La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius)

Après avoir aidé Mimi à habiller Eno et Nael, Loanne se prépara. Elle opta pour une robe bordeaux et une sur-robe d'une teinte similaire. Elle releva la moitié de ses cheveux blond en un chignon élégant. Et drapa ses épaule dans une fine étole noire. Un regard dans le miroir : la jeune fille sourit, satisfaite.

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Un sourire à son reflet, puis elle se pinça les pommettes, histoire que ses joues rosissent. Un tour sur elle même puis elle descendit aider sa mère atteler les cheveux. Puis ils prirent la route.

Une fois arrivée à la cathédrale, toute la petite famille alla sagement s’asseoir. Oui, oui, sagement : la cérémonie n'avait pas encore commencée...

Messages : 4 Date d'inscription : 24/01/2011 Localisation : ça dépend

Je suivais depuis plusieurs jours, les pérégrinations de ma mère en Bretagne. Elle se rendait à des cérémonies diverses, auxquelles Rowenda, mon demi-frère, et moi même, devions prendre part, étant donné que nous étions sa garde personnelle.
Seulement les cérémonies, les fanfreluches, ça ne me concerne pas vraiment, ça m'intéresse encore mois. Je préférais penser à ma douce Azarelle restée en terre ennemie, qu'à la prochaine tenue d'apparait que je devrais porter pour je ne sais quel mariage.

Malgré tout je suis bel et bien là, en tenue, propre, aux couleurs du duché de ma mère. Elle descend les escaliers du château, dans une robe qui me fait grimacer. Je la préfère cent fois dans ses habits matelassés, dans lesquels on la voit toujours au camps lorsqu'elle se promène parmi les tentes. Elles ne les recouvre que pour y placer les pièces de son armure. Alors là forcément, dans sa robe bouffante qui la fait ressembler à une grosse dinde, ça fait un contraste saisissant. Je la salue, j'évite de lui dire qu'elle ressemble à une dinde, bien évidemment, mais je ne lui dis pas non plus qu'elle est magnifique.

Le convoi se met en route, avec Rowenda nous organisons l'escorte, je me place devant, avec quelques hommes, scrutant les alentours. Nous avons essuyé quelques attaques en nous faufilant de la Normandie à la Bretagne, il serait idiot de relâcher son attention, rassurés d'être sur nos propres terres, et d'être attaqués ici même.

Après bien des heures de route, nous arrivons à Nantes. Les sabots des chevaux claquent sur les pavés, j'aime ce bruit, la musique du fer contre la pierre, au trot des chevaux. Je descends rapidement de Sleipnir et envoie mes rênes en souriant aux palefreniers présents sur place, prévus pour l'occasion, avant de courir ouvrir à ma mère, afin qu'elle sorte. Je laisse Rowenda quant à lui, observer les personnes qui s'amassent devant la lourde porte de la cathédrale. Et tout en abaissant la poignée pour ouvrir, je songe déjà à l'après-cérémonie... Et ses victuailles! Bien que nous ne sommes que les membres de la garde de ma mère, nous aurons sans nulle doute une place à table, à ses côtés, du moins moi, je suis son fils tout de même. Bon pour mon demi-frère, j'en suis moins sûr cela dit...

Les cloches résonnent soudain, c'est l'heure. Mère descend, je reste en retrait, une main sur le pommeau de mon épée, et je la suis, sans doute va-t-elle saluer beaucoup de monde... Je fais un clin d'oeil complice à Rowenda, suivi d'une grimace, qui veut dire "Courage, ça va être emmerdant à mourir!"

Messages : 4 Date d'inscription : 16/01/2011

[Saumur]

Laly avait reçu l'invitation au mariage de Cassius, son supérieur. Elle n'avait pas de tenue de circonstance étant sur les champs de batailles il y a peu. Elle regarde son uniforme qu'elle avait réparé après le combat mortel dont elle avait été victime.
Elle s'était quasi remise de ses blessures. Elle enfila sa tenue qu'elle camoufla sous un vêtement quelconque. Enfin elle fit le trajet en prenant garde de ne pas se faire attaquer.

Arrivée sur les lieux elle se rendit à la cathédrale et attendit dans un coin discret.

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai. Non ça ne peut pas être vrai… Répète en boucle la voix dans sa tête. Tout ceci est un mauvais rêve et la blondine va se réveiller. C’est certain. Elle en est persuadée. Jusqu’à ce qu’un cri retentisse suivit de cette phrase mémorable…

Quelqu’un peut-il me dire pourquoi il y a une vache dans la pièce d’à côté ??????????

Achevez-moi… Se murmure t elle

La mariée ne va pas, les blondes non plus d’ailleurs. Doucement, le regard inquisiteur de Marie redécouvre sa chambre. En haut de l’armoire il y a un cul… Un cul de blonde très certainement au vue du galbe de ce dernier, Izea est toujours adossé l’air affolée contre la porte de la salle de main, et Marzina est dans le couloir en train d’hurler sur le personnel du château. Vie de Merde… Les vêtements et cadavres de bouteille jonche le sol devenu poisseux. Aux premiers abords, elle ne distingue aucun mâles dans la pièce ce qui est plutôt une bonne chose. C’est une femme presque mariée tout de même !

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Essayant de lutter contre l’envie de se rallonger, Buzay prend appuie des mains sur ses genoux pour retrouver sa verticalité. Et c’est à cet instant que la cheville gonflée et violacée décide de se rappeler aux bons souvenirs de sa propriétaire… Reflexe stupide, mais humain, Maï décide de s’appuyer sur son autre pied. C’était sans compter sur la bassine ou elle avait vidé le contenu de son estomac quelques minutes plus tôt. A cet instant, elle a envie de fondre en larmes, de pleurer toutes les larmes de son corps et de dormir le plus longtemps possible mais elle n’en fera rien… Les mots d’Arzhel résonnent en elle malgré l’alcool ingurgité et les probables substances illicites qui l’accompagnent.

*Il ne tient qu’à toi d’être heureuse Marie*

Mouais, plus facile à dire qu’à faire dans le cas présent. Ne pouvant marcher avec un pied cassé et l’autre plein de vomi, Marie s’agenouilla et rampa en direction de la salle d’eau. S’arrêtant prêt de Zizi au passage, elle s’agrippa à cette jambe douce et galbé que son amie lui tendait.

Appelle du renfort pitié… Cloche…
Le bras de Maï se tend en direction du clocher de la cathédrale que l’on voit par la fenêtre.
Beau Papy, Ailvin, Cougard, qui tu veux … Ranafout’
Mais pas Cassius. Faut pas qu’il sache d’accord… Il dira non sinon…

C’est la seule chose à laquelle elle se raccroche à cet instant pour avancer. Cassius. 1 an qu’elle attends qu’il soit son époux, un an qu’elle se retient de lui arracher ses vêtements pour… Vous m’avez comprise. Une blonde n’abandonne pas si près du but, Gast !!! Reprenant son chemin, à quatre vers la salle de bain, Marie fit signe à Izea de se pousser pour qu’elle entre dans la dite pièce.

On va y arriver izaza, hein… Cassius il m’aime…

Ne cherchez pas de signification ou de contexte, y en a pas. Et d’ailleurs on s’en fout !
Une fois dans la salle de bain, Marie se redressa de son mieux, tituba un instant, renversant au passage un pot de poudre sur le sol qui se nappa d’un nuage blanc aussitôt, et alla embrasser la vache qui la regardait l’air un peu niais et à la fois supérieur.

Je t’aime aussi machiavel !

Et sans trop savoir pourquoi la Dame de Buzay,
sa chaisne toujours enfilée de travers, escalada la vache
pour finir par crié fière d’elle.

Je sssuuuuiiiis Prêêêêttteee !!!
Les femmes et les bestiaux d’abooord !!

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le réveil avait été difficile, mais Herbert avait semble t'il suivi les directives, laissant le Montfort émerger sereinement, le silence se fit à nouveau au sein de la pièce quand à peine quelques secondes plus tard le grincement de la porte des appartements se fit entendre...
Encore lui! Ah oui, tu veux la jouer ainsi mon gaillard! Tu vas voir si le jour de mon mariage je ne suis pas capable de te mettre à la potence satané Herbert!
Ni une ni deux, il ôta violemment les draps recouvrant son visage lorsqu'au même moment une voix disons bien plus masculine que la précédente, le paroxisme de la voix rauque quoi, vous voyez l'genre! Se fit entendre...

-"Cassius? Mon ami, c'est aujourd'hui que tu te maries!!!!

Il faut te lever le séant!"

Disons que la rage contenu s'échappa aussitôt à cette voix qui résonna à travers la pièce, Cassius se serait même presque mit au garde à vous tellement son être était habitué à cette voix qui lui était si famillière, mais généralement les circonstances de réveil étaient toutes autres

Maël... Toi ici! Toujours aussi matinal à c'que j'vois!

Là, une chose était certaine, il lui serait impossible de virer le Maréchal de la même manière qu'il l'avait fait pour l'intendant. Pour le réveil serein, il faudra repasser. Emergeant du mieux qu'il le pouvait, pour la deuxième fois en position assise sur sa couche, mais la dernière de la matinée cette fois, il écouta sans broncher la raison de la venu de son témoin

-"J'ai pris quelques mesures draconiennes hein, tu ne m'en voudras pas....Je me suis dit que tu allais avoir du mal ce matin"

Et quelles mesures! Un contingeant, que dis-je, une foule s'afféra dans la chambrée, tous réglés à la perfection dans les taches qui leur incombaient, un baquet fut déposé au centre de la pièce ainsi que les porteurs de sceaux d'eau se précipitèrent à le remplir, la tenue fut apporté, rien n'avait été laissé au hasard

Sacré Maël!

Tiens Maël, parlons-en à ce propos... Maréchal de Bretagne, Duc de Rhuys, Témoin de mariage entres autres mais avant tout un ami, un vrai voir plus pour le Montfort, un des premiers à avoir attesté de la filiation Montfort car Maël avait bien connu son père, lorsqu'ils servaient tous deux au sein de la garde grand ducale sous Gomoz, le premier à l'avoir soutenu à son arrivé en bretagne, il lui avait apporté sa confiance dés le départ et Cassius avait toujours fait en sorte de mériter cela à son égard. Le jeune chevalier respectait cet homme, ce mentor et rien ne pourrait déchirer cela

-"Bon, je te laisse hein, je repasse dans quelques heures....Et que cela brille..."

Cassius se leva le corps entièrement nu et alla se glisser dans le bac d'eau chaude, un léger sourire sur son visage

Dans quelques heures mon ami, juste le temps que ces fraîches donzelles prennent soin de moi!

Faisant claquer le fessier de l'une des chambrières

Hein mesdames!?

Comme quoi il en fallait peu pour le remettre en grande forme le Montfort

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Le colosse esquissa un sourire et quitta les lieux pour aller se préparer....

Récemment blessé au combat, il n'en laissait rien paraître sauf une légère claudication qui commençait à s’estomper....

Sa vie s'était transformé en enfer il y avait peu mais il ne dirait rien, pas en un jour de mariage...
plus tard....

Il aurait bien voulu avoir Linon au près de lui...

Messages : 428 Date d'inscription : 18/12/2010

[Domaine de Malnoe]

Le trajet fut long du Poitou jusqu'à Malnoe, surtout qu'il fallait passer par des chemins sauvages pour éviter l'ennemi. La baronne n'avait pas eu le temps de se trouver une nouvelle robe pour cette occasion. Elle ne pouvait diriger une armée et faire les boutiques ni même faire amener une couturière sur les champs de bataille.

Elle arriva donc dans son domaine, épuisée, crottée, méconnaissable, le visage émacié, amaigrie.

Qu'on me prépare un bain et ma plus belle robe ! Préparez moi un repas copieux également, je meurs de faim !

Chika avait changé... Une guerre ça vous change un homme ou une femme... Elle qui était toujours si gaie, si rieuse, si taquine n'était plus que l'ombre d'elle-même. Il y a encore peu de temps, elle aurait couru pour tout faire, pleine d'énergie mais là... Ce fut en traînant les pieds qu'elle se rendit dans sa chambre où un baquet rempli d'eau chaude l'attendait. Elle laissa choir baudrier et ses habits sales, crottés sur le sol... La chambrière la regarda intensément et secoua la tête. Ce qu'elle vit ne lui plaisait pas du tout. La jeune femme entra avec délice dans le bain et s'y allongea comme elle put, fermant les yeux, essayant de se reposer un peu avant de se rendre au mariage de son cousin Cassius...

La baronne avait attendu le dernier moment pour partir du champ de batailles. Elle ne pouvait laisser son armée ainsi trop longtemps. Elle s'était mise en route très tôt ce matin là avant que le jour ne se leva. Elle ne savait même pas si son époux la rejoindrait. Elle ne le voyait plus vraiment. Chika, de toute façon, ne pensait qu'à la guerre, qu'à son armée, elle n'avait que cela en tête. Ses enfants avaient été mis en sécurité au loin, à la campagne, loin des combats, loin des guerres.

Une main qui lui lavait les cheveux la réveilla de sa douce torpeur.

Laissez moi vous aider ! Vous êtes épuisée !

Un pâle sourire éclaira quelques instants son visage où de grandes cernes soulignaient ses yeux ternes.

Trugarez Annette !

Avec les bons soins de la domestique, Chika reprit figure humaine. Elle revêtit une magnifique robe rouge, un peu large à présent, et ses cheveux furent coiffés avec soin. Elle se regarda dans le miroir et devant son teint blanchâtre, se pinça les joues pour y amener un peu de couleur. Quelques bijoux et voilà enfin la Baronne de Malnoe prête.

La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius) - Page 2 Baronn10

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Le carrosse est prêt dans la cour Dame la baronne !

Le trajet jusqu'à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul fut rondement mené.

[Arrivée sur les lieux du Grand Evènement !]

Le coche s'arrêta devant la magnifique bâtisse religieuse. C'était la première fois que Chika mettait les pieds ici lieu. Un laquais vint immédiatement ouvrir la porte et aida la baronne à descendre. Les cloches tintaient à tout va.

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La jeune femme sourit. Heureusement que les ennemis n'étaient pas dans les parages car là ils étaient prévenus de l'endroit où ils se trouvaient... Elle jeta un regard parmi la foule, essayant de reconnaître des têtes connues. Bien sur il y avait tous les Trente mais aussi bien d'autres amies, amis et membres de la famille... Elle s'approcha et salua tout ce beau monde. Un signe de tête aux personnes inconnues encore et la baronne entra s'installer dans la cathédrale. Là elle resta un moment à admirer avec délice tous les vitraux magnifiques, la voûte décorée avec grand art par des peintures sublimes. Elle sortit de sa contemplation, pour aller s’asseoir.

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

Takanomi nota brièvement les adjectifs énoncés par la rousse sans y donner, cela dit, une grand importance. Rien ne valait de connaître les gens personnellement de façon à se faire ssa propre idée. L'expérience savait de quoi elle parlait. Mais aurait-il l'occasion de les rencontrer?

La suite de la route fut ponctuée de moments de bavardages, de bruits de sabots puis de silences plats dans lesquels Takanomi en profitait pour étudier le visage de sa compagne de voyage à demi dissimulé sous la capuche relevée et d'où ne se voyaient que deux billes métalliques.

La ville d'Angers et ses marécages avaient été dépassés depuis un certain temps maintenant et le ciel, bien que nuageux, s'était coloré et éclairci. Les deux cavaliers avaient atteint les terres armoricaines. Pour Takanomi, le temps avait passé vite, trop rapidement, même. Malgré une pause au cours de laquelle il changea de mise et où il regrettait intérieurement d'avoir fait ce chemin, il se rapprochait toujours d'une issue incertaine, peu rassurante. Il imaginait toujours, à son horreur, une cérémonie de celles qui se déroulaient habituellement en royaume françoy. Un peuple rassemblé bêtement et confiné, écoutant le discours d'un vieil ecclésiastique dont personne ne se souciait guère mais que la coutume, non, le protocole imposait et regardant deux êtres se passer un bijou dans les doigts pour le "meilleur" et pour le "pire" sans jamais penser un seul instant à ce "pire" mais n'entrevoyant qu'un conte de fées.

Le point positif, parce qu'il y en a un à tout ceci, était les éventuelles rencontres qu'on pouvait faire lors des banquets qui se déroulaient jusqu'à une heure avancée de la nuit où les mets et les douceurs étaient inépuisables.

Tout le reste n'était qu'inconvénients liés aux liens du sang que l'on se doit d'honorer. Peut-être aurait-il mieux fallu garder cette histoire secrète et enfouie et ne jamais la remettre au goût du jour? Mais comment le savoir sans avoir rencontré le ou les intéressés? C'était l'occasion, à ce moment précis de statuer sur la suite. Takanomi ne pouvait ne pas cacher son angoisse à ce sujet. Il se surprenait parfois à se demander s'il n'aurait pas été bien mieux de prétexter une quelconque maladie et d'attendre tranquillement la fin de sa convalescence et à penser à revenir sur ses pas.

On y est presque, vous aviez raison, finalement ce n'est pas aussi loin que je le croyais..
Dîtes Taka, vous ne songez pas sincèrement venir habiter en Bretagne un jour?

Il mit un certain temps avant de se rendre compte qu'on s'adressait à lui. Il attendit quelques instants de voir se dissiper ses pensées ombrageuses pour pouvoir répondre le plus correctement possible.

Je ne nie pas que ce pays me plaît beaucoup et que je ressent un certain attachement envers lui. Mais absolument, même si je décide un jour de m'installer ici, je n'aurai jamais le sentiment d'appartenir à la Bretagne, malgré mes origines. Tout au plus, je serais "l'artésien qui s'est installé en Bretagne" mais jamais je ne me sentirai pleinement breton comme je me sens pleinement artésien.Je n'envisage pas d'aller m'installer dans une autre région que l'Artois et même changer de village me serait très difficile.

Takanomi se tut quelques instants.

Je ne vois rien qui puisse me pousser à quitter ma terre et mon village natals et à aller habiter ailleurs.

Le bruit émanent du clocher qui apparaissait maintenant nettement devant eux réveillait les alentours et les renseigna sur leur ponctualité. En approchant, ils guidèrent leurs montures vers les écuries. Takanomi descendit de selle en gardant le dos bien droit, se demandant encore ce qu'il faisait là puis il glissa une piécette dans la main du palefrenier. Il ajusta sa cape de telle manière à ce qu'elle couvre entièrement son épaule, enfonça son chapeau et se dirigea vers l'entrée de la cathédrale.

Quelle belle trêve en attendant le retour aux champs de bataille..

Takanomi se contenta d'un bref sourire, quelque peu forcé. Debout sur le parvis, il attendit quelques instants puis un souvenir lui revint brusquement à l'esprit et devant les yeux. Un visage se dessina précisément dans son esprit. Il avit de grandes chances de le revoir ici. Il monta les marches devant l'entrée et se posta juste à côté de celle-ci. Tout en scrutant les gens qui s'approchaient, il dit à Ambre:

Vous m'excuserez, Ambre, il y a ici quelqu'un que je dois absolument voir...

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Lavé, rasé, peigné, en grande tenue des Trente pour faire honneur à son cousin Cassius, Meerclaw marchait d'un pas vif en direction de la cathédrale alors que les cloches sonnaient à toute volée. Arrivé sur la place, une partie des invités étaient déjà rassemblés sur le parvis ; la plupart des visages lui étaient connus, mais il ne voyait qu'ELLE, sa douce Ambre à la peau de lait et aux cheveux de miel roux. Il accéléra encore le pas, tandis que ses yeux brillaient et qu'un large sourire se peignait sur sa face. Quelques marches gravies en hâte, et ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre. La serrant contre lui, il murmura : "Mon amour, tu m'as tellement manqué...".

Son coeur faisait de tels bonds dans sa poitrine qu'il eût l'impression qu'elle allait exploser ! Après une étreinte qu'il aurait voulu ne jamais voir finir, il s'écarta un peu tout en lui caressant les cheveux : elle n'était point changée, sans doute un peu plus pâle et légèrement amaigrie, mais rien de grave. Il remarqua enfin l'homme qui se tenait à côté, il l'avait déjà vu : le cousin artésien de Marie. Sans doute avaient-ils fait route ensemble depuis Saumur. Avec un sourire reconnaissant, il lui tendit la main :

Messire Takanomi ? Bienvenue à Nantes ! Je ne saurais assez vous remercier d'avoir veillé sur Ambre pendant le trajet. Mon amitié vous est acquise !

Messages : 766 Date d'inscription : 01/12/2010

C'est à cheval que le vicomte se rendit à la cathédrale. Paré de l'uniforme de parade des Trente, il démonta sur le parvis.
Déjà les lieux avaient été envahis par nombre d'invités et de badauds. Il confia les aides à un des palefrenier, réajusta son baudrier et gravit les marches de l'édificie.
Salut poli à quelques personnes présentes. Le mestre chercha du regard une place libre et vint s'y poser naturellement en attendant la suite.

Messages : 9 Date d'inscription : 04/10/2011

Parmi le flot des personnes qui arrivaient aux abords de la cathédrale, il y avait une abondance de voitures, de carosses et d'hommes armés. D'ailleurs, l'un d'entre s'empressa de gravir des marches et s'approcha de Takanomi et Ambre, un sourire affiché sur le visage. Il comprit à l'étreinte qui suivit qu'il s'agissait d'un certain Meerclaw, son compagnon et futur mari. Rapidement, Takanomi étudia son allure: il s'agissait vraisemblablement d'un soldat. Il tendit une main vers lui qu'il serra avec vigueur un léger sourire aux lèvres.

Messire Takanomi ? Bienvenue à Nantes ! Je ne saurais assez vous remercier d'avoir veillé sur Ambre pendant le trajet. Mon amitié vous est acquise !

Messire Meerclaw, par conséquent. Les routes ayant été calmes, ce ne fut pas une tâche difficile que de veiller sur quelqu'un qui chevauche à la même allure que vous.

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle n'avait pas eu de réponse du prêtre. Trop dans ses pensées, il ne l'avait même pas vu. Elle se dirigea vers l'entrée de la cathédrale. Sur le parvis, elle trouva un chevalier avec dans ses bras une joli jeune Femme. Ils etaient accompagnés d'un jeune homme dont aenaelle croisa les yeux. Ils étaient d'un bleu à tomber par terre. Aenaelle rentra dans la cathedrale avant d'etre trop troublé. Des diacres attendait les invités.

Un diacre l'accosta
Demat Mademoiselle, Quel est vos lien avec l'un des mariés.

Je suis la soeur du marié

Alors mademoiselle, votre place est devant avec la famille proche des mariés. Je vous accompagne

Aenaelle suivi le diacre. Elle n'aimait pas etre devant mais la , trop tard. Elle suivi.
Le diacre lui montra les 3 premiers banc. Elle se glissa sur le 3eme, et attendit sagement que les mariés arrivent.

Messages : 3 Date d'inscription : 08/10/2011

Le petit bonhomme arriva devant l'édifice, impressionnant de majesté. la foule affluait et il reconnu quelques personne de ci de la.
Ses récentes mésaventures avait quelques peu émoussé son enthousiasme, et même s'il affichait un franc sourire, il n'allait pas vers ses connaissances comme il avait l'habitude de le faire, préférant rester à l'écart. L'absence de son épouse à son bras lui remuait cruellement le cœur dans une telle situation.

Il voulait préparer une surprise à Marie aussi entreprit il d'inspecter les lieux.

Elle a fait venir un maje, faut donc de la majie dans cette noce!

Voyons voir comment tout cela est agencé...

Le baluchon était relativement gros, cachant ses préparatifs. D'hochements de têtes discret, il saluait ceux qui lui disait bonjour tout en furetant le nez en l'air.

Invité

Secate fit une entrée discrète au mariage. Elle avait beaucoup à faire à l'Ordre avec l'arrivée des nouveaux, et essayer de faire adouber les anciens, elle adorait ce travail, mais souvent c'était dur de tout organiser et répondre aux attentes de tous.
Mais elle avait abandonné tout cela pour une journée, le mariage de son ancien Chevalier et ami Cassius avec son "professeur" Marie qui lui avait appris comment bien se tenir en société. Pas simple pour Secate de se conduire normalement quand on aime plus les armes que les coiffures. Mais aujourd'hui elle avait fait un effort, elle avait troqué son uniforme des Trente pour une robe. Jour à marquer d'une pierre blanche croyez moi.

La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius) - Page 2 Secate14

La corde au cou pour la Presque Pendue! (Mariage de Maï et Cassius) - Page 2 Secate14

Elle avisa une place libre sur un banc, et après un petit coup de fesse à celle de son voisin pour lui laisser une place, elle porta son attention sur la cérémonie à venir, reconnaissant de nombreuses têtes connues.

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

Tenue d'apparat mélé à l'armure lié au contexte de guerre, le Grand Duc, témoin pour l'occasion arrivait entouré des quelques gardes de Retz. Heureux de voir pour l'occasion quelques chevaliers qui avaient pu se libérer du front il salua le beau monde qu'il croisait au fur et a mesure qu'il avancait.

Objectif l'autel, il avait dit oui mais n'avait rien pu organiser au vu de sa charge, il cherchait du regard quelqu'un qui pourrait l'orienter. Il avait signifié que la dernière fois qu'il avait mené une femme à l'autel... et non pas a l'hotel... c'était Evenice (vous comprendrez la précision sur l'orthographe.)

Intérieurement : Y'a quelqu'uuuunnn?...

Extérieurement, facade de marbre avec un demi sourire poli d'occasion presque figé. Ca faisait un moment qu'il avait pas sourit ca faisait tout drôle, il avait pas la même tête.

Messages : 4 Date d'inscription : 16/01/2011

Laly du coin où elle se tenait, appuyée contre une colonne, regardait le beau monde entrer. Elle commençait à se demander ce qu'elle faisait là. Elle reconnut Secate magnifique dans sa robe rouge. Elle sourit mais ne divulga pas sa présence. Sa tenue militaire recousu n'était pas à la hauteur de l'évènement. Elle pensa:

"Mais qu'est-ce que je fait là? Je devrai m'en aller discrètement avant que la cathédrale soit pleine, quoique dans la foule ça serait plus discret...."

Elle regarda la porte d'entrée qui était sa sortie, à moins qu'il y ai une issu de secours. Mais il y avait sans doute des gardes pour l'occasion.

" Mais qu'est-ce que je fais là? Je devrai être au front ou avec mes enfants......"

Elle regardait les gens entrer.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

ftn suivi le mouvement de la foule qui commençait à entrer en la Cathédrale,
quand il aperçu Lauralyne

Catherine, Marie venez il y a là une grande amie de la famille que je veux vous présenter

le baron s'approche de Lauralyne et lui tapote l'épaule

demat Lauralyne, comment ça va?
fait face à Catherine
je te présente Catherine, .......Catherine de Sorel et ma fille adoptive Marie Sainz-Trestain que tu a déjà vu au Domaine il me semble

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

[ Le Tregor, pendant la cérémonie ]

Pas d'invitation, ni de Marie, ni de Cassius.
Encore de Cassius, cela s'excuse parfaitement, il ne se connaisse tous les deux que peu.

Marie...

Oui, elle, elle ne lui en avait pas envoyé.
Sa gouvernante, sa marraine, son amie.
Elle a qui il se confie sans cesse, des qu'il a quelque chose sur la conscience.

Elle, Marie de Kermorial ne l'a pas invité a son mariage.

Ca sent le boudage intensif.

Je ne l'inviterais pas au mien, na.

Oui, Malgré tout, Naël reste encore jeune...
Et surtout, il est têtu.

Messages : 2 Date d'inscription : 10/10/2011

Le Blond était en Bretagne depuis peu. Très peu, même. Et n'était-il pas installé que déjà il avait un agenda de ministre, que dis-je, de Roy.
Pour ses premiers pas à Nantes, cette ville symbolique du mal de l'autre côté de la frontière, il aurait droit au mariage de celle qui ne daigne partager ses amies. Comprenne qui pourra !
Il venait de retrouver la princesse qu'il aimait la veille, aussi, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme nous l'enseigne notre cher Panglosse.
« Cathédrale ? »
Et de lever les yeux au ciel.
« Oui, Cathédrale. »
Le tout accompagné d'un Oh combien gracieux hochement de tête.

Le Wolback alors d’emboîter le pas à son ombre, qui elle gravissait déjà l'interminable parvis de la demeure de Dieu.
« Nom d'un Félon, elles sont très hautes, les maisons du Très-Haut. »
Avant de traverser la porte des étoiles, le seuil de la bâtisse, je veux dire, il se signa et baisa la croix à son cou, croix encore gammée portée, je vous prie !
Le voici donc à l'intérieur, était-ce un hasard s'il ne connaissait personne icelieu ? Je crois que non. Aussi il furetait à droite et à gauche, espérant apercevoir une connaissance, lointaine soit-elle. Oncle pervers ? Marzina ? Que nenni !
« Je suis seul au monde ! »

Messages : 4 Date d'inscription : 16/01/2011

Elle sentit que l'on s'approchait d'elle. Instinctivement sa main se porta à la garde de son épée dissimulée sous sa cape.Elle fût dominer par une grande silhouette qu'elle reconnut. Elle se détendit et se dit en elle-même qu'elle aurait du se mettre plus dans l'ombre pour ne pas être découverte, maintenant adieu son envie de sortir de là. Elle se retourna vers le colosse.

demat Lauralyne, comment ça va?

je
te présente Catherine, .......Catherine de Sorel et ma fille adoptive
Marie Sainz-Trestain que tu a déjà vu au Domaine il me semble

Demat vice amiral baronique Ftn, voilà une bien belle famille.

Elle esquissa ce petit sourire malicieux dont elle avait le secret, puis se tournant vers les deux femmes.

Demat mesdames.

Elle les salua. Elle n'avait plus l'habitude des mondanités, elle devenait de plus en plus solitaire depuis la mort de Kuli et ses absences répétées en mobilisation. Heureusement Saona était auprès de ses enfants, bientôt cette dernière serait plus une mère pour les enfants que Laly ne l'était.

Je suis quasi remise, je vais pouvoir retourner combattre d'ici peu.
Et vous comment allez-vous tous les trois?

Marzina était au courant pour la vache. Elle était en train d’arroser copieusement d’insultes le personnel de Nantes.

« Y’a bien l’un d’entre vous qui a participé à cette connerie gigantesque ! Pour entrer, cette vache a forcément bénéficié d’une complicité interne ! »

Les valets se regardaient entre eux, hésitant entre rire et nier leur complicité, mais ils décidèrent que la solution la plus sûre était de ne rien dire, et de subir.

« Faut vraiment être cinglés pour ramener une vache dans un château à une troupe de blondes ivres !
-Mais y’avait un homme pour vous surveiller Votre Altesse ! On a vérifié !
-Un qu…un quoi ?
-Bah oui, un homme. Un saltimbanque embauchée par l’une d’entre vous…Quand il est arrivé, j’ai eu peur pour lui Votre Altesse, il y a eu un mouvement de foule, j’ai entendu un grand bruit de déchirure, puis il a disparu sous des flots dorés de femelles en folie… »

Sourire goguenard du gueux, sourire qui ne restera pas longtemps après le coup de pied aux fesses magistral qu’il reçut.

« Va chercher ma robe, maraud ! Ce crime verbal sera puni, tout comme le complice de cette vache ! Disparaissez ! »

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Le bruit résonna dans sa tête et lui causa une souffrance gigantesque. Elle sentit alors un truc qui s’agrippait à sa jambe. Elle poussa un cri épouvanté, puis un deuxième en voyant à nouveau l’état de Marie.

Merde, on dirait bien que la cloche signifiait le commencement…

Le temps que la blonde réclame des seaux d’eau à ces pignoufs de valets, Marie avait déjà redisparu en rampant comme une limace, sauf qu’au lieu de laisser des traces de bave c’était du vomi. Facile de la retrouver alors ! Il suffisait de la suivre à la trace ! Elle ouvrit en trombe la porte de la salle de bain en hurlant :

« Sors de là dedans bouffonne ! Il est trop tard pour les crèmes et autres poudres ! »

Tombée sur Marie chevauchant sa vache, l’idée lui vient pendant un temps de l’attraper par sa crinière et de l’envoyer droit sur sa robe. Mais il fallait garder son sang froid, dans cette journée, le pire était encore à venir ! Elle choppe Marie par la taille avec sa petite force, et elle la traine à grand-peine jusqu’au baquet d’eau que les valets remplissent. Sa robe arrive, et après une rapide toilette, elle l’enfile avant d’aller chercher de l’aide au dehors. Se tournant vers Marie, elle pointe sur elle un index autoritaire, plissant un œil pour faire plus menaçant encore, et ordonne :

« Je veux que tu sois lavée et habillée quand je reviendrais, parce qu’il y aura des hommes pour te porter jusqu’à ce putain d’autel, alors s’ils te voient à poil, tant pis pour toi ! »

Et sur ce, grommelant, elle se hâta d’aller jusqu’à la cathédrale trouver quelques bras forts. Elle se dirige vers son père, qui a l’air plutôt perdu dans tout ce bazar, et lui implore :

« Vite, il faut venir porter Marie ! Elle tient plus debout, il faut la mener à l’autel ! »

Apercevant Ailvin non loin, elle l’attrape vers la main, lui glisse à l’oreille :

« J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi Ailvin, aujourd’hui, c’est le jour le plus important de ma meilleure amie. Ca commence mal, mais ca doit être merveilleux. Elle sait plus tenir sur ses quilles, alors je vais faire autrement. Il faut que tu aides mon père à la porter jusque la cathédrale…fais ca pour moi… »

Elle prend son visage entre ses mains, et dépose un rapide baiser sur ses lèvres, avant de rejoindre son père et d’annoncer aux gens présents:

"Prévenez Arzhel que la mariée va arriver! Que les gens s'installent, et que le marié prenne place, je prends les choses en main!"

Retournant vers Elfyn, elle lui précise:

« Elle est dans sa chambre. Elle devrait être prête quand nous arriverons ! »

Ils firent donc le chemin jusque la chambre, et la porte s'ouvrit brusquement sur la blonde.

Elle se mit à brailler :

« J’espère que tu es prête, parce que j’ai ramené de quoi remplacer ta paire de jambes ! Tu iras à l’autel et tu épouseras mon neveu, Marie, même si tu dois le faire en rampant, je te le promets ! »

La vache ponctua la phrase d’un long meuglement. La journée allait être longue…

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Il s’était préparé pour l’événement et avait enfilé de beaux atours qui pour le Maréchal De Bretagne ne consistait que dans le fait d'enfiler du neuf et les ornements de l'ordre des Trente...

Il arriva donc au pas sur son destrier et mit pied à terre et sourit envoyant la monture de Lancéor qui était déjà la et entra dans l'édifice.
Le colosse balafré boitait légèrement mais il gardait la prestance d'un homme d'armes....

Son visage balafré observa les lieux, les gens n'étaient pas encore tous arrivés...

Il remonta donc l'allée centrale vêtu de grandes bottes fauves huilées de frais de chausse de jais et d'un doublet de la même couleur mais dont la manche gauche était blanche et celle de droite violette...

Les trois couleurs de l'ordre..
A son cou, on pouvait voir la cordelière d'or de l'ordre également mais différentes des autres, symbole du rôle de commandant et de celui de maréchal De Bretagne...

A ses hanches suivant le mouvement de ses pas , il portait sa grande espée bâstarde quasi portée à l'horizontale comme le voulait l'époque...

Une mise d'apparat...

Arrivé devant l'autel, il prit place sur un côté là où il allait devoir officier en tant que témoin...

Il ne souriait pas, il ne le pouvait, il venait de prendre son enfant mais personne ne devait le savoir ce jour; il était indigne de gâcher le bonheur des gens avec son propre malheur...
Maryana aussi était décédée et même si ses sentiments pour elle n'étaient plus, elle avait fait partie de sa vie...

Il fit un effort et réussit enfin à donner le change et à sourire.

Il pensa à Linon qui était restée sur le front et savait déjà qu'il allait repartir au plus tôt...

Au plus tôt à la guerre

Au plus tôt auprès de la seule personne qu'il aimait encore vivante...

Oublier le reste ce jour, sourire au bonheur des autres, car le bonheur est trop rare....

Et le deuil?

Après la guerre...Après la guerre...

Une entrée qui se veut discrète. Blessée mais digne dans ses atours, il n'en parait pratiquement rien peut être juste la pâleur du visage qui a du mal encore à retrouver toutes ses couleurs. Un mariage, voila qui la change de tous ces mois de guerre. Elle sait qu'elle va devoir y retourner elle aussi mais elle profite de ces moments d'accalmie. L'héritier de quelques semaines dans les bras, Yaouen-Elfyn est sage et ne bronche pas. Ses grands yeux bleux sont ouverts et regarde autour de lui mais le nourrisson ne se fait pas entendre. Première sortie officielle pour lui, rares sont les personnes à l'avoir vu.Petit père qui découvre la vie dans un environnement de guerre, on ne peut pas dire que celui-ci n'a pas déjà une destinée toute tracée. Quelques semaines seulement et il connait déjà le bruit et le fracas assourdissant des armes. Pour ce jour béni, elle est aux côtés de son époux. D'ailleurs le dernier mariage auquel ils ont assistés, c'est le leur. Une main glissée dans celle de son mari, l'autre bras qui tient fermement leur nourrisson de fils, il bave dans son cou elle s'en moque éperdument la blonde. De se glisser sur le banc auprès de sa tante qu'elle a eut tôt fait de repérer. Du monde qu'elle connait, d'autres têtes inconnues. C'est le mariage de son cousin aujourd'hui. Jour de fête et d'allégresse, une parenthèse dans la vie de folie qu'ils mènent actuellement. Le moment n'en est que plus apprécié.

Messages : 15 Date d'inscription : 21/01/2011

Une drôle de vision. Comme sortie d'un rêve, un visage creusé par la fatigue, Mimilia voit sa nièce arriver. La fille de Phoenellion est là. Des mois que les deux femmes ne se sont pas vu. Ébaubie, la Montfort-Laval, la plus âgée des deux, regarde Roxanne et son époux se poser. Oh bien sur elle a reperé le petit paquet de linge. Yeux brillant d'une presque mère. D'une presque donc grand mère.
Légère pointe au cœur ne pensant à Capucine, qu'elle ne connait pas bien.
Mimilia sourit à Roxanne, diantre qu'elle est pâle!

Un coup d’œil dans l'édifice, la cérémonie n'est pas commencée. Mimilia chuchote alors.

Zour vous trois !
Quelle joie, mais quelle joie de vous voir.
Roxanne, ces blessures ça va ?
Et... et c'est mon ptit ptit neveu?

Tremolo dans la voix. On ne refait pas une Mimilia, elle a beau être procureur elle sait être tendre malheureusement, un peu trop parfois.
Elle sourit à Alwen, ravie de le voir plutôt en forme. Et s'attend à une réaction de Loanne quand elle verra le bébé.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Ce n'est pas qu'elle a hâte d'y aller non.
Aujourd'hui la Pelote n'a pas le moral , elle est envieuse.

Le mariage , elle l'avait bien vécu une fois mais c'était rapide , sa famille n'était même pas la , le marié arrivé la veille et parti le lendemain ...
Pas de froufrous , de fêtes , de banquet.
Très modeste et pourtant , il était baron.
Mais pressé.

Alors voila pourquoi elle est envieuse , elle regarde deja la cathédrale qui est sublime.
Puis les robes , les invités , les couples , que du beau monde.
Elle aussi elle souhaite se marier !

Une petite moue de la baronne , qui tient le bras de son cavalier.
Gwilherm était très élégant , il l'était toujours de toute façon.

Quand a elle , elle avait opté pour une tenue aux couleurs chaudes.
Sa longue chevelure avait été natée avec soin.

La cérémonie n'avait pas commencée , le couple s'avança donc rapidement avant que ce soit le cas.

» L'union d'un Canard et d'un Lys
» Pour toujours...
» Plutot rapide, pour un Chambellent
» Pour donner de la vaillance à nos hommes
» Arrivée picto-guyennoise... pour changer.