L'union d'un Canard et d'un Lys

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

[La veille, samedi 5 mars]

La belle rousse qu'était Aalys se leva après une nuit paisible, le sourire aux lèvres et les traits reposés.
J'aurais aimée commencer ainsi l'histoire, mais la vérité est toute autre.

La belle rousse qu'était Aalys se leva après une nuit des plus courte, le visage quelque peu marqué par la fatigue accumulée ses derniers jours. Son meilleur ami n'avait pas eu tord: on ne dort qu'à peine le jour d'avant.
Il faut dire qu'elle était anxieuse la damoiselle. Comme la plupart des personnes, c'était la première fois qu'elle se mariait, hors la nouveauté ne lui sied guère parfois.
Mais elle trépignait d'impatiente alors que les jours paraissaient à la fois courts et longs. L'évènement était de taille ainsi qu'un grand tournant dans sa vie qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire, pour sur.
Ce matin là, elle ne s'habilla pas et ne fit pas sa toilette comme d'ordinaire. Elle attendait plutôt la venue de Mary, sa chère amie, avec qui elle voulait vivre ses derniers instants d'une vie de jeune femme.

La rousse jeta un coup d'oeil à la robe qui était étendue là, dans toute sa splendeur. Lallie lui avait fait un beau cadeau qu'elle serait fière de porter pour le jour tant attendue, espérant que son aimé apprécie lui aussi son oeuvre. Gs par contre allait voir rouge avec le prix de toutes ces étoffes et pierreries.
Demain...Demain elle ne verrait que lui parmi tous, comme toujours. Demain, elle enfilerait la robe et marcherait vers son futur.

Ses pensées vagabondent alors vers d'autres rivages. Ceux des souvenirs, tentant de retracer comment elle en était venu à ce jour.
Elle qui avait due enterrer un amour pour tenter de revivre mais qui n'y avait pu, elle qui l'avait rencontrée et l'avait aimée. Elle qui désirait tout simplement s'unir à lui pour la vie.
De fort sentiments la tenaillaient. La peur de le perdre, l'anxiété en vue du mariage mêlées à l'impatiente d'arriver à cette cérémonie, le bonheur en pouvant clamer haut et fort être son épouse le soir venu. Tant de choses qui lui coupaient le souffle et lui faisait venir les larmes.
Lys connaîtrait la joie de se marier avec un être aimé devant le Très Haut, puis devant la Mère, chose qu'elle espérait depuis toujous. Car oui, même en grandissant les rêves auxquels on aspire ne disparaissent pas toujours, et la jeune femme à fleur de peau croyait encore malgré ses mésaventures certaines au mariage.

Elle espérait arriver à tenir jusqu'au lendemain et surtout ne pas défaillir sur la ligne droite qui menait à l'autel. Mais Lys se rassurait en pensant au bras de Gui qui la tirerait un peu en la rassurant, en lui contant sa propre expérience puisque lui aussi venait de se marier quelques jours plus tôt.

Messages : 8 Date d'inscription : 03/03/2011

[La veille - Samedi 5 mars]

Pour moi non plus la nuit n'avait pas été de tout repos. Les raisons en étaient cependant toutes différentes, même si je me rappelais encore fort bien de ce qu'était les affres de la nuit précédant le jour où l'on épouse l'homme qu'on aime. Mon propre mariage ne remontait qu'à quelques mois.

Ma fille semblait s'être donné pour leitmotiv d'empêcher sa mère de dormir, et c'est donc avec les traits légèrement tirés que je me rendis ce matin là auprès de celle qui était devenue une amie très proche et que j'avais réussi à convaincre d'être ma dame de compagnie, moyennant quoi j'avais pu négocier une place de premier ordre pour le jour J. Les traits tirés certes, mais un grand sourire sur les lèvres.

Pourquoi le sourire ? Ne cherchez donc aucune once d'ironie ou autre. Le grand sourire n'était que le reflet de l'humeur du jour, atténuant les cernes ce qui ne gâchait rien. Je ne savais que trop bien ce qu'éprouvait ma rouquine préférée pour son Canard. Je ne le connaissais que peu, mais il suffisait d'entendre Lys en parler pour voir défiler dans son regard et ses paroles tout le bonheur du monde. Je marchais, dans cette fraîche matinée, convaincue du bonheur d'une personne qui m'étais chère et parfaitement consciente de ce que cela pouvait faire, je connaissais ce bonheur chaque matin où il m'était donné de me réveiller auprès de Maël et de notre fille.

Arrivée devant la demeure de Lys, je toque à la porte.

Ma rouquineeeeeeuuuuuuuhhhhhh ! Tu es visibleeeeeeeuuuuuuuhhhhhh ?

Pas de protocole, tant pis pour les qu'en dira t on, Lys est une amie et moi je ne suis que duduche qu'on sort après tout.

Invitée à entrer, il est rare que je vienne ici, la plupart du temps nous nous croisons en taverne, ou dans les couloirs du chateau...

Tu sembles épuisée ma chère ! La nuit de noce c'est pour demain tu sais ?

Je ris, mal placée pour parler la duduche, c'est ronde comme une bulle de savon que je m'étais moi même mariée, n'ayant pour ainsi dire qu'une seule crainte, que ma fille décide de s'inviter à la cérémonie à l'improviste.

Alors, prête pour demain ?

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Je n'avais pas tout à fait émergée de ma nuit, le pied premier pied avait été posé quelques minutes plus tôt que je m'étais retrouvée directement dans la cuisine entourée de deux gourmandes fillettes.
Rituel matinal que celui de leur préparer du lait et du pain au miel qui pouvait parfois coûter une matinée de sommeil.
Une fois fait je les laissaient manger tranquillement, le cadet désormais dans les bras, quand un appel, ou plutôt un cri se fit entendre.

Citation :: Ma rouquineeeeeeuuuuuuuhhhhhh ! Tu es visibleeeeeeeuuuuuuuhhhhhh ?

Pas le temps d'aller ouvrir, les enfants à surveiller. J'étais jeune...bien jeune pour avoir trois enfants dont des jumelles, et malgré que la première grossesse fut une coïncidence, la deuxième avait été voulue. Et la troisième alors...
Cela me rappelait d'ailleurs à chaque fois que mon homme était bien plus âgé que moi et avait déjà des filles voir plus. Lui comme moi avons accepter nos enfants respectifs, les aimant.

Mary entra avec l'énergie d'une jeune mariée qui avait passée la nuit avec son époux, me laissant figée sur place. Je rougissait aussitôt. Pour cause, j'étais simplement vêtue, entourée de ma bruyante et joyeuse descendance que ma Duchesse ne connaissait pas.
Le tableau devait être beau. Et un brin amusant quand on sait qu'elle m'avait connue sérieuse, assidue au travail et dans des situations loin d'être dans le cadre familial. Voilà une image brisée...

J'en oubliais presque mon inquiétude vis à vis de demain, jour de mon mariage tant attendu.

Ah ! Mary ! Fait comme chez toi ! Au passage voici Keiran, puis Maïwenn et Swann.

Citation :: Tu sembles épuisée ma chère ! La nuit de noce c'est pour demain tu sais ?
Alors, prête pour demain ?

Je lui fit un petit sourire malicieux à l’énonciation de la nuit de noces. C'était là une chose que j'étais sure que mon Canard apprécierait, nuls doutes. Et ma belle amie connaissait déjà cela.

Prête prête...C'est un grand mot !
Disons que j'ai hâte et que j'ai un tantinet peur aussi. Sharl est beaucoup plus serein que moi.

A dire vrai, heureusement qu'il était là pour la rassurer.
La demoiselle rousse, qui n'allait plus bientôt l'être, fit un signe de tête à son amie pour qu'elle la suive faute d'avoir les bras libres, et alla à la chambre.

Regarde ! J'ai eu la robe il y a quelque jours !
Lallie a due y passer du temps mais elle est magnifique. Mais surtout ne le dit pas à Sharl hein ?
Et puis...J'espère pouvoir la passer sans trop de mal.

Mon regard se dirige alors vers mon ventre qui prenait chaque jour un peu plus forme, ne pouvant plus laisser de doutes sur sa nature, à mon grand damne. Cela allait jaser sans raison une fois de plus mais mon bien aimé était là une fois de plus.
Lui qui était mon soutient en tout et pour tout continuait encore une fois de me rassurer et surtout de m'aimer. Un soupire de bonheur m'échappa alors que je pensais une énième fois à lui, impatiente d'être unie à l'homme de ma vie.

Messages : 8 Date d'inscription : 03/03/2011

Un brin amusant était un euphémisme, mais ô combien agréable pour la mère que j'étais. Je connaissais la bailli rouquine, la bourreau de travail rouquine, la facétieuse rouquine, l'amie rouquine, mais il n'en était pas moins vrai qu'en cette veille d'hyménée, je découvrais, non sans surprise, la maman rouquine. Souriant, instinct maternel oblige, tout en admirant, moi qui découvrait les joies de la mum'attitude, l'organisation que cela devait nécessiter...

Si je voyais bien la femme, et fatiguée qui plus est, ce matin là, j'étais malgré tout à deux doigts de me mettre à baver devant la merveille qu'elle me fit découvrir dans la chambre, pour sûr, le Canard allait baver aussi, du bout du bec et plus encore...

Haaaaaaaa ! Je suis jalouse ! Mais une chose est sûre, personne ne défiera la beauté et l'élégance de la mariée. Et puis on t'y fera rentrer, de gré ou de force.

Je ne pus retenir un éclat de rire, de la demoiselle qui allait devenir dame demain, il ne lui manquait que le nom, les responsabilités, les enfants et les nuits de noce, elle connaissait déjà, et hormis les cernes légères de ce matin, force était de constater que cela lui allait comme un gant. Inépuisable on pourrait dire, indestructible et fidèle amie.

Bon, étant donné que je n'ai plus rien à t'apprendre concernant la nuit de noces, nous allons pouvoir passer à autre chose...

Tout à coup, un souvenir...

Ah oui, il fallait que je te dise, j'ai reçu l'approbation officiel de mon duc d'époux pour te prendre sous mon aile en tant que dame de compagnie.

Je souris.

Je te ferais aménager une chambre à l'hostel, en cas de besoin, point trop loin de la mienne, mais assez pour te laisser l'intimité qu'une vie de couple exige.

Clin d'oeil malicieux. L'intimité est parfois un privilège dans l'hostel où je vivais, souvenir cependant de lieu où cela avait été pire, des tentes ouvertes à tous vents, des hautes herbes fougeraises... Ne pas me laisser m'égarer dans les souvenirs sous peine de me retrouver à regarder bêtement dans le vide avec un sourire béat...

Donc, revenons à nos moutons, prête ou pas demoiselle, on vous marie demain.

Sourire complice.

Et nul doute que tout ira à merveille !

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Je posais doucement à terre mon fils pour le laisser partir à l'aventure de la chambre une fois encore, celui ci ne pouvant s'empêcher d'aller tripoter les pans de la robe, attiré par les rubis cousus.
Je lui déposait alors un baiser sur le front pour le détourner de ma belle tenue et prit celle ci pour la lever devant moi, à hauteur d'épaule, comme pour l'essayer sans l'enfiler.
Ainsi, Mary aurait une vision plus proche de la réalité de ce que j'aurais l'air demain.

Je trépignais à nouveau, plutôt envahie par la joie en cet instant.
Demain serait notre jour. Je voulais être la plus belle pour lui, pour cet instant dont je me souviendrais toute ma vie, et lui faire plaisir.
Mais pour l'heure fini de rêvasser, Mary entamant un sujet qui me tenait également à coeur.

Citation :: Ah oui, il fallait que je te dise, j'ai reçu l'approbation officiel de mon duc d'époux pour te prendre sous mon aile en tant que dame de compagnie

Je manquais de lui sauter au cou par cette bonne nouvelle qui venait s'ajouter à celle du mariage en perspective. A noter dans un coin de ma tête : remercier Maël tout de même.

Oh je suis contente ! Je ferais de mon mieux pour...et bien pour tout ! Et comme tu peux le voir...Si jamais tu as besoin pour ta fille, là ce sera un domaine auquel je pourrais aider également !

Petite rire de joie. Ça y est, le sourire me gagne et est prêt à durer !
Cela confirmait une fois de plus la certitude de mon choix. J'avais appris à l'apprécier en dehors du travail et Doué sait qu'une fois qu'on tient ma confiance, je pouvais devenir une amie qui lui donnerait tout.
Je lui faisait tout de même une bise retentissante sur sa joue, gage de ma bonne humeur retrouvée.

Citation :: Je te ferais aménager une chambre à l'hostel, en cas de besoin, point trop loin de la mienne, mais assez pour te laisser l'intimité qu'une vie de couple exige.

Deuxième sourire malicieux à son encontre. Oh elle savait ce à quoi je pensais et surement les siennes étaient au même endroit.
Un camp, une tente, un soldat et surtout une nuit...Que de détails à ne pas narrer mais une anecdote des plus amusantes qui ferait encore rire ma Mary si je lui sommait de me la raconter à nouveau. Son rire était d'ailleurs des plus contagieux, grand bien me fasse !
D'ailleurs....

Tu sais que mon Amour m'a dit que je devais tout te dire ! A propos de notre vie privée...
De toute façon, chambre ou ailleurs, il arrêtera pas et prend un malin plaisir à ce que l'on soit le plus...sonore possible diront nous !

Mon sourire s’agrandissait au fur et à mesure. Forcément ! Mon doux Canard était un bon vivant qui aimait plaisanter et boire, surtout boire en fait. Il me transmettait aussi sa bonne humeur. Il était l'homme parfait à mes yeux à ce jour.
Ça y est, j'étais décontractée jusqu'au jour J. A voir si je ferais toujours la même tête en déambulant lentement jusqu'à l'autel.

Sinon y a t-il des choses à faire avant demain ? Des conseils ?

Messages : 4 Date d'inscription : 03/03/2011

[Arrivée d'une famille Franc Comtoise]

Un étrange équipage arriva au grand trot sur le parvis de la cathédrale . Un homme tout d’abord , monté sur un petit cheval gris , galopant sur place et écumant de partout , l’œil inquiet . Suivait un cheval isabelle , trottant allégremment , et portant une charge constituée d’échelles et de malles diverses … Puis derrière venait une dame que l’on aurait juré noble et belle si la boue qui la recouvrait n’en eût gâté la finesse des traits . Puis un enfant , une énorme épée à la ceinture , monté sur un poney . Enfin une mule , portant malle , avec deux paniers à chat . Un chien tirant une langue jusqu’à terre terminait ce curieux arrivage .

L’homme stoppe sa monture sur le parvis . La hauteur de la tour carrée soutenue par des arcs le surprend . Jamais il n’a vu un tel bâtiment , si lourd et pourtant s’élançant si haut . Impressionné , il se signe et arrête sa bizarre caravane .

- La cathédrale St Pierre St Paul , ça doit être là !

Voici donc ce qu’ils nomment le Braise , breizh ? Maudite boue des chemins ! je suis bon a plonger tout habillé dans une rivière …se dit Tristan . Voyant un passant , il le hèle :

-Bonjour messire ! Y a t il rivière proprette par ici ? ou bien quelque therme ou belle aubergerie où nous puissions décrasser nos carcasses ? Allez annoncer que Messire Tristan_Masselet , son épouse Anne cyrella d’Ormerach , Dame du Bois d’Amont et leur fils Gailen , viennent d’arriver céans et souhaitent lieu pour se loger et brosser leurs habits , prendre gîte et couvert , et soigner leur montures , leurs chien , chats et autres pigeons ….

-Demat ! ne gomprenan ket ! répond le passant en ouvrant de grands yeux

Ah oui , c’est vrai , parlent pas comme chez nous ici ! des mates , oui , ça c’est bonjour , mais rivière c’est comment déjà ? et auberge ? et prendre un bain ?

Ben on est pas arrivés se dit Tristan , nous ne pouvons pas nous présenter auprès de la noble Aalys dans cette tenue , mais je vois le château , on pourra se décrasser dans les douves , mais sous ce temps de bruine , de l’eau un peu chaude auarit été agréable . Une auberge … doit bien y en avoir une dans le coin ? Tristan essaya de reprendre la conversation :

-Dé mateu , heu ? taverne groac’h ? ker taverne ? taverneizh ?
-Tavernour ? Ostiz ? lui répond le pauvre hère en y mettant de la bonne volonté !
-Ostiz , oui , ya , ça doit être ça !

Mais son interlocuteur part dans un grand discours agrémenté de grands signes avec les bras .
Tristan comprend rien du tout mais repère la direction et dirige tout le monde « par là bas » , sans avoir oublié un magnifique et sonnant « Trugarez « , restes de ses souvenirs d’ambassadeur en Bretagne .

Ben heureusement qu’on est arrivés en avance , se dit Tristan !

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Maël s'était préparé pour la cérémonie et s"apprêtait à aller voir Sharl pour savoir comment il allait, les futurs mariés avaient par fois tendance à être nerveux....

Penser à la chose le fit sourire.....

La chose était récente pour lui ....

Messages : 5 Date d'inscription : 04/03/2011

[Arrivée d'une famille Franc-Comtoise]

Anne se retint de rire en écoutant son mari s'essayait a la langue bretonne, il faut dire qu'il ne paraissait pas très convainquant en demandant la route d'une auberge aussi afin de pouvoir se changer au plus vite, elle prie l'initiative et avançant auprès de lui murmura :

- Mon époux nous allons trouver, je pense avoir aperçu en arrivant une enseigne indiquant ' Auberge du roi Arthur' nous devrions nous y rendre au plus vite, ne croyez vous pas ??

Elle fit signe a Gaîlen de venir a ses côtés attendant la réaction de Tristan !!!

Messages : 4 Date d'inscription : 03/03/2011

[Arrivée d'une famille Franc-Comtoise]

Oui , c'est justement ce que m'indiquait ce saint homme , l'auberge du Roi Arthur , vous avez raison ma Dame , allons y de ce pas .... J'avais très bien compris , pas la peine de me dire ...
Heu , elle est où au fait cette auberge ?

Tristan maugréait en lui-même :
Quoi , je parle bien breton , la franche comté et la bretagne ne sont pas entrées en guerre lors de mon mandat d'ambassadeur ... nous nous sommes très bien compris ! Pfff , j'ai pas l'accent du breton nantais , c'est pour ça que je peine un peu !

Messages : 5 Date d'inscription : 04/03/2011

[Arrivée d'une famille Franc-Comtoise]

Mon cher mari l'auberge est a environ 5 minutes derrière nous.

Anne fit faire demi tour a sa monture et a celle de son fils, Tristan fit de même ainsi que les autres chevaux, après un petit parcours l'auberge fut devant eux, Anne demanda si il y a avait des chambres de libre pour déposer leurs bagages et faire un brin de toilette!!! a la réponse affirmative de l'aubergiste tout le petit monde mit pied a terre, et monta a l'étage dans leurs chambres respectives pour un bon décrassage...............

Messages : 5 Date d'inscription : 04/03/2011

[ Arrivée d'une famille Comtoise ]

Dans l'auberge un peu repos et après une toilette la famille enfin propre se promena dans la ville en passant devant la cathédrale ou se déroulerait la cérémonie le lendemain.
Anne avait revêtue une robe couleur prune le corsage brodé d'un semis de fleurs grises et bleus une cape grise doublée de fourrure et un manchon de fourrure, son époux lui portait un habit de laine bleu et une cape noir, quand a Gaîlen il se tenait droit dans le costume qu'il portait au mariage de sa mère et de T. sa grande épée au côté il ne voulait plus la quitter depuis que sa mère lui avait donné elle avait appartenu a son père décédé il y avait peu de temps.

Messages : 8 Date d'inscription : 03/03/2011

[La veille - Samedi 5 mars]

ma rouquine a écrit:: Sinon y a t-il des choses à faire avant demain ? Des conseils ?

Diantre, je ne pense pas avoir grand chose à t'apprendre sur les réalités du mariage. Je n'ai pas un époux très envahissant en ce qui me concerne...

Devais-je en rire ou en pleurer ? Je tenais bon, profitant de chaque instant qui nous était donné, comme volé à Breizh, j'avais accepté et j'étais fière d'être l'épouse d'un homme aussi droit. Heureuse qu'il m'ait donné cette fille à qui je vouais tout l'amour du monde.

Quoi qu'il en soit, bruyant ou pas, quand on vit comme moi à l'hostel de Morrigan Montfort, on apprend à avoir le sommeil lourd, entre la voix de stentor de mon époux, les entraînements mes jours de grasse matinée, enfin dans mes lointains souvenirs... Il n'y ait guère que les babillements de ma fille qui me tirent sans problème des bras de Morphée. Instinct maternel sans doute !

Je souriais, je me voulais apaisante, rassurante, car bien qu'il ne s'agisse pas d'une jeune vierge effarouchée et qu'elle connaisse bien plus de choses de la vie que lors de ma propre arrivée en Breizh, ma demoiselle de compagnie ressentait certainement une certaine anxiété, propre aux futurs époux, la veille de l'hyménée officielle devant famille et amis.

Je suis certaine que tout a été préparé avec brio, et tu vas briller comme un astre au firmament demain, aucun doute !

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

[La veille - Samedi 5 mars]

J'étais loin de me douter qu'à Nantes cela affluait. Les invités arrivaient petit à petit, déjà, pour être sur de ne pas arriver en retard.
Mary et les enfants occupaient mon temps toute l'après midi durant.

Citation :: Diantre, je ne pense pas avoir grand chose à t'apprendre sur les réalités du mariage. Je n'ai pas un époux très envahissant en ce qui me concerne...

Je l'écoutait sagement puis ne pu m'empêcher d'ajouter ce qui me semblait être une réalité.

Je suis sure que Sharl fera un parfait époux ! Quand il le veut, il peut être des plus merveilleux ! Mais il l'est toujours de toute façon.

Qui a dit que j'étais obnubilée par mon homme ?
Personne ! Mais nul besoin de le dire, aucun doute que mon amour pour lui était des plus visible. Comment pouvais je contenir tant de sentiments à son égard. Il fallait que j'extériorise. Et puis Guigui m'a dit un jour que quand je parlais de lui je m'apaisais aussitôt et recouvrais le sourire.
Chose que j'avais en cet instant.

Citation :: Je suis certaine que tout a été préparé avec brio, et tu vas briller comme un astre au firmament demain, aucun doute !

C'est que contrairement à mon cher et tendre je suis à cheval sur l'organisation. Mais j'avoue être un peu dépassée pour ce qui concerne la réception après le mariage. Mais Alandrisse m'aidera peut être un peu....
Pour ce qui est de l'office je fais confiance à Hugo et pour les tenues, comme tu peux le voir, elles ont été crées par les doigts d'or de Lallie.
J'espère que tout ce passera bien. Je m'inquiète plus pour Fynou...C'est mon témoin et j'ai peur qu'il oubli et ne sorte pas de son bureau.

J'hausse alors les épaules pour signifier que ce n'est pas encore si grave. Alors qu'au fond je suis en panique complète à ce sujet. Il faut dire que le moindre détail arrivait à m'inquiéter.
Tout devait être parfait ? J'aurais espérée même si je n'arrivais pas encore à imaginer imaginer la Cathédrale pleine de nos amis, ni comment tout se passerait. J'étais à la fois loin de cet instant et si proche, étant arrivée à la veille.
De toute façon rien est parfait. Sauf peut être mon beau brun. Et nous parce que bien que notre relation pu paraître surprenante au premier abord, nous nous entendions à merveille et nous complétions en tout.
Notre secret ? N'avoir justement aucun secret. Parler et s'aimer sans détour, accepter et comprendre, faire des concessions. Nous y arrivions sans soucis, nous mettant toujours d'accord quelque soit le sujet et ce dans la bonne humeur !
Que demander de plus ? Si ne serait que je sois unie avec lui, mon bien aimé.

Le soleil commençait à décliner dangeureusement. C'est surtout Keiran qui me rappela à l'ordre ou du moins son petit ventre. Il gazouillait légèrement, quelques mots lui échappant, et gigotait sur mes genoux où je l'avais installé le temps de la discussion avec ma Duchesse "qu'on sort" pour tenter d'attirer mon attention.
Mission réussi pour le petit bonhomme.
Je me levais alors.

Mary il se fait tard. Tu devrais rentrer avant la nuit ou Maël va retourner toute la ville pour te trouver. Et tu as besoin de te reposer toi aussi.

Ne voyez là aucune tentative de la chasser. Seule ma raison me dictait ses mots, veillant au bien de ma Duchesse en toute bonne Dame de Compagnie que je venais de devenir officiellement. Et puis, travail ou non, elle restait mon amie.

Messages : 182 Date d'inscription : 09/12/2010

Dans son Hostel le matin du jours M

Il était prêt lui dans son bureau, une des rares pièces utilisé de sa demeure. Il ne savait pourquoi, mais il n'était pas inquiet simplement impatient. La preuve il tournait dans la pièce comme un lion en cage. Impossible pour lui de rester ainsi sans penser à ce qu'il aimerait que se soit déjà finis et de fêter avec ses amis l'un des plus beau jours de sa vie.
Un serviteur lui annonça Mael et il le fit entrer, sharl l'accueuilli avec le sourire en disant :

Demat Mael, comment vas tu ?

Il marqua une pause avant de dire franchement :
C'est normal d'avoir envie que se soit déjà finis, tu crois ?

Il était détendu, habillé, coiffé, parfumé et surtout Sobre. Il tenait bien l'alcool, mais il ne se saoulerai pas aujourd'hui. Impensable pour lui, du coups il marchait simplement autour de son bureau pour passer le temps.

Messages : 4 Date d'inscription : 04/03/2011

La route fut longue et usante,Flamel arriva dans la ville de Nantes, il trouva une bonne auberge
ou il se remit de son voyage.... après s 'être reposé et surtout remis bien propre... il alla faire un tout de repérage vers le Cathédrale ou avait lieu la cérémonie....il fut éblouie par l édifice
" rien a voir avec l église de Niort " pensa t il .... mais il remarqua déjà une intense activité ...
puis il rentra a l auberge pour être fin prêt demain.....

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Le colosse le regarda fixement plusieurs secondes puis il finit par rire et répondit:
-"Oui c'est plus que normal même..."

Il devint d'un coup sérieux et dit:
-"Tu sais, nous sommes des gens spéciaux à vrai dire, des gens d'armes....Pas souvent à la maison, pas souvent disponible et encore, j'euphémise....

Et à ce titre, les femmes qui veulent bien des êtres que nous sommes sont exceptionnelles....

Je considère que Maryana est une femme exceptionnelle et je ne l'en aime que plus pour être ma femme alors que mon devoir est loin de lui faciliter la vie....

N'oublie pas ce genre de chose...

D'autant que comme toi, ton épouse est sous mes ordres et que parfois vous serez éloignés l'un de l'autre....

Considère dès maintenant que chaque seconde en compagnie de ton épouse sera un trésor d'éternité...

Et plus encore lorsque tu seras père...."

Il sourit et reprit:
-"Je ne sais que te dire d'autre..."

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

(Domaine de Guerlesquin)

l'équipe était sur le départ, comme à son habitude, ftn, voyagerait accompagné de ses plus fidèles ami(e)s, pour ce rendre à cette cérémonie

Allez, on se bouge les amis,
je ne voudrais pas me faire arracher les yeux par mon Amie Aalys, sous prétexte que je ne suis point là.

De plus la route est longue et nous allons devoir chevauchée nuit entière

voilà tout le monde en selle,
et l'équipée prit la route qui allait les mener sur les lieux du mariage

ça va faire froid cette nuit, au moins nous resterons éveillés

ftn se retourna et lança un signe à Consuela,
qui quand elle voyait partir celui qu'elle appelait "son fils" avait toujours une appréhension

il est vrai que depuis qu'il était baron, il avait l'impression de passer son temps sur les routes

déjà les silouhettes de la troupe se confondaient avec la nuit, pour bientôt ne faire plus qu'un et même plus rien

Consuela rentrait dans la maison "qu'Aristote prenne soin de toi mon garçon"

Mégridonc refermait les grilles du domaine et lâcha les chiens dans le parc

Messages : 5 Date d'inscription : 05/03/2011

C'était aujourd'hui non? C'était ici non? Il arriva mais ne vit personne. Étonnant... Ils étaient où tout le monde? Bon bein à croire qu'il était en avance... C'est rare pour le souligner... Mais que ne ferait-on pas pour elle?Il était habillé avec ses modestes moyens. Une chemise Bleue foncée, mais pas marine... Des braies blanches et des chausses... Oui il a troqué ses bottes pour des chausses en ce jour. Cet accoutrement, il le porté la première fois qu'il avait rencontré la Rouquine qu'il adore tant. Mais attention, il en avait refaire un car l'autre était passé d'usage, et puis, il ne convenait plus...

Il trépignait d'impatience devant cet édifice aussi immense que... immense. Il ne trépignait pas pour lui... Cela faisait deux semaines et un jour aujourd'hui qu'il était marié. Maintenant c'est elle qui allait se marier... Il est heureux pour elle, et si il ne se trouvait pas devant un édifice public, il aurait sauté partout. Il était arrivé ainsi avec un grand sourire aux lèvres, même si une légère pointe de solitude était là. Il était venu seul. Sans sa Femme... Bref... Rien à voir ici... Il était seul, et il le resterait jusqu'à la fin.

Il se balançait sur ses pieds, les mains croisées dans le dos et dévisageait le bâtiment... "Elle fait pas les choses à moitié... Une cathédrale, un Roy pour témoin, et moi qui l'amène à l'autel... Ah ça gâche un peu le tableau... M'enfin, je vais pas me plaindre hein..." Ses pensées se tournèrent ensuite vers Noab, il ne pouvait en faire abstraction quoi qu'on en dise. Il sourit en regardant la porte, bien plus imposante que celle de l'Eglise de Vannes, il se souvenait aussi qu'il avait serré les fesses pour remonter la nef, seul... Cette pensée le fit sourire, il faudra qu'il le dise à la Rousse si ça peut la détendre... Il se souvint de son mariage si frais... Quel plaisir... Quel bonheur, quand il lui avait dit qu'elle serait heureuse, il savait de quoi il parlait...

Il attendait alors en regardant autour de lui, ne s'asseyant pas, cela pourrait le salir.... Quelle horreur... Il espérait croiser quelqu'un qu'il connaissait d'ici peu... Mais il ne s'en fit pas trop...

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

[Dimanche matin]

La nuit fut courte.
Dès l'aube, je tournais en rond dans la chambre. J'avais hâte mais était aussi nerveuse. Pourvu qu'il n'y est aucun problème.

Pour me détendre je prenais alors un bain dont les effluves de roses m'accompagneraient toute la journée.
Petit à petit l'anxieté s'atténuait.

En sortant, je m'enroulais dans un linge.
Je réveillais alors mes filles et mon fils pour m'occuper de leur toilette ainsi que de les vêtir. Les jumelles ressemblaient désormais à deux petites princesses, même si elles l'avaient toujours été pour moi, dans leurs belles robes rose pâle.
Keiran étaient plutôt dans une tenue marron clair, brodées de quelques fils d'or à l'effigie de son père.

Les voila fin prêt alors que pour me coiffer et mettre ma robe j'attendais la venue de mon amie pour m'aider avant le grand moment.

Messages : 649 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Rennes

[Samedi soir]
Pour une fois qu’il rentrait tôt sur qu’elle n’allait pas le louper. Ils avaient tendance a ne se voir que rapidement ces dernière temps mais ce soir là…rattrapage ! Et quel rattrapage ? A peine son époux avait-il franchit les portes de l’appartement que la jeune blonde lui avait sauté au coup. Ce soir il ne dormirait pas tôt soyez-en sur. D’ailleurs…les serviteurs non plus. Ce fut rapidement qu’ils se retrouvèrent dans la chambre où des habits s’envolèrent à la même vitesse. Depuis leur mariage, ils avaient fait renforcer le lit parce que bon…serait dommage de le casser tout de même. C’est donc ainsi qu’il arriva ce qui devait arriver ! Le jeune couple pu…

Face au caractère particulier de cette scène, l’auteur se permet de vous faire part d’un petit documentaire sur la langouste. Ce sont des animaux de belle taille caractérisés par un corps allongé, de longues antennes épineuses et des pinces très atrophiées. Comestibles, les langoustes sont pêchées pour leur chair savoureuse qui en font un mets de choix. On trouve des langoustes dans toutes les mers tropicales et tempérées, généralement sur les fonds rocheux où elles peuvent trouver des abris. La saison des amours est entre Juillet et Novembre…

Finalement, le calme revint dans l’appartement au grand soulagement des serviteurs qui pour certaine gloussèrent de la situation et pour certain ures a rougir de la performance qui n’allait pas en diminuant. Alors que tous pensés pouvoir dormir enfin au calme, il se rendirent compte que ça ne serait pas pour tout de suite. Quelle idée aussi d’avoir des maîtres aussi fougueux à s’occuper ? Avec patience, ils attendirent que les ébats cesse pour cette fois pouvoir s’endormir. Dans la chambre, la jeune blonde s’endormit donc dans les bras de son époux allongé sur son torse. Voila une journée qui finit bien, commencerait-elle de la même façon ?

[Dimanche matin : le jour J enfin M]
Grasse matinée en perspective. Faut dire que l’on peut être sportif mais il faut bien récupéré un peu tout de même. De plus, il n’y avait pas de meilleur endroit où se trouver que dans les bras de l’homme qu’on aime. On vint tout de même frapper a la porte.

Maîtres ?
Humm ?

La porte s’ouvrit avec précaution pour éviter d’être reçut avec un quelconque objet a proximité qui aurait voulut apprendre a voler.

L’heure du mariage arrive !
Rhaaa on est déjà marié, laissez nous dormir !
C’est que vous êtes invité et…

Mariage ? Invité ? Dur le réveil de la jeune blonde ce matin là quand la lumière ce fut. Sharlnak et Aalys ! Ils allaient être en retard ! Il ne fallait pas bon sang. Une fois le cerveau éveiller tout le reste suivit. Alors que la logique ou même la bienséance aurait voulut que Maira en se levant s’enroule dans le drap avant de l’embarquer pour rejoindre la salle d’eau ben…ce ne fut pas son comportement. Le tout vola
recouvrant plus ou moins son époux et ce fut une blonde nue qui traversa la pièce pour aller prendre son bain. Stupéfaction d’Herbert qui était venu les réveiller, puis rougissement avant de détourner le regard vers le plancher. Elle commençait pas trop mal sa journée a lui. Derrière la porte de la chambre,
des servantes gloussaient comme c’était pas permis au vue de la scène avant de saluer Cassius et de rejoindre la blonde pour la vêtir laissant ce dernier au main d’Herbert qui attendait son bon vouloir.

Après le bain réglementaire a l’abris des yeux indiscret car oui, elle n’aimait pas qu’on l’aide a prendre son bain a par si c’était Cassius mais là c’est une autre histoire, elle put se sécher et au comble du désespoir se laisser habiller. Elle avait du mal a comprendre comment on pouvait aimer se laisser faire ainsi mais bon, faut reconnaître que le corset a enfilé toute seule c’est pas de la tarte. D’ailleurs elle en était là, une servante dans son dos le refermer en ronchonnant.

Un souci ?
C’est que m’dame, on commençait a espérer qu’il deviendrait difficile a fermé !
Je ne comprends pas !
Ben…m’sieur est plutôt vigoureux alors vous devriez…

Là elle comprit, elle devrait être enceinte. Mais que voulez vous s’pas maintenant s’pas maintenant pis c’est tout. Avec tout cela, elle fut fin prête et pu se rendre dans le petit salon pour attendre son époux. Qui a dit que les femmes étaient toujours les plus longues ?

L'union d'un Canard et d'un Lys 11030601332858631

L'union d'un Canard et d'un Lys 11030601332858631

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

[Dimanche matin, de bonne heure, de bonne humeur, ce qui arrive rarement à la demoiselle faut avouer]

Etirements de circonstances, souriant doucement, elle le regarde a ses cotés. Pour une fois qu'elle se réveille la première, c'est a noter tout de meme. Après quelques instants à le regarder dormir pensive, elle s'extirpe de la couche et se lève. Le bain a été préparé et elle s'y glisse doucement, frissonnant légérement. Elle est lavée, essuyée mais pourtant elle ne mettra pas cette belle robe prévue juste pour l'occasion. Il faudra attendre. Pour l'heure, elle doit se rendre chez la mariée. La mome n'a que peu d'amie alors quand Aalys lui a demandé de l'aider à se préparer le matin des noces, j'vous raconte meme pas sa joie. Alors elle est heureuse ce matin la, malgré l'heure matinale, le froid et tous les tracas quotidiens. Aujourd'hui rien ne compte que le bonheur de son amie. Après avoir déposé un baiser sur la joue de son z'homme, elle lui murmure alors qu'il s'éveille doucement.

Je file chez la mariée. Je reviens me préparer et nous irons ensemble à l'église si vous le voulez bien.

Puis elle s'échappe de la chaleur de la demeure. Quelques minutes lui suffisent a rejoindre l'endroit ou loge la mariée. Beh ouais, elle a fait au plus pres hein. 3 petits coups frappés à la porte et voila qu'on lui ouvre. Embrassades de circonstances et sourire sur sa bouille.

Bonjour ma belle. Comment ca va ?

Messages : 1 Date d'inscription : 06/03/2011

Nodo, le seul vrai borgne Alenconnais arriva quelque peu en avance.

Ses occupations en tant que CaC Alenconnais, lieutenant de Police de
Mortagne, et plus vieux policier du duché d'Alencon, voir de la région,
ne lui laissait que peu de loisirs de se déplacer pour des festivités,
mais il avait répondu présent à l'invitation d'une amie, avec qui il
n'avait échangé que des pigeons.

Il s'installa donc confortablement, avant de rencontrer pour la première fois la future mariée

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

[Dimanche matin]

Citation :: Bonjour ma belle. Comment ca va ?

Comme une future mariée ! Je te remercie d'être passée.

Et elle lui prit la main pour l'entraîner dans la maisonnée, lui présentant au passage mes trois enfants.
C'était là la deuxième fois qu'on pouvait voir ma vie familiale en deux jours. Chose qui me déroutait et me remplissait de fierté à la fois de lui faire rencontrer ma descendance.
Il faut dire qu'ils n'avaient au final connus que moi, leur père et la nourrice bien que les jumelles eurent vécues quelques années de route.

Arrivée à la chambre, je lui montrais la superbe robe qu'on m'avait confectionnée pour l'occasion (et que la narratrice ne montrera pas de suite !) ainsi que tout ce qui allait avec : voile, cape, chausses et parure.

Mae, nous avons peu de temps.

Je laissais alors choir le linge qui me cachait jusqu'alors au sol pour pouvoir enfiler ma tenue. Après tout, je n'avais aucun secret envers elle et un corps des plus désirables d'après les hommes.
Aucun corset, inutile, je ne rentrais plus dedans depuis quelques semaines. Pour la taille de guêpe, ce sera pour une autre fois.

J'attrapais délicatement la longue robe pour l'enfiler avec difficultés, comptant sur l'aide de mon amie pour m'aider à l'ajuster comme il se doit. L'étoffe était douce et belle, de la meilleure facture qu'il puisse être, épousant peut être à mon grand malheur mes formes, ne cachant pas mon ventre qui s'arrondissait.
Une petite gêne se fit sentir...Je n'avais mis au courant que quelques rares amis qui faisaient partis de ceux dont je ne craignais les remontrances.

J'enfilais les chausses assorties pour compléter. Un regard vers Mae pour chercher son approbation quant à ma robe et l'effet qu'elle faisait en étant portée, histoire de me rassurer avant de me coiffer.
L'heure approchait et mon coeur battait à tout rompre. Mon aimé était-il prêt ?

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

[Toujours le meme jour]

C'est que son amie était un tantinet angoissée. Enfin qui ne le serait pas le jour de son mariage après tout. La mome se laissa entrainer à sa suite, saluant ses enfants, c'est qu'elle avait l'air pressé quand meme. Sourire sur sa bouille alors qu'elle lui dit qu'elles n'ont que peu de temps.

Calmes toi ma belle. Tout va bien se passer, je te le promet. Et tu seras la plus belle des mariées.

La voila qui se retrouve nue face à elle. Sourire amusé. Et voila, encore une qu'elle n'épousera pas finalement. Elle repense à leurs conversations en riant.

Dis donc ... Il faut que ce soit le jour de ton mariage que je te découvre enfin nue ? Tss c'est vilain ca. Moi qui crevais d'envie de t'épouser. Une vraie torture hein.

Un rire doux et sincère. Elle espérait que ses mots aideraient à calmer son angoisse. Tout en discourant et les gestes surs, la jeune femme aidait Aalys a passer sa robe. Gestes si souvent répetés, elle savait se parer à merveille mais c'était bien la première fois qu'elle expérimentait la chose sur une autre. Elle resserra doucement les liens de la robe pour faire apparaitre ses formes le moins possible. Elle savait la gene que son amie ressentirait lorsque certain verrait ce cadeau de la nature poindre sous l'étoffe. Se reculant légérement, elle la regarda mettre ses chaussures et sourit émerveillée comme une enfant qui découvre une princesse. Un murmure et une bise déposée sur sa joue.

Tu es somptueuse.

Puis une fois la mariée assise, elle se placa derrière et commenca à peigner ses cheveux, lui murmurant doucement à l'oreille.

Fermes les yeux et ne bouge pas.

Si il est bien une chose qu'elle n'avait jamais réussie à maitriser c'était bien sa chevelure. Mais celle de son amie avait l'air nettement plus domptable. Et la mome réussit donc à lui faire une belle coiffure digne de la plus belle des mariées. Une fois le travail accompli, elle sourit.

Et voila, tu es prete ma belle. Je suis sure que tu vas faire fureur. Tous les hommes vont envier ton époux.

Un sourire satisfait sur sa bouille, elle la regardait tendrement.

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Citation :: Dis donc ... Il faut que ce soit le jour de ton mariage que je te découvre enfin nue ? Tss c'est vilain ca. Moi qui crevais d'envie de t'épouser. Une vraie torture hein.

Et je fut prise d'un grand rire, franc où la nervosité perçait encore, pendant quelques instants. Que cela faisait du bien.

Tu as mis trop de temps ! Voilà que Sharl t'a devancé !

Petit sourire malicieux et je me laissa entrainée pour sa coiffure, fermant les yeux. Pas vraiment une adepte des surprises et autres choses du genre, je la laissais faire en toute confiance, sachant bien qu'elle me ferait une coiffure adaptée.
Ronronnement presque imperceptible que je faisais lorsque je me sentais bien, ses mains délicates et ses doigts habiles travaillant ma chevelure de feu. Parfois il n'y avait pas de mal à se laisser faire et j'en profitais pour me relaxer.
Au moment où cela fut fini, je posais une main sur la sienne.

Merci Mae, cela me touche.

Sensibilite de femme enceinte ou tout simplement émotive de nature, je retenais les larmes qui commençaient à poindre aux coins de mes yeux.
J'ouvrais les yeux et passait ma main dans mes cheveux. Satisfaite, je complétais le tout en ornant mon cou du collier totalement certie d'emeraude, à l'image de mes yeux, et en argent pur, stylisé en forme d'hermine. Mon Pays m'accompagnerait ainsi.
Un petit canard avait été gravé soigneusement à l'abri des regards, que j'avais moi même trouvé par hasard.
C'était la le premier cadeau que mon futur époux avait fait de ses propres mains. Moment de nostalgie mais je ne pouvais perdre plus de temps.

J'enfilais la cape sur une épaule, presque comme au temps des grecs sans nouer à la taille mais en laissant le tout lisse. Ce n'était pas encore le printemps et tomber malade n'était pas un "luxe" que je pouvais m'offrir.

La touche finale fut par le voile que je déposais sur ma tête et autour de mon cou, laissant seul mon visage à découvert.
Je me regardais et fut de nouveau envahie par une vague de sentiment, réalisant à peine que quelques heures après je serais sa femme.

Tu es belle toi aussi. Tu es prête ? Tu n'as besoin de rien ? Pouvons nous y aller ?