Anoblissements en février

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Eh bien, étrange, surprise même pour le jeune Artignac.
La Baronne qu'il n'aime pas et qui ne l'aime pas le salue.
Et elle lui demande même comment va-t-il... Vraiment surprenant.

Je me porte comme un charme Baronne. Et vous donc ?

Lui parler de Gwilherm ? Aux dernières nouvelles la Baronne et le Seigneur de St Lunaire n'était plus ensemble.
Ou bien ne pas lui en parler ? Faire preuve de tact ou pas ?
Du tact, Naël ignore donc le sujet potentiellement sensible "Gwilherm".

Et attendant la réponse de la Baronne, le jeune Artignac se force a la regarder.
Oui, Naël regarde sa vassale et lui sourit. Oui ! Un sourire !
Car après discussion avec sa môman qu'il aime, elle lui a dit de faire un effort.
Chose compliqué avec elle. Mais il fallait bien se forcer, pour une fois.

Mais comme il ne faut pas abuser non plus, le regard de Gwenaël se tourne vers l'entrée.
Le crieur venait d'annoncer l'arrivé du Baron de Guerlesquin, lui aussi son futur vassal.
Un des rares en qui il avait vraiment confiance. Un des seul même.

Et c'est en tournant le regard vers son futur vassal que Naël l'aperçoit, elle.
La Chevalier Roxanne. Grognement intérieur. Visage sans émotion a l'extérieur.
Un regard qui ne s'éternise pas sur elle. Et dire qu'il y allait surement y avoir môman.
Elles vont encore certainement se parler.

Et s'en suit un retour du regard de Gwenaël vers la Baronne afin d'entendre sa réponse.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Un sourire.
Et bien , du plus loin qu'elle se souvienne , elle n'avait jamais vu les dents du petit Artignac.
Assez traumatisante donc la scène qui se déroule devant ses yeux.
Étrangement , il ne la rejette pas , il lui répond même , de manière courtoise.
Que se passe t'il ? Aucune idée , mais cela ne lui plait guère et elle préfère prendre rapidement la fuite.

Je ... je me porte a merveille aussi.
Je vous remercie de vous en inquiéter.

Un recul.
Il regarde a droite , Ftn venait d'entrer.
Sans le savoir le baron venait de sauver la soirée de Pelotine , son arrivée occuperait donc le prochain Duc du Tregor.

Je ne vous retiens point plus longtemps , et vous souhaite d'avance mes félicitations au cas ou je ne pourrais vous rejoindre après la cérémonie.

Lentement , et toujours a reculons , elle s'éloigne de Gwenael.
Pour se retourner a la hâte vers la foule.
De petite taille , la baronne a bien du mal a se frayer un chemin entre les nombreux invités qui ne cessent d'arriver , et donc , ne retrouve point Gwilherm , qui lui pourtant se démarque facilement , de part son imposante carrure.
Difficile de circuler , et facilement épuisée , elle abandonne sa recherche , restant au milieu de la foule afin de saluer avec plus de facilité , les personnes de sa connaissance.

Messages : 130 Date d'inscription : 04/03/2011 Age : 41 Localisation : Vannes

Quelque peu en colère ses derniers temps et ayant grand besoin de réfléchir , Alwen avait opté pour un petit séjour chez les moines .Étonnant oui mais c'était la seule solution qu'il avait vu .Un courrier de sa femme l'attendait qui informé le jeune breton qu'il était convié un anoblissement et de la famille donc c'est sans rechigner pour changer qu'il partit a la cérémonie .Une fois sur place il salua tout le monde et jeta un petit coup d'oeil sur sa belle blonde qui semblait ne pas allait bien elle aussi .Son beau visage d'ange était crispé par la tristesse et surement une pointe de colère.
Il hesita un moment a venir la rejoindre puis encore vexé de ce qu'elle avait pu se mettre en tête le brun partit au dernier moment se poster prés d'Aenalle .Bah oui autant entrer dans le jeu jusqu'au bout.

Demat tout le monde .

Nouvel agitement vers les portes. Le Baron qui arrive. Roxanne l'aime bien le Chevalier Ftn. C'est avec lui qu'elle a suivi sa formation d'escuyer à l'époque. Elle se tourne vers Marie qui vient d'arriver.
Oui Marie je vais b...La blondine ne terminera pas sa phrase. La silhouette qui se profile à l'entrée lui ôte la parole. Et tout se passe très vite. Le brun lance un demat à la cantonnade comme s'il se croyait à la maison et traverse la salle dans sa direction. Ma Doué, que va t'elle faire, que va t'elle lui dire ? Elle était persuadée qu'il ne lirait pas sa missive et qu'elle resterait sans réponse comme à l'habitude toutes ces dernières semaines. Mais la réponse, elle l'avait là sous le nez puisqu'il était venu. Et de suivre son approche du regard pour le voir bifurquer en direction d'Aenaelle. Le visage reste impassible alors que dans l'entêté crâne Montfort, toutes sortes de noms d'oiseaux défilent à vitesse grand v. Comme si avoir eu la primeur de lire leur correspondance ne suffisait pas, voila que maintenant, il s'affiche avec son escuyère !! Et d'autant plus qu'Aenaelle est chevalier désormais. Sa propre cousine. Ma foi...allons y gaiement...Se reprenant, les mirettes se tournent de nouveau vers Marie et la pestiotte de hausser légèrement le ton afin d'être certaine que le son de sa voix arrive jusqu'à lui. Je vais parfaitement bien Marie, comme tu peux le voir. Je te remercie. En même temps, la jeune fille cherche un moyen de se sortir de la délicate situation dans laquelle il vient de la mettre.
Pelo...son regard se tourne vers la Baronne mais c'est un autre regard muet qu'elle trouve. Ah non pas Lui. Les perles de lune accrochent le regard du Tregor. Quelques instants où seuls les yeux de Gwenaël et Roxanne se croisent et se provoquent. Murmure intérieur chez la Montfort. Il s'est mis en frais de vêtements aujourd'hui, il les porte bien ses couleurs du Tregor. Les grisailles se font acier, comme à chaque fois qu'il trouve moyen de la surprendre. Non. Elle va éprouver une pointe d'admiration et c'est la chose à ne pas faire. Sans un mot, les perles montfortiennes lâchent le fauve trégorrois. Pour se reposer de nouveau sur son époux. Toujours aux côtés d'Aenaelle, ils semblent tous deux en grande discussion.
Cherchant la Baronne de Tregastell du regard, c'est sur une haute silhouette que se porte son attention. Sourire carnassier qui apparait sur les lèvres ourlées. Elle n'a pas oublié les mots qu'il a eu à son sujet lors de leur terrible dispute. Un léger signe de tête à Marie et Cassius, elle est bien incapable de sortir un seul mot d'ailleurs. Quelques pas à gauche, deux pas à droite et la Chevalier se retrouve auprès du colosse. Large sourire à SON héros avant de tourner de nouveau discret regard en direction de l'héritier du Tregor et des hommes qui l'accompagnent. Tournant ostensiblement le dos à Alwen et Aenaelle. Vous êtes là Maël, je ne vous avais point vu ! Une supplique que lui seul peut lire dans son regard. Cela ne vous dérange pas si je reste auprès de vous pour la cérémonie ? Dans l'angle de vue de la jeune fille, une silhouette Tregorroise. Les mâchoires grincent, elle ne veut même pas voir ce qui se passe dans son dos et les sourires qu'ils doivent encore être en train de se faire l'un et l'autre.

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Demat Chevalier Marie, je ne me permettrais par de vous tutoyer, mais pour moi, vous pouvez me tutoyer sans soucis. Vous avez deux magnifiques enfants, j'espère que vous me donnerez l'autorisation de les gater un peu. dis Aenaelle en souriant

Aenaelle vit arrivé près d'elle le chevalier Alwen.

Demat Chevalier Alwen. Je vois que vous êtes aussi malheureux que le chevalier Roxanne. Qu'est ce que vous attendez pour aller la voir, lui parler, voir même l'écouter parler, cela se voit que vous vous aimez tout les deux. Vous allez vous faire passer un savon, quel importance du moment que vous vous retrouvez. Je ne peux pas vous dire de le faire la maintenant, mais a la fin de la céré monie, faite le grand saut, foncez.

Aenaelle priait intérieurement pour que Alwen suive son conseil, s'il le faisait pas, prendrais t'elle le taureau par les cornes?

Messages : 645 Date d'inscription : 18/05/2011

Le Bréhatin regardait autour de lui, mais absorbé par ses pensées, il ne parvenait pas à discerner convenablement qui gravitait autour de lui. Il cherchait une silhouette, celle de sa promise, qui, à bien y réfléchir, était sans nul doute venue, au moins pour Cassius et aussi, fort logiquement, parce que c’était lors de cette cérémonie que Gwenaël d’Artignac allait recevoir l’héritage de feu son père, Nilas, à savoir le duché du Trégor et devenir par là même occasion le suzerain de la frêle et lunaire baronne de Trégastel.
D’un coup, une voix le sortit de ses réflexions, rendant toutes les silhouettes immédiatement claires. Cette voix était douce, celle d’une jeune femme que l’Amiral connaissait fort bien. Trop bien disaient les commères, mais il ne prêtait pas attention à ces considérations de pikez.

Marie de Montfort a écrit:: Demat Gwilherm…
Je m’excuse j’avais promis de me masquer les yeux en votre présence.
Mais je m’en voudrais de faire tomber ma fille.

Le Bréhatin ne put se retenir de sourire à cette remarque pleine de malice.

Vous estes toute excusée, Marie, surtout qu’il seroit criminel de laisser tomber une enfant aussi délicieuse…

Il hésita à rajouter « que sa mère », pour satisfaire les colporteurs de ragots de tous poils, les paparazzis du temps. Néanmoins, sa bonne éducation autant que sa volonté de ne pas voir des propos volontairement provocateurs arriver jusqu’aux oreilles de Pelotine ou de Cassius, décidèrent le Bréhatin à s’abstenir. Il n’ajoute donc rien, se contentant de sourire en regardant la jeune mère essuyer le bébé qu’il avait contribué à mettre au monde. Un mouchoir brodé, imbibé voici quelques semaines du sang de la Kermontfort, sur la plage de Vannes, nettoyait à présent le visage joufflu de la petite chose blonde.

Marie de Montfort a écrit:: Désolée. Je comptais vous le rendre aujourd’hui mais bon…

D’un signe de main, il signifia à la future marquise que ce n’était rien. Elle pouvait bien le garder, ce mouchoir, Bréhat n’était pas en Léon et, en conséquence, Gwilherm n’était pas radin au point de courir derrière un bout de tissu !

Marie de Montfort a écrit:: Comment allez-vous ? Je suis ravie que vous soyez présent aujourd’hui.

Tout le plaisir est pour moi, vraiment. C’est un honneur que d’assister à vostre anoblissement au rang de Marquise, vostre Blondeur. Un sourire entendu. Vu vostre dévouement pour nostre pays, cela est amplement mérité, tout autant que celui de Cassius. J’espère avoir l’occasion de le féliciter de vive voix…

Marie de Montfort a écrit:: Je ne peux guère m’attarder auprès de vous pour l’instant,
Mais j’espère pouvoir vous offrir un verre à l’issue de la cérémonie, mon cher ami.

Le Harscouët, ayant vu Marie regarder par-dessus son épaule, jeta lui-même un regard derrière lui et aperçut Cassius, qui semblait impatient. Par ce coup d’œil furtif, il était parvenu à apercevoir aussi Pelotine, en discussion avec son futur suzerain. Il ne s’était donc pas trompé : elle était bien là et cela le rassura. Ce sera l’occasion de s’afficher en publique et de couper court aux rumeurs les plus folles.

Je comprends tout à fait, chère Marie. Rejoignez donc vostre époux et félicitez-le de ma part. Un sourire en coin, signifiant à la jeune femme qu’il avait compris que le couple allait s’éclipser, puis il ajouta. Je vais moi mesme rejoindre ma promise, que j’ai aperçue en train de converser avec l’héritier du Trégor.

Un dernier sourire, sincère et léger, qui ne manquera pas de satisfaire les commères, puis le voilà parti en direction de Pelotine, heureux de la voir, enfin. Elle vient juste de quitter le jeune d’Artignac et ne l’a visiblement pas vu arriver.

Demat dit, Pelotine…

Sans un mot de plus, il attendait, en souriant largement, qu’elle se retourne.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Une main délicatement posée sur son front , la baronne tente de rester debout , l'agitation , la foule , tout cela l'épuisait grandement.
Habituellement , elle slalomait entre les convives , dégustait quelques verres , tout en échangeant avec des personnes a qui elle tenait.
Mais la , rien de toute cela pour le moment.
Bien sur , elle avait remarqué Roxanne a l'autre bout de la salle , ainsi que le petit manège de son époux , écœurée , elle était la Pelote.
Roxanne était de plus en plus proche de la baronne , et lui confiait bien des malheurs , notamment ses peines de cœur , et la ... les doutes présents dans le cœur du chevalier semblaient justifiés.
Comment un homme pouvait il jurer fidélité a une femme et faire cela par la suite ?
Agacée , la jeune femme balaye la scène d'un geste de main , elle se concerterait avec Roxanne par courrier.
Il fallait qu'elle pense a autre chose.
Ce qui fut facile , un souffle chaud derrière son oreille.
Une voix douce et facilement reconnaissable , malgré le fait qu'elle l'entende que rarement ces derniers temps.
Celle de Gwilherm de Harscouët.

"Demat dit, Pelotine…"

Il l'interpellait.
Il désirait sa présence , ou du moins échanger avec elle.
Avait-il réceptionné son courrier ? L'invitant a venir avec elle ici même ?
Certainement.

La nuque de la vannetaise se tord doucement.
La tête se tourne en direction du bel homme.
Le visage s'éclaire.

Gwilherm.
Mon amour.

Comme toujours lorsqu'elle se trouvait avec lui , elle ne pouvait se retenir de le toucher.
Il fallait qu'elle matérialise sa présence , mais l'embrasser passionnément devant toute cette foule serait véritablement déplacé , et de toute façon cela le mettrait certainement mal a l'aise.
Alors elle se contente de saisir l'avant bras du bréhatin en le pressant doucement , et de rapprocher ses lèvres des siennes afin de lui donner un baiser discret , aux coins des lèvres.
Le manque se comblait , ils se retrouvaient enfin.

Co.. comment vas tu ?

Elle , en tout cas pouvait mourir maintenant , l'âme gonflée de joie.

Reste près de moi.
Sa gorge le criait , ses yeux suppliaient.
Mais le son ne sort pas.
Elle attends sa réponse , avant de lui demander si elle peut rester en sa compagnie.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

La cérémonie se transformait peu à peu en réunion de famille Montfort, le représentant du collège d'armes n'avait point encore fait son entrée et le Suzerain, accessoirement Roy de Bretagne n'était pas là non plus. Une étrange atmosphère voguait par delà la majestueuse pièce de réception, une atmosphère pesante comme si l'animosité et les faux semblant hantaient les lieux.

Dallas Breizh quand tu nous tiens!

Il ne fallut pas longtemps au Montfort pour analyser la situation, du moins en ressentir certains symptômes. Tout d'abord la cousine Roxanne qui à l'arrivé de son époux le "Trente" Alwen, tira une mine défaite comme tentant de l'éviter, tout aussi étrange que ce dernier se rapprocha immédiatement de la jeune soeur Aenaelle qui elle même se senti mal à l'aise à cette situation, quelques paroles s'échangèrent entres eux, y avait pour sûr anguille sous roche entres ces trois protagonistes, mais la famille étant il ne laissa pas son imagination se fairee son idée.
Le regard furtif Montfortzien se plongea à nouveau dans la foule à la recherche d'un nouvelle épisode...

Touché!

L'arrivé du futur Duc du Trégor allait mettre l'ambiance à coup sûr, connaissant les ressentiment de Roxanne avec ce dernier, l'inverse fonctionnait aussi d'ailleurs. Malheureusement point de spectacle en perspective, l'échange entres eux ne fut que protocolaire... Mais c'est une Salaun de Kerkrenv, en la personne non pas de la jolie blonde mais de l'autre tout aussi radieuse Brestoise, Pelotine, que la discution s'enchaîna... Analyse rapide de la jeune femme, gênée, mal à l'aise, départ rapide... Faux semblants et pourtant potentielle future vassale de ce dernier, les réunions du Trégor seront à coup sûr un grand moment à vivre.

Coulé!

L'encre allait à nouveau couler du moins la verve de certains, le Bréhatin, seigneur de Saint Lunaire de Bretagne venait de faire son entrée, et sa première destination fut... tadammmmm! L'épouse Montfort en personne! A une époque, les rumeurs allaient bon train entre eux, Marie jouait de cela, lui aussi, Cassius moins... Non pas qu'il doutait, loin de là. La confiance était de mise, mais disons qu'il n'aimait jouer lorsque cela concernait sa douce et belle Marie.

Mais soit, jouons!!!

Le Montfort, avec toujours l'héritier baveux dans ses bras, s'approcha de Pelotine déposa délicatement une main sur sa joue et ses lèvres suivirent son geste, se collant aux siennes. Quoi!!! Non pas l'droit????!!!! "Bon ok, on efface ces deux dernières lignes!"

Tiens parlons-en de Pelotine et de sa moitié justement. Cela faisait bien un quart d'heure que les deux se trouvaient dans la même pièce, l'un regardait l'autre quand l'autre ne regardait l'un et vice-versa. Voilà un couple qui semblait lui aussi s'éviter... On s'ennuyait pas en Breizh! Et tout cela juste avec quelques regards durant ses quelques moments de solitude avec son fils. Une douce caresse à Alesius qui commençait à chouiner de part cette attente interminable...

Calme toi mon fils, la nourrice va te filer ses miches!

C'est alors que la Reyne des Buzes fit son apparition au côté de son époux, un autre ange apposé contre son sein, l'appel du regard sensuel certainement, celui qui en disait long sur la suite des opérations.
D'un geste à l'encontre de la nourrice, pointant du doigts les deux héritiers, cette dernière s'empressa de venir ôter le fardeau bientôt pesants et mouillés qu'étaient les deux jumeaux.

Un regard charmeur à sa tendre et douce épouse, puis quelques mots...

Tu es toujours Grande-Intendante?

La réponse par l'affirmative faites

Tu as donc les clés de toutes les mystérieuses pièces de cet antre?

Deuxième réponse toute aussi équivoque

Tu ne vois donc aucun inconvénient à ce que nous nous éclipsions un instant pour me faire découvrir certaines partis de ton corps?

S'approchant de son oreille et lui murmura

C'est que dans cette étoffe Madame la Marquise, vous me faites un effet comment dire, envoûtant!

Le futur Comte tend sa main en direction de sa belle, regard furtif aux alentours voir si le départ se ferait sans attirer l'attention... Puis qu'importe, le Montfort n'était pas le seul à avoir droit à se faire son propre film.

Grande Officière au Druidisme Messages : 731 Date d'inscription : 01/12/2010

A la lecture de la missive de Naël, la Duchesse avait sourit. "Et bien elle y serait quand même que ça plaise ou que ça ne plaise pas. Mais pourvu surtout que ça ne plaise pas." Certains savaient conserver leur noblesse sans avoir encore de couronne, d'autres déjà couronnés cherchaient encore la définition. Le jeune Naël était bien entendu de la première catégorie. Elle s'était donc parée, robe dernier cri, bijoux étincelants, ce n'était pas une grossesse imminente qui l'empêcherait d'être vêtue comme une impératrice, coiffure tressées, emmaillottée, mêlée de fils d'or et de d'argent. Rougeoyante comme à son habitude.

Elle était pour le coup venue seule, les aléas du mariage. Il y a des hauts, il y a des bas. En ce moment beaucoup de bas. Elle se demandait si elle le verrait et, le cas échéant, s'il lui adresserait la parole. A son bras pour la soutenir et l'assistée en cas de pépin natal, Brunehilde.

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

[HRP : pour éviter toute déviance, je demanderai aux joueurs dorénavant de bien différencier les pensées de la narration par la mise en forme. Merci]

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

L’une des nourrices, qui s’était fait discrète jusqu’à alors, allégea la blondine du poids de sa fille. Soulagement pour l’échine qui n’avait pas forcément l’habitude de porter sa progéniture aussi longuement. Le doigt d’albâtre caresse doucement la joue de son fils affamé. La jeune mère posa un regard sur ses deux enfants dans les bras de l’employée. S’ils avaient ses cheveux blonds, leur mimique était celle de son mari. Ils étaient beaux. L’arrachant à sa contemplation béate, des mots souffles à ses tympans. Aguicheur.

Oui, elle était toujours intendante.
Oui, elle avait les sésames de toutes les pièces.
Le minois dodeline de haut en bas tout doucement.

« Tu ne vois donc aucun inconvénient à ce que nous nous éclipsions un instant pour me faire découvrir certaines parties de ton corps? C'est que dans cette étoffe Madame la Marquise, vous me faites un effet comment dire, envoûtant! »

Un croc mord avec envie la pulpe des lèvres carmin, pendante que les cobalts cherchent le degré de sérieux de l’homme. C’est que malgré le regard sans ambiguïté, Marie n’avait pas imaginé que son chevalier lui fasse une telle proposition.

Je vous signale mon tendre amour, qu’après deux enfants,
Je crains que vous connaissiez chaque parcelle de mon humble personne.
Mais le défi m’amuse et je vibre déjà à l’idée de le relever.

Le sourire s’agrandit. Les femmes s’habillent pour que l’homme déshabille…

Contrairement à vous, moi je trouve que votre mise ne vous sied guère.
Il va falloir que je vous en débarrasse au plus vite ! Suivez-moi… !

La main menue se glisse dans celle de l’homme d’arme et l’entraine à sa suite vers la sortie.
Il reviendront. Peut-être.

Bouffon Velu Messages : 176 Date d'inscription : 30/11/2010

Lemerco est là... si si faut pas croire. C'est juste que les cérémonies, il en a pas envie. Plusieurs questions lui taraudaient l'esprit. La noblesse il en avait jamais rien eu à faire. Aujourd'hui c'est toujours la même. Sans la dernière volonté de son épouse, il serait resté un gueux. D'ailleurs il aurait préféré que sa duchesse soit toujours en vie aujourd'hui en restant sans titre que de devoir être présent à cette cérémonie. Comme il ne veut parler à personne, il attend dans son coin.

Messages : 2 Date d'inscription : 30/11/2011

Pôpa !

Eh ouais, c'est pôpa qui le portait et toc ! La classe hein !?! C'est ça d'être l'héritier en chef, tiens !

Et c'est aussi fièrement qu'un moufflard haut de trois pommes en était capable qu'il suivit... Euh non... Qu'il fut trimbaler d'une personne à une autre. En temps normal, voir du monde, le morveux aimait cela. Mais là ... Car oui, y'a toujours un "là" quand il y a un "en temps normal" ... Donc là, il y avait un hic ! Vous n'êtes pas plus avancé ? C'est normal ! Et le hic est donc que le superbe héritier qu'il est se faisait les dents ... Pas très glamour hein ? Oh l'en avait déjà l'gamin, quatre superbe en haut, deux aussi belle en bas, et ceux au grand damne de sa vache à lait...Euh... Nourrice.

Oui donc tout cela pour dire qu'Alesius n'était ronchon, trééééés ronchon !

Un an, pas toutes ces dents et déjà caractériel ? Bah oui, on est In ou on l'est pas ! Bref. Donc, il n'était pas d'humeur et d'être ainsi exhibé comme un animal de foire par son fanfaron de père n'était pas pour arranger ces affaires. Pourtant, au nom de la simple adoration paternel, il se tient tranquille ... Ou presque. Pas de bave lui ! Non, il sait se tenir ! Jusqu'à que trop fut trop et il le fit savoir par un chouinement éloquant.

Calme toi mon fils, la nourrice va te filer ses miches!

Argument imparable, le mioche se tait ! Quoi ? Oh rangez ces idées mal placées tout de suite maintenant ! A son age, le sein d'une nourrice ne représentait que la substance délicieusement chaude qui lui repaîtrait l'estomac, voyons ! Et, ni une ni deux, loin des idées dépravées de ses parents, il fut installé dans les bras de la dites nourrice qui défaisant déjà son corset, s'isola discrètement.

Miam !

La Mama bretonne qui endurait cet épreuve était bien bonne d'accepter de souffrir autant pour subvenir à l’exigence de l'ainé des Montfort ... Mais généreusement rémunéré aussi tiens. Et l'acte ne prit guère de temps. Certainement moins que celui qu'était en train d'accomplir ces trop fougueux géniteurs.

Que faire à présent ? Dormir ? Naaaannn, on avait dû les réveiller pour venir. Puis l'attention de la matrone n'était déjà plus sur lui mais sur la MiniBuze qui avait à son tour droit au téton gonflé et malmené. Y'avait un ordre de priorité quand même. Donc que faire ? Lors de son gavement, l'imposante nounou avait assise sa soeur à terre sans aucune crainte puisqu'elle n'en faisait jamais plus qu'il ne fallait. Et maintenant les rôles d'inversaient. Oui, mais ... Car il en fallait bien un nouveau... Rester tranquille n'était pas dans les habitudes de l'Angelo. Depuis peu, il avait compris à utiliser ces gambettes alors fallait bien qu'il le montre hein !

Minutes d'inattention de la Mama ? Parfait !

"Dada ? Dada ? Dada ?"

Et voilà comment un morveux de trois pommes de haut, bancale sur ces guibolles partit à la découverte de la pièce et de ces occupant, à la recherche de ce père indigne qui avait osé l'abandonné pour partir lui concevoir d'autres soeurs ...

Messages : 168 Date d'inscription : 30/11/2010

Il était là, silencieux et installé parmi les autres nobles et invités. Il contemplait les scènes de ménages de ci de là, les arrivées et les départs dissimulés. Et bien yavait pas à dire, c'est qu'on ne savait où donner de la tête ! Il se prit alors à laisser trainer une oreille dans la salle afin de se mettre à la page des derniers ragots.
Il était là, seul, assis et les bras en croix contre son torse. Presque trop sérieux. En tout cas il fallait l'être aujourd'hui car c'était le jour de gros anoblissements. En prime celui de son futur nouveau suzerain. A ne manquer sous aucun prétexte.
Finalement ils étaient presque tous venus en couple ... rah foutus aléas de la vie .. lui qui n'avait pas tellement envie d'aller briser les conversations des duos. Il se contente de saluer de la tête ou d'un sourire ceux qui veulent bien le croiser.

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle vit qui se promenait seul dans la grande salle parmi tout les invités, le petit Alesius qui avait echappé au regard de sa nourrice.
Elle se dirigea vers lui.

S'agenouillant pour être a la hauteur du jeune prince, Aenaelle lui dit doucement pour ne pas l'effrayer : Demat Alesius, tu cherche papa. Je peux t'aider, je suis tata Aenaelle. Tu veux venir te promener avec moi pour chercher ton papa ou ta maman? Aenaelle lui tendit sa main en souriant.

Allait t'il bien vouloir ou se sauver en criant de peur, Aenaelle esperait qu'il allait choisir la première solution. Elle attendit

Messages : 2 Date d'inscription : 30/11/2011

"La meilleure façon de marcher
C'est encore la nôôôôôtreuh !
C'est de mettre un pied d'vant l'autre
Et d'recommencer !
Tsin Tsin"

Bon dans la langue actuelle du jeune héritier, cette célébre comptine donné plutôt quelques chose comme :

" Aya ! Aya !"

Mais écoutez bien, vous y retrouverez le rythme j'en suis sûr. Mais à défaut de ne pas réussir à la baragouiner, il l'appliquait comme il pouvait.

Droite ? Ok
Gauche ? Ok
Droite ? Ok
Gauch... Obstacle !

BOUM !

Et voilà notre magnifique Montfort fessier à terre. Bras ballant à chercher le pourquoi du comment. Et pour bien comprendre, il dut relever son angélique visage vers l'obstacle en question. Visage tendre. Regard doux. Voix légère. Oui, mais ... Car, il faut un nouveau mais... L'héritier ne la connaissait pas !

Zieutage à gauche ? Pas de mère !
Zieutage à droite ? Pas de père !

Honte aux géniteurs indignes ! Et le morveux étaient bien décidé à leur faire payer leurs abandon. Pardon à sa jolie tante Aenaelle qu'il ne connaissait pas, la suite n'était pas pour elle.

"OOOOUUUUUIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN"

Avec ça, si les parents rappliquaient pas ...

Messages : 5 Date d'inscription : 04/12/2011

Voilà trois quart d'heure que la Montfort faisait la gueule. Du haut de son unique année qu'elle portait très fièrement elle affichait sa tête des mauvais jours, une mimique franchement travaillé qui égalait celle des plus grandes emmerdeuses de nos temps. On lui avait bavé dessus.
On lui avait bavé dessus!

Et de bras en bras, on balade le poids blond.
Heureusement, elle n'est pas encore bien grosse.

Alix n'aimait pas les nounous, elles étaient plus grosses que maman, c'était plus dur de ne pas glisser, elles avaient de grosses fesses et de gros seins. Alix n'aimait pas les seins. Elle n'aimait que les ventres. Elle aimait surtout son ventre.
La petit main se pose sur le dit ventre, rassurée de voir que celui-ci ne s'est pas enfuit, qu'il ne s'est pas fait la malle dans cette cérémonie dont elle ne comprend pas la teneur, dont elle ne sait franchement pas ce qu'elle fiche ici, surtout si c'est pour qu'au final on l'arrache à sa mère et à son père.

Le jumeau très vite fait son apparition dans le champ de vision de Alix.

-« Tâpa. »

La vérité était qu'Alesius était un réel emmerdeur, et que Alix dans son genre se défendait pas mal. Il fallait en profiter, à cet âge là ça a encore le bénéfice du doute.

Les deux bambins, déjà, se retrouvent à terre, abandonnés de leur grosses nounous, délaissés par leur propre parents. Stupéfaite, elle observe le jumeau se dresser sur ses deux jambes. Alix savait que son frère avait rejoint le monde des grands en apprenant cette technique qui consistait à marcher sur ses deux jambes. Elle n'en voyait tout simplement pas l'intérêt et n'avait donc jamais essayé. Pourquoi marcher sur deux jambes quand on peut se faire porter toute la journée? C'était bien plus confortable. Les grandes personnes elles, se baladaient sur leur deux jambes toute la journée, même parfois la nuit quand elle pleurait très fort et que la mesnie accourait à son chevet. Pourquoi marcher sur deux jambes quand on peut se faire servir?

Alix faisait donc la gueule, était le cul à terre, avait donc froid aux fesses, et voyait en plus son frère se faire la malle. De ses yeux bleu elle observe donc le frangin se ramasser par terre.
Son premier reflexe fût, certes débile mais profondément humain, d'éclater de rire. De ce rire de bébé qu'on sur-kiffe ou qu'on peut pas se saquer, avec son ventre qu'elle aime tant qui se tord de rire. Son second reflexe tenait plus de l'instinct de survie que du reflexe tout simple. Elle adopte la position je sais pas marcher parce que j'ai pas envie d'apprendre et je rejoins mon frangin à quatre pattes.
Elle se fraie un chemin dans l'assemblée jusqu'à rejoindre le bambin qui lui vole la vedette. D'instinct donc elle se laisse retomber sur les fesses à côté de lui, tend son bras pile dans la face du frère dans une vaine tentative qu'il se taise et enchaine de plus belle.

-« OUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN »

La Montfort-Penthièvre regrettait maintenant de n'avoir pas opté plutôt pour un anoblissement encore plus intime, du genre où les gosses sont strictement interdits. Les cris stridents des miniatures agressaient ses tympans. Elle pose pouce et index sur l'arête de son nez en signe d'agacement, geste elfynien qu'il a finit par lui transmettre.
On respire, tranquillement, calmement...
Elle zieute dans la salle pour trouver comment se sortir de la situation. Hop, elle monte sur l'estrade, met ses mains en porte-voix:

"Les parents indignes dont les enfants s'entrainent à chanter comme leur maman avec une ardeur inégalée sont priés de s'occuper de leur progéniture, sinon nous serons dans l'obligation de faire taire ce bruit infernal en les balançant par la fenêtre."

Elle montre Bioul qui est arrivé.

"Un héraut vient d'arriver, je vous demanderais donc tous de vous installer confortablement, Sa Majesté ne va pas tarder, et la cérémonie va commencer. Pour ceux qui refuseraient d'obtempérer..."

Regard vers les gosses infernaux.

"On leur confie les gosses qui hurlent le temps de la cérémonie."

Des bébés qui hurlent. Ce n'est pas le sien, il n'est pas présent, elle l'a laissé le temps de la cérémonie avec la Clémentine au domaine. Ce qui ne l'empêchera pas, dès que ce sera terminé, de se précipiter auprès de lui. Mais là en l'occurrence, les petits cousins, il y a assez de monde pour s'en occuper et elle ne bouge pas la blondine. Non. Aux côtés du Maréchal, elle a pris le parti de se faire aussi discrète que lui. Et l'avantage, c'est que maintenant, elle peut observer sans être vue. Forcément avec le colosse à ses côtés, pour sûr qu'il lui est aisé de rester fort discrète. Et personne n'osera venir l'ennuyer. Sagement, elle attend la suite de la cérémonie.

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Malgré la douceur qu'Aenaelle avait mis, Alesius se mit a hurler dans toute la salle. Le comble c'est que sa soeur jumelle vient le rejoindre aussitot.
Tan pis, Aenaelle ne se démonte pas, de toute façon, elle ne peux pas faire autrement, elle enserre les deux jeunes enfants et les plaques contre elle chaqu'un son epaule en leur faisant : Chuttt, on va retrouver la nounou.

Mais franchement, on peut bien être passé son frère et sa belle-soeur? se dit Aenaelle avec les deux bambins dans les bras qui hurle a tue-tête. Pas de nounou en vue non plus.

Elle entends une personne qui crie sur l'estrade : "Les parents indignes dont les enfants s'entrainent à chanter comme leur maman avec une ardeur inégalée sont priés de s'occuper de leur progéniture, sinon nous serons dans l'obligation de faire taire ce bruit infernal en les balançant par la fenêtre."

Gros moment de panique pour Aenaelle, pas de parent, pas de nounou, et deux bébés qu'elle n'arrive pas a calmer, franchement, elle prefère avoir un francoys en face d'elle a mater que deux bébé a calmer. Aenaelle se dirige vers la porte et demande a un garde : trouver vite une nounou pour les enfants et trouver les parents par la même occasion et que ca saute

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Ailleurs, mais tout proche, le jeune couple profitait de la vie dans un coin du château enrobé d’obscurité. Le brouhaha de la grande salle parvenait de façon étouffé aux tympans comme une sorte de ronronnement agaçant. Mais rassurez-vous cela ne les empêchait absolument pas de faire ce qu’il avait à faire. Ils s’aimaient…

- Oui là. Huummm un peu a droite
- Grrummmph !
- ‘Tention ma robe
- Rrrr !
- Argh !!! Me décoiffe pas !!!
- Ui ui… Huuummnn !!
- Kof !
- Arrrgh…
- Haa, haaa Ouiii ! Ouiiiiii….

Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiin

- C’était quooi ?
- On s’en fout… Continue !
- T’es su… Ho Ouiiii !

Ouuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiin *plus aïgue*

- Attends ! Attends…
- Grrr
- C’était les notre !
- Meuh nan, y a la nourrice. Y a la nourrice, hein ?

Les parents indignes … Blablabla… dans l'obligation de faire taire ce bruit infernal… Blablabla.

- Bordel de merde !!!
- Chérie !
- Mamour.
- Aïiie !
- Quoi ?
- Mon pied !!
- Bah je ne vois rien aussi !
- Bah moi non plus !!
- T’avises pas de me marcher dessus !

Et c’est ainsi que coupé dans leur élan, le jeune couple de Montfort se rhabilla à l’aveugle et retourna à la cérémonie. Rien dans leur tenue ne trahissait les évènements des dernières minutes si ce n’est une mèche qui barrait le front de la future Marquise, et un léger boitement… Devant la porte d'entrée, Aenaelle semblait désemparée, les deux bombe atomique dans les bras, toutes sirènes hurlante.

- Saleté !

Accourant vers la tatie, Marie glissa un bras autour du ventre de son ainé, laissant le soin à Cassius de calmer sa fille.

- Trugarez vras Aenaelle, heureusement que vous étiez là.

Un regard noir se pose sur son époux. Elle n'est pas en colère contre lui pourtant.

- Je te laisse congédier la nourrice, demain j'en embauche une nouvelle !!! Quelle incapable!

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle avec un petit sourire dit a sa belle soeur : Il n'y as pas de soucis enfin pas trop, mais s'il vous plait dite moi tu, cela me feras plaisir. Je n'ai pas trouvé la nounou, je crois qu'elle as du mal comprendre qu'elle devait les garder avec elle après la téter, et je dois dire que je leur ai plutôt fait peur vu qu'ils ne me connaissent pas. Aurais je le droit de venir les voir plus souvent?

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

roxanne de montfort-laval a écrit:: Vous êtes là Maël, je ne vous avais point vu ! Une supplique que lui seul peut lire dans son regard. Cela ne vous dérange pas si je reste auprès de vous pour la cérémonie ?

Le colosse répondit:
-"Nullement, nullement....Je crois ne pas être de grande compagnie cependant ..."

Trop de gens heureux réunis....Lui pensait à son enfant...

La Montfort ne semblait pas à l'aise, il n'en dit rien.....

Il continua à observer les lieux silencieux

Hochement de tête. Et d'espérer que la cérémonie commence. Espérer en terminer. Il y a des choses qu'elle n'aime pas. D'autres qui la chiffonne. Certaines qu'elle ne comprend pas et auxquelles elle cherche à trouver réponse depuis plusieurs semaines. D'autres encore qui lui font mal et ont le don d'éveiller colère intérieure qu'elle n'arrive point à extérioriser. Et ce sentiment de solitude, poignant, qui ne la quitte pas depuis la naissance de Yaouen-Elfyn. La perte de Netaniel, l'absence de soutien de son époux auprès d'elle et ses récentes attitudes. Incompréhension, leur dispute, terrible comme jamais ils n'avaient eu, ses reproches sur ses tâches, mais plus encore les paroles qu'il a eu au sujet de Cold, lui refusant ce qu'il souhaitait, les ont éloignés l'un de l'autre. Une voix qui la sort de ses prises de conscience.

-"Nullement, nullement....Je crois ne pas être de grande compagnie cependant ..."

Qu'est-ce qu'elle ne l'aime pas cette lueur sombre dans ses yeux. Elle a la même quand elle pense à Neta. Il est mieux là où il est...c'est ce que son époux lui a dit. Ce jour là, elle aurait eu envie de le gifler pour ses paroles insensibles..et sa manière de ne pas comprendre que sa missive était indécente, que certains mots n'avaient pas lieu d'être dit à une jeune fille de quatorze ans qui est en pleine admiration pour son chevalier. Elle a surpris plusieurs fois le regard que l'escuyère portait sur son mari. D'autres l'ont vu aussi et sont venus lui en faire part. Mais alors..quand il a eu les mots de trop au sujet du Maréchal lors de leur dispute et qu'il a ensuite préféré aller s'amuser dans la taverne à côté, la Montfort a vu rouge. Et déjà que la situation n'était pas terrible entre eux, depuis, c'est une guerre froide qui sévit.
Une esquisse de sourire, tout en discrétion.

Votre présence me suffit...

Il est l'un des seuls dont elle tolère la présence. Parce qu'ils portent même deuil et qu'il est SON héros. C'est tout, bien que Meerclaw ait mis le doigt sur sujet sensible, il y a quelques jours. Une imagination débordante le cousin Meerclaw, c'est sûr. La jeune femme passe une main lasse dans sa nuque, cela commence à traîner en longueur..Et la patience chez elle, arrive à ses limites...sur bien des sujets. Retranchée auprès du colosse, profitant de sa haute stature pour tenter de passer inaperçue, l'attente se prolonge.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le moment passé avec son épouse dans ce placard lugubre fut magique certes mais bien trop court pour que le Montfort ne puisse dévoiler ses talents d'époux et d'amant endurant, ils furent coupés dans leur lancée par le brouhaha des jumeaux qui s'étaient frayés un chemin jusque dans les couloirs de la salle de cérémonie où les parents officiaient à leur manière et de la meilleure des manière, il en va de soit.

Marie récupéra Alesius-Landéric, remerciant au passage l'attention d'Aenaelle et laissa le Montfort se dépatouiller avec sa fille Alix-Ann, il se pencha pour se mettre à son niveau, et son regard plongea dans celui de l'enfant.
Cassius n'avait jamais vraiment porté d'attention à sa fille, non pas qu'il ne l'aimait point, bien au contraire mais elle restait la fille et en ce sens son importance n'était point la même que son frère, du moins c'est ce qu'il croyait...

- Je te laisse congédier la nourrice, demain j'en embauche une nouvelle !!! Quelle incapable!

Cassius revint subitement à la réalité devant le visage tendu de son épouse frustré et de ses paroles qui suivirent. Un geste fut lancé à l'encontre d'un des gardes présent, qui ne mit point de temps à le rejoindre.

Trouve-moi la nourrice de mes enfants et vire-la moi de là, qu'elle passe à Buzay récupérer ses affaires et qu'elle quitte les terres avant que mon épouse ne la croise à nouveau.

Ceci fait, l'attention du Montfort se porta à nouveau sur sa fille qui désormais jouait avec les lacets de ses bottes, le regardant avec deux grand yeux clairs à en faire pâlir plus d'un, sans parler du sourire qu'elle lui lançait comme pour tenter de le séduire, sentait-elle que le père gardait distance avec elle?
Cassius plaça ses mains autours de sa taille et la souleva jusqu'à la placer contre son torse, son odeur d'enfant enivrait maintenant l'esprit du père, ce dernier plaçant son pouce dans la main de son joyaux. Le Montfort contrairement à ce qu'il pensait, appréciait ce moment où il faisait abstraction de tout ce qui l'entourait, ne profitant que de ce simple moment avec celle qu'il pensait pouvoir se passer, alors que finalement peu à peu, il se rendait compte que ce petit bout d'enfant était aussi chère à ses yeux que son fils voir même que de son épouse elle-même...

Tu es magnifique mon ange!

Des mots s'en suivirent un délicat baiser sur la joue rougie de sa fille par ses pleurs stridents, les mots qu'il avait prononcé était les premiers avec autant d'amour dans l'intonation, comme si la glace venait de se briser, rendant le père enfin accro à sa fille.

Les robes et bijoux en tous genres allaient couler à flots!!!