La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius)

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

Il fallait faire un choix et le plus rapidement possible, vu le nombre de ceux qui venaient assister à la cérémonie, entre rester devant l'entrée à scruter les visages, les mises, les allures, en général ou aller s'installer pendant qu'il restait encore quelques places, à vue d'oeil. Demeurer là n'était pas de tout repos mais cela avait l'avantage d'attirer les regards. Certains sympathiques, parfois souriants, d'autres un peu angoissés, contagieux ou encore d'autres hautains voire inquisiteurs qu'il fallait soutenir sans broncher, le visage fermé et certains, empreints de douleur de ceux qui viennent de perdre un proche mais qui honorent sans doute leurs engagements...

Pour se dégourdir les jambes, il fit un tour du parvis, attrappant çà et là des bribes de conversations:

Catherine, Marie venez il y a là une grande amie de la famille que je veux vous présenter...

Quelle joie, mais quelle joie de vous voir.

Mais le visage qu'il recherchait ne se perdait pas malgré le flot des physionomies que le manchot observait précisément et dans les moindres détails. Un visage unique dont il s'était imprégné et dont il se souvenait des mois plus tard comme s'il évoquait des souvenirs et d'autres mystères. Le visage de quelqu'un envers qui il avait une dette. Peut-être n'allait-il pas le voir, finalement.

Il regravit les marches du parvis, se rendit compte de la hauteur de l'édifice et se faufila à l'intérieur. Un vieil homme l'interpella:

Demat, messire. Quels sont vos liens avec les mariés.

Je suis l'arrière grand-père de la mariée, papy, enchanté.

Voyant la mine du vieux, Takanomi lui tira affectueusement la joue et lui dit en s'éloignant:

Oui, je sais, je fais un peu jeune!

Il traversa le long couloir principal et sa longueur le découragea. Aussi chercha-t-il une place où se mettre en évitant de marcher sur les enfants qui couraient, se couchaient et rampaient parfois à ses pieds. Il mira sur le côté, une place de libre, et à côté de cette place, un fort jolie jeune femme* aux cheveux blonds à demi recouverts d'un léger voile rouge. Il s'installa à ses côtés, un léger sourire aux lèvres et lui glisse:

J'espère que cette place n'était pas libre. De toute manière, même si c'était le cas, vous ne me demanderiez pas de déguerpir, n'est-ce pas?

Il scruta un peu les alentours, qui se trouvait devant, derrière, cherchant des têtes connues mais ne voyant personne, il se tourna vers a voisine dont il considéra attentivement les yeux, pour voir leur expression et leur humeur, le cou pour se rendre compte de la valeur des bijoux, les épaules et les bras pour évaluer la force physique et les mains pour connaître leur ouvrage. Vu sa posture, elle ne devait pas être fort habituée à ce genre d'ambiance.

Alors vous aussi vous n'êtes pas habituée à ce genre de cérémonie? Pour ne pas vous mentir, je trouve ça un peu gnan gnan et prévisible. Mais je me sens obligé d'être là. On ne choisit que rarement sa famille...

Au fait, je suis Takanomi.

Et lui tendit la main.

[*]: Il s'agit de Secate

Invité

J'espère que cette place n'était pas libre. De toute manière, même si c'était le cas, vous ne me demanderiez pas de déguerpir, n'est-ce pas?

Une voix d'homme tira Secate de ses pensées, pour ne pas dire du sommeil qui commençait à l'envahir. Elle tourna son regard vers l'homme qui venait de parler, et sourit.

Non je vous en prie, la place est libre, les gens avaient sans doute peur de venir s'asseoir à coté de moi, dit elle en se poussant pour lui laisser un peu plus de place.

En effet vous avez raison, je ne sors que rarement, et encore moins dans ce genre de cérémonie. Non pas que je les fuis, mais je ne suis pas habituée à sortir dans le beau monde. Et quand j'y suis conviée, je m'ennuie souvent; j'espère toujours trouver un peu d'animation et des compagnons d'infortune.
Mais...d'après vos dires vous seriez de la famille d'un des mariés? Surement un Montfort, ils sont tellement nombreux que je n'ai l'honneur que d'en connaitre 1/4 environ; tellement ils sont nombreux.

Elle vit sa main tendue et la serra amicalement.
Et moi Secate, Secate de Kerallen, enchantée de vous connaitre Monsieur Takanomi

Messages : 34 Date d'inscription : 09/10/2011

Quelques pas pour rejoindre le parvis de la cathédrale, quelques pas comme une danse improvisée par le destin la guidant vers son aimé.
Le visage de la rousse irradie soudain dès que le gris de ses yeux bute sur les prunelles de son brun.
Elle se sentit pousser des ailes tandis qu'elle s'élance vers Meerclaw sautant sans vergogne dans ses bras, les yeux rieurs, en oubliant sa blessures qui la relance l'espace d'un instant où plus rien ne compte, que lui, son visage, ses bras rassurants, sa voix qui l'ensorcelle accentuant la sensation irréelle de flottement.
Au diable les convenances, elle embrasse ses paupières et le bout de son nez sussurant "Je revis Meerclaw, je revis en te voyant!, la voix tremblante, étouffée, trahissant dans ses trémolo toute la tendresse qu'elle lui voue.
Les pieds rejoignent le sol agilement, et pourtant elle reste perchée sur son nuage tandis qu'il remercie Takanomi.
Le bras dextre autour de sa taille, une joue contre son coeur, l'ouïe volant quelques battements qui la rassérènent, l'apaisent. Et elle se sent enfin prête, prenant conscience, que sa présence lui donne une force colossale.
Son regard se pose sur le blond Artésien, qui semblait quelques instants plus tôt chercher quelqu'un, mais puisqu'il est là, puisque l'heure est à la reconnaissance, elle se joint à son promis, un sourire affable et reconnaissant ornant les carmines.

-Oui merci Taka pour le voyage, ma foi des plus agréables. J'espère que vous retrouverez celle que vous semblez chercher partout

Lueur espiègle qui zèbre le gris de ses perles, tandis qu'elle glisse son bras dans celui de son âme soeur et pénètre avec lui dans l'enceinte de la Cathédrale, ses doigts serrant par accoups plus que de raison sa peau à travers l'étoffe, tous deux à la recherche d'une place.

Connaissant bien plus de monde qu'elle, le chevalier distribuait quelques accolades à ses frères d'armes, saluait des connaissances, ce qui étirait les lippes de la rousse continuellement d'un sourire, jusqu'à ce que son visage croise pour la première fois celui du Morrigan-Monfort qu'elle aperçoit souvent que de loin, comme dans le campement de Saumur quand ils avaient rejoint son armée.
La tristesse que dégagent ses yeux éteints lui broie un instant les entrailles, le visage fermé comme dans un effort surhumain pour rester digne, et droit, le contraste entre une apparence de roc et ce que son regard absent dégage saisit la rousse un instant, devinant que sur ses épaules pèsent une douleur monstrueuse, sans savoir pourtant.
Une silhouette passe au même instant entre eux , une dame étrangement fagotée, et pour un instant, distraite par l'accoutrement, elle perd de vue et de pensée le colosse, cherchant des yeux des visages connus.
Pelotine au bras d'un homme élégant lui apparaît, loin, mais la rousse, ose un signe de main et un sourire, se demandant si elle va la voir malgré les bancs qui les séparent.

Assise à ses côtés, elle avait hâte à présent d'entendre sa voix
Tu es sain et sauf, dieu soit loué, moi ma blessure a été légère, une épaule éraflée, et l'éraflure cicatrise déjà..je pourrai à nouveau porter une épée dans trois jours et pourquoi pas te rejoindre? Et toi quelles nouvelles?

Loanne admirait la cathédrale quand l'attitude de Mimila la détourna des magnifiques vitraux. En effet sa mère s'était retournée. Puis avait murmuré. Mais pourquoi? La blondinette la suivie son regard et tomba sur... Non! Tomba sur sa cousine, son cousin et... un bébé ??
A la blondinette de se lever et d'aller à la rencontre des trois nouveaux arrivants. Faut dire que Roxi et Wen, ça faisait tout juste une éternité qu'elle les avait pas vu. Et là, en plus, il y avait un nourrisson!

Roxiiii, Weeen !!! Haaaan comme vous m'avez manqué! Bon, je vous aurez bien serré dans mes bras, mais je pense qu'on a oublié de me présenter quelqu'un...

Pointe de vexation dans la voix de la mini Montfort Laval. Sa cousine, sa presque soeur, avait eu un bébé de toute évidence. Et persone n'a jugé bon de lui en parler... Une larme coula, mais là ça n'était pas la vexation. Non, c'était l'émotion...

Messages : 4 Date d'inscription : 08/10/2011

[Revenant du sud (où le temps dure longtemps)]

Félon, foulant la folle terre de Bretagne. C'est lui, l'unique, le majestueux, Kirke de Penthièvre...

Bah quoi faut bien la touche " Anjou " dans un mariage, sinon ça vaut pas le coup, c'est embêtant, à part vider le buffet et se remplir le gosier, pas franchement amusant. Et en plus ce jour là on avait décidé de mettre le paquet ! Les représentants Penthièvre et Dégéné... Dénéré -'scusez pour l'erreur- s'étaient mis sur leur 31 pour leur donner le meilleur d'eux même.

Depuis quelques jours déjà il remontait la France, après une petite excursion en Périgord puis en Guyenne caractérisé par... Que des échecs. Les sudistes n'étaient pas franchement coopératifs en matière de mairie, peut-être le soleil qui leur brûle l'esprit. Petit pigeon et hop :

Citation :: Oh face de bulote !

Ramènes ta poire en ~~braise~~ Breizh à Nantes, habilles toi bien... Pas comme d'habitude quoi. Une robe. On se retrouve devant la cathédrale.

K. le Duc félon.

Le blond avait pris soin de raser sa barbe qui fleurissait depuis... Quelques semaines. Tiens, il se demandait qui il allait voir à ce mariage ? Des ennemis il espérait, c'est toujours mieux quand il y a des tensions. Y'aurait surement la Bulote Princesse, lointaine cousine à qui il avait promis de régler cette histoire d'assassinat du mainois assez rapidement.

[Le lendemain matin]

Zigzagues dans la pièce. Surement assez, beaucoup -trop ?- alcoolisé la veille au soir, le beau blond cherchait sa botte qu'il avait paumé.
Plusieurs solutions lui traversa l'esprit :

- Chercher cette botte pour louper la cérémonie et ainsi juste profiter du repas, parce que les cérémonies c'est souvent chiant, surtout quand il y a personne qui s'oppose à celui-ci

- Aller au mariage sans botte, au moins il y aura peut-être une sorte d'odeur fromagée ce qui n'est pas négligeable

Fromage... Pourquoi il faut toujours qu'il y ai une interruption par les produits poitevins ? Les poitevins, ça vous tient.

Devant la bâtisse, il attendait comme un poireau (symbole gallois (Allez les bleus !)) que l'angevine se présente. Le menton nu, les joues également, un habit noir. Encore un jour qui restera dans les anales...

Messages : 1 Date d'inscription : 17/09/2011

[ - Pavillon Ensisheimois en Bretagne - ]

Le jeune homme était allongé et profondément endormi dans le pavillon acheté et aménagé en hâte pour le Prince d'Ensisheim dès son arrivée en Grand Duché de Bretagne. Endroit que son père souhaitait reposé pour l'éternité. Pourquoi ? Outre le défunt Roi, personne ne le sait. Oui oui, on fait exception au Très-Haut, car Lui, Il sait tout, hein. C'est très logique. Maintenant, il combat pour la Bretagne en Anjou, malgré qu'il a subit des blessures, lors de l'offensive des forces armées despotiques de Nebisa contre les forces royales de Bretagne et contre les Royalistes Ponantistes de France.

La Garde du Phénix, l'élite de l'élite, la cerise sur la crème, des milices urbaines d'Ensisheim, surveillent attentivement toutes les issues. Ils sont positionnés même sur le toit avec des Arbalétriers...un peu trop doués pour les brigands. Cette garde étant entrainée par les escrimes espagnoles, francaises et italiennes, au manimement des fers jusqu'aux puissantes armes a poudre qui se rependent. Des guerriers du passé, du présent et peut-etre, oui peut-etre, de l'avenir d'Ensisheim.

Le Commandant en chef de celle-ci, l'ancien maître d'escrime d'un roi, ancien Capitaine de la Garde Seigneuriale de Mandeure, Antoine de Mortiri se rend jusqu'à la chambre princière. Deux Hallebardiers s'écartent pour laisser Antoine ouvrir la porte et s'engouffrer purement et simplement jusqu'au lit d'ébène du brun profondément endormi.

Antoine se laisse tomber sur ses genouillères pour être à hauteur respectable du jeune homme qui est toujours dans les bras de Morphé. Il faut dire que le Prince, s'il n'avait pas été blessé si griévement en Anjou, aurait mérité quelques coups de bâtons sur les doigts pour dormir et ne pas se réveiller lorsqu'une personne s'immisce près de lui lorsqu'il est complètement, vraiment complètement, vulnérable.

La main couverte d'estaillardes du Soldat vient se poser sur l'épaule d'Hadrien pour le secouer brusquement pour le ramener à la réalité des hommes.

'' Hé, Altesse, il faut que tu ailles à un mariage breton aujourd'hui. Prépare toi immédiatement. Ne met pas de chemise de mailles sous tes vêtements, les forces bretonnes sont compétentes pour assurer ta protection et je doute que des brigands se retrouvent jusqu'à dans une cathédrale, mon petit gars. ''

Hadrien n'ouvre même pas un oeil se contenant de grogner et de grommeler. Les deux verbes sont assez fusionnés lors de l'émission des sons.

'' Hein ? J'ai rien compris. Allez, debout ou je te jette dans une baignoire froide. Je suis certain que tu n'aimeras pas ca. De plus, tu dois faire organiser les funérailles de feu mon maitre, ton père. Nos médecins Thaumatologues commencent à s'impentionner. ''

Le jeune prince froncant les sourcils avant de s'assoir dans le lit et de poser ses pieds contre les dalles froides du pavillon.

Pourquoi ne pas fouetter un des médecins ? Ce n'est pas par élan tyranique, je ne fais pas frapper mes serviteurs, même si tu en mériterais quelques unes, mais le mérite serait d'en faire taire quelques uns pour un moment ? Je rigole, je dis n'importe quoi.

'' Habillez vous, descendez manger et venez me rejoindre jusqu'aux écuries.''

Le jeune prince laisse le maître d'arme quitter sa compagnie pour aller s'occuper des chevaux. Il retire sa chemise de nuit, tout en accomplissant le changement de bandages pour ses blessures subies à Anjou, ensuite, il vient glisser une étoffe de soierie bleutée sur son torse, ensuite viennent les braies. Il s'entoure les hanches d'une ceinture d'or frappée des armoiries d'Ensisheim, puis viennent le collier chevalresque d'or autour de sa gorge et de ses épaules.

Ensuite, il descend prendre un morceau de fromage et de pain pour rejoindre Antoine et de galoper jusqu'à la cérémonie.

[ - Cathédrale - ]

Maintenant arrivé jusqu'à la Cathédrale, il descend de son palefroi, parce qu'un destrier n'est pas efficace pour ceci, mais seulement pour les champs-de-batailles. Il laisse Antoine et deux Arquebusiers des Phénix s'occuper des chevaux pour se diriger vers la cathédrale et s'immiscer à l'intérieure.

Il se signe immédiatement et par réflexe venant d'un père et d'une mère extrêmement pieux, tellement qu'un saint compte dans la famille maternelle, Norv.

Il rejoint un banc et s'y assois calmement, en attendant. Naturelleemnt, Antoine s'occupe actuellement du cadeau pour le couple marié, futurement marié.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

Lauralyne a écrit:: Demat vice amiral baronique Ftn, voilà une bien belle famille.

lui donne une petit coup de coude amical
GRrrrr, pour toi je ne suis QUE ftn

Lauralyne a écrit:: Je suis quasi remise, je vais pouvoir retourner combattre d'ici peu.
Et vous comment allez-vous tous les trois?

tu m'en vois ravi Lauralyne,
tu représentes beaucoup pour les Sainz-Trestain, et notre porte t'es ouverte, tu le sais

Une petite permission rapide et on y retourne aussi,
sinon ça va plutôt bien, des égratignures par ci pas là mais rien de bien méchant

et ce beau mariage pour nous changer les idées

pendant que Lauralyne se tourne vers Catherine et Marie, ftn aperçoit Pelotine dans la foule et fait un grand signe d'amitié à son croque mort préféré

Messages : 645 Date d'inscription : 18/05/2011

Pelotine avait informé Gwilherm, alors qu'il voguait encore à bord de l'Ar C'hwadeg, qu'elle était invitée au mariage de Cassius de Montfort et Marie de Kermorial qu'elle pouvait venir accompagnée.

L'idée de tenir le bras de la jeune croquemort ravissait évidemment le Bréhatin, d'autant plus que cela faisait de longues semaines qu'ils ne s'étaient pas vus. Cependant, il était malgré tout chiffonné, vexé un peu même, de ne pas avoir reçu lui-même d'invitation. Gwilherm connaissait les deux futurs époux : Cassius depuis qu'ils avaient été membres ensemble de la Garde Grand-Ducale et Marie qu'il avait croisé à plusieurs reprises, notamment une nuit qu'elle était enceinte et éplorée dans une église rennaise... Bref. Il n'avait pas été convié aux épousailles et cela le contrariait au point d'hésiter accompagner sa bien-aimée à la cérémonie. Pelotine réussit néanmoins, avec tout le talent de persuasion qui la caractérisait, à le décider à répondre favorablement à sa requête.

Les temps étant à la guerre, Gwilherm revêtit sa tenue de Vice-Amiral réservées aux grandes cérémonies et il fallait bien ça pour ne pas jurer face à la beauté des costumes et robes dévoilés dans la cathédrale de Nantes. Pelotine était resplendissante, plus que jamais... peut-être était-ce l'éloignement forcé de ces dernières semaines qui la rendait encore plus belle à ces yeux, mais il la trouvait magnifique. Il avança avec elle dans le pieux édifice, à pas lent, la laissant trouver la place réservée pour elle et celui qui l'accompagnerait... Il restait chiffonné, oui.

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011

Mais qu’est-ce qu’il croit, lui ? Il siffle, j’accours ?
Qu’il aille au diable, j’y vais pas !
Calyce , ta leçon héraldique t’attend, jeune fille
Euh…là maintenant j’peux pas, j’ai un mariage !

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, hein.

Entre se torturer les méninges à essayer de dessiner un blason convenablement et aller à un mariage où elle ne connait personne, le choix est simple : Le mariage.

Jour J. En retard pour pas changer. A la différence près que cette fois ci c’est fait exprès. Qu’il poireaute ça lui fera les pieds. « Habille toi bien pas comme d’habitude » qu’il a dit. A croire qu’elle ne sait pas se tenir en société. Elle grommelle la jeune fille qui approche du parvis. Une main qui tient un pan de robe histoire de ne pas trébucher et se retrouver à embrasser le sol, l’autre qui
remet en place la mèche de cheveux qui tente de se faire la malle au-dessus de son front.

Un blond Penthièvre à l’horizon. Elle grimace.

Ah t’vlà enfin toi.

Mauvaise foi quand tu nous tiens.

Là voilà pendue au bras Penthievrique et qui l’entraine à l’intérieur de la cathédrale tout en lui murmurant des choses à l’oreille. Discrétion
oblige.

Tu pourrais demander tes trucs plus poliment la prochaine fois, l’Félon ! Et alors ces visites touristiques dans le sud ?...*La menotte de passer sur la joue lisse du jeune homme, surprise*Haaan mais il s’est rasé !

La barbe de Kirke, toute une histoire…

Et de prendre place le plus discrètement possible.

Un chapeau rouge de reconnu, ça sent la majie dans le coin et puis qu'est ce que c'est joli.

Mary et Hrolf arrivaient ensemble dans la Cathédrale.

Il y avait déjà du beau monde ... sagement ils s'assirent sur un banc dans les derniers rangs et attendirent ...

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

La fin du prélassement dans le baquet d'eau tiède parfumée avait sonné, déjà non loin le tintamarre du clôcher de Nantes se faisait entendre, accentuant l'effet de tension que pouvait avoir ce grand jour dans l'esprit de l'héritier Montfort.
Epouser celle qui demain serait son épouse devant le trés haut avait sonné comme une évidence en lui, mais pourquoi alors tant de réticences à fouler les marches du parvis alors que cette décision fut la meilleure qu'il ai eu à prendre tout au long de sa jeune vie, une page qui se tournait peut-être, la sensation qu'il n'avait plus de droit à l'erreur, ou tout simplement le sentiment qu'à partir de ce jour il serait dépendant dans chacun de ses faits et gestes de celle qui partagerait sa vie.
Malgrés cette crainte de passer à autre chose, il n'avait nul doute sur sa décision d'épouser sa belle Kermorial qui ne le serait plus d'ici peu d'ailleurs, "Kermorial" il en va de soit... Belle, même les années ne sauraient altérer le regard qu'il pouvait porter sur elle, en amour les défauts disparaissent ou s'atténuent dit-on, mais comment peut-on le savoir quand la femme que l'on aime semble si parfaite dans les yeux de celui qui la regarde...

Trêve de masturbation cérébrale, il était temps de se magner, un mariage ne se fait point sans le marrié

Il se leva, le corps encore endoloris par cet instant passé dans ce bain d'eau tiède, quand une pensée le foudroya soudainement

Et si Marie ne venait point le rejoindre devant l'autel?

A cet instant, les chambrières s'afférèrent autours du Chevalier afin de lui sécher chacune des parties de son corps, les plaisirs de la noblesse poussés à leur paroxysme...

Je vais finir seul de me préparer! Disposez!

Il avait besoin d'être seul, nul besoin de mots supplémentaires, toute la compagnie de valets quitta les appartements, sauf un...

Toi aussi Herbert! Va faire préparer le carosse, qu'il se tienne prêt pour mon départ!

Lorsque l'intendant sortit, le Montfort alla se préparer pour la cérémonie, il commença par enfiler ses dessous puis une chemise blanche à manches longues, par dessus un pourpoint de couleur pourpre, court, moulant avec un col haut dont les manches étaient fendus sur les avant bras. Les épaules, le torse et le dos étaient rembourrés, sur le devant étaient arborées des broderies de fil d'or. Il enfila ensuite ses hauts de chausses recouvrant son corps de la ceinture aux genoux fixés au pourpoint grâce à un lacet ferré aux deux bouts, le tout complété par des bas en tricot de soie. Pour finir, il chaussa d'élégantes bottines d'étoffes tailladées à la couleur de son pourpoint. Un instant sur les derniers ajustements et préparatifs devant son miroir, se dirigeant ensuite vers un coffret en bois où était entreposé sa chevalière aux armoiries de sa famille qu'il glissa à son doigt. Le voilà fin prêt!

Ou presque...

Avant de quitter les lieux, il enfila une longue cape fourrée à manches longues couleur sombre et doré, puis il se dirigea la démarche assurée jusqu'au carosse où le coche l'attendait devant la portière, le fuur époux monta à l'intèrieur et sans atttendre le convoi se mit en branle accompagné par deux cavaliers en harnois en charge de la protection du véhicule, en ces temps de troubles, il fallait être prudent...

La Cathédrale

Le voyage fut assez rapide jusqu'au lieu saint, plus le convoi approchait plus la foule se faisait dense, lorsque le carosse fit halte, aussitôt la garde se mit de chaque côté du parvis, tandis que le coche vint ouvrir la portière afin de laisser le Monfort se glisser vers sa destinée. A l'extèrieur, il y avait quelques personnes qu'il connaissait et qu'il salua d'un franc signe de tête tout en montant les marches menant aux portes de cette majestueuse Cathédrale de Nantes. Lorsqu'il fut à l'intèrieur de la maison de doué et de ses hommes, le Chevalier resta un instant immobile sur l'entrée, inclinant légèrement la tête vers le sol et se recueilli un instant... Le port altier et la démarche assurée, il se rendit jusqu'à l'autel saluant sur son passage ses amis, installés en place arrière et sa famille et nobles présents installés eux en premiers rangs

Arzhel était là devant l'autel

Voici le grand jour, merci d'avoir accepté d'officier cette cérémonie en ces temps incertains mon cousin

Il n'en manquait plus qu'une et pas des moindres... "la Myosotis"

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

Et moi Secate, Secate de Kerallen, enchantée de vous connaitre Monsieur Takanomi

Moins que moi , répondit brièvement Takanomi, sourire aux lèvres.

En entendant le nom de "Montfort" sortir de la bouche de la jeune femme, il hocha négativement la tête, un peu piqué de voir que la famille de la mariée était si peu connue alors qu'il lisait le nom de cette dernière sur presque toutes les lèvres. Peut-être que les choses changeront d'ici quelques mois lorsqu'on apprendra l'existence d'un autre Kermorial ou encore d'autres, qui sait, puisque la vie est pleine de surprises, pour peu que les hommes cherchent à savoir d'où ils viennent et s'interrogent sur leurs filiations.

Pour répondre à sa voisine, il se contenta d'hocher négativement la tête et de dire:

Je suis un parent de la mariée. Son cousin.

Comme il en avait pris l'habitude depuis qu'il était entré dans l'édifice, il reprit de jeter des coup d'oeils furtifs au devant, derrière... Il reconnut au loin le blond ex-Duc d'Anjou accompagné d'une jeune fille. Un peu plus tard, il vit qu'il s'agissait de Calyce. Il se demandait ce qu'ils faisaient là tous deux.

Takanomi avait du mal à contrôler sa nervosité. Il ressentait quelques crampes à l'estomac qui s'avèrèrent bien sonores. Empourpré, il se tourne vers sa voisine:

Je crois que je vais aller chercher de quoi grignoter, le temps passera un peu plus vite, comme ça, pour vous, comme pour moi. Si vous vouliez bien garder ma place, ma chère. Ou si vous souhaitez m'accompagner. Ou alors, dites moi ce que vous voulez que je vous ramène. J'ai vu que les cuisines n'étaient pas loin.

Il se leva prestement, quitta le rang en s'appuyant sur quelques crânes balançant un flot d'excuses sans trop y croire.
Arrivé sur la couloir central, il marcha à vive allure vers la sortie. Un homme à la forte corpulence fort bien mis au pourpoint de couleur pourpre brodé d'or et aux bottines de même couleur s'avançait prestement en sa direction comme s'il s'attendait à ce que Takanomi se retire spontanément de son chemin. Mais il n'en fit rien et même, il avança son épaule et heurta l'homme en lui lançant un regard mauvais et, sans se retourner, continua son chemin vers la sortie.

Ah! rebonjour Papy! Je vais chercher de quoi me restaurer. En parlant de ça, tu devrais penser à moins te la remplir! Lanca-t-il au moine portier en lui tapant le ventre du dos de la main.

Messages : 2 Date d'inscription : 10/10/2011

Il flânait, bras béants et bouche ouverte, scrutant le plafond de la cathédrale en heurtant deux ou trois convives, en profitant pour siffler un chant en l'honneur du sacrifice de l'Anjou.
« ...L'Anjou c'est le mal et le mal c'est... mal... »
Et là, c'est le drame.

Sacrilège, qui osait lui prendre la main ?! Le Blond se préparait à pivoter sur lui même pour flanquer un uppercut à 90° au manant qui osait palper ses divins membres, avant qu'il n’aperçoive, juste à temps, que c'était son m'amour.
« Ah, c'est toi, je... »
Mais ne put-il terminer sa phrase qu'elle enchaîna un combo-breaker de mots, le Wolback en assimila le quart :
« J’ai besoin Ailvin, aujourd’hui, alors je vais faire autrement. Il faut que tu aides mon père…fais ca pour moi… »
« Tu veux que j'aide ton père à assouvir tes besoins ? » aurait voulu dire le Baron, mais la princesse l'en empêcha en l'étouffant d'un rapide baiser.

Aussi, il la suivit sans vraiment comprendre ce qu'il devait faire. Ils arpentèrent de longs et ennuyeux couloirs, et observant fixement le Grand Duc, le Wolback repensait à ce qu'il avait annoncé à la Monfort lors de l’anoblissement d'Anne-Solenn, la veille.
Il hocha alors la tête, certifiant ses propos intérieurs, pendant qu'une porte s'ouvrait.

Le Blond cligna des yeux. Une Vache ? A lui de se frotter les yeux, maudissant le Rhum de la nuit dernière. Une Vache !
« C'est une vraie vache, avec des mamelles pleines de lait ? »
A vrai dire, il n’attendit pas de réponse avant d'aller vérifier de lui même, pressant un zizi de mamelle de vache qui lui éjecta un liquide blanc dans l'oeil.
Les Vaches, c'est le mal.
Plus encore, ces vils Monfort le devancèrent, oui, car quand lui pleurait du lait en essayant d'attraper une goutte qui dégoulinait le long de sa joue avec sa langue, eux, se jetèrent sur la seconde vache, nommée Marie, pour la traîner jusqu'à l'autel du sacrifice.

Foutu pour foutu, autant en profiter. Aussi, il prit son temps avant de rejoindre le sans-gland et alors qu'ils retraversaient dans l'autre sens les couloirs du castel, le Baron lui dit :
« Sa Majesté de toi, j'espère que ça va bien de par chez vous, et je demandâmes la main de ta fille, que j'aime. »
C'est l'émotion, ça perturbe, m'voyez.
Pourquoi maintenant ? réfléchissez, il a les mains occupés, ça pourrait sauver une vie, ça...

Invité

Oh un cousin de Marie, j'ignorait qu'elle avait un cousin. Je connaissais l'existence d'une soeur mais pas d'autres personnes de sa famille. Je suis enchantée d'en rencontrer ses membres.

Des bruits d'estomac se firent entendre, elle se tourna vers son voisin, se rendant compte qu'ils venaient de son ventre, et rit.

Allez y, je garde votre place. Quitte à mordre ceux qui voudront vous la prendre. Allez vous rassasiez sans crainte.
Oh non rien pour moi, merci. Je garde de la place pour les petits fours après la cérémonie.

Porte Parole Grand Ducal Messages : 144 Date d'inscription : 21/12/2010

[Avant l’arrivée des Messieurs pour emmener la future Madame]

Une petite voix parvint soudain à l’oreille de la jeune femme. Le dos toujours plaqué contre la porte renfermant l’atroce bestiole avec des tâches, Izéa chercha des yeux l’origine de cet appel à l’aide. Bougre ! Qui m’appelle ??

"youhou Iz' ! Arrête toi deux secondes et... Viens me sortir de là !"

Elle posa l’oreille sur la porte, histoire de s’assurer que son interlocutrice n’était pas coincée avec la vache.

Après une inspection plus minutieuse, la Kerkrenv aperçut enfin sa protégée jonchée sur l’armoire de la future mariée avec le cul nue qui plus est. Gruuuuumpf ! Muffins !!!!!

Bref avant qu’elle n’ait pu faire le moindre geste pour sauver la Blondinette à moitié à poil, la Marie lui avait déjà ordonné de se ranger :

On va y arriver izaza, hein… Cassius il m’aime…

Acquiesçant de la tête surtout pour confirmer la deuxième partie de la phrase que la première, la Brestoise observa la brave guerrière partir à l’affront de l’animal. « Euh moi j’irais pô à ta place c’est vil ces bêtes-là ! » Qui gagnera la guerre ??? Marie ou la Vache ? Faites vos jeux !

Je sssuuuuiiiis Prêêêêttteee !!!
Les femmes et les bestiaux d’abooord !!

Et la réplique dont se souviendra à présent le monde entier est lancée ! Vive Marie de Kermorial !!

[Jour J - Heure -5(min)]

Les cloches avaient arrêté de sonner. Il devait déjà certainement y avoir foule dans la cathédrale. Le mariage était un évènement attendu. La mariée était enfin prête : lavée, parfumée, maquillée, coiffée et habillée. Seule la cheville violacée faisait défaut. Heureusement sinon elle aurait été totalement parfaite, et Izéa l’aurait presque jalousée.

Tu es sublime Boucle d’Or.

Muffins avait été descendu de l’armoire non sans quelques difficultés.
Les Blondes avaient rangé brièvement la salle.
Mais elles avaient surtout réussit le pari fou d’être TOUTES présentables pour les épousailles de leur comparse.

Deux hommes dont le Grand Duc et un inconnu débarquèrent dans la pièce.

L’inconnu se précipita sur les pis de la vache. « Il n’a pas mangé depuis combien de temps lui ? » pensa très très très fort la Blonde en fronçant le nez. Quelques minutes plus tard, ils avaient enlevé la future mariée. Et là on dit « merci Marzina ».

Maintenant direction la cathédrale ! La journée était bien loin de toucher à sa fin.

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

La vie était paisible sur le dos de Machiavel la vache. Rien ne venait troublée cette toute nouvelle quiétude retrouvé, même l’espèce de navet violacé qui lui servait de cheville. Non rien, aucunes ombres au tableau. Les cloches avaient cessé leur vacarme et ne résonnaient plus entre les tempes de la platine. Tout allait bien. Du moins c’est ce que Marie se disait juste avant qu’une horde de paluche l’agrippe pour la faire descendre de son fidèle destrier bovin. Saleté de valet. Encore un sale de coup de Marzina, j’parie ! Bourrée, la blonde n’a pas encore conscience que son amie bien de sauvé son union, mais ça viendra rassurez-vous !

Sans ménagement, les affreuses mains la déshabillent, la plonge dans l’eau, la frotte énergiquement. L’eau est froide, ce n’est pas agréable du tout pour la délicate, qui n’est pas habitué à ce genre de traitement. On se croirait chez les trente à être martyrisé ainsi dès le saut du lit. Une fois sa peau devenue rouge vif, les mains la sortent l’essuie, l’habille. Une servante un brin pervers prend un malin plaisir à tirer sur les lacets du corset. L’effet « taille de guêpe » est là, et Marie encore beurrée comme un petit lu se répète le mantra familiale dans sa tête.

*Il faut souffrir pour être belle. Il faut souffrir pour être belle.*

Et là voyez-vous, elle doit être canon vu ce qu’elle endure. Mais contrairement à d’habitude, la Kem ne dit rien, elle peine déjà bien assez à tenir debout pour ajouter à ça la difficulté de tenir un discours cohérent. Elle se tait donc, et laisse les mains s’occuper d’elle. D’ailleurs, une paire d’entre elles s’attaque à chevelure « emmiellé » de la mariée ou trône une fourchette à gâteau... Ça tire, ça arrache et ça coupe les fils d’or de son crane… Sacrilège !

La torture durera au moins quinze bonnes minutes. En même temps le reste de la troupe de blonde reprend un aspect humain et quand tout est enfin prêt Marie retourne en boitant à sa vache, son amie, sa confidente… Machiavela ! (Vous avez tous pensez à Marzina avouez !) Mais alors qu’elle allait lui confier tout l’amour qu’elle éprouve pour Cassius, deux mains, plus large et plus musclé que les précédentes l’agrippèrent par la taille et la soulevèrent sans effort du sol…

« - Saaaalllo…… Uuut ! Beau Papy d’amour !!! »

Il était là, le seul, l’unique. Le sauveur de blonde. La seule figure paternelle à MarieLand. J’ai nommé Elfyn. Il faut savoir que le Grand-Duc n’était pas un suzerain comme un autre, non. Il ne venait pas à Buzay, pour vérifier que sa vassale s’occupe bien de ses gens et ne manque de rien. Il ne lui faisait pas non plus la morale lorsqu’elle faisait une bourde. Il parlait peu. Mais il était là pour la descendre d’une barrique quand enceinte de huit mois elle faisait des discours en place publique. Il était là pour voler à son secours lorsque CaC elle ne trouvait aucun bateau pour le Poitou. Il était là pour la soutenir lorsque son fiancé c’était fait sauté le caisson juste sous ses yeux. Il était là pour lui dire qu’elle lui était indispensable alors qu’elle menaçait de partir. Et surtout il était là pour la mener à l’autel alors qu’aucun de ses trois pères n’étaient présent. Elfyn était là, tout irait bien. Pour gagner du temps il la porte dans ses bras, et alors que le décor défile en arrière-plan, Buzay regarde Retz sur qui elle décèle une ombre de sourire. Elle comate encore un peu, et sa cheville cassée la fait souffrir, mais la parole lui revient peu à peu…

Tu sais quoi mon suzerain…

De lourde seconde s’écoulent avant que Marie poursuive.

… Je suis fière d’être ta vassale, beau Papy. Et…

La tête blonde est emportée en arrière par un excès de fatigue et revient droite.

… Même que tu serais plus jeune t’aurais été mon genre, Mesjestés !
Mais y a Cassius et je l’aime ! Et que, quand on aura le droit,
On fera des bébés pour que je pèse lourd pour la vente.

Le discours est décousu, mais l’intention est là. Tout comme la cathédrale qui se dresse devant eux. La voix d’Ailvin se fait entendre pour demander la main de Marzina. Même pas en rêve qu’il l’aura le sale mainois, Zizi, est à Marie et à personne d’autre ! Alors que le souverain la dépose à terre, Marie prends conscience encore un peu plus de son état. Elle se marie avec l’héritier de Bretagne, elle est saoule, elle boite, et toute la noblesse est là pour voir ça… Vie de Merde. Les blondes rentrent doucement dans l’édifice laissant Marie et Elfyn presque seuls sur le parvis. Les quelques gardes de Retz présent forment deux lignes parfaites autour d’eux. Et l’orge de la cathédrale retentit.

C’est l’heure.

Suspendue aux bras du Grand Duc, Marie avance doucement vers l'autel sous les regards accueillant des convives. Elle reconnait plusieurs têtes. Nombreux sont ceux qui ont répondu présent à sa grande surprise. Certains sont venu de très loin, d'autre de tout proche. Il y a des nobles, des gueux, des bourgeois et des blondes. La vie est belle finalement et pour le moment personne ne s'entretue. Au bout de l'allée qui remonte la nef, quelques silhouettes apparaissent. Celle d'Arzhel bien au centre, qui l'attend. Celle du Maréchal, massive et imposante. Dieu soit loué il n'est pas en armure aujourd'hui. Mais je mettrais ma main a coupé qu'elle n’était pas loin, au cas ou. Et à côté, il est là. souriant, heureux, beau. Cassius. Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Et à cet instant Marie baigne en pleine lumière. Elle va épouser l'homme qu'elle aime, enfin.

Messages : 119 Date d'inscription : 08/12/2010

Invité au mariage de Marie et Cassius, Marick n'aurait manqué cela pour rien au monde! Sa journée avait commencé tôt, très tôt, lorsqu'il avait fallu tout mettre en place à Hennebont pour l'annoblissement d'Anne-Solenn Wolbak, la nouvelle Dame de Pleheneg. Le soleil avait été au rendez-vous, et lorsqu'il s'était élevé haut dans l'azur breton, le duc s'était mis en route pour Nantes, afin de ne point arriver en retard pour la cérémonie importante qui allait se dérouler en sa cathédrale.

La chevauchée s'était déroulée sans encombre, au travers des landes et de quelques bois facilement traversés. Point de repère: la mer. Elle n'était jamais loin, faisant entendre son souffle et sa voix, sans cesse, permettant d'être guidé sans encombres jusqu'à Nantes. Arrivée là, Marick laissa sa monture dans l'écurie d'une auberge, non sans avoir donné force recommandations au palefrenier qui allait s'en occuper. Puis tranquillement le Montfort-Laval avait monté les marches du parvis, et saluant les nombreuses têtes qu'il reconnaissait, d'un sourire, d'un signe de tête, d'une poignée de main ou d'une inclinaison polie, il avait rejoint les bancs qui paraissaient réservés à sa famille pour s'installer et attendre que la cérémonie début.

Messages : 75 Date d'inscription : 31/12/2010 Localisation : *cherchez Hrolf ! *

Elle était entrée au bras de son époux, Hrolf, et n'était pas peu fière d'assister au mariage de son cousin Cassius avec la si jolie Marie !

Les préparatifs dans leur demeure avait été écourtés par une missive qui leur annonçait que le départ pour la guerre était imminente, alors Mary s'était empressée de sortir pour Hrolf son plus bel habit et avait revêtue un robe rouge qui relevait son teint un peu pâle de ces derniers mois.

Ils avaient pénétré tous deux dans la Cathédrale saluant de la tête les personnes connues mais restant discrets.

Elle avait regardé longuement son père qui officiait essayant de capter son regard mais il était en prière attendant les invités qui affluaient de partout.

Affreusement bavarde, Mary se pencha vers Hrolf et lui susurra à l'oreille :

Bel époux, vous souvenez vous du jour où, en la chapelle de Cholet nous nous sommes unis pour...

Hrolf posa un doigt sur ses lèvres et lui dit :

Chut, je regarde !!

Messages : 90 Date d'inscription : 30/11/2010

Très rapidement après avoir rejoint le parvis de l’église, le prélat se demande s’il avait finalement fait le bon choix. Les invités étaient assez nombreux, à l’image des mariés il faut dire, et il aurait fort rapidement la main engourdie à force de serrer la pince aux inconnus comme au gratin de la haute société bretonne. Et parmi ce dernier, il y a avait pas mal de trente, soldats à la poigne bien ferme et au triceps de compétition.

Voyons arriver le carnage et ayant besoin de sa douce mimine pour signer autant d’actes ennuyeux que nécessaire, il préféra choisir la sécurité et économiser sa main en préservant l’usage. Après avoir salué quelques personnes donc, il entreprit de remonter la nef. Certains étaient déjà installés, d’autres ne souhaitaient pas encore s’asseoir. Ils n’avaient pas tort, ils allaient déjà être assis tout le long de la cérémonie. Les bavardages allaient bon train, à ton modéré cela allait sans dire, lieu de culte oblige. Plus ils remontaient la nef, plus les personnes qui composaient les bancs s’embourgeoisaient. Passant de la simple braie tricotée avec goût mais en laine de mauvaise qualité, aux robes grand standing.

Très peu de temps après, il est rejoint par Mael. Le prélat n’avait jamais trop eu l’occasion d’échanger avec cet homme de force et d’honneur. Non pas que les deux hommes ne s’appréciait pas, mais peut être simplement que les textes de lois et l’administration religieuse était trop éloignées de la gestion militaire de haut rang. Pourtant, Arzhel en était persuadé, ils partageaient des points de vue identiques sur bien des domaines. Enfin… Il ferait un témoin idéal pour Cassius, c’était bien là le principal pour aujourd’hui.

Tout au loin, à la grande porte devant laquelle il se trouvait un peu plus tôt, le prélat vit un homme se pencher devant un autre assis au dernier rang et lui chuchoter quelque chose. Celui -ci tapota l’épaule de son voisin de devant et lui glissa à son tour un mot. L’homme de l’avant dernier rang fit alors de même avec la personne de devant, et ainsi de suite. Le téléphone arabe remonta l’ensemble de l’assemblée à la vitesse d’une tortue amputé des quatre membres, pour finalement attendre le premier rang. La personne au premier se leva alors e vînt informer l’archevêque, de la part de la Princesse Marzina, que la mariée n’allait plus tarder.

Ni une, ni deux, le futur marié fit son apparition. Le silence, sans s’installer complétement encore, venait de faire son apparition et les conversations firent place aux chuchotements et autres voix basses. Il resta planté à l’entrée quelques instants, comme voulant se recueillir, si ce n’est se purifier, avant un moment aussi important que celui qui allait suivre. Le prélat apprécia la démarche et lui laissa le temps nécessaire à cette méditation, avec que le soldat ne prenne lui-même la décision de finalement remonter la nef. Echange de sourires entre les deux Montfort qui se connaissaient bien et s’appréciaient réellement.

Voici le grand jour, merci d'avoir accepté d'officier cette cérémonie en ces temps incertains mon cousin.

Arzhel de répondre à demi voix.

S’il y a bien une période où il faut être présent et célébrer des événements heureux, c’est bien lors des temps incertain, mon cousin. C’est un plaisir, sois en assuré.

A peine ses mots prononcés que le silence s’installa alors complétement. Intrigué, le prélat cessa de regarder son interlocuteur et leva la tête en direction de l’entrée. Marie venait d’y faire son apparition. Le teint resplendissant, une fois n’est pas coutume. L’air heureux, ça changeait de ces derniers jours. Un sourire à peine voilà au bas du visage, inespéré. Pas de toute, elle est amoureuse.

Elle remonta lentement la nef, sous le regard des présents. Aucun petit rigolo pour nous faire un sifflement racoleur pour signaler la beauté de la bientôt ex demoiselle dans sa robe. Elfyn lui donnait le bras d’un côté, un autre homme lui donnait l’autre. Elle finit par arrivé à l’autel et une fois de plus, bêtement peut être, le prélat sourit.

Il s’inclina alors respectueusement devant Marina qui était arrivée, puis devant Mael. Le vieil usage voulant que le clerc remercie les aristotéliciens qui avaient acceptés d’aider et de soutenir les futurs.

Après cela, il regarde Marie, puis Cassius. Regard bref mais parlant. C’était le signe que tout était maintenant prêt et qu’on y était : la cérémonie allait commencer. Sans réaction négative de leur part, si l’on exclut peut être une petite contraction de stress, le prélat débuta, d’une forte claire, destinées à tous.

Sœurs et Frères aristotéliciens ! Bretonnes et bretons ! Soyez remerciés d’avoir fait le déplacement pour assister Cassius et Marie dans ce moment important et malgré les temps troublés que nous connaissions. Je sais pour avoir fait le tour de Breizh ces dernières semaines pour célébrer des offices exceptionnels qu’il est parfois difficile de se rendre disponibles.

Très courte pause.

Nous sommes réunis ici afin de célébrer l’amour qui uni deux êtres. D’un côté nous avis Marie de Kermorial, fière bretonne et blonde assumée.

Petit sourire.

Mais surtout grand atout de Breizh par son engagement et son investissement sans faille. De l’autre, nous avons Cassius, breton tout aussi émérite qui a su par la régence récente mais surtout par le maniement habile et savant des armes protéger notre pays. Tous deux méritent d’être heureux et méritent d’être entourés en ce jour. C’est donc un réel plaisir pour moi que d’officier cette cérémonie.

S’adressant aux futurs.

Marie, Cassius, tournez-vous l’un vers l’autre je vous prie, et prenez-vous la main.

Messages : 1 Date d'inscription : 04/10/2011

Mckagan de Monfort Balmyr était arrivée un peu dans la précipitation aux noces. Elle irait saluer le monde après la cérémonie celle-ci étant imminente. Elle avait reçu l'invitation à Retz et ne pouvait ne pas se déplacer pour la Famille. Elle ne connaissait que peu les gens présents, mais elle vit tout de même quelques têtes qui lui firent plaisir. Elle s'installa discrètement et laissa l'office se faire en silence.

Messages : 3 Date d'inscription : 08/10/2011

La cathédrale était immense, ses vitraux magnifique. Le Maje s'était glissé sur le côté gauche du transept. La se trouvait un petit accès sur l'extérieur. il profita que les gens soient occupés sur autre chose, c'est à dire la marié entrante pour entrouvrir discrètement l'ouverture. Un rayon de lumière filtrait. De son baluchon il sorti un premier miroir plat qu'il disposa au sol, appuyé sur quelques missels dérobés et dirigeant une partie des rayons vers le haut.
Il fixa le second miroir légèrement concave sur un candélabre qu'il déplaça pour rediriger une seconde fois les rayons lumineux les rendant suffisamment convergeant pour donner une luminosité un peu plus forte à la cible.

Parfait!

Justement le couple se prenait les mains, c’était le moment. Il orienta les rayons vers les futurs mariés avant de s'éclipser le long des collatéraux vers une place dans la nef.

Une illumination divine pour un mariage.
Mon cadeau majique devrait leur faire plaisir.

Tentant de se faire tout petit, il ne pouvait s’empêcher d'être fier de lui en voyant le couple rayonner au littéral comme figuré au centre de la cathédrale.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Une garde aux couleurs de l'ordre des "Trente" pénètre dans l'édifice saint, la position est d'une précision optimale, cela ne passe point inaperçu au regard des "Trente" présents pour la cérémonie, les hommes se postent discrêtement aux différents points d'importance afin d'assurer un repli pour l'emblême qui s'apprétait à faire son arrivé, Marie n'était plus trés loin...

C'est à cette pensée que sa Majesté de Bretagne, grand-paternel de Cassius fit son entrée au sein de la cathédrale, sa vassale et future belle petite-fille à son bras, ils s'avancent tout deux lentement en direction de l'autel. Cassius avait tant attendu ce moment où Marie traverserait la nef afin de prendre ce chemin qui mêlerait leurs destinés à tout jamais.

La démarche boitillante, Marie arriva dans sa robe pure auprés de son futur époux, leurs regards s'échangèrent, laissant circuler tout le bonheur qui s'en dégageait, sans parler des effluves d'alcools qui elles aussi circulaient avec aisance

Une cheville en vrac, des effluves d'alcools...

Je ne veux même pas savoir ce qui a pu te mettre dans un état pareil mon aimée
S'en souvient-elle seulement...

Le Montfort s'était exprimé avec un léger sourire, rien ne pouvait entâcher cette belle journée et puis même dans cette état, qu'est-ce qu'elle pouvait être resplendissante!

Tu es radieuse amour!

La cérémonie pouvait débuter... Et Arzhel ne se fit pas prier!

Le couple écouta avec toute l'attention permise le prélat

Marie, Cassius, tournez-vous l’un vers l’autre je vous prie, et prenez-vous la main.

Le Montfort aquiesca et se tourna délicatement afin de faire face à sa future épouse, prenant délicatement sa main dans la sienne, laissant glisser ses doigts en douceur le long de sa paume
Lorsque soudain un éclair de lumière explosa au sein du lieux saint, mettant le couple à l'honneur dans un puissant rayon lumineux. Doué nous faisait-il l'honneur de sa présence afin de bénir en personne ce mariage?!

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

-"Maël se tenait droit sans broncher et écoutait les paroles du religieux...

L’œil exercé du soldat professionnel et garde du corps du Roy remarqua le crique de l'angevin ..

Rien de dangereux....

Alors il ne fit plus attention à lui...."

Messages : 4 Date d'inscription : 08/10/2011

Dans la cathédrale, il avait ignoré la moquerie de Caprice sur sa barbe. Tout un art d'entretenir une barbe, mais au bout d'un moment il faut bien la couper. Certes, pratique pour faire ses réserves. Comme l'écureuil. L'écureuil fait toujours ses réserves à l'automne. Réserves composées de noisettes, de noix, il se balade d'arbre en arbre pour prendre son dû, menacé par les buses ou même les aigles !

Petit regard dans toute la cathédrale, un petit " P'tain on se fait envahir par les biniou " aurait été de la partie si il n'avait pas réfléchit -ça lui arrive- : trouver des bretons en Bretagne c'est presque courant. Alors s'asseyant sur le banc. Même pas le temps de sortir sa petite gourde de cabernet que le cortège entre dans la cathédrale. Ça le fit penser, et il en fit part tout de suite à caprice, un peu plus bas :

- Bon toi tu te maries quand ? Pis je pourrais te vendre pour ton mariage ? J'ai besoin d'argent...

Pour fuir... La fuite, était-ce la seule chose qui ne lui restait ? Fuir la guerre, partir loin, en Espagne, en Italie, ou par delà les cieux. Apparition de la mariée... Encore une cérémonie pompante, pleine d'émotions et surtout de bâillements, longue avec une cathédrale pleine à craquer. Les azurs furent attirées par une lumière, devant l'autel. C'était le Maje, celui de chez lui, de Saumur. A travers les vitraux le soleil brillait. Les flammes des cierges dansaient, l'orgue chanterait.

Alors, le Penthièvre écouta l'officiant parler -ce qui est assez rare-, et pensa...

Messages : 5 Date d'inscription : 09/12/2010

« Feuque. »
Elle lève la tête, difficilement, sur le petit papier ouvert devant elle. Zabelle est un crétin!
« Zabelle, t'es un crétin. »

A chaque mariage, il faut ses retardataires. N'êtes-vous pas d'accord? Non? Je savais que vous seriez de cet avis. La blonde secoue la tête, en signe sévère de désaprobation à l'encontre du pigeon Zabelle-Albert, dont la conduite semblait de plus en plus déplacé. Biensûr, elle aurait pu aller chercher le courrier toute seule, elle le voyait, pourtant, dans ses petits yeux de volatile, qu'il voulait la garder auprès d'elle et que ceci était la seule raison qui l'avait conduit à donner le courrier avec autant de retard. La blonde était d'accord avec cette théorie de complot, qu'elle avançait avec une véhémence telle que cela ne pouvait être que vrai, et que l'infâme pigeon, qui commençait à fatiguer mais ça on s'en fichait, qui n'avait rien à voir avec le fait que sa blondasse de propriétaire ait eut la flemme de se bouger le cul pour aller jusqu'au pigeonnier, mais ça on s'en foutait, et qui avait eut cette malchance d'être la propriété de cette blonde justement, mais ça, on s'en foutait.

« Puisque c'est comme ça... »

Enervée, la blonde s'en allait vers la porte d'un pas décidé, laissant Zabelle en plan. Le pigeon, consterné, la regardait avec des petits yeux dépités, qui suivent très bien la lignée consternée.
Naeva?
Y'a comme un blem.

« T'as raison Zabelle, la robe de chambre ça va pas l'faire. »

Elle se change à la va vite, se rend compte que le pigeon ne peut pas l'aider à fermer le corset. Elle le défait, elle en change. Elle serre difficilement le vêtement sur son corps trop maigre, elle dépoussière la robe d'un geste de la main, elle enfile l'autre vêtement dessus, et un autre, elle n'y comprend rien, je trompe quasiment de sens, se souvient du temps où elle défilait au Louvre, se tape un coup de spleen.
Elle sort dehors, constate que Marick s'en est déjà allé, que Ailvin aussi. Elle défigure le cheval en face d'elle, hésite à le sellé, ne se laisse pas aller à ce point, ne veut pas nier ses principes. L'âne est apparût comme par magie.

Bref, je suis allée à ce mariage de cette blonde que j'ai du voir trop fois dans ma vie, le costume que j'avais mis, était le même que je mettais toujours, aux entretiens d'embauches, aux enterrements, et aux mariages... Je suis arrivée, le prêtre avait déjà commencé à parler, j'étais clairement dans la merde. J'ai vu Calyce, je me suis mis à côté d'elle, qui était elle-même à côté d'un autre blonde. Je me suis faîte toute petite, j'étais en retard. Je me suis pris le pied dans la robe d'un individu quelconque, mais personne l'a vu. J'me faisais pas chier, la mariée avait l'air d'avoir la gueule de bois, avec une robe canon, j'y faisais pas trop gaffe, j'étais en retard. J'ai vu Ailvin, j'ai hésiter à l'assassiner, je l'ai pas fait. J'ai vu Marzina, qui avait l'air aussi peu fraîche que Marie mais quand même plus.
Bref, je suis allée à ce mariage.

» L'union d'un Canard et d'un Lys
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