Anoblissements en février

Messages : 55 Date d'inscription : 28/06/2011

En voyant leur tête, elle hausse les épaules. Grand bien leur face de la prendre pour une enfant qui n'avait qu'une envie c'était de jouer. Elle était fille de Ducs, membre d'un conseil ducal depuis 6 mois, c'était juste qu'elle avait de l'humour. Les grands, décidément, se prenaient trop au sérieux et ne savaient pas s'accorder deux minutes pour se détendre avec une bonne blague, ou un situation imaginaire comique.

Elle esquisse une révérence goguenarde et s'en va sans mot dire.

Parcourant la salle des yeux, elle voit sa mère. Doit-elle s'approcher ? Oui après tout, autant être près des gens qu'on aime quand on va s'ennuyer ferme. Doucement elle s'approche pour ne pas trop se faire remarquer alors que tout le monde suit des yeux le défilé improvisé que font les Trentes. Une mini révérence à moman, ouais, elle peut faire des frioritures, mais c'est surtout pour pas trop se faire gronder devant tout le monde de pas avoir prévenu.

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Que fait Marie ?

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Messages : 645 Date d'inscription : 18/05/2011

S'éclipser un court instant, pour chercher des verres, sans même lui demander s'il avait soif ni ce qu'il voulait... la chose était étrange mais le Bréhatin ne s'en alarma pas, c'était un moyen comme un autre de meubler la conversation, qui n'était pas facile à alimenter, après ces longues semaines d'incompréhension, d'éloignement, de souffrance, aussi. Alors, lorsque Pelotine revint avec des gobelets remplis d'une boisson dont il ignorait tout, il lui sourit, naïvement.

Trugarez vras.

Sans penser à malice, le Harscouët porta le récipient à ce bouche et le contenu commença à rentrer dans sa bouche puis s'écoula vers sa gorge. Le mal ne mit pas longtemps à se faire sentir, un sentiment soudain d'étourdissement. Il regarda autour de lui, s'approcha d'une table pour poser son verre, sa tête tournait et sa gorge se serrait désormais, de plus en plus violemment. Tout le monde semblait graviter autour de lui à présent, sauf Pelotine, impassible, qui le regardait fixement. L'Ankoù ne devait pas avoir se visage là, pourtant... ce n'était pas possible.

Tellement omnubilé par la recherche d'oxygène, il ne comprit même pas réellement que la croquemort se créait elle-même son marché du travail. Sa petite entreprise ne devait pas connaitre la crise ! Mais il s'en fouttait le Bréhatin, il voulait de l'air, qu'il ne parvenait pas à trouver et qui, au contraire, devenait de plus en plus rare... La lumière blanche au bout du couloir semblait proche... ou peut-être était-ce la pénombre, l'obsurité de l'enfer... Ou peut-être finalement rien. Le néant. le point final d'une existence mortelle sans que rien ne s'en suive.

Le manque d'air et l'angoisse de "l'après" se mêlaient dans sa tête... Ses jambes commençaient à flageoler. De sa vision devenue trouble, il la cherchait du regard, à grand peine. Il était sur le point de s'évanouir, peut-être à jamais, mais ne parvenait pas à s'y résoudre, il voulait la voir. Dans un souffle étouffé, il expira :

Marie...

Puis ses jambes se dérobèrent sous lui. Il était encore conscient, ou presque...

La blondine de Chevalier, toujours derrière son Grand-Duc de Patriarche continuait de fouiller la salle des yeux.

Premier mouvement qui interpelle son regard mais elle ne bouge pas, ce n'est que Tualenn qui se déplace. Pas de danger.

Second mouvement et non des moindres. Le crieur vient d'annoncer une nouvelle arrivée.

Sa Grandeur Maewennnnnn

Ce nom ne lui est pas inconnu. Son ambassadeur lui en a parlé très récemment mais elle a souvenir surtout que marraine connait bien cette personne. Rien que l'arrivée aurait du la faire bondir sur elle pour lui trancher la gorge net. Mais Roxanne est certes blonde mais non point dénuée de jugeotte. Et si cette femme là est une Guerande, elle ne fait point partie de la troupe qui se trouve actuellement en Ecosse. Après tout, elle est bien la première à dire chez les Montfort qu'il ne faut point mettre tout le monde dans le même panier. Donc ce qui est valable dans leur famille l'est aussi chez les autres. Aussi reste t'elle immobile, grisailles observant l'arrivante sans agressivité. Comme quoi contrairement à une idée reçue, une Montfort peut respecter une Guerande. Surtout que celle-ci, si sa mémoire ne lui fait point défaut, est la fille de la grande dame qui s'est occupé avec brio des couloirs de la Citoyenneté qu'elle arpente aujourd'hui en tant que Sage.

C'est le troisième afflux qui manque de lui faire dégainer bastârde. Sauf qu'il ne s'agit pas du Grand-oncle qui s'effondre mais de l'Amiral. Et Roxanne ne bouge pas d'un iota. Sait-on jamais que ce soit diversion afin de porter coup fatal sur le Grand-Duc ensuite. Et de tout de même garder oeil sur l'estampillée Guerande, bien qu'elle ne la considère point comme un danger potentiel.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

ftn dans son coin voit l'Amiral s'écrouler,

que se passait il ici, un complot ?
il traversa la salle en courant et se plaça non loin du Grand Duc, prêt à en découdre au besoin
se contentant de crier un médecin pour l'Amiral
tout en étant aux aguets et surveillant tous mouvements qui pouvaient ou pourraient se faire.

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Alerté par l'appel et le mouvement de son frère d'arme, Meerclaw tire l'épée du fourreau et se place près du Grand Duc comme les autres Trente présents, tous prêts à faire rempart de leurs corps et à mourir pour leur souverain s'il le faut.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Son visage se tourne rapidement.
Mais ? ... mais ? ..
Gwilherm était au sol , Pelotine le regarde , elle panique.
Son cœur se gonfle de douleur , horrifiée par la scène qui se déroule devant ses yeux , elle recule de deux ou trois pas , les larmes s'écoulant sur ses joues sans même qu'elle ne s'en rende compte.

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Tout se déroulait sans accros, malgré la lourdeur de l’ambiance de cette cérémonie. Au bras de Cassius, Marie s’avançait vers le Grand-duc dans une salle ou le silence régnait quasiment. Alors que la cérémonie allait vraiment débuter, que le souverain allait prendre la parole il y eut un mot, une voix, qu’elle connaissait par cœur. Et le bruit d’un corps qui tombe lourdement sur la pierre froide. Gwilherm.

« Marie… »

Avait-elle bien entendu ? Etait-ce bien elle qu’il demandait ? Marie… c’est un prénom plus que banal après tout. Elles étaient des dizaines et des dizaines les Marie. Mais pour Gwilherm...? C’était bien elle. La blonde se retourne vers la salle, son bras s’agrippe à celui de son époux par crainte de découvrir un nouveau mort dans sa vie. Par peur de sentir à son tour ses jambes se dérobé sous son poids. La blonde ne connait que trop bien le bruit des corps qui tombent, le bruit des derniers souffles… Et ce frisson glacé que procure aux vivants l’Ankou qui rôde autour de sa proie.

Le regard de Marie cherche instinctivement celui de Cassius, comme pour lui expliquer l’abandon à venir, pour le rassurer aussi. Il reste l’unique. Mais l’amiral est son meilleur ami, elle ne peut pas le laisser ainsi au sol alors qu’il la réclame. Inconsciemment, Marie cherche l’accord et la compréhension de son encordé avant de quitter son bras pour l’attroupement qui s’était formé au centre de la pièce. Alors qu’elle s’avance, les trente dégainent un a un leur précieuse épées. Si seulement elle avait eu conscience de leur attitude, elle les aurait détesté de vouloir protéger leur Roué alors qu’un homme, un breton est en train de mourir à quelques mètres d’eux.

La voilà maintenant – tremblante - auprès du corps du Brehatin. Rien n’existe d’autre que ce corps qui respire à peine. Doucement la main, effleure la joue du marin pendant qu’une voix hurle pour un médicastre. Il y en a un pas loin, ça fait partie des « aux cas ou » des évènements publique. Un médicastre quand les chevaliers faillissent à leur mission. On ne sait jamais.

Je suis là… je vous interdis de mourir. Vous m’entendez Gwilherm…

Bien sûr qu’il l’entend, il n’a pas le choix, elle l’a décidé. Ca la rassure de se dire qu’il l’entend alors qu’elle ne maitrise rien. Pas même ses mains qui tremblent comme jamais. Une fois de plus la Mort tentait de lui prendre ceux qui comptaient pour elle. Dans sa poitrine son cœur pulse avec colère alors qu’elle lève les yeux à la cherche de ce foutu médicastre qui tarde a arrivé.

Gast mais sauvez le par pitiééé…

C’est alors qu’un homme à la tenue d’hermine s’agenouille à ses côtés. Les traits lui semblent familiers mais elle ne le connait pas. Sans doute l’aura-t-elle déjà croisé au détour d’un couloir. Dans le flou autour d’eux il y a du mouvement, les gens bougent et parlent mais Marie n’en a plus tellement conscience. Elle n’a plus la maitrise de ses gestes non plus. Au bout d’un long moment deux mains se saisissent de sa taille pour la remettre debout. On lui souffle qu’il est en vie mais qu’il a besoin de soin. La faucheuse n'a pas encore gagné alors? Elle est trop engourdie. Incapable de quoi que ce soit. On l’installe sur une chaise et lui sert un verre d’eau. Comme si ca allait améliorer les choses... de l'eau !

Que s’est-il passé autour ? Dans la foule qu'elle ne considérait plus.

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Alors que Naël commence a plier le genoux devant Sa Majesté.
Un bruit étrange, un bruit lourd.
Sans broncher, Gwenaël ignore se bruit jusqu'à un autre...

un médecin pour l'Amiral

Quelques instant pour décrypter la phrase, et voila Gwenaël qui se retourne.
Se levant légèrement, il n'a qu'une idée en tête, sa promise.
Main sur le pommeau de son épée il la cherche du regard, il est après tout son chevalier.
Et dans n'importe quelle situation il se doit de la protéger.

Debout maintenant il se dirige vers sa cible, sa vie, son amour.
Alors qu'il arrive a sa main pour la saisir, il aperçoit sa marraine, Marie de Montfort qui s'avance dans la pièce.
Pas une marche lente, mais plutôt du genre rapide.

Un regard vers sa délicate Maeve, lui montrer qu'il s'éloigne mais qu'il reste la pour elle.
Quoi qu'il arrive.

Lui quittant sa main, Gwenaël se dirige alors dans la même direction que Marie.
Et la c'est sa vassale qu'il aperçoit, les larmes qui lui coulent sur les joues.
Un regard au sol et il voit Marie a coté du seigneur de Saint Lunaire.

Quelques instant a peine et c'est ce qui ressemble a un médecin qui s'approche de Gwilherm.
Apparemment il restera en vie. D'après ce qui peut être entendu.

Rah, mais faites lui de l'air, emmener le dans un endroit plus propice au soin que la salle du trône.

Et c'est un regard autour de lui qui suit ces paroles, a la recherche de la Duchesse de Poudouvre.
Elle est médecin et son vassal ne semble pas en forme.

Grande Officière au Druidisme Messages : 731 Date d'inscription : 01/12/2010

Tout semble se passer au ralentit. Chacun vaque à ses occupations, parle, rit, bouge. Les voix se font sourdes, comme un bruit de fond sans être clairement identifiable. Quelques temps plus tôt les onyx couleur de nuit parcouraient la salle, un sourire sur les lèvres sans se douter des évènements qui allaient se dérouler par la suite. Une main sur le ventre, la Duchesse observait le monde avec la même candeur qu'une adolescente. Et il était tombé dans un bruit mat sur le sol. Elle avait détourné la tête pour le voir s'effondrer, l’œil affolé et la bouche ouverte.

Elle a un moment d'attente ou plutôt de paralysie, tous s’agglutinent devant lui et s'agitent, il disparait de sa vue. Elle n'entends plus, ne voit plus. son cerveau tente d'assimiler l'information, de la digérer de la décortiquer. Elle tente de réaliser. Sa gorge se nous, elle compte les pulsations dans sa poitrine qui d'abord semblent cesser puis reprendre avec une violence inouïe. Soudain les bruits autour d'elle se font plus perçant, un retour à la réalité. Elle déglutit.

"un médecin pour l'Amiral"
Elle se précipite et fend la foule sans ménagement. Repousse ça et là commères et spectateurs impuissants pour s'agenouiller près de celui à qui elle a juré assistance quoi qu'il advienne.

- RECULEZ ! Hurle-t-elle, RECULEZ TOUS VOUS VOYEZ BIEN QU'IL SUFFOQUE ! Personne ne le touche ou ne le déplace.

Sans perdre un instant elle place la tête de son vassal sur ses genoux et libère son cou du col qui semble l'étouffer. Sa peau est moite et son regard se révulse déjà. Ignorante encore du mal dont il souffre, la Duchesse lui claque vivement les joues pour le maintenir éveiller.

- Gwilherm, Gwilherm restez parmi nous.... Restez parmi nous.

Elle le sait, il faut qu'elle le maintienne conscient le plus longtemps possible.

[Ljd Gwilherm I need to talk to you please !]

Mai et Cassius avait finit par lui confier leurs bouts de chou. Aussi, la blondinette, un jumeau sur chaque hanche, souriait à leurs gazouillis.

Elle était restée au fond de la salle, afin de ne pas perturber la cérémonie par une folie enfantine, telle que coller de la pâte de fruit dans la traîne de Grand Tonton. Loanne rit doucement. Combien de fois mère lui avait raconté cet épisode de son enfance... Ou plus simplement au cas ou il aurait fallut vite sortir pour cause de hurlements intempestifs.
Mais aussi étrange que cela puisse paraître, le trouble ne vint ni d'elle, ni des jumeaux. Pour une fois, diront les mauvaises langues...

Loanne mit quelques secondes à comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux. Un homme tituba, avant de s'effondrer. Mouvement de foule. La blondinette vit les membres des Trente, dont son cousin et sa cousine, former un cercle autour de Grand Tonton, qui main sur la garde de l'épée, qui l'ayant déjà sortit de son fourreau. Elle aperçut aussi Mai s'agenouiller au près de l'homme qui venait de tomber. Etait-il mort ou bien conscient? La boucle d'or n'eut pas le temps de se poser la question ni de tenter d'y répondre. Non, parce que ses cousins cousines miniatures s'étaient mis à pleurer. Bien qu'ils ne comprennent pas la nature exacte de ce qui se passait, ils ressentaient néanmoins toute la panique que cela générait. Sans compter que Loanne tenait dans ses bras la progéniture Kermontfort. D'instinct, elle se mit à parler tout doucement à Alix An et à Alesius. Puis se mit à entonner une berceuse. Celle que mère lui chantait quand elle était petite. Il fallait les rassurer. Qu'ils se calment. Et il fallait analyser la situation et cas échéant, les mettre en sécurité. Ne sait-on jamais.

Les émeraudes de la boucle d'or fouillèrent la pièce tout en continuant de chanter. Grand Tonton le Roy entouré de ses chevaliers... Roxi et Meerclaw sur leur garde... Attroupement paniqué et curieux autour de l'homme à terre... Lallie qui prennait les choses en main... Aucun danger imminent! Avisant d'une niche non loin du trône et donc des Trente (bah voui, fallait quand même être prudente) Loanne si faufila.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

de voir son Amiral et non moins ami au sol, chagrinait ftn,
autant voir tomber sur un champs de bataille ne le dérangeait guère,
mais dans un salon ou la journée devait être festive, ça passait moins bien

son devoir de Trente le retenait auprès du Grand Duc,
et en plus il n'avait pas assez de connaissance pour faire quoi que ce soit,
à la limite un garrot, ou une amputation à la hache il savait faire, mais là........

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Marie était la pour lui , cela rassura finalement Pelotine , il était clair depuis longtemps qu'il n'aimait qu'elle.

Alors Pelotine recule de nouveau , deux , trois , quatre pas.

Lallie arrive , elle a toujours été la pour lui aussi.
Une suzerain exemplaire pour un vassal qui se devait de l'être tout autant.
La présence des deux femmes les plus importantes pour Gwilherm auprès de lui était suffisante.

Alors Pelotine recule encore , deux , trois , quatre pas.

Ftn est la aussi , un ami , de Gwilherm et de Pelotine.
Il était toujours présent lorsqu'il fallait.
Il serait la pour porter le corps fatigué de l'amiral.
Rassurée davantage.

Alors Pelotine recule une dernière fois.
Elle fait un signe a son "presque" suzerain , Gwenael , pour lui signaler son départ.
Voir son promis au sol est très difficile , mais constater qu'elle ne peut lui apporter aucune aide est bien pire.

Alors Pelotine sort.
Elle sort de la salle de trône , disparait , et ne reviendra pas.

Bouffon Velu Messages : 176 Date d'inscription : 30/11/2010

Lemerco était dépité du spectacle. Il aurait trouvé ca drôle et intéressant fut un temps. Mais non, là c'est plus la consternation qui l'a saisi. Il sortit du coin dans lequel il était resté postré depuis le début puis dit avec un grand agacement.
Y 'a personne pour virer ce corps de la salle?
Puis de rajouter
Sinon je le fais moi-même mais il ira rejoindre les crapauds des douves du chateau!

Ce n'est pas souvent qu'elle assiste à des anoblissements. Mais alors à chacun de ceux où elle est allé, il faut toujours qu'il se passe des choses incongrues et non prévues protocolairement. A celui de sa tante, elle a vu la tantine tomber dans les pommes. Quant à celui-ci, sans compter le fait que la pauvre marmaille Montfort mais pas le sien fort heureusement, doit se farcir des heures et des heures de présence ; que des couples qui se déchirent s'ignorent ou tentent de s'entretuer, par bonheur, elle n'en est point arrivé là pour sa part ; et que la cérémonie, s'étire, s'étiiire, s'étiiiiiiiiireeeee en longueur...bref la Chevalier se focalise sur la protection du Grand-Duc tout en gardant un oeil sur la représentative Guerande en présence.

Elle note le départ qui se veut discret mais précipité de son amie et lueur inquiète passe dans les grisailles sans pour autant qu'elle ne bouge d'une once. Jusqu'à la fin, elle apportera protection à son Patriarche. De toute manière question médecine, il n'y'a pas pire qu'elle, ça a plutot le don de la mettre en panique, elle hait tout ce qui s'y rapporte. Et puis l'Amiral a une nuée de monde autour de lui, elle se demande juste quand est-ce que toutes ces personnes vont avoir la présence d'esprit d'évacuer l'homme au sol. Du coin de l'oeil elle note que Loanne se réfugie non loin d'eux avec les jumeaux. Meerclaw et Ftn se sont rapprochés de leur Grand-Duc également.

L'héritier du Tregor qui était en train de s'agenouiller devant le Roué s'est relevé, attitude inquiète envers sa promise. Ce qui fait lever les yeux au ciel de la blondine. Ce chevalier là ferait bien mieux de se préoccuper de la sécurité du Grand-Duc oui !! Est-ce qu'elle se préoccupait de la sécurité de son chevalier de mari elle !! Au vu de la situation actuelle, il était bien évident que c'était la dernière de ses préoccupations. Puis bon, il est chevalier de toute façon...Un regard en direction du Maréchal qui n'a pour l'instant pas bougé. Main toujours sur la bastârde non dégainée, de nouveau, perles de lune fouillent la salle, cherchant qui pourrait bien profiter de la diversion pour s'en prendre au Grand-Duc. Et inlassablement, le regard se fait plus perçant.

Je souris à Naël, qui s'en allait voir l'amiral, comme pour le rassurer.
Mais en vérité, ça ne va pas. Mais alors : pas du tout !
D'où il vient pourrir l’anoblissement de mon si cher et parfait ami, celui-ci ? Amiral ou pas, quand on ne se sent pas bien, on ne vient à pas à un anoblissement, et puis c'est tout. Zut-euh ! Et cette scène de demande en mariage, que j'avais tant et si bien imaginée... Ne provoquera pas parmi la foule l'émoi prévu ! Il nous vole carrément la vedette, en fait !

Pff. Les gens ne savent plus que faire pour se rendre intéressant.
Je maugrée intérieurement, essayant de garder un calme apparent, neutre au possible, ne pouvant toutefois empêcher mes yeux de foudroyer les alentours. Ah, si Blanche voyait la scène... La honte, quoi !

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Le colosse suite à l'affolement avait regroupé ses hommes autour du Roy par précaution, voyant qu'il n'y avait aucun danger, il avait rengainé et s'était approché pour voir ce qu'il se passait....

Il vit l’amiral, son mai, en train de blanchir à vue d’œil....

'L'ankou est là' pensa-t-il

Il resta là à serrer les dents, il n'avait pas le savoir d'un chirurgien barbier....

Il laissa officier les professionnels, il ne voulait pas les gêné...

Messages : 139 Date d'inscription : 16/05/2011 Age : 65 Localisation : Rennes

Là et bien las