La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius)

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

[Auprès des cuisines]

Takanomi n'eut aucun mal à découvrir où se trouvaient les différents bâtiments réservés à la préparation des mets. Il lui suffisait de suivre l'odeur de la viande grillée et le parfum de quelques épices, de quelques arômes qui ne pouvaient servir qu'à la nourriture. Il entra par une petite porte boisée d'où s'échappaient quelques volutes de fumées. Il resta sur le seuil un moment, les narines grandes ouvertes, se délectant des senteurs comme il le faisait habituellement à proximité des jeunes femmes matinales fraîchement parfumées. Il n'y avait personne à l'intérieur mis à part quelques chaudrons où bouillonnaient quelques mixtures, des gros gigots étendus sur des troncs, plantés de haches. Mais son attention fut attirée par un gros sac dans lequel se trouvait une poudre blanche, trop pure pour qu'elle échappe à son regard expérimenté. De la farine... sans aucun impureté. Il fut tenté de le dérober mais vu son état et la grandeur du sac, c'était peine perdue, il n'irait pas bien loin. Un autre porte se trouvait plus loin. Il la poussa et le grincement provoqué attira le regard de trois femmes qui applatissaient une grosse pâte. Oui, il se trouvait dans la patisserie, où les douceurs étaient confectionnées par des mains douces fragiles, conçues uniquement pour cet art.

Ah, mes dames, loin de moi l'idée de vouloir vous déranger ,dit-il d'un sourire charmeur.
Les mariés m'envoient vérifier que les douceurs soient bientôt prêtes et m'ont enjoigné d'en distribuer aux personnes présentes qui s'ennuyent terriblement et tellement qu'elles veulent profiter de l'instant pour passer dans l'autre monde..

[Quelques instants plus tard, aux abords de la cathédrale]

Gaaast! Où sont-elles!
Malheur! Damnation! A mort! Dépecez-le!
Pourquoi tant de poésie et d'éloquence, les filles?

Des voix féminines s'élevaient à proximité des cuisines tandis que certains hommes discutaient entre eux, en furetant à droite et à gauche.

On nous a dit qu'il avait un chapeau blanc.
Sans blague! Tous les autres son coiffés d'une peau d'ours, c'est ça?
Laisse moi finir: il aurait les cheveux blonds.
Oui, c'est évident que c'est le seul en Breizh qui a cet aspect. T'as pas envie d'ajouter que c'est "quelqu'un" aussi? On sera plus avancés.
C'est peut-être l'un d'entre nous, remarque.

D'un renfoncement ombragé, une pièce de tissu aux couleurs chatoyantes avec des petites fleurs brodées sous le bras, Takanomi observait la scène, attendant le moment propice pour prendre la poudre d'escampette. Mais sa malchance en décida autrement. Il vit avec effroi un petit chat blanc s'approcher de lui innocemment et venir lui lécher puis grignoter le bout des chausses. Il commença à gesticuler.

Skrrrt Skrrrt! Va-t-en! Wouf, Wouf! Du balais, bas les pattes! La viande c'est là bas! Pas bô les chausses!

L'un des hommes le vit, prévint les autres qui se lancèrent à sa poursuite. Takanomi avait déjà traversé la longue ruelle, il fit le tour d'un bâtisse, repassa à côté des cuisines d'où s'élancèrent des femmes en furie -il avait toujours rêvé de se faire poursuivre comme ça mais pas dans de telles circonstances, soit dit en passant- puis, se dirigea vers la cathédrale dont il aperçut sur le flanc qui lui faisait face, une porte entrouverte. Il s'y engouffra et se prit les pieds dans des livres qui se trouvaient au sol et brisa, dans un éclat qui retentit dans tout l'édifice ce qui lui apparaissait comme un morceau de verre brillant Cela attira l'attention de plusieurs personnes. Se retournant, il aperçut un homme au drôle d'aspect. Il lui dit en l'interpellant sèchement:

Tu aurais pu trouver un meilleur endroit pour t'adonner à tes invocations ou autres oeuvres de sorcellerie qui n'ont ni queue ni tête!

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Une fois la nef remontée, Elfyn se détacha doucement d’elle pour la laisser prendre place auprès de l’homme qui deviendrait d’ici peu son époux. Malgré l’alcool qui inondait encore un peu ses veines, Marie prenait à cet instant toute la mesure de l’engagement qu’elle allait prendre avec Cassius, devant Arzhel, leurs témoins, et la moitié de la Bretagne (environ). Les pupilles azurées de la Kem se posèrent sur son cher et tendre. Le méritait-elle vraiment ? Elle, qui avait été infidèle par le passé... Elle que tout le monde pensait à l’origine du décès de feue son épouse... Elle qui d’après les rumeurs couchait avec sa Majesté… Elle dont les dents étaient sensé rayer le parquet. Elle, la vénale, l’intéressée. Sans doute que non. Marie ne le méritait pas. Cassius est un homme droit et honnête qui aurait dû avoir une femme à la réputation irréprochable et de bonne lignée. Une sorte de madone intouchable que tout le monde aurait adulée. Pas Marie en tout cas.

Mais c’est elle qu’il avait choisi de rendre heureuse pour le reste de sa vie.

Je ne veux même pas savoir ce qui a pu te mettre dans un état pareil mon aimée

Arf, c’était raté pour planqué son état…
Autant pour la cheville blessée, son boitillement la trahissait…
Autant pour l’alcool elle avait espéré que le bain d’eau froide et le parfum aurait masqué la chose.
Mais il la connaissait trop bien. Il était l’homme de sa vie après tout.

Tu es radieuse amour!

Ça sonnait un peu faux, et Marie le savait. La gueule de bois, ça rend moche et ça même avec toute la bonne volonté des servantes nantaises pour la rendre présentable.

Mon amour…

La voix s’étrangla dans sa gorge sous le coup de l'émotion, et Arzhychou en profita pour lancé la cérémonie.
Alors que sa main glissait dans celle de son fiancé, une lumière les frappa de plein fouet.
On aurait pu craindre, l’explos ion, le feu d’artifices, le vacarme assourdissant, mais non.
Le Maje coquelicot était un grand romantique et son petit tour fit monter les larmes aux yeux de la mariée.
Le visage de Cassius face à elle resplendissait. Une lumière divinement majique auréolait son visage.

Majiiie Coquelicooot...

Un certain Jean Michel Jarre lui pompera tous son génie bien des siècles plus tard, vous verrez !

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011

Mirettes levées sur la voute qui se dresse au-dessus, courbes parfaites, alcôve rassurante… Bâtisse aristotélicienne, maison du Très-haut. « Ah bah il s’emmerde pas l’homme invisible, marionnettiste de leurs vies à tous. Môssieur aime le luxe, il voit les choses en grands… Il a bon gout, c’est beau. » Pensée blasphématrice qui fait se dessiner un léger sourire en coin sur le minois angevin, et qui finit chassée par les dires du blond posé à ses côtés.

Il a le don de la faire grimacer, lui, de la faire sortir de ses gonds, la faire crier… Mais il n’y arrivera pas ! Pas ici, pas maintenant. Humpf. C’est une main qui se veut discrète qui se pose sur le bras du Penthièvre et qui tente de de se saisir d’un bout de peau histoire de le pincer. Et de répondre sur le même ton. Calme.

Je suis pas à vendre, Kirke de Penthièvre.

L’attention Calycienne est alors attirée par une entrée bretonne. Sourire niais à souhait et elle reprend à l’oreille de son blond cavalier.

Tu m’vendrais combien ?... T’as besoin de combien…et pour quoi faire, d’abord ?

Silence, la mariée fait son entrée braquée par une centaine (Calyce n’a jamais été forte en calcul) de paires d’yeux. Là aussi, c’est beau, cette robe… Quel est le sot qui un jour a décrété que le blanc serait couleur de deuil ? Menterie ! Il est porté merveilleusement porté en ce jour de fête. Question de classe ? De blondeur ? Dégaine éthérée ?De lumière majesque ? Qu’importe le pourquoi le vérité, seul le résultat compte et elle en deviendrait presque guimauve, la môme.

Et puis c’est l’arrivée d’une autre blonde qui la perturbe, qui la fait sourire, se dandiner sur son banc. Guillerette elle est. Une retardataire, une vraie.

Toi !

Chouette.

Gardienne des Aèdes Messages : 538 Date d'inscription : 30/11/2010

Te voilà là, invitée aux noces de celle qui...
Oh non non non... pas sur ce chemin là... mégère maussade, veuve trompée, sors de ce corps immédiatement!
Il n'a pas la même vigueur que le sien, ton corps faut dire.
DEHORS!!!
Samhain, la paix avec ce qui n'est plus tout ça.
Foutais....
Forte aise, oui, tout à fait!

Elle a laissé Nolwenn choisir sa tenue, honorant l'invitation faite par Marie et Cassius. Estime, Noblesse, Devoir, Plaisir, tout est un peu confus dans l'esprit choletais. Elle ne se force pas, non, quand même pas. C'est un plaisir. Nolwenn s'est bien gardée de lui demander si elle irait accompagnée ou non, elle sait que l'heure n'est pas, mais alors pas du tout, à ce genre d'interrogations. La duchesse a à peine grimacé quand sa suivante lui a passé l'étoffe d'un rouge qui lui semble bien trop prononcé pour l'état d'esprit dans lequel elle se trouve ces jours-ci.
Ca fait trop voyant.
Ca fait sanglant.
- Voilà, ca fait très élégant. Dit la voix de la jeune blonde.
Soit.
Les boucles rousses sont relevées en un élégant chignon logé au creux de la nuque.
Il est l'heure d'y aller. La voiture a été apprêtée.

[Courte route plus tard...]

Les visages sont familiers. Évidemment. Elle s'est installée là où on l'a guidée, et suit le cours des choses d'un oeil mi bienveillant, mi distrait, pour ne pas laisser place a une autre moitié.
Tiens Calyce.
C'est qui cet homme sur le bras duquel elle a la main?
Les yeux se plissent, perçants.
Le mode chaperon te va si bien, Chimera.
Surtout, surtout.... surtout... tout est bon pour penser à autre chose. A autre chose que lui, témoin parmi tant d'autres, peut-être particulier, toujours particulier, de cette phase de la vie bretonne.
Les yeux se tournent vers l'officiant, son estimé comte, qui entame la cérémonie et s'apprête à unir les deux promis.
Ils sont chouettes quand même tous les trois.
Elle se décrispe un peu. Faut avoir l’œil pour percevoir l'infime sourire qui se dessine, mais y'est là. Tut façons, y'a autre chose à voir. Circulez, mirettes!

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Citation :: Tu es sain et sauf, dieu soit loué, moi ma blessure a été
légère, une épaule éraflée, et l'éraflure cicatrise déjà..je pourrai à
nouveau porter une épée dans trois jours et pourquoi pas te rejoindre?
Et toi quelles nouvelles?

Il ne répond pas tout de suite, prend le temps d'admirer sa compagne, ému par son courage : il sait que sa blessure était plus sérieuse qu'elle ne le dit. Dans la bataille à Saumur, il l'avait vue en difficulté, se battant comme une lionne contre l'ennemi toujours plus nombreux ; il avait voulu lui porter main-forte, mais une chevalière de la Licorne s'était interposée pour le défier. Rude adversaire qu'il laissa tout de même pour morte après un duel acharné.

Négligeant d'achever la guerrière, il avait couru vers Ambre, mais c'était trop tard : elle gisait, inconsciente, le plastron ensanglanté. Il se penchait sur elle lorsqu'il entendit crier : "Le Maréchal est tombé ! Retraite, retraite !", et vit Chika qui prenait le commandement. Le Maréchal était emmené en sûreté dans la ville, entouré de guerriers ; Meerclaw avait soulevé Ambre et, la portant en travers de ses épaules, l'avait amenée près des murs, à la poterne par laquelle on faisait entrer les blessés. Puis ç'avait été le combat à nouveau, pied à pied, mais repoussés loin dans les terres, décimés. Puis la retraite en Poitou, les escarmouches dans les marais, la vase et les moustiques...

Quelles nouvelles ? Bah tu sais, rien d'extraordinaire. Nous battons la campagne, nous bousculons les royaux ; mais, le plus souvent, ils fuient à notre approche et nous n'avons que des brigands égarés pour émousser nos lames...

Mais voilà qu'Arzhel prend la parole, la cérémonie commence. Avec un sourire, Meerclaw pose un doigt sur ses lèvres en un "chut" muet, avant de se pencher vers sa bien aimée et d'effleurer de ses lèvres l'étoffe couvrant son épaule blessée. Le baiser suivi d'un clin d'oeil malicieux, il tourne ensuite son attention vers l'autel et ce qui s'y déroule.

Lorsque Zina décide un truc, le déroulement de la chose doit se faire sans encombre, parce que le truc peut se voir tuer d'un regard noir mortel dont elle a le secret. Elle l'avait dit à Marie, aujourd'hui, sa meilleure amie épouserait son neveu. Elle avait décidé que rien aujourd'hui ne viendrait perturber cela, et elle avait fait en sorte que tout se passe pour le mieux. Ainsi elle avait mené Elfyn et Ailvin, les deux hommes de sa vie, auprès de Marie pour qu'ils l'amènent de gré ou de force à l'autel. Bien que la vache continuait étrangement de suivre son Papou adoré pour une raison obscure, le transport de la blonde vers la cathédrale semblait se passer fort bien. Le Papou, ne sachant probablement quel rapport elle entretenait avec le mainois, n'avait pas encore cherché à le faire tuer ou à l'emprisonner, ce qui l'arrangeait bien il faut dire, les prisons sont humides, elle n'avait vraiment pas envie de retourner y faire un sitting comme lorsqu'elle avait du sauver la tête de ce stupide polak! Où il était maintenant, lui, à l'avoir abandonné enceinte, comme l'autre baron belge?! Au fin fond de la Limousie, à n'en pas douter.
Non, Zina n'aimait vraiment pas les mariages, comme vous aurez pu vous en douter.

Mais quand ils concernent les autres, c'est différent.

Quand ils concernent Marie et Cassius, ça devient important...parce qu'elle avait reçu ce qui ressemblait bien à une demande en mariage hier, et qu'elle avait besoin de croire que les mariages ne finissent pas toujours en dissolution, ou en meurtre de l'un des conjoints, ou en abandon de femme engrossée...Vous avez dit optimiste? Le mariage pour Marzina, c'était une malédiction, ça amenait toujours le malheur! Comme les grossesses en fait...

Encore un genre de mariage raté avec le polak, qui avait fini avec un enfant perdu avant terme. Elle était maudite, maintenant elle en était persuadée...Elle suivait une Marie ivre portée clopin-clopant par deux clampins, et les pensées moroses, son regard se fixait sur le pied couleur aubergine et forme courge...Drôle de mélange, et pas très glamour du reste. C'est alors que le mainois avait pris la parole, profitant probablement que les mains du Papou étaient occupés à soulever la future mariée, pour lui demander la main de sa fille.

Une Marzina qui devient rouge pivoine, parce qu'elle n'a pas encore parlé de son idylle avec le baron blond, non pas celui qui lui a foutu une beigne lors de sa première grossesse avant de se barrer, l'autre, celui qui est là. Elle entend déjà les grognements sans savoir si elle les imagine ou s'il les pousse vraiment, et s'apprête déjà à voir son paternel littéralement laisser tomber Marie pour déchiqueter le mainois. Elle préfère s'éclipser discrètement, geste hyper courageux de sa part, et dépassant le petit groupe sur le chemin, connaissant parfaitement les coins et recoins du château de Nantes, arrive avant eux et entre dans la cathédrale.

Tout le monde a l'air déjà installé, et Cassius attend sa bien aimée à l'autre bout auprès d'Arzhel. Toujours aussi rouge, et regrettant pour une des seules fois de sa vie que les regards se tournent vers elle alors qu'elle est dans une telle situation de faiblesse, elle se retrouve dans l'allée à pas savoir quoi faire en tant que témoin. Faut dire que les seuls mariages auxquels elle a assisté, elle les a sabotés, plutôt de manière inconsciente à la base. Au mariage d'Elfyn avec sa mère, elle avait six ans. Elle avait agressé tous les invités en balançant du riz dans la tronche des invités, en visant particulièrement ceux qu'elle aimait pas, jusqu'à ce qu'on vienne lui expliquer comme à une blonde que le riz c'était à la fin du mariage et pas au début, et surtout pas dans la tronche des gens. A son retour d'Angleterre, mariage de Cassius avec Maira, tellement bourrée qu'elle était la veille avec le frère du dit marié qu'elle s'était endormie dans le confessionnal, et en voulant en sortir à la fin de la cérémonie, elle s'était lamentablement étalée aux cotés de Cyrill juste sous le regard des invités. Plus tard, lors de sa première grossesse, accompagnée de son homme du moment au mariage de Souzix, celui-ci n'avait rien trouvé de mieux à faire que sa déclaration en plein milieu du mariage, hurlant à pleins poumons que s'il le pouvait il la prendrait de suite dans l'église, ce à quoi Marie avait demandé en hurlant ce qu'il attendait pour le faire. Bien évidemment, tout ce petit monde s'était fait virer de l'église, surtout après que Marzina ait traité la mariée de "bégueule", ça avait précipité les choses!

Oui, décidément, elle était pas douée pour les mariages...Elle espérait bien que sa présence ne gâcherait pas celui de Cassius et Marie mais...elle n'avait jamais vraiment assisté sagement à un mariage jusqu'au bout, elle savait pas ce qu'un témoin faisait vraiment, où il était, tout ca...Les méninges blonds se mettent en route, tandis qu'elle sait qu'on l'observe en se demandant probablement ce qu'elle fout plantée là debout au milieu de l'allée sans bouger, et que le groupe tricéphal allait débarquer. Dans les témoins...y'a Maël aussi, et lui est repérable! Elle cherche sur les bancs, mais sa tête ne dépasse pas...Gast! Aurait-il oublié de venir? C'est pas son genre d'être en retard! Elle ravale ses larmes, signe de la panique qui la gagne, et lève les yeux vers l'autel. Et là, lumière se fait, le colosse est là, devant!
C'est là qu'il faut qu'elle soit!

Elle s'avance d'un pas décidé et rejoint l'autel. Regardant Arzhel là bas dans son habit d'évêque, et Cassius juste devant, elle déglutit difficilement, et de rouge pivoine elle passe à blanc pâle. Avancer vers l'autel comme ça, ça lui rappelle juste la demande en mariage en fait. C'est angoissant, même quand c'est pas soi. On vient devant comme ça...Tout le monde regarde...Depuis quand elle est passé angoissée? Peut-être depuis qu'elle est amoureuse, en fait. Voilà, autel atteint juste à temps, tandis qu'Ailvin et Elfyn portent la blonde comateuse. Le Très Haut est grand, la vie d'Ailvin a été épargné, il ne semble même pas amoché, c'est merveilleux! Marie et Cassius s'échangent des mots d'amour, c'est le moment de commencer, ça devient mielleux là...Grande lumière qui vient agresser les pupilles noires, les yeux s'étrécissent et cherchent le coupable de cet attentat. Si elle le trouve, il va prendre cher....

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

[Près de l'autel!!!!]

Maël tourne le visage vers l'arrière de la salle étant de profil pour être à côté de Cassius, il a toute liberté d'observer les choses...

Là, il voit Marzina semblant chercher quelque chose...

Elle n'avait pas l'air à l'aise....Et il pensa à l'apparence qu'il devait donner....Sourire...

Et il sourit ...

Ils étaient peu nombreux à savoir le deuil qui l'affligeait et le jour n'était pas aux pleurs mais bien aux réjouissances...

Il y a quelques jours de cela en apprenant le décès de son enfant le colosse avait pleuré, il n'avait pas pleuré depuis la mort de ses parents et de sa sœur étant enfant ...
Il s'était juré à l'époque de ne plus pleurer, mais bien de faire pleurer les autres et il avait entamé sous la férule d'un mestre d'armes de la maison Montfort un long voyage en occident et à ses frontières pour apprendre...

Apprendre à tuer les autres, de manière efficace apprendre à tuer une personne , deux personnes, de nombreuses personnes en fait....Voir des armées entières...
Tuer, conquérir, prendre des villes et mettre ce savoir un jour au service de Bretagne....

Etre mestre d'armes et de guerre était l'office d'une vie...

Il avait fait tout cela mais la nouvelle de la mort d'Anne, sa petite fille qu'il chérissait plus que la vie elle-même l’avait anéanti...

Maryanna était décédée au combat à Craon et si les sentiments n'étaient plus là, elle restait la mère de la petite...

Il lui restait Linon, son seul reliquat de sentiment, la seule personne qui pouvait réchauffer son âme...
Une femme qu'il aimait et qui avait sa droiture mais qui était mariée....
Vivre cet amour au grand jour leur était donc interdit, ils allaient devoir attendre....Mais attendre quoi?

Il lui restait la Bretagne, les trente et son office...

Tuer l'ennemi....

Des pensées sombres qui effacèrent son sourire, il se força à sourire derechef...Il devait donner le change ce jour...

Il regarda les futurs mariés et se tint droit....

Messages : 428 Date d'inscription : 18/12/2010

Le mariage avait commencé. Les futurs époux s'étaient retrouvés devant l'hôtel, devant leur cousin Arzhel. Quel beau couple ils faisaient ! La baronne sourit. Au loin, elle voyait le couple de Marypole et Horlf... Elle était heureuse de voir tous ces couples plongés dans le bonheur, surtout en ces temps de haine et de guerre.

Elle regarda la place vide près d'elle... se demandant où il pouvait être... Soupirant son attention revint vers les héros de la journée.

Bouffon Velu Messages : 176 Date d'inscription : 30/11/2010

Viendra, viendra pas, viendra, viendra pas...

Il s'était juré de ne plus se rendre à des mariages. Il faisait encore quelques écarts pour certains enterrements. Bref son crédo l'interdisait d'y aller. Cependant, une envie contradictoire substistait. Qu'à cela ne tienne, il sort une pièce, la fait voler en l'air, tournoyant sur elle-même avant d'aterrir sur une grosse main velu.

Bordel, c'est pile!

Lemerco se leva, grognon. Il passa deux trois vêtements passablement propres. Puis il prit la route, direction le mariage. Entrée discrète, il s'assit. Il ne put réprimer un baillement, les cérémonies bretonnes l'avaient toujours ennuyé.

Messages : 525 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Breizh forever

Et Ana pendant ce temps, qui a bravé mille dangers, escortée par Elim et Row, pour rejoindre la Bretagne depuis la Normandie pour quelques jours, pense que son armée est entre de bonnes mains, c'est à dire, celles de son second. Celui qui baille juste au-dessus. Comique non?

Enfin elle ne le voit pas, et c'est heureux, puisqu'elle fit partie des premiers arrivés. Elle est donc quelque part dans les rangs Montfort, et attend, attend, attend... Par Lug, que c'est long!

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Gwilherm semble sceptique , il n'avait vraisemblablement pas envie de venir , mais cela faisait tellement plaisir a Pelotine qu'il avait fait l'effort.
Ils étaient désormais installés et ils n'attendaient qu'une chose , voir la cérémonie commencer.

La Pelote observait les invités , elle fut même étonnée de voir Lemerco faire un tel déplacement.
ça allait bientot commencer , l'attention se reporte donc sur la mariée.

Messages : 2 Date d'inscription : 07/07/2011

C'est en repensant à cette engueulade avec sa sulfureuse blonde brestoise à propos de ce mariage qu'Erwan pénétra dans les lieux de la cérémonie. Son arrivée se voulait discrète mais sa dégaine ne passa pas inaperçue pour autant! Une fois de plus, le jeune Guérande montra à tout à chacun qu'il n'avait point de goût pour s'habiller et peu de choix vestimentaire pour paraître réellement présentable dans le beau monde. Il s'en moquait comme de son premier poil dessous les bras et arborait, comme à l'accoutumée, ce sourire détendu qui en agaçait plus d'un.

A peine eut-il fait quelques pas qu'il remarqua ça et là un certains nombres de têtes connues. Il en salua l'une ou l'autre et se mit à la recherche de sa belle. Il voulait au plus vite accroché son bras au sien et ainsi lui montrer qu'il pouvait faire des efforts et satisfaire à quelques sorties mondaines!

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

La grosse main, la voix grave, l'oeil hagard limite moralisateur et le ton dur c'est lui, pour se rendre compte finalement que la bonne pâte derrière se marre de voir une Marie prolixe toute retournée par le mariage et des cocktail douteux.

Il la soutient, la vache les suit de loin, elle aussi elle est temoin? Au moins il a aura l'impression de faire un remake du mariage d'Evenice et Pit si elle les accompagne dans l'allée centrale.

Une main puis deux viennent soutenir la frèle Marie, c'est la connaissance de Marzina, connaissance, cétait le terme qu'il lui donnait car il ne souhaitait pas lui en donner d'autre, de toute manière il était satisfait au moins d'une chose avec Marzina, elle avait muri et n'était toujours pas prête de se marrier. Ca éviterait les mauvaises surprises et il y'aurait donc moyen de la marrier à un bon parti pour la Bretagne.

Ils grimpent les marches et là c'est le drame. Qu'est ce qu'il me dit le gars de mes-noix? Il s'arrête un instant, tendant la tête pour voir celui qui, lachement il faut le dire, profites d'un moment opportun pour lui faire sa demande... Il ne bouge pas quelque secondes, l'information passe et la vache va leur rentrer dans le cul, à moins que ca soit Marzina.

Marzina... quelle peau de vache, justement, elle s'en était bien caché. Il comprend tout de suite mieux les voyages en tant que diplomate en Maine... en pleine guerre.

La réponse? Quelle réponse? Parce qu'il faut donner une réponse? Elle est simple pour Elfyn, la réponse adéquate qu'il sort automatiquement dans ces moments là, pour dire non en général d'ailleurs :

On verra...

Précédés et suivit d'un grognement cela va de soit. On lui pique pas sa fille comme ca, mais si Marzina avait pu entendre, ou si Marie était lucide à ce moment là, l'intonation du Grand-Duc était plutôt favorable, de toute manière si réponse défavorable, le mainois aurait vite compris celle ci.

On verra au moins ca donne droit à un futur. Tous n'ont pas eu cette chance. Il dépose Marie à l'autel. Et maintenant il regarde le mariage, mais il fait la tronche, il voit tout le temps la tête de Marzina à la place de Marie.

Il s'imagine des arrières petits enfants... Même si Alesius fut adopté, ca pique un peu quand même, mais imagine le mariage de sa fille par la même occasion. Ouais bon, vivement le vin d'honneur quoi.

Messages : 139 Date d'inscription : 16/05/2011 Age : 65 Localisation : Rennes

Dans l'anfractuosité la plus reculée et la pus sombre du vaste édifice le lycanthrope s'est trouvé le poste idéal à son caractère discret.
On le croirait pièce de la statuaire n'était le souffle profond et régulier gonflant sa large poitrine.
Des heures qu'il attend là, l'oeil aux aguets ; il est entré à la suite du vice amiral car il est dans sa lance et ont fait route ensembles, sans mot dire à quiconque obéissant à son instinct s'est posté.
Rien ne doit troubler la cérémonie.
En vieux soldat et bon serviteur il y veillera.
Il est sobrement vêtu de l'uniforme réglementaire des escuyers des Trente son regard balaie inlassablement l'assistance.
Sur son visage marmoréen peuvent néanmoins se lire la fatigue de ces quatre derniers longs mois de chevauchées et de combats incessants mais surtout chaque fois que son regard se pose sur l'un de ses compagnons d'armes la fierté d'être de ce corps qui fédère autour du roué l'élite de la chevalerie bretonne.
Iaumes n'a rien à dire, rien à faire valoir, il est heureux d'être là, d'avoir été invité, de voir les vivants mais n'omet de penser aux morts.

Messages : 90 Date d'inscription : 30/11/2010

Papillon de lumière…. Sous les projecteurs…. Enfin devrions nous plutôt dire rayon de lumière, plaçant l’autel et ceux qui l’entouraient dans la clarté. Il fallait avouer que, si nous étions mauvaise langue, nous pourrions trouver l’effet très théâtral et calculé, mais il n’en était rien. Le prélat, premier surpris, cligna des yeux plusieurs fois, presque ébloui dans un léger mouvement de recul. Il se décala légèrement, de façon presque imperceptible pour placer son visage dans l’ombre de la silhouette du colosse de militaire.

Position confortable trouver, le prélat remarqua que les amants c’étaient tournés l’un vers l’autre et que leur mains étaient jointes. Tout était réuni pour faire de cet instant un moment solennel. Qui dit solennité dit sérieux, et pour les prêtres, qui dit sérieux dit leçon de moral. C’était ainsi l’instant idéal pour la tirade traditionnelle mais néanmoins nécessaire sur la valeur de l’engagement qui allait être pris.

Grande inspiration. Il avait réfléchis et préparé son discours pour l’occasion, mais comme souvent, au dernier moment il préférait abandonner la préparation et le calcul pour laisser place à la spontanéité et l’inspiration.

Marie, ma chère amie.

Cassius, mon cher… cousin… petit neveux ou que sais-je.

Bref flash de l’arbre généalogique de vingt mètres de haut sur quarante de large, le prélat préféra ne pas s’embarrasser des détails de lignée familiale.

Comme vous le savez, puisque vous n’êtes pas aussi jeune que la rosée du matin, le mariage n’est point affaire de frivolité. Il est de ces voyages où l’on part sur les routes entre amis et qu’en cours de route, on s’aperçoit que finalement, on aurait mieux fait de rester dormir chez soi. On s’aperçoit que le premier compère marche lentement, que le second parle trop, que le troisième sent affreusement des pieds les jours de marche sous le soleil. Bref, vous l’aurez compris, on se rend compte que tout n’était pas aussi rose qu’on ne l’imaginait. Le mariage est le pareil de ce long voyage. Vous engagez tous les deux vers une destination plus ou moins connue. Vous savez que vous ferez halte à certaines étapes, non pas dans une auberge en cours de route, mais plutôt dans la paternité. Il vous faudra aussi vous rendre compte qu’il est presque impossible de faire demi-tour. Eh bien oui… C’est votre compagnon de route qui porte les provisions ou vos paires de chaussettes, alors décidé de rebrousser chemin sans tout cela… Ce n’est que peu évident. Comprenez par-là, loin de mes métaphores bancales, que le mariage se vit à deux. Quand l’un ne va pas, l’autre est là et vice-versa. Le mariage n’est pas seulement la consécration des liens d’amour qui unissent fortement deux créatures du Très-Haut, c’est aussi une épreuve supplémentaire pour faire preuve de vertu. C’est un engagement qui se vit chaque jour et qui se doit d’être respecté.

Respirant un bon coup, regardant d’abord Marie, puis Cassius.

Retenez simplement de ce petit monologue que le mariage n’est pas affaire de renoncement et que votre engagement, lorsqu’il est pris, doit vous accompagner jusqu’au bout.

Si vous l’avez compris, et si vous l’acceptez librement, en dehors de toute contrainte ou de pression, je vous demande de le dire devant cette assemblée.

Avant d’entendre leur réponse, le prélat s’adressa à l’assemblée.

Si quelqu’un voit quelque chose à redire sur l’union qui va être célébrée, qu’il se manifeste maintenant.

Messages : 525 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Breizh forever

Ana a les yeux dans le vague, elle erre, au loin, quelque part... Elle lutte pour ne pas s'endormir. Pensez donc, avec la vie qu'elle mène, un mariage c'est un temps de repos incroyable, un moment rare où l'on peut trouver le sommeil...

Quelque part dans le brouillard de sa vision, il y a Marie. Elle est superbe, dans sa robe choisie avec un goût plaisant. Le brouillard se fait moins dense, Ana sort un peu de sa torpeur. Arzhel prononce la phrase rituelle:"Si quelqu’un voit quelque chose à redire sur l’union qui va être célébrée, qu’il se manifeste maintenant."
Et c'est à ce moment-là, qu'Ana repère quelque chose sur l'épaule de la future mariée...

"Marie! NON!"

Elle a sorti ça sans réfléchir, elle sort de ses rêves et l'éveil fut fracassant. Elle regarde autour d'elle, les invités n'ont pas l'air de comprendre le drame poilu qui se déroule sous leurs yeux. Il faut faire quelque chose, gnépapotib, il faut retirer ça tout de suite... Elle prend sa robe entre ses mains, pousse des épaules les personnes de son rang.

"Pardon... S'cusez moi... Y'a urgence... Désolée pour le pied..."

Et atteint Marie. Elle lève sa main, et attrape des poils qui trainaient sur l'épaule de la jeune fille.

"Des poils de vache sur l'épaule d'une future mariée... Je me demande ce que les augures penseraient de ce signe bien indélicat!"

Elle rit, et retourne à sa place.

"Voila... Merci... ça va le pied?... Poussez-vous..."

Et se rasseoit en souriant, poussant un soupir de satisfaction. Aujourd'hui, grâce à elle, Cassius n'allait pas s'unir à une vache.

Messages : 4 Date d'inscription : 08/10/2011

"Si quelqu’un voit quelque chose à redire sur l’union qui va être célébrée, qu’il se manifeste maintenant."

Crier " JEUUUUUH M'Y OPPOOOOOOOOSE ! " ou tout simplement se taire, regarder, dormir, récupérer le sommeil perdu sur les routes. Qu'ils s'unissent, qu'ils se dépêchent, pour aller ensuite soulager l'estomac criant -lui- famine. A vrai dire il y avait réfléchit plus d'une fois, à foutre le dawa au mariage, yep. C'est souvent marrant, de provoquer l'étonnement, l'attention, la colère du public.

Il avait imaginé, courir dans l'allée, voler une monture sur le parvis de l'église fuir, dégommer les barrages aux frontières, lever le doigt du milieu en leur disant " Que ce jour reste dans vos mémoires, le jour où vous avez failli choper le Kirke " et partir, dans la nuit tombante, arborant un rire diabolique.
Mais il s'était dis que ce n'était pas trop approprié...
Non, il avait juste oublié, dans cette imagination débordante, d'enlever la mariée.

Un sursaut vint le réveiller, une femme parle de vache, ne sait pas pourquoi d'ailleurs, les vaches ce n'est pas en Normandie ?

Le blond regarde l'espace qu'il y a pour passer sans prendre un croche-pied, se retourne vers l'arrière de la bâtisse, observe la porte et le protocole. L'attentat est dans sa phase optimale. Vérification de l'emplacement de sa dague à la ceinture ? Check ! Classe ? Check ! Voix ? Check ? Angevinité ? Check !

Sous une impulsion telle, sortie haute en couleur :

- AAAAATCHOUM !

Désolé voisins de devant...

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Si quelqu’un voit quelque chose à redire sur l’union qui va être célébrée, qu’il se manifeste maintenant… Ou se taise à jamais !

Un silence lourd emplit alors la cathédrale bretonne. Et pendant que chacun se demande ou pas, si il doit se lever pour arrêter ce massacre, Marie pose son regard sur Cassius. Entre ses tempes, la liste des personnes capable de prendre la parole à cet instant s’égrène comme un chapelet maudit. Dans cette liste il y a deux types de personnes, ceux qui l’aime et ceux qui la déteste. Et dans la deuxième catégorie, il y a…

"Marie! NON!"

Anastriana ! Bien que la duchesse et Marie ait toujours entretenue une relation très amicale, la jeune blonde savait. Elle savait que des deux femmes choisit par Cassius, Ana avait toujours préférée Maira à Marie. La main de la mariée se crispa dans celle de son chevalier. Trahissant sa peur. Qu’il dise non, qu’il parte, qu’il ne l’aime pas. Pendant que Buzay broie la main de Landrevarzec, Rohan se fraye un chemin dans les rangs de la cathédrale pour venir jusqu’à eux. Et dans la tête de Marie, le discours de la duchesse se joue déjà.

«Ne l’épouse pas, elle te trompera, elle n’est pas digne de confiance.
Elle a empoisonnée Mairaaaa, blablablaaaaaaa…»

"Des poils de vache sur l'épaule d'une future mariée... Je me demande ce que les augures penseraient de ce signe bien indélicat!"

Hein ?! Des poils de vache … C’est tout ?!
Un soupir silencieux s’échappe des lèvres de la jeune femme alors que la duchesse retourne s’asseoir. L’objection n’était pas dramatique et l’alcool aidant Marie oublie vite l’interruption. Alors que sur ses lèvres se dessine une ombre de sourire et qu’elle allait faire signe à Arzhel de poursuivre, une deuxième interruption se fit entendre.

- AAAAATCHOUM !

Elle aurait reconnu cette voix entre mille. Une intervention qui lui faisait bien plus peur que la précédente car ce n’est pas un poil de vache qui l’arrêterait. Kirke de Penthièvre était de la première catégorie, de ceux qui aiment. Et il l’aimait au point d’avoir mis un genou à terre pour lui demander de l’épouser il y a peu. La main de Marie se crispa de nouveau. Allait-il-lui aussi se lever pour venir l’épousseter à défaut de l’épouser ? N’osant pas le regarder, c’est une Marie immobile qui pria silencieusement pour qu’Arzhel les marie rapidement avant que quelqu’un d’autre émette une objection.

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

Takanomi s'éloigna de l'homme à la drôle d'allure d'un air désapprobateur et en hochant du chef. A terre, entre les dalles, des débris de verre qui étaient en fait des morceaux d'un miroir qui s'était brisé. Il fit signe à un écclésiastique qui se trouvait non loin de là en lui désignant les débri d'un air grave. Il poursuivi son chemin avec le morceau d'étoffe fleuri sous le bras en évitant les différents morceaux et se mit à la recherche du voile rouge recouvrant délicatement une chevelure blonde. Il l'aperçut de loin et il vit que d'autres têtes s'étaient ajoutées dans la rangée.

Comment en en sortant, il recommença à éviter les jambes les corps et faillit même trébuche. Il ne constata que trop tard que le morceau d'étoffe laissait paraître une ouverture et plusieurs petits gâteaux s'en échappèrent et rejoignirent le sol, à son grand malheur.

Noon! Pas ça!

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le prélat s'abandonna dans un discours sur les fondements du mariage, ses métaphores explicites en auraient effrayé plus d'un, mais pas le Montfort qui malgrés tout sans le vouloir s'abandonna à son tour à une mise au point...

Si Marie marche lentement...
Je l'attendrais

Si elle parle trop...
Je simulerais un mal de tête

Si elle sent des pieds...
Impossible! Une princesse ça sent bon quelqu'en soit les circonstances!

Rien d'infranchissable, donc! Un regard à son encontre noyait tout doute qui pouvait survenir si seulement il y en avait eu. Certains disent que parfois une vie se suffit pas pour trouver son âme soeur, Cassius lui n'avait pas eu à attendre si longtemps, il avait crû l'avoir trouvé lors de son précédent mariage auquel Doué avait décidé de mettre un terme afin de diriger le chemin de l'héritier Monfort vers le vrai, le grand amour, celui qui fait que nulle autre femme n'a de saveur.

Vint maintenant le moment où la foule était prise à partie, le moment où l'on donne l'occasion à quiquonque de s'interposer à ce mariage, comme si cela serait permis, les précautions avaient été prise par le Montfort, rapide regard à la garde de Landrevarzec présente au milieu de la foule prête à intervenir au moindre signe. Quoi ce n'est pas permis?! Pas grave...

"Marie! NON!"

La cousine du Rohannais s'interposa! Elle se leva brusquement, se dirigeant vers le couple face à l'autel... Fausse alerte! Tant mieux, un conflit familial n'aurait pas été des plus propices

- AAAAATCHOUM !

Tiens la fragilité angevine se confirme, l'air breton sans doute... Mais Kirke n'était pas du genre à s'interposer, il avait plus de classe que la moindre guesaille du coin pour courtiser la promise d'un de ses alliés de guerres et ainsi s'interposer le jour des épousailles... ou pas... du moins si cela était le cas, le Montfort lui n'en savait rien, il vallait mieux qu'il en reste ainsi s'il avait juste osé...

Toujours sa dextre dans celle de sa blonde, un regard à Arzhel et un murmure

Avançons, je ne veux point avoir à faire parler le fer un jour comme celui-ci mon cousin

Noon! Pas ça!

Trop tard...
Tiens qui plus est celui qui avait bousculé hautainement le Montfort un peu plus tôt lorsque ce dernier avait pénétré le lieux saint, un rapide signe à sa garde du genre...

"Virez-moi cet énergumène de là!"

Messages : 90 Date d'inscription : 30/11/2010

Le silence pesant et traditionnel après cette question fatidique. Personne ne se manifesta. Le prélat allait donc reprendre la cérémonie quand Anastriana se leva, en criant. Stupéfait, Arzhel la regarda. Elle se fraya un chemin dans sa rangée pour rejoindre l’allée centrale. On voyait à la tête des personnes restées assises qu’elle avait dû écraser un pied ou deux au passage. Elle remonte le peu de chemin qui la séparait des mariés.

Le prélat s’attendait à un déballage de raisons plus ou moins objectives pour s’opposer au mariage. Finalement, elle ne fit que retirer quelques poils sur l’épaule de Marie. Diantre, que c’était attentionné comme geste. C’était peut-être pour que les peintres qui étaient présents, et qui immortaliserait la cérémonie en plaignant plusieurs scène du mariage ne commettent pas l’erreur de représenter ce poil. Enfin… Toujours est-il qu’on ne lui avait encore jamais faites celle-là.

Léger sourire en coin, il regarda Anastriana se rasseoir, puis déposa son regard sur les mariés. Marie lui fit, discrètement, signe qu’il pouvait maintenant reprendre, quand survînt la seconde interruption. Un éternuement aussi bruyant que remarqué retentit et résonna dans la cathédrale. Arzhel chercha, regardant les têtes qui dépassaient dans l’assistance mais ne parvînt pas à trouver qui été à l’origine de ce bruit. Il dit alors.

Je peux continuer, tout le monde à terminer ? Pas de rot ? Pas de flatulence ?

Oui oui, ce n’est pas très distingué m’enfin tant qu’on y est, autant tout faire en même temps. Ce brun d’humour passé, Cassius s’adressa au prélat pour lui dire, à son tour, de continuer.

J’aimerais, si vous me le permettez poursuivre cette cérémonie par….

Et paf ! Voilà, qu’un nouveau cri retenti dans l’église. Le prélat de sourire, une fois de plus. C’était un évènement de joyeux, on ne va pas crier tout de même !

On dirait que tout le monde compte me la faire aujourd’hui ! Au moins, je serai tranquille pour les prochains.

Sans se soucier outre mesure de l’homme, le prélat se questionna. Qu’est-ce que je fais ? J’en remets une couche ou pas ? C’est qu’on avait perdu pas mal de temps avec toutes ces interruption. Et puis Cassius est un Montfort, et y a plein de clercs chez les Montfort, il connait déjà la morale religieuse. Bon aller… On ne le fait tout de même.

Je vais vous lire, très rapidement, et si personne ne m’interrompt une fois plus.

Lançant un regard au dernier homme qui l’avait coupé dans son élan, il entreprit la lecture.

Citation :: En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse…

Retenez simplement, Marie et Cassius, que ce texte illlustre le changement que vous allez vivre. Ni plus, ni moins. Vos priorités ont changé. Ce qui prime maintenant, c'est votre propre foyer, votre couple, vos futurs machins qui courront parotut, hurleront et vous mettrons les nerfs à rude érpeuve. Comme je le dis souvent, cela ne vous dispense pas des devoirs qui vous engagent envers votre famille ou à vos fonctions. Simplement, et j'aime tellement cette métaphore que je vous fait partager, la fo iaristotélicienne est un diament aux multiples facettes. Le mariage vous ouvre la porte d'une nouvelle facette, qui fera briller la foi aristotélicienne d'une manière différente que la facette précédente. Mais le diamant, lui, qui représente la foi, sur n'importe facette que vous vous trouviez, reste identique. Méditez, mes enfants.

Se tournant maintenant vers Cassius.

Cassius, quel plaisir pour moi d'être celu qui va receuillir les voeux de l'héritier de la famille.

Petite pause.

Cassius de Montfort, veux-tu prendre Marie de Kermorial pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Messages : 203 Date d'inscription : 03/12/2010

J'étais présent depuis le début de la cérémonie. Si si, c'est vrai. Et même si ca ne l'était pas, j'aurais veillé à ce que les historiens racontent que c'est vrai. Et de toutes façons personne n'oserait contester la véracité de mes dires.
Donc j'étais présent depuis le début, mais me faisait discret. La discrétion ca me connaît. Je portais certes ma couronne princière, un manteau aux couleurs de Brocéliande, des habits somptueux qu'il suffirait probablement de vendre pour assurer la solde de toutes les troupes pour le restant de la guerre, oui je portais tout cela. Mais je n'étais venu qu'avec trois pages à mes couleurs. Trois misérables pages. Gageons que les médisants allaient y voir le signe de la ruine de notre famille, mais tant pis. Je devais m'effacer en ce glorieux jour pour Blain.

J'écoute donc, discrètement installé au premier rang.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Pas d'opposition probante à ces épousailles par l'assemblée, la cérémonie continua par un nouveau discours d'Arzhel qui laissa cette fois-ci le Monfort songeur par ses métaphores, il écouta mais réfléchirait à tout cela la cérémonie passée, à ce moment son seul désir était de s'unir à cette femme lui faisant face quelqu'en soit les changements que cela engendreraient dans sa vie, il était prêt à les accepter et les assumer

Lorsque enfin, ce qu'il attendait depuis le début de la cérémonie tomba et résonna au sein de la majestueuse cathédrale sous un silence de plomb

Cassius de Montfort, veux-tu prendre Marie de Kermorial pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Son regard plongé dans celui de sa future, sans aucun signe de réflexion dans la voix, l'intonation était nette

Oui je le veux!
*Et toi mon amour?*

Messages : 139 Date d'inscription : 16/05/2011 Age : 65 Localisation : Rennes

Citation :: Tiens qui plus est celui qui avait bousculé hautainement le
Montfort un peu plus tôt lorsque ce dernier avait pénétré le lieux
saint, un rapide signe à sa garde du genre...

"Virez-moi cet énergumène de là!"

En une fraction de seconde le lycanthrope a capté le regard et le coup de tête de son chef.
La dextre tombe sur le pommeau de la dague. Le dur entraînement de mestre Lanceor en ont fait une machine de guerre bien huilée souple sur les jarrets et bien ancré sur les pattes arrières.

Il fixe son regard dans celui de l'importun désigné ses yeux flamboient le message est clair

La dague est dégagée d'à peine un pouce de son fourreau prête à jaillir voire à voler à la moindre menace. Il sait que tous ses frères et soeurs d'armes sont soudain aux aguets.
Son visage est resté de marbre l'assistance ne peut s'apercevoir de rien.

"Ne jamais interrompre un ennemi qui fait une erreur"

> La maxime de ses lointains ancêtres lui saute à la mémoire alors il ne bouge pas.<

C'est désormais l'adrénaline qui parcours ses veines concentre toute l'énergie de ses muscles en cas de besoin. L’Ivresse affûte ses sens tout son corps est tendu sans efforts tel l'arc bandé il est paré...

Messages : 90 Date d'inscription : 30/11/2010

La réponse été donnée. Les choses étaient claires. D'un côté tout du moins. Resté à voir ce que Marie en penserait car, si si je vous assure, un mariage, ça se fait à deux.

Les deux futurs se regardaient droits dans les yeux, tel un merlan fris allongé sur l'étal d'un poissonnier, zyeutant le client qui arrive. Sans interrompre leur regard, le prélat se détourna, de façon presque imperceptible, vers Marie. Prenant une grande inspiration, il lui posa la même question.

Marie de Kermorial veux-tu prendre Cassius de Montfort pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

» L'union d'un Canard et d'un Lys
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