Arrivée des Plantagenêt de Montfort Balmyr et cie

[quelque part, pas tres loin]

Ce n'était pas si loin du Poitou et la route si souvent pratiquée soit pour se rendre à Cholet, à l'Alliance du Ponant, soit pour rendre visite à la famille, que le trajet fut finalement tres supportable. Icie appréciait la compagnie de sa fille et du jeune Clovis. Un parent qu'elle apprenait à connaitre, bavardant de choses et d'autres, sérieuses ou non.
Gauvhin chevauchait en tête de l'escorte et Icie regardait par la portiere de temps à autre, ce beau cavalier qu'il était devenu.
Une halte dans une auberge renommée fut l'occasion de se rafraichir et de revetir les habits de circonstance. Il était important de faire honneur à son oncle Elfyn. Un sacre ce n'était pas rien.
Une belle occasion de faire connaitre aussi la famille paternelle à Nahysse.

Ce fermoir Maéline? n'est il pas trop haut?
Accrochez le donc un peu sur le côté.

La comtesse tournait et retournait, dans un bruissement d'etoffes, les yeux surveillant la toilette de sa fille, la profondeur du décolleté surtout.
Elle était encore trop jeune pour que soit dévoilé une gorge naissante. Elle avait concedé quelques brillants dans les broderies. Même si à son age les perles suffisaient.

Ssera t on bientôt prêtes?
Gauvhin et Clovis doivent nous attendre.

Nahysse, avez vous fini de vous poudrer le nez?

Son ton se voulait ferme mais c'est d'un oeil amusé qu'elle voyait la joie febrile de sa fille.

Les paysages s’étaient succédés sans que la blondinette n’y prête grande attention. Les ombres avaient envahies d’abord les forêts et maintenant les campagnes. Quand la voiture arriva enfin dans la ville de Nantes, il ne restait plus trace de l’astre solaire que dans la pâle lueur qu’émettait sa jumelle.
D’abord, il lui semblait avoir attendu des heures que le jeune Cheroy arrive. Ensuite elle avait subit le silence pesant du voyage dans la voiture et maintenant il fallait qu’elle finisse de se préparer en quelques minutes à peine ! Et dans une taverne qui plus est ! Même pas une vraie chambre !
D’un geste énergique trahissant son anxiété, elle recouvrait son visage de poudre en prêtant bien attention à ne pas vraiment se voir dans le miroir. Oui, son reflet ne lui plaisait toujours pas. Trop émacié à son goût. A croire que la maladie la hanterait encore longtemps.
Ses azurs croisèrent alors dans le miroir un regard nerveux et la colère la submergea. La petite baronne lâcha tout et se leva.

Je suis prête ! dit-elle sur un ton qui ne souffrirait d’aucune remarque.

Pourquoi s’inquiétait-elle tant de sa mise ? Elle n’avait rien à prouver et à personne.
Un regard lui suffit à comprendre l’amusement de sa mère et un sourire entendu étira ses lèvres gourmandes. Sa cape décrit un arc de cercle avant de se poser avec prestance sur ses épaules. La fourrure blanche et grise venant souligner la soie jaune pâle de sa robe.
Droite comme un I, elle attendit que son frère et Clovis les rejoignent.
Elle n’avait encore jamais rencontré son oncle et cela lui semblait un peu étrange de faire ainsi sa connaissance lors de son sacre. Mais il fallait bien que cela arrive un jour. Et avec un peu de chance, peut-être verrait-elle son parrain également.

La comtesse vit bien la contrariete derriere le sourire

Elle lui murmura
N'ayez crainte ma fille. Nos parents nous acceuilleront comme il se doit, vous aurez votre confort. Mais il ne se peut que nous nous presentions avec la poussiere du voyage.

Bien qu'il se demandais un peu ce qu'il allait faire au sacre du Grand Duc, lui qui n'était absolument pas habitué des mondanités, il appréciait l'aventure, qui passera en très bonne compagnie. Le trajet vers Nantes lui donna l'occasion de discuter avec Icie et d'apprendre à mieux connaitre sa lointaine famille.

Lors de la halte Clovis en profita pour ajuster sa présentation et de vêtir des vêtements plus adaptés, pendant que les dames et demoiselles se faisaient encore plus belle...

En les retrouvant, Clovis perçu une certaine tension chez sa cousine, vers qui il lança un sourire doux
Aller, vous allez vous nous allons "mondaniser" comme des chefs
en espérant la détendre un peu.

Une fois à Nantes, c'est après avoir aider à descendre, qu'il tendit son bras à Nahysse, pour l'accompagner vers la cathédrale

Gauvhin arrive en tête de cortège, un voyage sans dommage, s'approche du carrosse et aida sa mère à descendre après que sa soeur fut aidée par Clovis.

Il souria et alla vers le sacre, en espérant que demoiselle Agnes vienne

En retard pour les uns en avance pour les autres. Quittant Paris, Agnès relisait encore la lettre reçu il y a peu de Gauvhin. le simple fait de penser à lui ne cessait de causé chez elle ce petit pincement au cœur qui était devenu familier et recherche au fil de leur rencontre. Invitation au sacre du grand duc et accueil de la Reyne de France que de course encore. La jeune fille venait à peine de récupérer quelques repos suite au couronnement de la Reyne qu'un autre l'attendait, moins épuisant l'espérait-elle. Mais ça c'est peu probable entre son service qui se devrait irréprochable devant la cour bretonne et le jeune homme qu'elle désirait plus que tout revoir. Elle avait décidée de partir quelques jour avant la cour en vu de l'arrivée de la reyne et surtout pour préparer cette arrivée. Et c'est au loin qu'elle perçu les couleur des Plantagenet - Monfort Balmyr.

Puis de les rejoindre.

Le bon jour Icie, Nahysse, je craignais de vous manqué.

puis voyant Gauvhin son coeur se serra d'avantage elle le salua souriante avant de remarquer son jeune cousin Chéroy.

Clovis? Je ne m'attendais pas à vous voir ici, comment vous portez vous?

Décidément, le temps était aux retrouvailles...

 Alors que tout le monde s'apprêtait à se diriger vers la cathédrale, sa
cousine Agnès fit son apparition, pour le plus grand bonheur des enfants
Plantagenêt apparemment...


Bonjour, Agnès. Je dois vous avouer qu'il y a à peine quelques semaines, je ne m'attendais pas non plus à me voir ici...
Voila une rencontre fort agréable, nous revoilà
donc comme à l’époque. Je suis heureux de vous revoir ma chère cousine. Vous
avez l’air en pleine forme.