[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes.

Messages : 2 Date d'inscription : 10/05/2012

Harles sortit son épée en même temps que le capitaine et leva bien haut sa lame, ainsi que toute sa dizaine.

Il cria :

Bretagne!!! Le Roy!

Messages : 2 Date d'inscription : 08/05/2012

L'émotion du moment, et tous ces cris d'appel et d'appartenance, la rende hyper sensible. Elle est pleinement consciente qu'elle a eu énormément de chance d'être acceptée chez les Hermines. Aujourd'hui, c'est eux, sa famille. Et elle est réellement fière d'être là parmi les siens. Et depuis peu, elle parvient même à entrevoir un meilleur avenir que le passé dramatique qu'elle a connu.

C'est donc très émotive, qu'elle lève fièrement la tête et l'épée. Et qu'elle salue ainsi le Grand Homme qui, à en juger par l'apparence décomposée de certains invités, dont son Général tant admiré, va terriblement manquer.

Messages : 2 Date d'inscription : 08/05/2012

Gavril attendait ce moment, il avait la main guettant le moment ou il devrait pointer le ciel avec sa lame. Il entendit le cris, les trentes qui suivait, un regard vers son général, le capitaine, le sergent, il les accompagna du levée de sa lame mais ne prononça aucun mot, ce n'était en aucun cas un manque de respect, mais pour le passage du grand duc, il préférait se taire devant ce si grand homme qu'il n'avait pas connu, mais avec dans son regard un profond respect pour l'homme qui passait.. La tête levée, la lame bien haut et un regard d'immensse respect par rapport a notre grand duc regretté..

Messages : 15 Date d'inscription : 19/01/2011 Localisation : Poitiers

Le regard triste, Icie de Plantagenêt se souvenait de la derniere conversation qu'elle avait eu avec son oncle. Elle regrettait qu'ils se soient quittés sur des mots orageux. Mais c'était parfois le cas lorsque, malgré les liens familiaux et le respect réciproque, les responsabilités prenaient le pas sur les sentiments. Cela n'otait rien à la qualité des relations qu'elle entretenait avec sa famille paternel, mais la vie n'épargnait rien.
Ses enfants, sa mesnie l'entouraient. Instinctivement elle serra la main de son fils. Elle vivait la cérémonie dans un état second, priant pour son parent autant que pour la Bretagne.

Messages : 2 Date d'inscription : 06/05/2012

[pres de Icie]

Une bouille blonde, restait en retrait face a la difficulté qui se lisait sur le visage de la contesse, un pas en arrière, la tête baissé elle priait pour le repos de l'âme de l'oncle de sa maitresse Icie. Voyans le signe de detresse de Icie, Ange ne put que continuer de baisser la tête, une pression douce sur l'epaule d'Icie, pour lui faire comprendre que sa dame de compagnie etait presente, geste afectueux, mais de tres courte durée. Puis l'ange se remis a prier.

Messages : 2 Date d'inscription : 07/05/2012

C'était un long voyage de Galloway à Nantes. Eira a pris sa place à côté des autres représentants étrangers.

Elle attendit tranquillement pendant le service pour commencer. À un certain moment, elle espérait être en mesure de formellement ses hommages à Lady Roxanne de Laval Montfort, l'ambassadeur en Ecosse, au nom du roi d'Ecosse et le duc de Galloway.

Mais, pour l'instant elle se contente de s'asseoir dans la belle cathédrale avec tous les gens qui étaient venus rendre un dernier hommage au grand-duc.

It was a long journey from Galloway to Nantes. Eira took her place next to the other foreign representatives.

She waited quietly for the service to begin. At some point she hoped to be able to formally pay her respects to Lady Roxanne de Montfort Laval, the ambassador to Scotland on behalf of the King of Scotland and the Duke of Galloway.

But, for the moment she was content to sit in the beautiful cathedral with all the people who had come to pay their last respects to the Grand Duke.

Messages : 3 Date d'inscription : 03/05/2012 Localisation : Genf et autours

Que de monde !

BM ne parvenait toujours pas à se sentir à l'aise lorsqu'elle se trouvait au milieu de la noblesse, quelle qu'elle soit. Et en plus, affublée d'une robe noire, digne, encombrante, elle ne pouvait s'empêcher de regretter ses bottes et sa tenue de campagne confortable.

Mais la vision de Précye, tous voiles dehors la laissa pantoise. Et malgré l'heure grave et le recueillement ambiant, elle s'avança vivement vers son amie en quête d'un peu d'encouragement. Elle lui murmura

Je suis de tout coeur avec toi mon amie. Le voyage fut long, mais je suis heureuse d'être à tes cotés en ces circonstances.

ET d'aller prendre place, ensuite, entre les présences rassurantes de Sembre et Iskander, forts comme les montagnes helvètes et d'aussi fière allure qu'elles.

Messages : 42 Date d'inscription : 05/02/2012 Localisation : Rieux, Bretagne

Au mot du maréchal, le connétable et ancien trente sortit son épée et la leva vers la ciel et cria de tout son coeur :

-"Breizh! Breizh! Breizh!"

Elle ne bougera pas, mais elle a l'estomac qui se soulève et la colère qui gronde alors qu'elle prend mesure d'une certaine hypocrisie.

Les gris se font acier alors que toutes les épées se lèvent au passage du cortège. Bastârde levée, pas cadencé, la gonfanonier des Trente avance avec ses frères et soeurs d'armes tout en scandant

Bretagne, le Roy !!

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Les mâchoires sont serrées alors que le cortège pénètre en la nef de la cathédrale, s'avançant à un rythme lent jusqu'à la chapelle ardente.

Au passage, elle aperçoit de nombreuses délégations diplomatiques et des membres de la famille qu'elle se promet d'aller saluer plus tard.

Pour l'heure, la Trente prend place près de son grand-oncle, restant à la tête de son Patriarche, à veiller, immobile et silencieuse.

Messages : 166 Date d'inscription : 14/12/2010

Bretagne, le Roy !!

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Le Maréchal Coldtracker avait lancé le mot d'ordre d'une voix qui résonna sur le parvis de la cathédrale de Nantes. Il s'agissait là d'un moment solennel qui avait eu l'effet escompté. La foule se retourna et compris à cet instant que la dépouille du Grand Duc terminait son voyage.

Killdragon était descendu de sa monture, avait doucement tapoté son encolure et l'avait confié à un jeune escuyer. Il s'approcha du cercueil est le souleva en poussant le cri de ralliement.

Breizh ! Breizh ! Breizh !

C'était un grand honneur pour lui d'amener son Suzerain le long de la nef et ce jusqu'à la chapelle ardente. Il y avait pas mal de Chevaliers qui portaient le défunt Grand Duc, ce qui allégeait considérablement le poids, mais pas celui de l’émotion et de la peine. Les pas étaient lourds et ponctués de cliquetis d'armures.

En entrant dans la cathédrale, il jeta un coup d'oeil au dispositif de la Garde Episcopale, puis il fit un signe de tête à Secate, puis à Elicas sur son passage.

Killdragon eut l'impression que la traversée de la nef fut très longue et silencieuse, il s'agissait là d'un moment historique pour la Bretagne: la cérémonie d'un grand Roy que celle-ci ne pourrait jamais oublier. Elfyn de Montfort avait droit à un enterrement et un hommage digne de son nom.

Messages : 3 Date d'inscription : 04/05/2012

Entendant le convoi arriver, la jeune femme mit un genoux à terre, la main sur le pommeau de son épée.
Certes elle n'avait pas été une des plus grande fervante disciple du Grand Duc sur ses derniers mois, mais il avait tout de même été un grand Grand Duc

Messages : 2 Date d'inscription : 10/05/2012

L'épée bien levée a l'unission de ses camarades, hogan observait le passage du cortege sans rien dire et en essayant de maintenir la position le plus dignement possible...

Messages : 2 Date d'inscription : 11/05/2012 Localisation : Genève

Me faufiler, me glisser, me perdre dans cette foule immense, intense ...

Franchir un pas, un autre.

Arriver au narthex ... et m'y figer ... ne pouvant aller au delà.

J'entendis des gens crier dans la langue du lieu. Puis un mouvement, pas vraiment un remous, juste une onde fluide, prévenante, empreinte de gravité et de respect, précédée par le silence.

...

Des gens grands et solennels portaient le fardeau majestueux.

...

Et de me découvrir alors à leur passage.

Messages : 168 Date d'inscription : 30/11/2010

Entrée avec la Garde Episcopale aux côtés de ses compagnons d'armes, il suit la procédure à la lettre, pas de zèle.
Surveillance oui mais il est là surtout pour rendre un dernier hommage au grand duc. Si il avait eu du mal avec ses derniers projets il n'en reste pas moins que la majorité de sa vie il avait admiré cet homme et l'avait défendu bec et ongles contre ses détracteurs. Il resterait à jamais une figure de bretagne, de pars ses actes et sa prestances. Chaque breton ayant vécu sous son règne en gardera un souvenir indélébile. Il n'y avait qu'à regarder le monde qui s'était déplacé pour se rendre compte que son éclat avait dépassé les frontières de Breizh. C'était une perte tragique pour breizh que voila, mais à trop aduler un homme on en oublie qu'il n'est pas immortel tel un dieu, en ayant pourtant les qualités.
Il s'avance donc en suivant le cortège, l'oeil vif et la main au pommeau de son épée. Il rejoint la noblesse bretonne qui s'installe peu à peu, cependant toujours vigilent.

Messages : 428 Date d'inscription : 18/12/2010

Bretagne, le Roy !!

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Tout comme les autres, placée derrière son cousin Kill, elle cria :

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Bien qu'une boule énorme se trouvait au fond de sa gorge, alors qu'elle portait avec ses compagnons la dépouille du Grand Duc, elle avait trouvé la force tout de même de s'exprimer haut et fort.

Lentement, cérémonieusement, il l'emportèrent à l'intérieur de la cathédrale au milieu des épées qui se levaient. Le plus dur restait à faire et c'est la mâchoire crispée que Chika rendait honneur à son Suzerain et patriarche. Allait elle tenir ? Là était la question...

Messages : 1 Date d'inscription : 12/05/2012

[un peu derrière Icie]

Otan était arrivé avec sa tante. Quel effet étrange de se retrouver ici, de voir des membres de sa famille proche ou éloigné. Il n'aurait jamais penser retourner une première fois en Bretagne pour un tel évènement. Il ne connaissait pas le Roy mais c'était une membre de sa famille, il se devait d'être là même rien que pour accompagner sa tante qui avait eu la bonté de l'accueillir ses sœurs et son frère après le décès de ses parents. La tête baissée, les bras croisés, respectant le silence, méditant sur des choses qui lui tenait à cœur en ce moment.

Messages : 6 Date d'inscription : 06/05/2012

A l'intérieur de la Cathédrale, près de mon Frère Drizzten qui restait silencieux perdu dans ses pensées, j'entendis les appels des Trente et des Hermines qui portaient le corps de leur Rey.
Le cortège pénétra dans la nef de la cathédrale, avançant à un rythme lent jusqu'à la chapelle ardente. Je me levai même au dos et tête baissée, imitée en cela par mon Frère, respectueux que nous étions du deuil de ce Grand duché, comprenant leur peine d'avoir perdu une personne qui, même si elle avait été parfois été décrié par certains, n'en était pas moins leur Roy et leur guide.

Messages : 1 Date d'inscription : 13/05/2012

Funeste nouvelle…
Nouvelle qui toucha évidement Brennus puisqu’il l’avait côtoyé, et d’autant plus puisqu’il s’agissait de la famille de sa douce et qu’elle y était très attachée.
Il l’accompagna à la cérémonie pour rendre hommage une derniere fois au grand homme et être prés de sa douce dans cette épreuve.

Entrant dans la cathédrale, Brennus et Salebete allèrent se placer aux cotés de Tiss et Calyce.

Messages : 2 Date d'inscription : 10/05/2012

Du pilier centrale, Elisa parcourait du regard les allées. La procession s'avance et l'émotion grandit. Faisant preuve de vigilance, elle suit le déroulement de la cérémonie avec sérieux.

[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes. - Page 6 120519063037358686

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Filleule du sergent Sécate

Messages : 75 Date d'inscription : 31/12/2010 Localisation : *cherchez Hrolf ! *

En écho avec le Maréchal et les Trente , elle avait crié :

Bretagne, le Roy !!

Breizh ! Breizh ! Breizh !

En compagnie des Trente, chevaliers et escuyers, elle pénétra dans la cathédrale de Nantes remontant l'allée derrière les membres qui portaient la dépouille de leur suzerain.

Mary ne pensait plus, elle était, et sentait non loin d'elle la présence de l'escuyer Hrolf son époux, figé lui aussi, rendant les honneurs à celui qui les avait guidés depuis des mois.

Elle ne voyait ni rien , ni personne mais sentait la lourdeur et la tristesse qui accompagnaient cette funèbre et dernière avancée du Roué dans cette immense Cathédrale de Nantes.

Les Trente étaient là, et rendaient les honneurs, fidèles à jamais à ce qu'il avait été et ce qu'il était encore, un immense guerrier !
Elle releva fièrement la tête et vit qu'autour d'elle des soldats de toutes les armées bretonnes rendaient eux aussi les honneurs.
Une immense fierté l'envahit.
Breizh enterrait son Suzerain avec panache ! Il l'avait tant mérité.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

ftn avait marché derrière le cercueil ou reposait le Défunt Grand Duc,
delui ci étant porté par la famille

ici la Garde Episcopale prenait la relève, pour ce qui était de la sécurité des personnes présentes,
il alla s'installer dans la rangée des nobles,
l'atmosphère était pesante,
seul les pas des porteurs se faisaient entendre, un déplacement cadencé et lent

Messages : 251 Date d'inscription : 01/12/2010 Age : 69 Localisation : Rennes

Rutilant dans son armure de jais, il suivait le cortège avec les Trente. Le coeur gros, mais le visage fier, quand leur mestre cria, il répondit avec tout la ferveur dont il était capable :

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Puis il pénétra avec les autres, droit et fier.

Hrolf se tenait avec ses frères et sœurs des Trente juste à côté de Mary, ,criant au passage du cortège

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Le Roué !!!

Lentement, il suivit Mary et entra à son tour à la suite des autres dans la cathédrale ...

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011

Assise sagement aux côtés de sa suzeraine, la Duchesse pense à la première fois où elle avait posé la poulaine dans l'édifice breton... Le sacrement d'un "Roy", la seconde fois c'était pour le mariage de la Kermorial sa cousine et puis cette fois-ci pour des funérailles. Manque un baptême pour venir compléter la petite liste d’évènements qui marquent le cycle d'une vie religieuse. Oui, les pensées calyciennes se font terre à terre, simplifiées : Tu vies, tu te maries, tu procrées pis tu crèves. Elle s'impose des œillères invisibles... Tout pour ne pas voir la douleur que l'on peut lire dans les yeux d'une désormais orpheline, d'un héritier qui perd son re-père, de brebis qui se retrouvent sans berger...
Un soupire devance le fin sourire qu'elle étire pour saluer l'arrivée de Brennus et Sassa.
Et là voilà qui repense à nouveau :
"- Tiens l'est joli le chandelier là bas, j'veux l'même chez moi."
Satanées œillères...

Breizh ! Breizh ! Breizh !

Les cris parvinrent aux oreilles des religieux, le cercueil était donc entré dans la cathédrale, c'était à leur tour.

"Clod sois fort, tu représentes la force de la famille aujourd'hui aurait dit son frère,
Elfyn ne t'en va pas avait dit Clodeweck"
Elfyn était parti...
Le cardinal pris sa place au sein de la procession, comme un automate, des cérémonies comme celle-ci il en avait fait des centaines.
"Clod soit fort.."
Clod serait donc fort, jusqu'au bout de sa peine, nul ne devrait voir un Montfort faillir à sa tache, je te le dois bien, mon frère.
Malgré la douleur, le père était sorti de sa tanière, il irait jusqu'au bout

Les clercs entrèrent dans la Cathédrale en procession.

Quelque temps après arriva le seigneur Cardinal-Archevêque de Tours, primat deBretagne, Grand Inquisiteur, grand officier et conseiller grand ducal de Bretagne , Grand Aumonier de Bretagne, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des gardes de la saincte inquisition qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers.

Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.

Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères et Mères du clergé du diocèse de Nantes occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre.

Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.

Le père Clodeweck regarda les vitraux....

[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes. - Page 6 Vitrqaux

[Funérailles d'Elfyn de Montfort]- Cathédrale de Nantes. - Page 6 Vitrqaux

....si haut, des images si nombreuses mais impossibles à voir à l’œil nu tellement elles étaient hautes. Il lui vint soudain que la cathédrale était le livre qui nous racontait le destin de l'homme.
Le fidèle, écrasé par la masse de cette architecture, misérable créature en proie au péché, découvre cependant, en levant les yeux, une lumière ineffable qui ne peut être que le rayonnement divin. Rayonnement qui fait miroiter dans le lointain des figures allégoriques telles qu’on les imagine dans le Royaume céleste. Le vitrail est un dispositif magique, irradiant et inaccessible, vecteur d’illumination.
Il fallait à l'homme s'élevait sans cesse pour approcher une idée du divin, là haut...
Par comparaison, les fresques sont à portée de main. Certes, elles renvoient à un état de la cathédrale plus ancien et plus modeste, dans laquelle n’existaient pas ces envolées célestes. Mais elles ont manifestement une autre visée : offrir au fidèle des images reconnaissables, quelques actes pieux destinés à inspirer sa conduite. Autant les fresques lui parlent et s’adressent à lui – décor d’une église encore à sa dimension ; autant les vitraux lui échappent et le dépassent – luxuriance d’une cathédrale définitivement monumentale.
Autant le sol le touche et lui raconte sa vie quotidienne autant le haut lui est inaccessible, comme le paradis et la Vertu. La fresque humaine et le vitrail céleste.

Le primat n’était pas sorti ou peu depuis l’annonce du décès de son frère…La haine ordinaire de certains dépassait son entendement.

Il fit face à la foule.C’était pour Elfyn le début, pour nous qui l’avions accompagné dans cette vallée de larmes c’était la fin.

Ad mundi salutem per sanctificationem

L'Eglise était une fourmilière, les enfants de chœurs s’affairaient à la croisée de transept. Ils ,apportaient des colonnes sur lesquelles seraient placés les paniers, les jarres, ...

La décoration était changée en un tournemain.

Les cérémoniaires, placèrent les tréteaux sur lesquels serait placé le cercueil.

Tout était prêt.

Le Père se plaça face à la nef, à la croisée de transept et fit signe vers la porte, de l’édifice qui s'était ouverte.

L'on pouvait commencer. Les porteurs avaient été commis ils étaient six, ils avancèrent doucement, remontant le cercueil jusqu'à son emplacement. La porte derrière eux se referma doucement. Arrivés au but ils déposèrent le cercueil sur les tréteaux et gagnèrent leurs places dans le chœur.

Le père s'avança alors et regarda le cercueil, où le défunt avait été préparé pour être présentable, Puis il se plaça devant le cercueil, légèrement de côté, et il appela.

A vous tous qui l'avez connu je confirme qu’il s’agit
bien de mon frère, Elfyn de Montfort, Duc de Retz et Grand Duc de Bretagne

Une fois le défunt reconnu, le père fit signe au charpentier qui vint fermer le cercueil, les coups de marteau raisonnèrent dans la nef, renvoyés par les murs de l’Eglise comme un écho infini, tel un glas sinistre et contraignant qui serrait les gorges et oppressait les poitrines.
Durant cela, comme pour mieux supporter la douleur, le cardinal promena son regard sur la foule, que de monde.
Il eut envie de sourire à certains de saluer d'autres, il n'en fit rien, l'Ankou était passé, il fallait aux vivants pleurer une dernière fois et continuer à vivre.

Le cercueil était entouré de quatre petites colonnes en bois sculpté sur lesquelles était posés, une panière en osier contenant un peu de terre, une vasque emplie d’eau claire, un creuset en pierre dans lequel brillaient quelques braises, et sur la dernière rien le vide, l’air.

Plus loin quatre candélabres éclairaient doucement la scène, durant que le travail du charpentier achevé, les enfants de chœur recouvraient le cercueil d’un catafalque sombre.

Le prêtre repris alors la parole.

Nous...Nous sommes ici pour dire au revoir à Elfyn de Montforzh, j’apelle ceux qui l’ont
connu a venir nous parler de lui encore une fois, la dernière fois..

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