Anoblissements en février

Messages : 5 Date d'inscription : 04/12/2011

Dans le microcosme Montfort je demande la princesse des Buzes.
Elle se laisse transporté dans le broua, ce qui a pour don de décupler sa crise pleurs qu'elle joint à celle de son frère qui n'a pas le temps de se défendre. Déjà la princesse blonde s'adresse à l'auditoire pour dépleurer cette perte d'audition. Comment ça on est chiant? Mais nous ne sommes que des morveux!
Déjà les deux têtes blondes se trouve réhausser du sol. La môme ne comprend pas trop, a la furtive impression de se retrouver balader de main en main, de bras en bras, et qu'aucun au final ne semble se décider à qui aurait le plus de droit sur le privilège de porter les Kermofort.

C'est au sol que l'adorable gamine se retrouve propulsée. Pas de manière violente non, mais elle ne comprend pas trop se qu'elle fou là. On avait convenue qu'elle soit fille de Comtes, de Marquise, on lui avait prévu de l'opulence, et voilà qu'elle se retrouve à terre.
Loin de bouder, de nature plutôt optimiste et blonde pour son âge, elle remarque la figure paternelle, et profite de sa solitude pour aller se réfugier vers ses lacets, faute de faire plus de 75cm. Elle les tire, intéressé par cette chose dont elle a cure de l'utilité. Elle ne connait pas trop ce père, elle le connait encore moins que sa mère dont elle ne connait pas le sein. Alors elle se laisse hisser docilement jusqu'la figure paternel, et se laisse bercer par la voix qui lui semble plutôt amicale. Elle s'installe bien, confortablement, et profite de ce nouveau moment qu'elle aura réussi à instaurer.
Au final il faudra l'amener plus souvent aux réunions de travail.

Je ne l'ai pas eue à temps.
Je ne l'ai pas vue.
Je l'ai oubliée.
Mais je ne t'ai pas oublié, tu le sais ça ? T'en souviendras-tu ? Est-ce trop tard, m'as-tu déjà remplacée ?

La tête remplie de Blanche, d'Espagne, d'Aricie et d'Aimbaud, je ne t'ai plus vraiment laissé de place. Et je m'en veux, si terriblement, en lisant cette lettre ! Car il est question d'engagement, du prime engagement, de celui qui me tient le plus à coeur, malgré les récentes apparences ; et ce papier, cet humble et court parchemin vient me rappeler à ma vie brutalement.
Comment ai-je pu te mettre de côté, ne rien te dire, durant ces dernières semaines ?
J'ai tant à te raconter.

Il n'est peut-être pas trop tard.

J'arrive.

Je prends une longue inspiration, et rentre dans la salle du trône, suivie de la silencieuse Anelha -faute de titre, me montrer accompagnée d'une domestique me donnera un semblant d'importance, non ?
Pelotine est là, Lallie aussi. Je ne les vois plus, leur parle si peu, n'existe tellement plus pour elles ; et pourtant. Il y a si peu de personnes que je puis nommer "connaissances", depuis mon retrait de la "vie publique" -si tant est qu'un jour j'en ai fait partie-, que je tiens à elles, intensément, comme à des liens me rattachement à l'existence, la vraie,pas celle d'une recluse en pays choletais.

Je leur parlerai plus tard, je ne suis pas là pour elle.
Où es-tu, mon chevalier ? Je me suis fait belle pour toi. Atours hérités de ma Duchesse de mère, évidemment, qui, si elle n'est pas aimée de tous, a cependant un goût reconnu. Je suis donc là, pantoise, perdu au milieu de ces gens si importants et pourtant inconnus, et je te cherche. Je suis pâle, les yeux grands ouverts, et je t'attends.

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Je suis la ma Princesse.
Un regard vers Maeve, elle, rien qu'elle. Maeve de Dénéré Maline, l'élue d'un coeur et d'un seul.
Si belle et bien habillée comme toujours, une classe de famille sans aucun doute.
C'est en la regardant que Gwenaël sait. Il sait pourquoi depuis enfant, il l'aime.
Il sait en la voyant ainsi que ça ne peut être qu'elle, l'élue de son coeur, celle qui partagera sa vie.

Et le voila qui s'approche d'elle, alors que d'une main il fait signe a ses hommes de s'écarter.
A cet instant, il ne craint plus rien, son amour le rend courageux, presque fou.
Il partirait a la conquête d'un Royaume entier pour elle et son amour.

Arrivant a sa hauteur, le voila qui s'incline, un sourire sur les lèvres.
Naël est heureux, très heureux qu'elle soit la. Que donc, elle soit d'accord.
Il se redresse alors et lui tend son bras.

Ma Princesse.

Ah ! Lui crier sa détresse de ne l'avoir vu depuis si longtemps !
Il aurait tant voulu le faire, mais pas en ces lieux, devant tant de monde.
Elle lui a manqué, elle lui manque, elle lui manquera encore jusqu'à ce qu'il ai pu enfin se retrouver.
Eux deux seul a discuter ensemble, qu'elle lui raconter ses dernières semaines et qu'il en fasse de même.
Il lui tarde de la retrouver et de pouvoir lui parler de cette demande en mariage faites a sa mère.
Qu'ils parlent d'eux. Qu'ils se parlent.

Mais avant cela, dans un sourire plein d'étoiles et de rêves, il se penche a son oreille.

Tu m'a terriblement manqué mon aimée

Oui, terriblement.

Messages : 15 Date d'inscription : 21/01/2011

Et une énième mére de famille qui se pointe. Un couffin dans chaque mains et deux bébés par couffins. Elle les pose sur une table dans le coin de l'immense salle du trone. Heureusement, ils dorment. En même temps ils ne font quasiment que cela. Une main posée sur les panier d'osiers, le regard de la belle ancetre Montfort-Laval, ben quoi... c'est pas la plus jeune ! C'est même la plus vieille des femmes, jette un regard dans la salle. Sourire, son cousin Cold, qui comme toujours est remarquable de par sa superbe stature, tiens une petite, enfin paraissant petite, Blondinette à ses cotés. Diantre ce que Roxanne à l'air faible. Amaigrie, en souci. Froncement de sourcil de Mimilia. Elle reprend les bébés et s'approche des deux en fond de salle. Une chance, une table est là. Elle les pose et bise le cousin et la nièce. Imposant sa présence de manière subtile. Elle ne dit un mot, elle regarde les autres, sublime honoré du jour, sourire, si il y en a qui mérite bien un anoblissement c'est eux. Elle rit silencieusement au cris des petits de Marie. Puis son regard tombe sur Alwen, qu'est ce qu'il fiche si loin de Roxanne, et l'inverse est valable. Froncement de sourcil. Et regard inquisiteur de la tantine qui se pose sur Roxanne. Autant dire que ce n'est pas le moment... mais une grosse discussion aura lieu entre les deux.

Loanne trottinait, cherchant la salle où se déroulait l'anoblissement de son cousin et de sa jolie cousine. Oui, cela avait beau se dérouler dans château de son Grand Tonton qu'elle avait déjà parcourue plusieurs fois, mais, que voulez vous, quand on à point la mémoire des lieux, il n'est que trop facile de se perdre dans les méandres de ces interminables couloirs. C'est ainsi qu'en poussant une énième porte, elle déboula sur Mai et Cassius. Puis ses yeux notèrent quand plus des stars de la journée il y avait Aenaelle, la soeur de Cassius et donc sa cousine si sa mémoire était bonne (essayez donc de ne pas perdre le fil de la généalogique Montfort tient!) ainsi que deux petits bouts de chou.

Un sourire illumina sa frimousse alors qu'elle s'inclinait en une petite révérence.

Demat vous tous!

Puis ses émeraudes analysèrent la situation. Que faisaient Cassius et Marie ici alors qu'elle même était en retard ? N'étaient-ils point censés être en train de se faire anoblir par Grand Tonton ? Et non en train de bercer leurs nourrissons... Leurs nourrissons... Mais bien sur!

Un peu d'aide peut-être ? Un rire léger s'échappa des lèvres à Loanne alors qu'elle leur tendait déjà les bras, prête à accueillir doucement les nouveaux petits trésors Montfort. Ça ne me changera guère des quadruplets de mère, mais je suis sur qu'à vous, ça vous simplifiera la cérémonie par contre. Un sourire complice se dessina sur le visage de la boucle d'or.

Elle se croyait en sûreté derrière la stature du Maréchal lorgnant de temps en temps pupilles agacées sur son Brun. Da, oui, elle aussi a bien le droit d'éprouver agacement. Mais c'était sans compter sur la tantine qui fait son apparition..et qui ne tarde point à fondre droit sur elle. Tenter de se composer un visage serein, avec son ancêtre la plus proche, il n'en est même pas la peine. A croire que La Montfort-Laval tante possède un sixième sens. Mordillant furieusement l'intérieur de ses joues, quitte à s'en arracher un peu de chair et sentir le goût du sang envahir son palais, la nièce, raide comme un piquet embrasse sa tante sans dire mot. Le regard allant d'Alwen et se reportant sur elle ne présage rien de bon. Et pour la première fois, la lueur qui brille dans les yeux colériques de sa tante lui rappelle celle qu'elle voyait dans les yeux de son père lorsqu'elle venait de faire une grosse bêtise. Une blonde pas en forme, déjà contrariée qui va devoir subir les affres tantinesques. Quand elle le dit qu'elle aurait mieux fait de s'abstenir de venir à cette cérémonie. Et les yeux gris qui se posent sur la tante, de cacher leur tristesse en se faisant plus obstinés encore...

Ma Princesse.

Je ferme les yeux un court instant, me remémorant ces deux mots, ces doux mots que j'ai trop peu entendu mais si souvent rêvés.
J'attrape ton bras, épiant cette fois autour de nous, plus ou moins discrètement. Que de monde, ici, tellement que je ne connais pas. Mais tout le monde doit te connaître, oui, certainement ; aussi, qu'elles soient de Montfort ou d'autre chose, toutes ces jeunes filles doivent être jalouses de moi. Evidemment ! Le plus beau, talentueux et futurement-Duc jeune homme n'est-il pas à mon bras à moi ? Ma poitrine est bombée de fierté, et je me tiens droite, adoptant au possible la tenue habituelle des dames de la haute noblesse. Parce qu'après tout...
Je souris, vagabondant ainsi dans mes pensées, sur mon petit nuage. Et, comme pour compléter le tableau :

Tu m'as terriblement manqué mon aimée.

Je te regarde de nouveau, battant des cils et respirant plus vite ; tu es si proche.

Je ne veux plus être loin de toi, jamais.

Je me mords les lèvres aussitôt ; ne serais-je pas amenée, dans peu de temps, à évoluer dans la cour espagnole ? Je serai alors bien loin du Trégor...
Oublions cela.
Ce n'est pas le moment de le lui dire, non, il ne faut pas. Aujourd'hui est jour de fête, de gloire ; toute nouvelle blessante est proscrite. Je me tais donc et souris -alternative plaisante.

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Un tremblement dans sa poitrine, un coup de tonnerre dans son coeur.

Je ne veux plus être loin de toi, jamais.

Comment ne pas se sentir fébrile a des mots pareil. Jamais.
Ce mot la fait tout une phrase, il fait toute cette phrase. Jamais plus ils ne seront loin l'un de l'autre.
Elle ne veux plus être loin, et Gwenaël ne désire pas non plus s'éloigner d'elle.
Les lèvres qui s'étire en un sourire comme il n'en avait pas eu depuis bien longtemps.

Un regard a droite et a gauche, rapidement pour ne pas trop la quitter elle des yeux.
Un coup de balai de regard histoire de montrer sa fierté, la fierté qu'elle soit a son bras.
Son bonheur aussi.
Bonheur qu'il ne connait plus depuis la perte de son père et de sa soeur.

Et le voila commençant a marquer le pas pour s'avancer dans la salle du trône.
Les anoblissements n'aller pas tarder a commencer.
Et peu importe a vrai dire qui pouvait être la en cet instant. Elle est la.
Ne regardant que peu la salle autour, son pas se cale sur celui de sa partenaire.
Et ils avancent ensemble comme il le ferait peut être plus tard, devant un autre autel.

Mais ce n'est pas encore le cas, et alors qu'ils marchent ensemble Naël, sans tourner le visage

Désire tu aller t'assoir un instant avant que la cérémonie ne commence ?
Tu pourras ainsi commencer a me raconter un peu tes dernières semaines. Qu'en dis tu.

Cela risquait de prendre du temps avant le début, alors autant aller s'installer confortablement.
Et surtout, se retrouver et discuter.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Il était ailleurs , cela faisait bien longtemps qu'il semblait loin , et qu'il l'était d'une certaine façon.
Alors qu'importe l'avenir , elle savait qu'il ne serait plus avec lui.
Les rumeurs pouvaient aller bon train , les mauvaises langues se régaler , tout n'était que vérité.
Alors l'ombre de la baronne s'éloigne , ainsi que sa propriétaire.

C'est alors qu'une entrée surprend la jeune Salaün , celle d'une jolie demoiselle , Maeve.
Ce n'était plus une enfant elle non plus , comme Gwenael , elle avait grandit.
Pelotine les observe , elle se rend compte de ce désir et cet amour rodant autour d'eux , et c'était beau.
D'une beauté inouïe , qui provoquait certainement la jalousie de tous ici présents , de la Pelote , sans aucun doute.
Depuis l'enfance ils ne vivaient presque plus que l'un pour l'autre , voila ce qu'était l'amour.
Voila ce qu'elle admirait , ce qu'elle désirait , ce qu'elle prônait.

Il était trop tôt pour aller a la rencontre de la progéniture de Chimera , elle avait mieux a faire , elle était en train de retrouver son chevalier.

Messages : 15 Date d'inscription : 21/01/2011

Mimilia n'est pas dupe elle sait qu'un regard noir et obstiné de Roxanne cache quelque chose. Elle lui sourit gentilement. Un sourire du genre, joue pas Roxanne, je te connais comme si je t'avais fait! Mais elle n'ajoutera rien. Elle ne lancera pas de conversation avant que la cérémonie soit clôturée.

Il faudra que nous nous parlions jeune femme après l’anoblissement de nos cousins cousines.

Le ton est serein, calme, appaisant et pas du tout inquisiteur, faisant comprendre que si la nièce comptait que sa tante n'entre pas dans le vif du sujet c'était mort.

Puis elle sourit en voyant Loanne qui s’apprêtait à donner un coup de main avec les jumeaux de Montfort. Elle ne serait pas perdue au moins.

Puis elle se tourna vers le Colosse, mais ne trouva pas de mots. Elle savait ce que c'était de perdre un enfant, la mort de Lara avait été dévastateur, seul l'aide de Lelfenoir et des petits l'avaient aider, alors le pauvre Cold, perdant et enfant et femme... Mimilia posa simplement sa main sur son bras. Une légére pression, elle savait la fierté de son cousin de ne pas s'épancher, mais elle se doutait qu'il comprendrait que par ce geste elle tentait de lui dire qu'elle était là.

Boucles blondes et menue mais haute silhouette - si,si c'est juste qu'elle parait petite aux côtés de Maël- qui se rencoigne un peu plus derrière les viriles épaules du Duc de Rhuis. Une jolie rousse qu'elle reconnait comme étant la charmante Maëve, avec qui elle avait échangé quelques mots sur Gwened lorsqu'elle s'était improvisée biographe qui entre et fonce droit sur l'ennemi -comprenez l'héritier du Tregor-. Et cette lueur de plénitude dans les yeux est comme un coup de poignard en plein coeur. Pourquoi cela, sans doute parce que c'est le genre de lumière qui émanait de la blondine il y a encore quelques mois. Mais la vie s'est chargée encore une fois, de lui apporter son lot de sombres évènements. Elle a même cru à réconciliation possible chez les Trente avec son Chevalier et pourtant..pourtant..les faits sont là.. Aucune autre raison de sentir ce goût aigre-doux mêlé d'amertume lui monter en bouche. Retenir un haut-le-coeur imprévisible tout autant qu'imprévu. Peut-être que si malencontreusement quelqu'un s'aperçoit de son état, rumeur assassine se mettra à courir mais elle est tranquille, depuis la naissance de son fils, il n'y a pas eu plus chaste qu'elle dans tout le royaume. Qu'il soit breton, françoys ou autres principautés quelles qu'elle soit, elle en est plus qu'assurée. Aucun besoin d'aller à confesse pour sa part et surtout pas depuis qu'elle a décidé de renier Aristote. Et c'est une main délicatement placée devant ses lèvres, que la Montfort accueille les paroles de sa tante.

Il faudra que nous nous parlions jeune femme après l’anoblissement de nos cousins cousines.

Oui ma tante, nous parlerons, si vous estimez que nous le devons.

Et vu le ton posé et d'un calme olympien employé par la Chevalier, il n'y a plus aucun doute à avoir : il y a bien péril en la demeure.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/06/2011

Oui, elle est en retard ! et alors ? Elle fait que ce qu'elle veut ! Enfin, presque.
Elle ne peut pas être malade, crier sur moman, racketter popa d'une nouvelle robe, titiller les abrutis, couper le bras de Rufus, parler des trucs qu'ils disent en taverne qui ont toujours un rapport avec un homme et une femme, de parler comment on fait les enfants, de boire du chouchen, d'envisager un époux avant ses 45 ans, de partir de la maison sans les parents. Et la sanction était de toute façon toujours la même...le couvent.
Alors le couvent, c'est la menace préférée des parents, même qu'elle s’arrange maintenant de leur casser tellement les pieds avec ses fausses annonces dans tous les domaines qu'ils ne veulent pas pour qu'ils lui sortent leur rengaine.

Facile.

Trop facile !

Venir donc à une cérémonie du grand duc, faut il le dire aux parents ? Ba de toute façon ils seront surement là, ils verront bien que la petite Tualenn avait fait le mur. Mais la rousse n'était quand même pas folle au point de partir de la maison sans une escorte. Oui elle aime faire crier les parents mais pas au point de voir la sanction tomber. Rufus était donc là, ce fameux Rufus à qui on a pas le droit de couper le bras sans raison. Pourtant il le mérite ! Il ferme toujours la porte de l'auberge familiale au nez de tout le monde !
La petite chose entra donc dans la pièce, à la recherche de la personne qui l'avait invité, .....ba oui elle serait pas venue si on l'avait pas invité, les grands et leur cérémonie qui dure trois ans, ca va deux minutes ! Donc elle était à la recherche de la personne qui l'avait invité et le vit comme une abeille sur du miel, un fourmi sur du pain, collé à femme qu'il aime. Cruelle dilemne, les déranger ou pas les déranger.

Mais il faut rester fidèle à sa réputation, et telle une tornade rousse, elle se planta devant lui et dit fort :

DEMAT !!!!!!! Je suis là !

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Perdu dans ses pensées et dans les yeux de sa promise, Gwenaël est sorti de son magnifique rêve.

DEMAT !!!!!!! Je suis là !

Les yeux alors dévie et se tourne vers Tualenn, oui, il avait invité Tualenn pour cette journée.
Il ne la connait pas, ou très peu en fait, mais elle est la fille de la Duchesse de Poudouvre.
Ca ne l'aurait pas fait d'inviter la mère sans la fille, fille qui a presque tout autant la classe que la mère.
Et en plus, car oui il y a un plus. Ca donne l'impression que Naël a des amis.

Demat Tualenn.

Un sourire a l'attention de la rousse avant de poursuivre.

Connais tu ma promise ? Maeve de Dénéré Maline, fille de Sa Grace de Cholet.

Oui, Gwenaël ne peut s'empêcher de parler d'elle, de Maeve.
Et c'est sur ces mots qu'il se tourne vers sa douce pour lui offrir un sourire.

Désire tu aller t'assoir un instant avant que la cérémonie ne commence ?
Tu pourras ainsi commencer a me raconter un peu tes dernières semaines. Qu'en dis tu ?

Oh ! N'as-tu pas de nobles à saluer, de Ducs à aller complimenter ni de pose à tenir en attendant la venue du Grand-Duc ?
Non, tu préfères me parler, m'écouter, me regarder -qui ne le voudrait, après tout ! Maintenant que j'ai retrouvé mes couleurs, plus rien ne vient contrecarrer ma rousse beauté. Nous nous dirigeons donc vers une place pour nous asseoir, et je brûle déjà de tout te raconter : Cholet, la Bourgogne et l'Espagne, la promesse de silence à la Comtesse d'Orvault, l'affaire Aimbaud et...

DEMAT !!!!!!! Je suis là !

Je sursaute, crispant brusquement ma main sur le bras de mon ami. Une jeune fille se tient là, rousse elle aussi. Serait-elle Dénéré ? Une cousine cachée ?! Non, je le saurais. Je fronce les sourcils. Je connais ces traits là, mais impossible pourtant de retrouver le nom qui leur est associé.

Demat Tualenn.

Aaaah Tualenn, c'est donc cela ! La Maelweg-Kerdraon, oui, je replace tout à présent.
Sourire franc ; mademoiselle est, c'est certain vu l'identité de ses vieux, une amie de la famille.

Connais tu ma promise ? Maeve de Dénéré Maline, fille de Sa Grace de Cholet.

Echange de regards avec mon promis ; mais mes yeux retournent bien vite explorer le visage de la petite Renarde. Je n'avais jusqu'alors jamais eu l'occasion de la détailler d'aussi près.

Nous ne nous connaissons que de vue, en fait.
Il semble que nous n'ayons jamais eu l'occasion d'échanger véritablement, n'est-ce pas ?

Autant que je m'en rappelle, en tout cas !

Messages : 55 Date d'inscription : 28/06/2011

Elle regarda droit dans les yeux la madame. Ouaip, pas de frioritures ou de courbettes, elle en a assez à faire pour certains persécutés.

Oui il me semble que nous nous connaissons à cause de votre mère ma reine......, ah non on dit marraine.

Petit sourire sur sa blague pourrie. Oui, elle sait pas en faire des bonnes mais bon généralement ca fait rire les gens, et donc sa casse la glace. Et il faut quand meme parler pour pas paraître malpolie, parler pour faire passer le temps, le temps que la cérémonie commence enfin. On peut dire qu'ici c'est encore plus long qu'ailleurs. Et c'est pas peut dire venant d'une petite fille de 11 ans dèjà très en retard à une cérémonie et qui d'ailleurs est bien contente d'avoir évitée un bon moment de cette pesante atmosphère que l'on pouvait ressentir en entrant.

On joue à la marelle ? Ça va peut être les réveiller.

Autre petit sourire ironique.

Messages : 645 Date d'inscription : 18/05/2011

pelotine a écrit:: Gwilherm. Mon amour.[...]Co.. comment vas tu ?

Cela faisait une éternité, peut-être deux qu'il ne s'étaient pas vu. Le Bréhatin était content de revoir sa promise, après cette houle qui les avait secoué... Cette houle ?! Non, c'était une tempête, virulente, puissante, qui avait secoué ce couple et à l'instant, près de Pelotine, Gwilherm ignorait encore les dégâts que celle-ci avait provoqué réellement. Le navire semblait être encore d'aplomb, mais il y avait peut-être une voie d'eau, encore inconnue. Il se contenta donc de lui sourire, légèrement mais sincèrement.

Je vais. Et toi ?

Il ne parvenais pas à dire grand chose de plus mais c'était un bon début pour renouer le dialogue, ou pas. Il parcourut la salle du regard, constatant que Marie et Cassius était déjà revenu. Précoce le soldat ? Peut-être mais ce n'était pas ses oignons, mais la première hypothèse eut pour effet de dessiner un petit sourire sur le visage du Harscouët, forcément.

Puis, après cette pensée autant furtive qu'amusante, il posa son regard sur la jeune et jolie croquemort, sans rajouter un mot, attendant qu'elle poursuive l'initiative de la discussion.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

[ Edit : Suppression du Rp empoisonnement , je refuse que mon personnage évolue dans ce contexte , le ljd n'a pas été correct , je supprime donc les accords que nous avions eu ensemble.]

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

Arrivée du Grand-Duc, on sent les épaules voûtées par la charge et les charges qui lui sont faites. Plus d'un le préférerait mort visiblement. Des vautours autour de sa carcasse, mais le vieux à survécut à plus d'un charognard.

Beaucoup de monde sont déjà arrivé, des personnes qu'il ne s'attendait pas à voir. Suivi d'un Chevalier, il rentre dans la pièce saluant tout le monde après avoir été nommé par le crieur, il arrive et fais signe aux futurs anoblis de s'approcher de lui, calmant le brouhaha de la salle qui s'était installé.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Gwilherm avait enfin son verre en main.
Il allait le porter a ses lèvres , peut être.
Pelote ne quittait pas l'homme des yeux jusqu’à ce que le Grand Duc pénètre enfin dans la salle du trône.

Il semblait fatigué , on le savait âgé , mais cette fois ci , cela frappa la baronne.
La cérémonie allait enfin commencer , et c'est une femme attentive qui s'installa avec hâte pour assister aux anoblissements.

C'est grave si j'ai pas compris la blague ? Je souris malgré tout, ne voulant passer pour une idiote.
"Marraine, marraine", non vraiment c'est à n'y rien comprendre. Et puis quel rapport avec Mère ? Elle serait marraine de... Oui, ce ne serait pas vraiment illogique, mais... Pff, on ne me dit jamais rien à moi.
Je réfléchis un instant, puis me dit que si la "fille de" Ducs pouvait être à l'écart des nouvelles du monde et autre potins, "l'épouse de", en revanche, beaucoup moins. Alléchante constatation, non ?

On joue à la marelle ? Ça va peut être les réveiller.

Sourire figé. Ironie ou pas ironie ? Fichtre.
Il y a quelques années -quelques mois ?-, j'aurai volontiers sauté et tourbillonné dans la salle, riant aux éclats, pour effectivement pallier à l'ennui notoire qui régnait icelieu. Mais il y a quelques mois -quelques jours ?-, je n'étais que la "fille de". Il en va tout autrement, maintenant. A force d'avoir fréquenté Blanche, en terres Bourguignonne ou d'Espagne, j'ai retenu le code élémentaire de bonne conduite. En Bretagne, étant cette fameuse "fille de", donc forcément enfant, une entorse à ce code était bien gentiment pardonnée... Mais où va l'éducation !

A... A la marelle ? Moue faussement réfléchie. Je vote plutôt pour un "Attrape la dernière personne t'ayant touché avec une épée en bois, et parviens à obtenir de lui ou elle un entretien privé." C'est pas mal aussi, non ? Regard appuyé vers mon voisin. Comment ça, ma tentative d'éloignement de la Maelweg n'est pas discrète ? Et toi, pour quoi votes-...

Gloups.
Et le crieur cria.
C'est ici, c'est maintenant ; j'enserre le bras de Naël, oublie la demie-Kerdraon, et tourne toute mon attention vers les portes d'où le Grand-Duc devrait entrer.

Les portes s'ouvrent de nouveau et cette fois c'est pour voir entrer le Grand-Duc annoncé par le crieur.

D'instinct la Chevalier se déplace discrètement, quittant l'abri confortable et seyant que représentait la large carrure du Maréchal, et vient se mettre derrière son Grand-Duc.
Elle a beau être à un annoblissement quasi-familial, elle a appris que des traitres, on en trouve partout et qu'il faut se méfier de tout un chacun. Même de ceux à qui l'on accorde une confiance inébranlable.
Dextre sur la bastârde, la jeune Montfort ne quitte pas des yeux son grand-oncle. Bien sûr qu'elle a noté les épaules voûtées. Bien sûr qu'elle sait ce qu'il traverse. Pas vraiment du genre affectueuse la gonfanonier depuis quelques années. Mais dans les grisailles, alors qu'elle ne quitte pas son patriarche des yeux, une lueur adoucie traverse celles-ci. Et les perles de lune se font incisives, fouillant la salle, prête à intervenir à la moindre menace. Elle voit les chevaliers présents faire également leur office.

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Une blague, que faire, rire ou simplement sourire ?
Un regard vers sa promise a la recherche d'un signe lui indiquant quoi faire.
Car même si Gwenaël apprécie Tualenn, il ne la connait pas vraiment, et il n'est pas a l'aise avec ceux qu'il ne connait pas justement.
Mais heureusement, oui, heureusement, la future Duchesse esquisse un sourire.
Aussitôt, Naël en fait de même, dessinant un sourire sur ses lèvres en regardant Tualenn.

Sourire qui se stop a la dernière phrase...

On joue à la marelle ? Ça va peut être les réveiller.

Hein ?
Même incrédulité dans le regard de Naël que celle qui peut se lire sur le visage de Maeve.
Il n'avait jamais joué a la marelle, préférant un entrainement aux armes avec son père.
Ou bien, mieux encore, convoité la fille d'une Duchesse de Cholet.
Il n'avait jamais vraiment joué dans sa vie, ou tellement peu avec sa défunte soeur adorée..

A... A la marelle ? Je vote plutôt pour un "Attrape la dernière personne t'ayant touché avec une épée en bois, et parviens à obtenir de lui ou elle un entretien privé." C'est pas mal aussi, non ? Et toi, pour quoi votes-...

Pas discret pour un sous.
Mais si cela peut être efficace, pourquoi pas.
Le jeune Artignac n'avait qu'une envie, se retrouver avec elle seule avant le début de la cérémonie.

Mon aimée, je vote pour ta proposition, bien enten...

Et la, l'excuse qu'il allait sortir a Tualenn est coupé par un crieur qui cri.
Oui, normal, il a crié a chaque entrée ou presque le pauvre. Mais la, c'est different.
Le Grand Duc arrive.

Sur son bras il sent une pression qui s'effectue, un regard sur celui ci et un sourire qui lui échappe.
Un dernière regard vers sa promise, obnubilé par l'entrée du Grand Duc.
Et dans un geste il s'avance pour déposer ses lèvres sur sa joue.
Le Grand Duc, voila sa nouvelle direction, sa future épouse toujours a son bras.

Face a Sa Majesté, un salut respectueux s'effectue.
L'homme avait souffert du poids de la guerre et de tout un peuple.
Cela se voyait c'est certain, mais il n'en laissait tout de même que peu paraitre.

Gwenaël, délicatement abandonne le bras de son aimée avec un sourire.
Et le voila qui s'approche du Grand Duc comme celui ci semble le demander.

Loanne, attendait, bras tendus, qu'on lui confie (ou pas) les jumeaux, quand son Roy de Grand Tonton passa la porte. Un doux sourire illumina sa frimousse. Oui, c'était un Roy, mais par dessus tout, c'était son ours de Grand Tonton. Et comme toute petite nièce digne de ce nom, elle l'adorait. Mais qu'est ce qu'il semblait fatigué. Exténué. A son passage, la blondinette s'inclina gracieusement (bah voui, tout Grand Tonton qu'il était, il en restait pas moins Roy de Breizh).

Puis elle reporta son attention sur Mai et Cassius. Et sur les jumeaux. Proposant son aide mais ne désirant pas nonplus s'imposer.

Mai ? Cassius ?

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Un silence respectueux se fait à l'entrée du Grand Duc ; Meerclaw, qui est resté jusque là tranquillement dans son coin, se met en mouvement pour s'approcher du souverain."Ouf" se dit-il, "on va enfin arriver à ce pour quoi on est rassemblés".

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

Le voyage n'avait pas été de tout repos, le roulis du carrosse ravivant par instant les blessures encore récentes. Pour une fois ce n'était pas son coeur qui était en morceau, du moins, pas plus que d'habitude, mais plutôt son corps. On ne l'y reprendrait plus. Se battre n'était franchement pas une réussite dans son cas. Pas pour rien qu'elle avait préféré la diplomatie aux métiers des armes. Les terres bretonnes s'offraient maintenant à ses yeux. Un sourire se dessina alors qu'elle faisait route vers Nantes. Pourtant, la jeune femme avait une boule au ventre, une angoisse qu'elle n'arrivait à chasser depuis son départ de Provence. A plusieurs reprises, elle failli donner l'ordre de rebrousser chemin, de s'éloigner de sa terre, encore ...

Nantes se dessinait bientôt sous ses yeux, le château, les jardins, le peuple ...
Elle détailla chaque recoin de la ville, comme si elle les découvrait pour la première fois. Elle retrouva les appartements qui lui avaient été préparés. Entrer à son bras était la seule solution qu'elle avait trouvé pour affronter les regards. Et surtout, la seule solution pour garder sa tête encore accrochée à son corps. Quand on est Guérande, aller à un anoblissement Montfort n'est pas le plus intelligent du monde. Mais, elle avait été invitée. Et malgré la dangerosité de l'exercice, elle n'avait pu résister à l'envie de s'y rendre. Elle attendait son cavalier, sagement, comme elle savait si bien le faire, fardée comme pouvait l'etre une femme de son rang.

Mais les minutes devinrent des heures. Il fallait se rendre à l'évidence, son cavalier l'avait oublié. Elle grimaça. En plus de la honte d'avoir été oubliée, elle allait arriver seule, au milieu de Montfort surement tous plus hostiles les uns que les autres et en prime ... à la bourre. Aristote l'avait franchement oublié sur ce coup la. Pourtant, elle ne renonça pas. Après tout, fallait bien mourir de quelque chose. Elle se dirigea d'un pas décidé jusqu'à la salle du trone ou un crieur zelé entreprit de l'annoncer.

Sa Grandeur Maewennnnnn

Et le reste de la présentation resta à l'état de ... silence. Un coup de talon dans le tibia mit fin à cette annonce. Surement trop tardivement. Pour une entrée discrète c'était raté. Un regard assassin au cavalier "c'est ta faute si j'meurs aujourd'hui hein". Et on finit par sourire. Qui tuerait une jeune femme si souriante ? Personneuuuuuuuuh.