Anoblissement d'une rouquine / Ennoblement of a redhead

Le moment y ressemblait étrangement…ou peut-être était-ce parce qu’elle n’avait plus assisté à aucune cérémonie depuis ce jour-là ?...En tout cas, les souvenirs enfouis remontaient et remuaient avec une certaine cruauté son âme tourmentée. Elle l’avait revu, même qu’elle lui avait affirmé que ça ne lui faisait plus rien, qu’il n’était qu’un gamin, qu’elle avait tourné la page, que ca n’était plus douloureux…

C’était faux.

C’était un mensonge, odieux mensonge juste bon à se sauver la face devant celui qui semblait avoir bien vécu tous ces mois, pendant qu’elle avait connu les tourments de l’Enfer. Il lui avait donné des envies de suicide, puis de meurtre, mais c’était passé, et elle pensait être loin de tout cela. La preuve que non, si ces souvenirs douloureux ressurgissent brusquement à chaque fois qu’une cérémonie ressemble un tant soit peu aux moments qu’ils ont vécu. Les yeux se mouillent, elle est dans son monde, dans ses souvenirs, et ses considérations noires et pessimistes. Mais que fait Elfyn ? Ca serait bien qu’il commence, elle prétexterait être émue par la cérémonie…

Elle prend une grande bouffée d’air, retient les larmes, il faut juste tenir, encore un peu…

Une main se pose sur son ventre, doucement. Il est plat, silencieux, immobile, sans vie…Elle avait détesté cet état, avait lutté contre l’inévitable…Et maintenant, il lui était presque douloureux d’imaginer qu’à un instant, elle avait porté la vie, et qu’elle l’avait perdu…Où était passé ce petit brin de vie, loin d’elle ? Ce petit blond, cette petite blonde…
Elle sent un frôlement sur sa main, revient à l’instant présent, sort de ses pensées, de ces souvenirs morbides qui lui revenaient de plus en plus souvent maintenant, comme pour la garder prisonnière de son passé. Ses yeux se baissent, observent la main de Dariusz revenir vers son propriétaire. Pourtant, sa main à elle n’avait pas bougé.
Elle ajoute simplement, d’une voix blanche :

« Menteur. Le peuple n’est pas convié à la cérémonie. »

Et puis elle ne résiste pas à lui montrer à nouveau qu’il la dérange, qu’il devrait être parti :

« Je pensais que la présence de Martine suffirait pour votre chambre. Se montrerait-elle réticente ? Souhaitez-vous que je lui glisse quelques écus ? »

C’était méchant, c’était cruel même, comme pour rappeler une fois de plus qu’elle ne s’offrirait pas à lui, et qu’elle n’avait aucune considération pour ce mariage. Mais elle avait mal, elle était agacée, et elle ne connaissait aucun autre moyen de communiquer dans ce genre de situations. Ou peut-être voulait-elle juste qu'il ait mal, et qu'enfin il parte...Sa présence la dérangeait toujours autant, sans qu'elle ne sache encore pourquoi, mis à part qu'elle était mal à l'aise avec ses idées noires quand il était à coté. Si on peut même plus déprimer en paix!!

Grande Officière au Druidisme Messages : 731 Date d'inscription : 01/12/2010

Devant le Grand Duc, la jeune femme ce bougeait pas d'un cil. Elle attendait probablement comme la majorité des gens, que le souverain poursuive. Mais il semblait perdu, ou alors atteint d'un fâcheux mutisme qui survenait au mauvais instant. Était-ce là un test ? Devait-elle lui murmurer quelque chose pour le ramener à la vie ? Non c’eut été déplacé. Elle osa un regard dans l'assistance.

Messages : 5 Date d'inscription : 17/02/2011

intrigué par ce silence, il cherchait à en comprendre les raisons...
son altesse avait elle un défaut de mémoire...?, revenait elle, hésitante sur cet anoblissement...?
attendait elle une personne...?
ou tout simplement que le silence soit fait !

son bâton à la main, il en martela trois fois le sol de coups secs...

TOC....TOC....TOC...

Invité

C'est habillé de son uniforme des Trente que le Chevalier de Brasparzh... que Secate se présenta à l'annoblissement de La Renarde, autrement dit de sa protectrice. C'était un grand honneur pour elle d'être ainsi la pupille de Lallie, car Secate savait qu'elle pourrait apprendre beaucoup en sa compagnie.

C'est donc discrètement que la jeune fille fit son entrée. Malgré le fait qu'elle avait reperé des têtes connues, dont les premières étant celle du Roy, de Lallie et de Grand Sage; Secate ne voulu pas perturber la cérémonie et se contenta de rester au fond. Elle aurait bien le temps de saluer tout ce beau monde une fois cet évènement terminé. Pour l'instant toutes les têtes et les attentions se devaient d'être tournées sur la Grande Rouquine qui vivait un évènement important dans sa vie. Le Roy savait remercier ceux qui se donnaient corps et âme pour la Bretagne, et ça, Secate, enfant qu'elle restait tout de même du haut de ses 16ans, elle n'en avait jamais douté; rêvant qu'un jour elle aussi saurait se montrer digne d'être bretonne.

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

Et le silence fut. Prenant une longue respiration, après le départ s'annoncerait rapidement.

Lallie, tu as été de ces bretons qui sont tenaces et endurant dans l'effort. Trop au gout de certains, peut-être pas assez pour d'autres, mais ceux là je ne les ais pas encore croisés, ...un large sourire

...beaucoup de choses t'ont été reprochés. Je ne fus pas le dernier non plus, mais je ne peux nier une chose, tu as su écouter et prendre en compte les remarques et tu as gagné en sagesse au fil du temps, au fil de ton expérience et même au fil de l'épée vu les événements de tes mandats. Sagesse qui n'a pas éffacé ta détérmination, ta passion et ton enthousiasme toujours vivace, visible pour te voir toujours présente au Duché, là ou on a besoin de toi, prouvant finalement que là ou certains pouvaient voir une quête de pouvoir j'y vois plutot une volonté de servir la Bretagne et son peuple.

Un léger silence, pour reprendre sa respriation.

Plus qu'une travailleuse, tu es rassembleuse et tu as été dans les premières a vouloir remettre à sa place la probité, la justice et l’honnêteté que la Bretagne n'avait plus. Être noble c'est savoir guider le peuple, et le représenter. Lallie es-tu prête à devenir ma vassale et par cela prendre en charge le fief de Poudouvre avec tout ce que cela entraîne? Si oui, prête serment devant moi et Doué pour la Bretagne et fais de nouveau tienne sa devise.

Messages : 7 Date d'inscription : 15/02/2011

Le Roy ! Par la mère il lui fallait se lever!

Les jambes endolories acceptèrent l'effort malgré les lieues avalées et elle fut debout ... enfin l'était elle vraiment ?
Elle aurait pu en douter quand sa petite taille lui empêchait de voir ce qui se passait alentours. Elle s'empêcha de monter sur le banc malgré l'envie furieuse qu'elle en avait et se contenta de tendre son cou gracile et de se hisser sur la pointe des pieds en espérant apercevoir quelque chose de la cérémonie ...
Peine perdue, tout ce qu'elle voyait c'était une marrée de dos, larges ou étriqués, de soie sauvage ou de taffetas, de cotonnade légère ou de dentelle, mais des dos, toujours des dos, encore des dos ... Quelle idée de se coller contre un mur aussi, cela lui apprendrait !

Mais qu'est-ce qu'il faisait chaud là dedans !

Etait-ce la fatigue ou le profond ennui qui la saisissait, ou bien encore le fait de s'être levée trop promptement ? Le fait est que la tête lui tournait méchamment et qu'elle du se retenir au dos, encore un, inconnu qui se trouvait devant elle, au risque de se faire rabrouer.
Seulement c'était cela ou la chute assurée, et dans son état, elle n'était pas sûre de pouvoir se relever .

Elle était impressionnait la blonde... Impressionné par le silence qui c'était établit si soudainement sur la salle, par la tension et l'attente qui semblait avoir saisie chaque personne présente... Elle qui n'avait, avant maintenant, jamais assisté à une telle cérémonie, elle en ressentait un certain mal aise et une grande curiosité. Est-ce toujours ainsi? L'ambiance? La solennité?

Du fond de l'immense pièce, elle mit du temps à apercevoir l'homme qui s'était levé et sa cousine devant lui Bien que ne connaissant pas son identité, il n'était pas difficile de comprendre que ce silence avait été fait pour lui... Ce devait donc être quelqu'un d'important... Tournant un regard interrogateur sur Gael, elle pointa l'homme d'un discret signe de menton. Peut-être saurait-il l'éclairer sur ce personnage qui l'intriguait tant?

Elle regretta de ne pas pouvoir se dresser sur la pointe des pieds pour mieux voir. Quelle idée finalement de s'être installer au fond? Soupirant discrêtement, elle abandonna l'idée de tout voir, se contentant de regarder la scène entre les deux épaules devant elle...

Messages : 2 Date d'inscription : 05/07/2011

Sporse l'orecchio nuovamente per ascoltare ciò che lui le stava dicendo. Al sussurro, si voltò di scatto verso il marinaio e lo fissò un momento.Rosse le gote e con gli occhi luminosi, lei per la prima volta si ammutolì, fece un respiro profondo e pochi secondi dopo rispose comprendo entrambi col ventaglio: “Sono felice di essere qui, per me è un onore affiancarvi “ respirò nuovamente e continuò “son felice di stare Con Voi”.

Chissà perché' ma la dama era stata rapita dalla personalità del marinaio, non appena lo aveva visto a XXmiglia e, nonostante gli occhi di lui fossero spesso celati dal berretto che indossava, ogni qualvolta intravedeva un suo sguardo il corpo di lei era come invaso dal vento caldo del Sud..
.
Detto ciò ella fingendo disinvoltura ricominciò a seguire la cerimonia.
Qualche minuto di silenzio e la curiosità la assalì nuovamente cosicché' riattaccò col fastidioso mormorio.
“che succede?”

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Encore une fois elle pencha son oreille vers lui pour écouter ce qu'il lui disait. Au chuchotement elle se tourna brusquement vers le marin et lui fixe' pour un moment.
Les joues rouges et les yeux brillants, elle se tut pour la première fois, pris une profonde respiration et quelques secondes après elle lui dit "je suis heureux d'être ici, pour moi c'est un honneur vous soutenir" elle respirè encore et puis "je suis heureux d'être avec Vous".

La dame avait été enlevé par la personnalité du marin, dès qu'elle l’avait connus a' XXmiglia et malgré les yeux de Gurwan étaient souvent masqués par son chapeau, dès qu'elle lui pouvait les voir et croiser son regard, elle sentit son corps comme envahit par le chaud vent du Sud..

Cela dit, feignant la nonchalance, elle recommença à suivre la cérémonie.
Seulement quelques minutes de silence mais sa curiosité était si grand qu’elle redémarré avec son pshhpssssss gênant.
« ça passe quoi ? »

Messages : 2 Date d'inscription : 03/07/2011

Il murmura tout bas a Thais:

C'est le roy Elfyn, la plupart des francoys le considere que comme un grand duc, mais la Bretagne étant indépendante il en es le souverain. Nommer a vie jusqu'a sa démission ou sa mort.

Gael avais du mal a tous les retenir ces grand duc, il n'avais connu que peu de regne. Celui de Gomoz, Amalric, Myrlin et enfin Elfyn. Et il n'avais assité a aucun sacrement. Tout le monde connaissait sa passion pour les foules...

D'ailleur a dire vrai s'il était la c'était surtout pour accompagner Thais. Et aussi pour voir si la rousse avait pas changer. Si on écoutais Elfyn elle était devenu plus sage. Cela dit Lallie n'avais jamais été idiote tout au contraire. Elle avait juste toujours eu du mal a maitriser son caractère Volcanique. Enfin bon voila qu'elle se faisait annoblir. Elle le méritais depuis longtemps selon les criteres de Gael, mais ces criteres a lui était visiblement pas au gout de la noblesse.

Grande Officière au Druidisme Messages : 731 Date d'inscription : 01/12/2010

L'instant était étrange. Elle s'était longuement demandé quels seraient les mots d'Elfyn lorsque viendrait le moment du serment. Il était coutumier qu'avant la remise officielle des armes et la prononciation des vœux, le Grand Duc se fende d'un petit discours pour justifier sa décision d'anoblir, reconnaisse les qualités de son futur vassal et lui témoigne son respect et sa sincérité. L'était-il ? Elle avait envie de le croire. Au fond elle ne connaissait que très peu cet homme, borné, coléreux à ses heures, trop passionné parfois lui aussi ou bien complètement désabusé. Alors le pensait-il ? Durant les mois où ils avaient du travailler ensemble, rien n'avait été jamais simple de la évidente communication aux grandes décisions d'importance.

Elle déglutit légèrement laissant de côté ses pensées pour prononcer son serment. Elle ne l'avait pas vraiment travaillé.

- Moi, Lallie ap Maëlweg saine de corps et d'esprit, te reconnais comme mon Grand Duc et t'accepte comme mon suzerain. Aussi loin que portera mon bras, je ferais de lui tour à tour l'aile protectrice et l'épée vengeresse sur lesquels Breizh pourra compter. Si la guerre frappe, que par mon sang versé puisse renaitre des jours paisibles. Si la famine s'abat, que mes champs donnent plus de blé qu'un meilleur avril. Dans le respect de la foi et de la spiritualité propre à mon peuple, mes actions toujours, n'auront d'autres but que de servir mes gens, mon pays, ma terre. Ma dévotion n'aura de limite que la moralité, la justice et l'équité, principes, vertus que je défends avec tout autant de ferveur que ma Bretagne. Aussi ferais-je mon possible pour que notre devise, celle que tout breton doit avoir dans le cœur, ait un sens par delà nos frontières. "Kentoc’h mervel eget bezañ saotret", cela ne se murmure pas, cela se cri.

J'accepte de faire miennes les terres de Poudouvre et d'y faire régner l'harmonie et la justice. De subvenir au besoin des gens qui y vivent et qui tomberont sous mon entière responsabilité. D'enrichir ses terres et ses hommes et d'assurer la sécurité quoi qu'il advienne. Et enfin, de répondre présente à l'appel de mon Suzerain que se soit dans la lumière ou dans les ténèbres.

Le serment ainsi prononcé, elle se tu. Il était inutile d'en dire d'avantage.

Messages : 1 Date d'inscription : 13/07/2011

(le matin de la cérémonie, à l'heure ou d'autres finissent les préparatifs...)

Demoiselle enora, non mais restez ici! On ne court pas avec une tartine quand on.....

Voix qui s'amenuise au fur et à mesure que ma cavalcade dans les couloirs m'éloigne de la cuisine. Tartine à la confiture en main, je pars à la découverte d'un nouveau chateau, terra incognita pour moi qui me prends pour un chevalier à la recherche du graal tel Lancelot. Bondissant plus que je ne marche, je manque plus d'une fois de m'étaler, nez en premier dans la confiture, tant mes nouveaux atours me gene pour ma progression que je pense furtive...Hop la colonnade...un autre petit bond et me voila cachée derriere une tenture..un petit croc dans la tartine que je finis enfin et je bondis devant Brivael en pleine fébrilité. Celle çi me jete à peine un regard , me disant simplement que je devrais plutot rester avec Anaig au lieu de la gener.

J'haussais les épaules et choisis un emplacement stratégique pour pouvoir tout observer sans etre vue. La fenetre la bas serait parfaite, une jolie vue dehors et un large rideau qui me cacherais des yeux inconnus.
une fois placée, je regardais les invités arrivés un à un voir par deux. J'aperçue ma tante lallie qui était superbe et l'espace d'un instant je cru voir ma mère...Mon coeur se serra mais le mirag passa aussi vite qu'il était arrivé et je me concentrais à présent sur la fillette qui venait la saluer...ma cousine? hum il faudrait que j'etudie ce dossier la plustard...
la matinée avançait doucement et ce rayon de soleil venais me chauffer la nuque de façon agréable...je m'assis contre le mur et me laissais aller à une reverie toute enfantine....

Citation :: ...et d'assurer la sécurité quoi qu'il advienne. Et enfin, de répondre présente à l'appel de mon Suzerain que se soit dans la lumière ou dans les ténèbres.

Alors que j'allais occir un dragon, je surpris ces paroles et me levais d'un bond en criant derriere mon rideau :

Moi aussi je serais sans peurs, face à ton énemis,
Je serais brave et droite pour être aimé de Lui,
je dirais toujours la verité, même si celà doit me couter la vie,
Je sauvegarderais les faibles, et me garderais du mal,
tel est mon serment"

Et je me réveillais enfin completement quand j'aperçue une main pousser le rideau et une tête me regarder d'un drole d'air....
On a beau avoir 9 ans, y a des moments ou on se sent seule...Rouge de honte, je mis la main devant ma bouche et me recachais derriere mon rideau salvateur....pourvu qu'on m'oublit....et vite!

Messages : 3 Date d'inscription : 29/06/2011

Aurait-elle rougi ? diantre ! serait-il aveugle au point de ne s'être encore jamais aperçu du trouble qu'il semblait susciter en elle ? hum...cette nouvelle donnée sera à méditer. Plus tard.
En attendant il écoutait le silence qui régnait dans la salle. Silence qu'avait remarqué la délicieuse Mijke. Pssshtpshhhtpshhht. Décidément.

Et bien...nous attendons que le souverain breton sorte de sa catatonie...

Ce qui ne prit finalement pas trop de temps, puisqu'il demanda à Lallie de prêter serment. Ce qu'elle fit. Il désigna Grand_Sage à Mijke et lui chuchota :

Voici Grand_Sage, le mari de Lallie. Je te parlerai de ces amants-là qui ont vu deux fois leurs cœurs s'embraser

Puis désignant Elfyn :

Je te raconterai l'histoire de ce roi...

--------------------------trad---------------------------

Avrebbe arrossito? deuce! sarebbe così ciechi da non intuire il disordineeppure sembrava incoraggiarla? um ... questo nuovo dato sarà meditando.Più tardi.
Nel frattempo ha ascoltato il silenzio nella stanza. Il silenzio aveva notato il Mijke delizioso. Pssshtpshhhtpshhht. Sicuramente.

Beh ... ci aspettiamo che il fuori sovrano del suo catatonia Breton...

Questo è finalmente preso troppo tempo, dal momento che Lallie ha chiesto di fare un giuramento. Che ha fatto. Indicò Grand_Sage Mijke e sussurrò:

Grand_Sage Qui, il marito di Lalla. Parlerò di questi ex amanti che hanno visto due volte i loro cuori in fiamme

Poi indicando Elfyn:

Dirò la storia del re ...

Messages : 231 Date d'inscription : 02/12/2010

La cérémonie fut sobre et impeccable. Lallie entrait maintenant dans ce cercle fermé où elle avait entièrement sa place.
Un instant il se demanda par contre quelle place la noblesse avait dans cette Bretagne éclatée mais ceci était une autre histoire.

Il se rappella toutes ces luttes politiques qu'ils avaient mené tous ensemble. Un combat sauvage qui avait fait nombre de victimes.
Tout cela était loin désormais, des évènements divers les faisaient maintenant suivre des chemins différents, des objectifs que chacun se donnait.

Sûrement se retrouveraient-ils un jour pour concilier à nouveau leurs destins personnels. Seul Lug le savait, et encore....

Il regarda Madeline qui était à son bras. La Madgnifique était aussi resplendissante qu'un champ de coquelicots au printemps et plus euphorisante que tous les pavots de la terre.

- elle a fière allure cette nouvelle duchesse non ?

Messages : 936 Date d'inscription : 30/11/2010

Gentil coquelicot Mad'ame, gentil coquelicot nouveau...

Et en direct de N... Nantes, de chuchoter discrètement à l'oreille de son Zig :

- Oui, c'est une duchesse de très belle facture !

Discrets comme à leur habitude, les Kerouac n'étaient pas arrivés avec tambours et trompettes. C'est à pattes de velours qu'ils étaient arrivés dans la salle des cérémonies de Nantes. Car c'était un couple très discret, très sobre, très... quoi ? mon nez s'allonge ? Meuh non...

Messages : 154 Date d'inscription : 05/12/2010

Enfin! Son père en avait mis du temps, la rouquine avait eu le mérite d'être beaucoup plus réactive!
La Princesse s'avança alors face à la nouvelle duchesse.

Citation :: Nous, Awena de Montfort, Princesse de Bretagne et Héraut d'armes du Collège d'Armes de Bretagne, en tant que sa représentante à l'anoblissement, par ce parchemin, signé de notre main, nous présentons à la nouvelle duchesse de Poudouvre les armes de son fief.

A Nantes, le 28ème jour du mois de juin de l'an mil quatre cent cinquante-neuf.

Awena de Montfort

Elle ajouta ensuite avec un sourire

Vous connaissez le chemin pour faire les partitions avec vos armes et celles de votre époux à votre convenance...

[daté du jour prévu dans l'invit pour la cohérence du RP]

Messages : 16 Date d'inscription : 01/12/2010

Nous étions arrivés discrètement la main dans celle de mon
mari et du fond de la salle nous avions assisté à cet ennoblissement. Quelques
bribes d’images me revinrent en mémoire. Comment j’avais connu la flamboyante
et pétulante Lallie.

Les premiers temps sans doute au détour d’une ruelle ou sa
voix parvenait plus haute, couvrant d’un timbre les autres voix.
Au bureau au comptoir minier à l’époque ou j’avais soumis
quelques idées pour attirer du monde.
Au bureau de la culture…

Enfin…Ce qui importait était cette invitation reçue, touchante
à mes yeux. J’avais en affection et pour modèle quatre drôles de Dame…Chacune
dans un style différent chacune dans un registre différent…

La fin du protocole est proche, j’attends encore un peu pour m’avancer
afin de la féliciter.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/06/2011

Pas de réponse de la Héraut. Certes, elle n'était qu'une enfant mais il n'était pas normal d'être aussi mal polie. Elle haussa le menton dédaigneuse et passa son chemin, la cérémonie allait commencer et ce n'était pas le moment de se faire remarquer en étant encore debout quand les protagonistes commenceront. Son père était loin des premieres places et elle allait donc être seule, devant.

Louisa ! prépares ma place devant.

Oui mademoiselle.

Elle se faufila à travers la foule pour avoir son petit moment complice avec son pôpa mais sa môman et son pôpa étaient dans une intense confrontation. Ce n'était pas le moment.
C'est donc triste qu'elle retourna devant, s'installa gracieusement sur son siège, renvoya Louisa au fond et attendit que la cérémonie commence. C'était un grand jour et môman avait été bizarre ces derniers jours. Enfin, bizarre, juste un peu plus que d'habitude.

Cela se sentait de l'éloge à sa môman, mère renarde ne laissait jamais indifférente, que ce soit en mal ou en bien et même ceux qui ne l'aimaient pas plus que cela reconnaissait son travail. C'était un modèle pour la petite rousse qu'elle était, un chemin à suivre pour pouvoir un jour prétendre aider sa terre, la Bretagne. Bien qu'aujourd'hui avec son enfermement presque permanent au chateau de Kergroades, elle n'avait pas trop l'occasion de se faire connaître ou tout simplement vivre à l'unisson des Braves.

Ca y était môman était Duchesse et elle, toute seule devant.

Messages : 4 Date d'inscription : 29/06/2011

Henri avait regardé au fur et à mesure de leur entrée tous les invités. Mais l'une des invitées le laissa sans moyen. Lastree... non, ce n'était pas possible, il rêvait ! Mais non, c'était bien elle. La cérémonie terminée, il s'approcha discrètement d'elle et lui murmura :

- Bonjour Lastree...

Messages : 2 Date d'inscription : 28/06/2011

val était heureuse pour sa marraine.Elle était enfin duchesse.
Elle eu envie de lui sauter au cou mais s'abstint de le faire et attendit de pouvoir le faire

Messages : 7 Date d'inscription : 15/02/2011

La cérémonie avait été courte et sobre, sans doute comme la souhaitaient les principaux protagonistes, bien trop courte à son goût au vu des nombreux projets que la nouvelle Duchesse avaient menés à terme, les tenant parfois à bout de bras lorsque tous avaient abandonné la partie.

La ténacité était bien loin, chez ce petit bout de femme, d'être un vain mot et elle avait su montrer à maintes reprises combien elle savait se battre pour ce en quoi elle croyait. Se battre parfois même avec rage et Lastree n'était pas loin de penser que certains ne s'étaient pas gênés pour profiter de ce tempérament de feu, restant bien au chaud dans leurs demeures pendant qu'elle allait au conflit pour eux … au casse pipe aurait-elle dit !

Mais les choses avaient finalement pris bonne tournure, et la justice était enfin rétablie.

Voilà les pensées qui affluaient dans l'esprit de la vannetaise expatriée qui n'attendait que de revenir au bercail, tant le mal du pays la saisissait ces derniers temps, pensées qui, bien évidemment, ne franchiraient pas la frontière de ses lèvres, pas devant l'intéressée tout du moins.

C'est une voix masculine qui la tira de ses réflexions et elle sourit en reconnaissant un Henri qui semblait bien surpris de la trouver ici.

"Demat Henri, comment allez-vous, on croirait à vous voir que vous venez de croiser un fantôme"

Les miroirs d'argent s'animèrent, elle aimait à le taquiner ...

Messages : 3 Date d'inscription : 04/07/2011

De jour en jour la voici de plus en plus taquine, voire vilaine.
A l'attaquer, toujours le rabaisser, en public ou non, à lui en faire voir de vertes et de point mûres.
Chaque mot semblait l'affubler de tout les maux, un malvenu, un malpropre, un sagouin de bas étage.
Il n'était rien.
Une tâche dans un vie qu'il suffisait de laver avec une petite éponge trempée dans un liquide amniotique, un truc du genre, pour enlever les plus tenaces.
En temps normal, il n'aurait pas relevé et aurait poursuivit son sourire presque charmeur, presque, puisqu'il ne charmait point cette donzelle là.
Mais actuellement il était un peu fatigué. Un peu sur les rotules.
Trop de soie dans la literie. Cela ne lui convenait pas.
C'était irritant, mais bon.

Il préféra se taire, quelques instants, scrutant les aléas du direct, de l'anoblissement.
Le discour du Roy qui commençait, l'allégeance de la nouvelle Duchesse.
Tout se déroulait pour le mieux, pour tous.
Point d'anicroches.

Mais il décida tout de même de s'éclipser, brusquement mais discrètement.
Le choix de laisser la Princesse seule dans son domaine, plutôt que de l'encombrer de sa présence.
Il n'était qu'un poids, pour le moment.
Ne fallait-il point qu'il soit le granit de toute la Bretagne.
Il passa donc la porte menant à la sortie.

Et puis... les anoblissements, ce n'était point pour lui.

Messages : 4 Date d'inscription : 29/06/2011

- Demat Henri, comment allez-vous, on croirait à vous voir que vous venez de croiser un fantôme.

Il lui sourit.

- Vous savez, je n'ai jamais réussi à avoir de vos nouvelles depuis que vous êtes partie de Vannes. J'avais craint le pire. Je vous croyais morte... Mais je suis ravi de voir que ce n'est pas le cas. Comment allez-vous ? Où êtes-vous maintenant ? Vous savez, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'aller dans la forêt voir votre maison sous les arbres. Je ne vous ai jamais oubliée.

Messages : 7 Date d'inscription : 15/02/2011

Elle posa sa main sur son avant bras en signe d'affection.

"Je vous remercie pour ces douces paroles mon ami, moi non plus je ne vous oublie pas, ni vous, ni Vannes et vous me verrez revenir avant longtemps soyez-en convaincu."

Puis elle fronça le nez, un peu ennuyée d'être prise à défaut:

"Quant à donner de mes nouvelles ... hum ... je ne suis pas très douée pour cela je le reconnais, écrire est une véritable corvée pour moi qui manie si mal la plume. Mais on ne se débarrasse pas de la mauvaise herbe aussi facilement et mes racines sont suffisamment profondes pour m'apporter toute l'énergie suffisante à ma renaissance. Nature y pourvoit. Pour ce qui est de là où je suis ... je dirais simplement que je suis sur les routes, toutes les routes et que je n'ai aucune intention de m'arrêter où que ce soit."

Messages : 4 Date d'inscription : 29/06/2011

- Oh mais je vous en prie. Je serai très heureux de vous revoir. Et je suis sûr que je ne serai pas le seul !

Il vit sa gêne et la rassura :

- Ne vous en faites pas, je comprends. Vous nous manquez quand même beaucoup à Vannes. Pour ma part, la famille s'agrandit depuis mon mariage. Et nous sommes très heureux.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le Montfort s'était déplacé suite à l'invitation... seul... malgrés le deuil qui l'entachait, il était là... il ne prendrait aucun plaisir ce jour, il s'était décidé de faire acte de présence par respect pour la Dame qui était à l'honneur aujourd'hui mais aussi car feu son épouse était une de ses proches comme bon nombres ici présent

Il resta dans un coin se faisant des plus discrêt malgrés sa carrure, il suivait la cérémonie se clôturer sans expression sur son visage, il espérait seulement que nul ne viennent faire renaître la douleur, Cassius ne montrait rien mais au fond quelquechose s'était déchiré... Mais il survivrait, pour elle, pour lui et pour Breizh

Juste quelques mots furent susurrés...

Une belle cérémonie...