Anoblissements en février

Elle avait fait préparer la salle rapidement. Les différents concernés de cet événement avaient été prévenus, libre à eux d'inviter qui ils voulaient, ou pas. Pour sa part, elle n'avait invité presque personne. L'honneur de cet événement était bien suffisant à son bonheur, reconnaissance du travail qu'elle avait accompli auprès de son père, qu'elle n'avait pas toujours aimé, mais qu'elle chérissait maintenant et cherchait à protéger du mieux qu'elle le pouvait, comme elle avait toujours tendance à le faire avec ceux qu'elle aimait. C'était sûrement le trait de caractère le plus marquant que lui avait transmis sa mère, elle qui, pour ce même trait, avait été surnommée La Louve. Pourtant, en cet instant, sa sœur et ses frères lui manquaient, surtout le petit Arzur. Mais elle était heureuse qu'auprès ce jour seraient également anoblies des personnes qu'elle chérissait et qui s'étaient investies pour le Grand Duché. C'était le dernier événement avant son départ pour l'Anjou, la date de retour n'était pas encore planifiée, alors elle voulait faire ça au mieux.

Elle avait fait dépoussiérer la salle déjà, Sa Majesté n'avait plus anobli depuis longtemps. Elle avait fait poser quelques plains d'hermine aussi, et fleuri un peu la salle. Elle était extrêmement lunatique en ce moment, son humeur descendait d'un extrême à un autre, et elle était dans sa phase la plus basse, elle n'avait pas forcé la décoration.

Une fois tout installé, elle partit se préparer. Rapide chignon dont s'échappaient quelques boucles blondes séraphiques, et une robe d'un bleu très clair faisant ressortir d'autant plus la noirceur de ses yeux, et se confondant avec la blancheur cadavérique de sa peau. Ses joues frottées arboraient un tendre rose pâle, tandis que ses lèvres s'affichaient rouge vif.
Elle ouvrit les portes avec grandiloquence, laissant entrer les concernés et leurs invités. Malgré son humeur détestable, l'événement serait beau, et elle y contribuerait.

Que les fous entrent dans l'arène, et que les mauvaises langues se mettent à pépier...piou piou...

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Dans le lit conjugal, les membres s’étirent et se démêlent. Le sommeil se faisait de plomb, lorsque les corps épuisés rejoignaient enfin Morphée. Les mirettes bleutées cherchent leurs homologues masculines qui dorment encore. Dans la chambre, leur tenue les attend depuis la veille, sagement alanguis sur le dossier d’un fauteuil. Dans la pièce d’à côté, les cris aigus de leur progéniture appellent les nourrices et leur lait salvateur. Les mains exsangues s’aventurent avec délicatesse sur le corps de sa moitié. Les pétales carmins effleurent sa joue chastement et souffle à son oreille.

Mon cher comte… C’est le grand jour…

Les corps se meuvent, les visages s’ouvrent et avec une lenteur savoureuse, le couple et leur deux enfants sont finalement prêt pour l'heure dites. Ils allaient tous deux être anoblis aujourd’hui. Lui, Conte de Kervegon. Elle, Marquise de Cesson. Ensemble, ils s’étaient investi pour ce pays, chacun à leur manière, chacun dans leur domaine. Le couple savait parfaitement que les mauvaises langues ne se gêneraient pas pour critiquer. On dirait d’eux qu’ils n’étaient pas méritant, qu’ils devaient leur terre à leur proximité avec le Grand-Duc. Les Kermotfort s’en foutaient royalement. Ils n’avaient invité que leur amis proches (Y a pas eu d’invitations en fait, à vous de savoir si vous êtes concernés.) les cancanières et les jaloux resteraient dehors aujourd’hui.

A l’heure dites de la cérémonie, Maï et Cassius firent leur entrée avec chacun un héritier dans les bras. Parmi les quelques silhouette déjà présente, celle de Zina attira les iris de la Myosotis. Fondant sur elle, comme un ours sur un pot de miel. La blonde colla une bise sur la joue de la nouvelle « Grand Tata ! » Dans la vie de Marie il y avait des valeurs sûres sur lesquelles, la Banshee pouvait compter. La princesse était de celle-là.

Demat Tatie. Comment vas-tu ?

L’intendante affiche un sourire taquin. Elle savait a quel point Zina détestait ce sobriquet.
Mais elle ne pouvait pas lui faire du mal, sans risquer de se faire mordre par sa délicieuse petite nièce !

Messages : 324 Date d'inscription : 01/12/2010 Age : 35

Tadeus avait était prévenu qu'il allait avoir des annoblissements de grand breton aujourd'hui, il devait faire honneur à ces hommes et femmes qui c'était dévoué corps et âmes au salut du plus beau Royaume d'Europe, le Grand Duché de Bretagne.

La route n'avait pas était longue depuis Torfou, car sa seigneurie ne se trouvait qu'a mi chemin, il pénétra dans la salle du trône où il vit deux de ses cousines en discution. Il n'alla pas les déranger pour le moment.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

C'est de la plus délicieuse des manières que le Montfort quitta Morphée, sous l'étreinte et la délicate voix susurrante de son épouse...

Mon cher comte… C’est le grand jour…

Il faudrait qu'il s'habitue à cette appellation, elle deviendrait d'ici peu coutumière, même si dans ce cas elle fut porté sur le ton de l'humour. Aujourd'hui était un grand jour, celui où le couple Montfort serait élevés pour leur investissement rendu à Breizh. Ils se préparèrent tous deux, ensemble pour cette cérémonie à venir. La fierté était grande, le méritaient-ils à leur juste valeur? Qui pouvait le dire. Disons que jusque là, ils avaient fait du mieux qu'ils pouvaient pour servir honorablement.

C'est ainsi qu'ils se présentèrent tous deux en salle de cérémonie enfin, tous deux et leurs progénitures, Cassius portait fièrement l'héritier Alesius-Landéric dans ses bras. Zina était là, Tadeus aussi. Marie se rendit auprés de la Tante princière, Cassius-lui alla taper un brin de causette avec le cur'ton de Torfou...

Alors Cousin, comment te portes-tu, je te présente mon fils, Alesius-Landéric!

Messages : 324 Date d'inscription : 01/12/2010 Age : 35

Tadeus qui était perdu dans la décoration de la salle, fut tiré de ses pensées par un des héros de la guerre.

Ah mon Cousin, moi je vais bien et toi?

Tadeus regarda le bébé.

Il te ressemble, je suis jure qu'un jour il deviendera comme ses parents, un très grand breton.

Tadeus souriat à l'enfant.

Tu a de la chance de pouvoir en avoir un, ces parfois une chose que je regrette dans mon service auprès du Très Haut. Je le bénis au nom du Très Haut ainsi que sa Soeur.

La Chevalier de Langolen avait eu vent de la rumeur. Elle appréciait énormément son cousin Cassius, et il était d'ailleurs l'un des seuls de la famille, auprès de qui elle s'était confiée au sujet de ce qu'elle traversait actuellement. La jeune fille continuait d'apprendre à connaitre sa nouvelle cousine, bien qu'elle gardait une certaine retenue.
C'est seule que Roxanne se présente dans la grand salle, il va falloir qu'elle s'y habitue désormais. Les lieux sont magnifiquement apprêtés, elle reconnait bien là la touche de Marzina.
Voulant faire honneur au couple du jour, elle a passé une robe aux teintes bleues pâles et blanches et relevé sa longue chevelure blonde en un chignon d'où s'échappent quelques mèches ondulées.
Point trop de monde encore, elle se dirige près d'une fenêtre, les yeux admirant un moment le spectacle d'une nature enneigée sous les frimas hivernaux. Puis ses perles de lune glissent sur la salle, reconnaissant le cousin Tadeus un peu plus loin en grande discussion avec Cassius.

Messages : 490 Date d'inscription : 01/12/2010

Meerclaw arriva à son tour, revêtu de sa plus belle tenue. Lui aussi allait se voir attribuer un nouveau fief, ansi qu'un nouveau titre de noblesse. Sans grande surprise, il retrouva plusieurs de ses cousins et cousines venus pour les mêmes raisons que lui, ou simplement pour assister à la cérémonie : quoi qu'on en dise, la famille Montfort restait le moteur de la Bretagne, ils étaient présents sur tous les fronts et oeuvraient sans relâche à la grandeur de Breizh.

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle arriva furtivement dans la grande salle ou son frère Cassuis allait être anobli Conte. Elle n'avait reçu aucun courrier ou invitation donc discrètement parce qu'elle voulait être là pour son frère et ne pas provoquer de scandale si on la découvrait en le jetant a la porte, elle se mis plus ou moins derrière un grand homme qu'elle ne connaissait pas. Oui, fallait quand même qu'elle puisse voir la cérémonie.

Un peu plus loin, sa cousine Roxane était aussi là. Avait elle reçu une invitation? Elle l'a savait très proche de Cassuis. Mais elle avait l'air vraiment très triste. Aenaelle avait su plus tard qu'elle avait perdu l'un des ses enfants. C'est dure pour une mère. En plus, Aenaelle se demandait se qu'il se passait entre elle et son mari Alwen. Il ne se voyait presque plus, pourtant un si beau couple. Enfin la vie peut être très dure par moment.

Elle regarda son frère parler avec le prêtre qui normalement faisait partie aussi de la famille. Comme il était beau son frère, il tenait dans ses bras un bébé, le sien, qu'elle ne connaissait pas malgré
qu'il était son filleul. Un magnifique bébé, il avait le sourire de sa mère et les yeux de son père. Son visage était un mélange des deux.

Aenaelle se dit que plus tard, elle aussi aurait 2 enfants, mais avant, il faut grandir et trouver la même perle rare qui sera comme son frère, beau et gentil qui lui servira de mari.

Ca bougeait dans la salle, Aenaelle tendit l'oreille et le cou pour mieux voir et entendre.

Elle voit arriver Marie et sa progéniture, progéniture qui ne tardera pas à brailler en pleine cérémonie, elle le sait! Plutôt rabat-joie en tout temps, conséquence de l'abstinence avant mariage, mariage pour lequel elle n'était plus décidée...Voilà qui compliquerait le retour de son humeur enjouée. Elle avait des envies de violence et de meurtre, de la même façon que les drogués que l'on sèvre brutalement, et si elle avait réussi à les réfréner pendant un temps, elle commençait petit à petit à ne plus maitriser son comportement. La dague qui était restée des mois durant sagement fichée dans sa botte sortait si facilement maintenant...
Marie lui saute dessus, et si la blonde ne la connaissait pas autant pour savoir distinguer sa présence de celle des autres, probable qu'elle lui aurait troué la panse. Elle afficha une moue renfrognée tandis que la bise claquait sur sa joue. D'une voix revêche elle lui dit:

"Demat. Moi ca va, mais toi tu as pas encore maigri."

Ca c'était pour le coup de la tatie, et aussi parce qu'elle est aigrie.

"Je te ferais bien un bisou, mais tu as l'air encombrée..."

Regard dirigé vers le petit être qu'elle tient dans les bras. Mauvaise foi quand tu nous tiens...

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Les azurites se plissent sur la princesse.

You've been a very bad girl, Tata. A very very bad bad girl Tata!

Calée près de la cheminée, Marie, MiniBuze et la princesse regardent la salle se remplir peu à peu.
Tous n’était pas encore là, ni les anoblit, ni les invités, ni les suzerains.
En pensant à ces derniers, blondie souffle un truc à sa copine.

Tu te souviens de mon anoblissement pour Buzay...

Une bonne dizaine de Montfort.
Le débarquement de Maira qui se pensait à l'investiture du duc.
Marzina et Elfyn beurré comme des petits lu.
Cassius qu'elle aimait déjà.
Une grossesse à son terme.

C'était bien le passé quand même.

... Tu penses qu'il sera comment ton royal papa cette fois?

Messages : 156 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Landreger

Et voila le jeune Artignac. Tout frais et tout fringuant.
Il débarque du Tregor a cheval.

Habillé d'une tenue aux couleurs du Tregor.
Des couleurs magnifiques, une laine venant des landes d'Ecosse.
Un tissage parfait ou presque d'un ouvrier Trecorrois.

Après un long voyage avec sa garde d'une vingtaine d'homme sur les routes Bretonnes
Le débarquement en masse dans les rues de Nantes ne se fait pas discret
Pourquoi se faire discret après tout.

Quelques instant plus tard, la garde, sous les ordres de Blacas prend position.
Blacas et deux hommes seulement accompagne alors Naël jusqu'à la salle du trône.
Ces trois hommes seront la en cas de soucis pour le Tregor.

Naël, rentre dans la pièce et sans se soucier de ses hommes regarde autour de lui.
Un sourire a sa Marraine Marie, future Marquise et double dame.
N'osant trop s'approcher d'elle et lui couper une quelconque discussion, il s'avance dans la pièce..

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Marie se remémorait avec une certaine mélancolie son anoblissement passé, et celui tout récent de l’île de Groe.
Les lèvres bougent, articulent en silence un «Roc'h en rolh hatituz, bah'bi » avant de sourire doucement à sa fille.
Dans ses bras, Alix Ann lui bave allègrement sur l’épaule. C’est répugnant, sans doute que Marzina ne tardera pas
à faire une moue dégoutée. Marie a pris l’habitude malgré elle de ce genre de chose. Un mouchoir est sorti de l’un
des replis de sa robe pour corriger sa mise. Les yeux se posent sur la soie brodée qui s’imprègne…

C’est alors qu’une nouvelle entrée se fait dans la salle du trône. Gwenaël. Son filleul, futur duc…
Sans doute aurait-elle dût se lever pour aller l’embrasser, le saluer, le féliciter, lui présenter sa fille.
Ouais… Bah non… Elle a des choses en travers de la gorge Marie. La guerre froide est déclarée.
Et donc, elle ne se lève pas, sa fille qui lui bave dessus et sa copine dépressive qui l’insulte
lui sont encore une meilleure compagnie que l’héritier du Trégor.

Pas un seul tressaillement du visage ne parait sur les traits de Roxanne lorsqu'elle aperçoit sa cousine Aenaelle entrer dans la salle. Fort longtemps qu'elles ne se sont pas parlé toutes deux , à peine une missive déposée presque furtivement sous ses yeux lors du tournoi en l'honneur de feu Gomoz. La jeune femme n'a point eu le temps de demander quelconques explications à l'ancienne escuyère de son époux devenue désormais Chevalier. Mais il n'empêche que moult questions trottinent dans la caboche de la blonde. Pourquoi ce geste ? Que signifiait-il ? Au vu des évènements qui suivirent, Roxanne aurait voulu ne jamais avoir à lire ces quelques lignes. Les premières surtout. Voulait-elle lui ouvrir les yeux, la prévenir, la rassurer ... Le mal est fait de toute manière il est trop tard pour y revenir dessus. Et pour couronner le tout, elle avait bien choisi son moment, de contrariété, la Montfort en avait perdu son combat contre le Tregor. Près de la fenêtre la blondine n'a point bougé et elle s'absorbe de nouveau dans la contemplation du paysage puisqu'il semble acquis que tout le monde n'est pas encore arrivé.
Des portes qui s'ouvrent, une fringuante arrivée. Le regard se pose machinalement dans la direction du bruit et les grisailles s'assombrissent davantage encore. Le voila, Lui...accompagné de deux hommes aux couleurs du Tregor. Elle aurait forcément du réfléchir avant de venir, qu'il serait lui aussi présent à l'anoblissement de sa marraine. Marie lui avait pourtant dit qu'il est son filleul. Elle aurait du y repenser. Encore une bonne journée qui commence...

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Marie de Montfort a écrit:

Marie se remémorait avec une certaine mélancolie son anoblissement passé, et celui tout récent de l’île de Groe.
Les lèvres bougent, articulent en silence un «Roc'h en rolh hatituz, bah'bi » avant de sourire doucement à sa fille.
Dans ses bras, Alix Ann lui bave allègrement sur l’épaule.

Cassius a écrit:: C'est ainsi qu'ils se présentèrent tous deux en salle de cérémonie enfin, tous deux et leurs progénitures, Cassius portait fièrement l'héritier Alesius-Landéric dans ses bras. Zina était là, Tadeus aussi. Marie se rendit auprés de la Tante princière, Cassius-lui alla taper un brin de causette avec le cur'ton de Torfou...

Aenaelle avait entendu les paroles de sa belle soeur Marie de Montfort et les paroles de son frère Cassius.

Avait t'il eu deux enfants?
Avec son frère s'etait un garçon, avec sa belle soeur , une fille.
Aenaelle se posait des questions. Il fallait absolument qu'elle se renseigne auprès de son frère. Elle en avait des questions a lui poser!!!

Messages : 5 Date d'inscription : 04/12/2011

Alix Ann est dans les bras de la future Marquise, profondément blonde, Kermorial et Dénéré mais surtout Montfort, elle se laisse bercer par les bras de Marie. Alix Ann est doté, comme son frère jumeau, de la blondeur de sa mère, et des yeux d'un iris mélangeant celui des deux parents, dont le résultat est un bleu clair que l'on retrouve chez toute la famille dorénavant.
Alix Ann vient d'avoir un an, elle est toujours nourrit au sein par les nourrices, elle ne sait toujours pas parler mais articule très bien les différents onomatopés. C'est une enfant pourrie gâtée qui ne voit pas l'importance de marcher sur deux pattes, car c'est plus que fatiguant, comme son frère déjà le fait. Son frère marche lui, et rend son père plus qu'heureux. Mais MiniBuze n'est pas encore assez grande pour complexer sur cet avantage énorme qu'il a: le phallus.

-« Bâââh. »

Ou l'art de paraître adorable.
Alix répond au sourire de sa mère, prenant d'avantage de place sur son épaule ou elle étale au passage sa salive. Car la princesse des Buze a déjà la classe en toute occasion, encore plus quand il s'agit de rendre fière sa mère.

-« Patâ. »

Elle s'élance d'avantage, sans que personne ne fasse attention à l'asticot gigotant qu'elle est, balance sa main, car le touché est pour l'enfant une chose primordiale, et Alix, comme tout infant se respectant, découvre le monde de cette manière. Alors ses doigts petits, minuscules mêmes, et boudinés, viennent au contact de la chevelure blonde et princière de Marzina.
Le jeune machin contemple ces cheveux pas si différents des siens, mais ils sont encore loin. Elle gigote d'avantage, se ré-hausse, tire un bon coup.
Parfait!

Une very bad girl qui fréquente sûrement trop de very bad boys en ce moment, ça dévergonde. Elle avait envie de faire tout et n'importe quoi, de tout envoyer balader, pour tout reconstruire petit à petit...La crise de la vingtaine probablement, la crise d'adolescence voilà longtemps qu'elle l'avait faite.

Tu te souviens de mon anoblissement pour Buzay...

Oh oui elle s'en souvient, elles avaient été garces, tellement...Elle y avait repensé il y a peu. Elle avait repensé à beaucoup de choses..."Vous êtes gentille." Ça l'avait choquée, et puis elle s'était résignée, c'était vrai, elle était gentille, trop gentille...Malgré son coté garce parfois, elle se laissait avoir par les sentiments. Ses faiblesses étaient bien cachées, mais un esprit aiguisé pouvait les trouver, et la porte était alors grande ouverte pour la mettre à terre. Ça la dégoutait tellement, elle se sentait faible et impuissante, c'était ce qui la rendait triste et cruelle à cet instant.

... Tu penses qu'il sera comment ton royal papa cette fois?

Légère grimace, et d'une voix blasée elle répond:

"Il a lâché la bouteille dernièrement, il devrait être sobre. Sobre, mais blasé."

Comme toujours en ce moment, certains bretons étaient tellement fatigants, elle le comprenait sur ce point. Sauf que lui restait, et qu'il se battait. Elle, elle allait fuir pendant un temps, pour faire le point sur elle-même et se sentir vivre.
L'enfant de Marie essaie d'attirer l'attention. Ça fait des bruits auxquels on comprend rien, même Attila son chat sait mieux exprimer ce qu'il veut. Un grand "Maaaaaaaaôooowww!" déchirant devant sa gamelle signifie "j'ai faim". Qu'est-ce que pouvait bien signifier un "Baaaah" ou encore un "Pata"? Ça bave comme un escargot c'est dégoutant, la blonde affiche une grimace de dégout pendant que la future marquise essuie sa tenue. La grimace se fait de douleur quand le microbe attrape une boucle.
La première pensée fût de décoller une gifle à l'impertinente. La seconde fût d'hurler. La troisième fût plus subtile.
Grimace toujours là, elle prend la voix débile qu'ont toujours les gens en face des enfants.

"Mais qu'elle est meugnoooone!"

Elle se penche vers elle, et murmure à son oreille si minuscule qu'elle en est ridicule, arrachant sa boucle de la main potelée.

"Tu recommences ca et je coupe tes doigts boudinés un à un."

Ca avait été dit de façon à ce que seule l'enfant soit au courant, pas folle la blonde, elle sait ce que c'est une mère dont on agresse l'enfant, même verbalement. Affichant un grand sourire hypocrite, elle dépose alors un baiser bien baveux sur le front de la petite, et feignant une caresse, étale sournoisement la bave sur l'enfant.

"Valà, saaaage."

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Des jambes tremblantes , des doigts mêlés , une gorge serrée.

La Baronne de Tregastell ne payait pas de mine et semblait tout sauf confiante lors de son entrée.
Hoël - son tout nouveau serviteur - avait du la sortir du lit , qui était devenu en quelque sorte son tombeau , ou elle aimait s'évanouir après avoir lu des centaines de fois les très nombreux courriers de son promis.
La dernière lettre reçue était courte mais claire , il revenait.
Il revenait enfin.
Il lui revenait.

Avec empressement alors , elle lui avait répondu , pour lui proposer de l'accompagner aux anoblissements de Février.
Une apparition en public ferait cesser les rumeurs , et réchaufferait le cœur de la petite bretonne.

Il y serait de toute façon , pour Marie.
Elle y est , pour Cassius , dont elle n'oubliera jamais les moments de rire partagés a Rennes il y a si longtemps déjà.

Après avoir pénétrée dans la salle du trône , elle salut les connaissances déjà présentes et s'attèle a une activité qu'elle affectionne tout particulièrement.
Observer la tenue choisie par les autres invités.
Son regard s'arrête quelques instants sur le presque Duc du Tregor , Gwenaël d'Artignac.
Fichtre , pour une fois , le jeune homme avait eu du goût , au couleur de ses terres qui plus est.

Une fois l'intégralité des invités , passée en revue , elle guète , le président , croisant discrètement les doigts derrière son dos.

Messages : 893 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Rennes

Le monde affluait peu à peu, parmi eux les futurs anoblis mais aussi quelques invités triés sur le volet familial.
En pleine conversation avec Tadeus, son héritier dans ses bras, la jeune soeur de Cassius fit son entrée...

Trugarez cousin pour tes paroles, pardonne moi mais je te laisse un instant.

S'approchant de sa soeur Aenaelle...

Comment se porte ma chère soeur?

Brandissant fièrement l'héritier Alesius-Landéric

Je te présente ton neveu, mon fils Alesius-Landéric.

Montrant du doigt son épouse non loin en compagnie de Marzina

Et voici sa soeur, ma fille Alix-Ann. Nous ne faisons jamais les choses à moitié dans la famille, encore moins concernant les naissances.

Un léger sourire se dessina sur son visage

Je suis heureux de te voir icelieu. Et toutes mes félicitations pour ton adoubement, d'ailleurs à ce sujet, nous irons ensemble au collège d'armes, tes armes familiale t'y attendent.

Roxanne était aussi présente, il savait ce qu'elle vivait en ce moment, elle s'était confiée à Cassius il y a quelques temps, il s'approcha...

Roxanne, c'est un plaisir de te voir.

Timidement...

Ca va mieux?

Un regard échangé avec son épouse, chacun portant un trésor Montfort entres leurs mains, on sentait la fierté dans leur regard, mais surtout un sentiment plus fort que ce dernier... l'amour. Allez, le désir aussi! Le regard se transforma soudainement en "Mon amour, que dirais-tu de remettre la marmaille aux tatas ici-présentes et de me rejoindre dans une des multiples pièces de Nantes??!!!".
Un simple regard en disait long parfois!

Messages : 645 Date d'inscription : 18/05/2011

Yohan, le page boiteux du Bréhatin, avait déjà averti ce dernier deux jours plus tôt de l'approche de ces anoblissements à Nantes. L'Amiral ne courrait pas après ces événements de la Cour de manière générale mais cette fois-ci, il s'était décidé assez rapidement à y aller. Plusieurs raisons à cela. En premier lieu, les personnes concernées étaient de grande valeur, des serviteurs reconnus de la Bretagne, ce qui était primordial dans la décision de Gwilherm, qui servait lui-même, modestement, son pays comme il le pouvait.

Par ailleurs, le Bréhatin connaissait toutes les personnes qui allaient se voir octroyer des terres ce jour. Il avait pour elles le plus grand respect. C'était le cas pour le couple Kermontfort : il connaissait Cassius depuis fort longtemps et Marie depuis pas mal de temps aussi, désormais, et depuis tout ce temps passé à les cotoyer, en diverses occasions, il les avait toujours vu agir pour la Bretagne... alors oui, ils méritaient ces terres, tout autant que le jeune d'Artignac méritait le Trégor en héritage ! Et puis, au-delà de ces raisons, il serait de toutes façons venu, au moins pour celle qui avait été témoin à son anoblissement, bien plus modeste, de seigneur de Saint-Lunaire. Bref, Gwilherm allait venir à Nantes.

Au matin de cette cérémonie, Gwilherm avait fait appeler une servante afin de définir la tenue à revêtir. Celle d'Amiral ? Non, trop habituelle, trop protocolaire. Il ne venait qu'en son nom, pas en tant qu'Amiral ou de Président du Parlement. Après réflexion, il opta donc pour une tenue aux couleurs de... Bréhat, qui ne différaient que peu de celles de Bretagne, si ce n'est que s'y ajoutait un peu de rouge. Bien entendu, il ne s'agissait que d'un rappel de couleur, pour quelques initiés à l'héraldique, et encore, puisque l'Amiral n'arborait aucun blason en lien avec son île natale, fief de sa famille jusqu'à la mort de son père, n'en ayant pas le droit.

Entré dans la Grande Salle où allait avoir lieu la cérémonie, il la balaya de son regard, saluant d'un signe de tête les personnes dont il croisait le regard... À pas lent, il pénétra dans la pièce, pour se mêler aux invités. Il n'avait pas encore vu Pelotine, viendrait-elle, finalement ? Il l'ignorait mais il l'espérait, sincèrement. Songeur, il continuait de regarder autour de lui.

Maréchal Messages : 1907 Date d'inscription : 30/11/2010

Il était Présent et discret...Du moins il essayait...

Messages : 306 Date d'inscription : 20/05/2011

Aenaelle vit son frère arrivé vers elle. Il lui présenta son fils et sa fille de loin vu qu'elle était dans les bras de sa mère.

Cassius a écrit:: [i]S'approchant de sa soeur Aenaelle...

Comment se porte ma chère soeur?

Brandissant fièrement l'héritier Alesius-Landéric

Je te présente ton neveu, mon fils Alesius-Landéric.

Montrant du doigt son épouse non loin en compagnie de Marzina

Et voici sa soeur, ma fille Alix-Ann. Nous ne faisons jamais les choses à moitié dans la famille, encore moins concernant les naissances.

Un léger sourire se dessina sur son visage

Je suis heureux de te voir icelieu. Et toutes mes félicitations pour ton adoubement, d'ailleurs à ce sujet, nous irons ensemble au collège d'armes, tes armes familiale t'y attendent.

Je me porte très bien, je te remercie pour les félicitations, mais j'ai un super modèle qui est toi mon frère. Mais, je n'ai pas été invité, je ne voulais pas manquer ça donc je suis venu sans invitation, mais chuttt dis Aenaelle en souriant

Ils sont vraiment mignon tes enfants, cela ôte une question à la série que j'ai a te demander.
J'espère pouvoir les embrasser et les gâter comme pourrais le faire une tante. Si tu as besoin de bras le temps de la cérémonie vu que ta femme est déjà bien occupé, n'oublie pas que je suis là
Dis Aenaelle sérieusement.

Plongée dans sa contemplation au travers du carreau de la fenêtre, elle pense Bourbonnais-Auvergne à la petite réception qu'elle veut organiser en salon diplomatique, elle pense Ecosse, elle réfléchit Confédération Helvétique et Béarn. Des sceaux et devises dans la tête,un entretien à la Citoyenneté, des galopades dans le château de Retz, des escuyers à recruter et d'autres à couver, le sien à surveiller tellement il est vif et imprévisible, bref la blondine s'étourdit de travail autant que faire se peut. Elle ne passe que peu à son Domaine, s'assoupissant une fois dans son bureau chez les Trente ou alors dans le Consulat où elle passe la plupart de ses nuits. Même son pied à terre sur Rennes est plus occupé par la jeune irlandaise qu'elle y a invitée que par elle-même. Et le reste de son temps elle le passe avec Yaouen-Elfyn. Meiline qui a l'oeil, a su lui glisser qu'elle la voyait rester très tard voire passer ses nuits en ses bureaux du consulat.

Roxanne, c'est un plaisir de te voir. Ca va mieux?

Oui Cassius je te remercie, je vais bien. Une phrase dont le ton trop appuyé sonne faux. Elle note une teinte de réserve, une bienveillance et le désir de ne pas la brusquer. Toujours tout en délicatesse il est Cassius. Les yeux s'éclairent un peu à la vue d'Alesius. Roxanne glisse un doigt dans la menotte du bébé, tout comme elle le fait si souvent avec son fils. Pelotine est apparue, finalement sa toute nouvelle amie est venue. Un infime sourire quand elle voit l'Amiral arriver. Sa Pelote va retrouver le sourire, et sans doute l'appétit.
Et une autre arrivée, tout en discrétion. Elle fait du sur place la blondine, n'osant s'approcher, pendant que peu à peu, la salle se remplit.

Messages : 94 Date d'inscription : 30/11/2010 Localisation : Vannes

Il n'était pas la.
Pas encore du moins.
Alors elle cesse de chercher et se dirige vers le futur Duc du Tregor.

Gwenael.

Une révérence.
Son regard s'élève et se pose dans celui de l'héritier.
Il avait changé.
Pelotine se sent vieillir , le petit garçon qui lui manquait de respect à l'époque était devenu un homme.
Plutôt agréable a regarder d'après beaucoup de jeunes femmes , mais elle n'y voyait encore que ce jeune arrogant.
Leur relation s'était plutôt arrangée depuis leur première rencontre , mais il lui était difficile d'admettre que Nilas n'était plus et qu'il fallait désormais avoir affaire a lui.
Les deux perles lunaires de Pelotine lâchent les azurines de Nael.
Il savait , il savait qu'elle ne le respectait point autant que son père , et ils ne pourraient plus faire semblant bien longtemps.
Accepterait-il qu'elle lui rende ses terres ? Le fera t'elle ? Tregastel lui tenait tellement a cœur ...

La Salaün allait elle donc perdre tout ce a quoi elle était attachée ?

Je suis ravie de vous voir ici.
Puis-je me permettre de vous demander comment se porte ...

Votre quoi ? Hein ... allez dis le.

Comment se porte votre ...

Allez ! elle avait fait l'effort de venir le voir , de lui demander de ses nouvelles.
Il répondrait et elle serait soulagée.
Pour Nilas , oui elle faisait cela pour Nilas , et pour Salomé.

Derrière l'épaule du jeune homme , Gwilherm apparait.
Il est seul et ne semble pas l'avoir remarqué.
Qu'il était beau ...

Comment se porte votre Grasce ?

CilitBang Grand Ducale Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010

Toujours armée de son mouchoir, Marie ne se rend pas compte de la joute qui a lieu autour de son épaule. Sans doute que si sa conscience avait été plus alerte, la Kem aurait engueulé sa dépressive filleule en lui expliquant qu’arracher les doigts d’un bébé ça ne se fait guère. Mais passons, Marie à la surdité sélective ces derniers temps. Il y a même des personnes qu’elle ne voit plus. Volonté certaine d’un esprit supérieur qui guide ses pas. Et donc la mère qu’elle est devenue, ne perçoit pas les paroles de son amies à l’encontre de sa délicieuse progéniture.

A l’autre bout de la salle, son époux papote sagement avec sa sœur et Roxanne. Dans ses bras Alésius-Landeric suçote son pouce sans que personne n’y prête attention. Au moins il ne bave pas lui. C’est déjà ça. Un sourire apparait sur le visage de la jeune mère, et Cassius tourne la tête pour poser un regard équivoque sur elle. Ce que l’iris propose la blonde l’accepte avec plaisir. Hérauts et suzerain ne sont pas là, et il y a bien assez de monde pour qu’on ne remarque pas leur absence. Soudainement plein d’enthousiasme la blonde se lève le sourire aux lèvres pour rejoindre sa moitié. Slalomant entre les invités, Blondie salue et s’excuse à mesure qu’elle avance.

Quand, tout à coup … * Roulement de tambour* … Elle tombe nez à nez avec le bréhatin. Promis ce n’est pas de ma faute c’est le hasard. Les commères présentent auront sans doute ajusté leur esgourdes, les journalistes sortent leur calepin. Le scoop n’est pas loin. Un regard ambigu, une ombre de sourire. Ils couchent ensemble c’est certain. Moi je vous le dit !!

Un brin gênée, Marie.

Demat Gwilherm…
Je m’excuse j’avais promis de me masquer les yeux en votre présence.
Mais je m’en voudrais de faire tomber ma fille.

Le regard se porte sur l’Alix dont le front reluit d’une étrange manière. De la… bave ?!
Sa fille avait des capacités plus qu’étrange parfois comme se foutre de la salive sur le front l’air de rien.
Le mouchoir rentre en opération une nouvelle fois, pour réparer ce drame de la vie mondaine.
Les armes vertes et or s’affichent nettement sur la soie, au grand damne de Marie qui n’y pensait plus.

Désolée. Je comptais vous le rendre aujourd’hui mais bon…

Mais on va éviter, hein.

Comment allez-vous ? Je suis ravie que vous soyez présent aujourd’hui.

Sur les lippes carmin se dessine un sourire poli,
alors qu’elle sent sur sa nuque le regard de son époux l’appeler à corps et à cris, mais sur à corps.

Je ne peux guère m’attarder auprès de vous pour l’instant,
Mais j’espère pouvoir vous offrir un verre à l’issue de la cérémonie, mon cher ami.

Sans que le « Maure d’or » nous guette cela va sans dire.
Et la future marquise poursuit sa route, vers le petit groupe de Montfort
Les hanches se glissent, l’air de rien, tout proche de celle de son mari.
Un baiser est déposé au coin de ses lèvres chastement.

Bonjour Anaëlle et Roxanne ! Comment allez-vous ?
Merci d’être venue, ça fait plaisir.

La minibuze gigote dans ses bras, tendant ses petites mains vers son pôpa.

Un lecteur averti aura noté que Marie n'a pas vu le colosse Morrigan...
Mission discrétitude accomplie votre grâce.

Messages : 1390 Date d'inscription : 30/11/2010

Le baron de Guerlesquin venait de recevoir une invitation de son suzerain le nouveau futur Duc de Trégor,

et comment qu'il allait y aller le ftn manquerait plus que ça

il se présenta au major-d'homme qui plantait devant la double porte de la salle et lui présenta son invitation
ce dernier ouvrit et annonça

le baron de Guerlesquin et Chevalier des Trente Val Sainz-Trestain dict ftn_andenmarv

c'est bon mon ami, ftn est suffisant, tu ne veux pas leurs dire la couleur de mes chausses aussi pensa-t-il même si ftn savait bien qu'il ne faisait que son travail le pauvre homme
puis pénétra dans la salle,
et salua ceux qui étaient là, ho mais j'en connais du monde ici

une petite tape amicale par ci par là,
un salut plus distingué envers la Haute noblesse présente et l'Homme de Foy,
mais aussi pour la Princesse et son bientôt futur Suzerain
ou un simple sourire pour ceux et celles qu'il connaissait pas ou peu

alors où me tenir?
puis se décida pour le milieu de la foule