence Verty, elle savait que le défunt était de sa famille.

Messages : 2 Date d'inscription : 08/05/2012

Gavril était présent, avec les hommes de l'hermine, prêt a rendre ce dernier hommage.. Une perte terrible pour la bretagne, surtout quand on voyait les vautours qui fanfaronait déjà, le pauvre, de la ou il était, il devait regarder ceci avec tristesse pour notre grand et beau royaume.. Pour la cérémonie, il était bien sur tout de noir vétue, de la tête au pied, pour offrir au grand duc la plus belle haie d'honneur possible, c'était bien peu de chose mais autant la faire le mieux possible..
Il était donc la, avec la haute et sa section, la deuxiéme, sur la gauche, la droite étant pris par ses camarades de la tierce et de la quatrième. Droit comme un I, attendant le cortége. Il ne voulait plus penssez a rien, juste a son devoir et a rendre hommage au grand duc, même si il l'avait trés peu connu de Bretagne, son histoire dépassait bien cette terre. Quand il vit ce sortége arriver, ses muscles se bandèrent un petit peu, prêt a montrer tout le respect qu'il avait pour cette personne rejoignant l'autre monde..

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