Retour du Roy

Messages : 6 Date d'inscription : 22/01/2011

Victor Hadrien De Sparte n'était pas revenu en Bretagne depuis qu'il a assisté au nom du Saint Empereur, Sa Majesté impériale Alveran 1er de Varagine, au sacre et au couronnement du nouveau souverain des Bretons. Il faut dire que le jeune blondinet avait franchement apprécié la Bretagne et ses gens. Des hommes et des femmes vigoureux et savant porter la braie, ce qui ferait rougir bon nombre de francais, même, certains impériaux.

On ne pouvait pas dire qu'il avait été franchement le convive le plus désiré et celui qui s'est le plus présenté aux différents individus de Bretagne. Plusieurs bretons doivent même pas se souvenir que le Roi de Lotharingie a foulé leurs sols pour le sacre de leur roi. Peut-etre, que d'autres, se souviennent de lui. Après tout, il avait été contacté par la diplomatie de ce pays indépendant de la France pour nouer des relations diplomatiques entre le nouveau royaume du Saint Empire et ce pays qui a réussis à gagner l'indépendance par les différents combats contre le Royaume de France.

-.... -

'' Nous venons d'entrer en Bretagne, compagnons. Il ne reste pas énormément de chemins avant d'arriver près du toit du Castel de leur Roy. Continuons, continuons. Je sais que le voyage fût long et épuisant et que vous avez hâte de prendre quelques choppes, mais je vais me répéter à nouveau, nous arrivons ! ''

Ce sont les paroles réconfortantes de Victor pour l'escorte et sa famille qui souhaitaient l'accompagner jusqu'en Bretagne. C'est certains qu'ils ne viennent pas que pour boire leur soûl de la bière des tavernes étrangères, mais pour la création de liens d'amitiés durables pour la périnité. Oui, il faut parfois se faire des amis par la capacité de lever le coude. S'il faut arriver jusque là, Victor sait très bien se débrouiller de ce coté là. Il ne pense pas que les Bretons vont tenter de baigner les Lotharingiens dans la bière.

Le Carosse du Marquisat des Bauges est peint en blanc et décorés des armoiries de la Famille de Victor et celle des Cernex. Des femmes doivent sans doute y discuter de pleins de choses, pendant que le voyage est moins éreintant pour celles-ci. Non pas que les femmes Lotharingiennes ne soient pas capable de chevaucher. Sauf que, Victor, préfère que sa famille soit en sécurité.

Celui-ci est entouré par une formation militaire, dite en Flèche, composé de trois dizaines de cavaliers, montés sur des Destriers de guerres, à la robe de jais. Les soldats portent des armures de plattes, sans aucune distrinction, sauf celle dont le Porte-Étendard montre fièrement, élevé dans les cieux, les armoiries Lotharingiennes.

Le Roy lui-même chevauche près du Carosse royal. Un brin d'herbe qu'il machonne entre ses dents bien taillées à la manière d'un paysan. Que faut-il faire parfois pour avoir la classe, hein ? Il faut macher de l'herbe. Son Haume est complètement retiré, pendant qu'il profite des rayons solaires qui viennent heurter sa chevelure dorée. Ses deux prunelles bleutés luisant d'intelligence sont posées dans la direction du Castel.

-...-

Après la chevauchée, les soldats descendant de leurs montures, pendant que le carosse s'arrête devant la Herse, près du corps de garde. Ils sont finalement arrivés devant le château royal de Bretagne, ce qui est franchement, une bonne nouvelle pour les hommes braves qui ont accompagnés et escortés le Roy de Lotharingie.
Lui-même descendu, parmi les premiers, de sa monture, il s'approche de l'un des gardes avec un sourire qui illumine son minois, pendant que ses lippes viennent prononcer des mots intelligibles.

'' Toutes mes courtoisies, messire de la Herse. Pouvez-vous annonez, que Sa Majesté Royale, le Roi Victor 1er de Lotharingie est arrivé ? Vous pouvez l'annoncer à vos représentants diplomatiques, à votre famille royale et à votre roi. Certains membres de ma famille m'accompagnent, comme des lotharingiens. J'espère que vous pourrez leur témoigner, comme vous l'avez toujours remarquablement bien fait, une bonne hospitalité. ''

Messages : 10 Date d'inscription : 12/05/2011

Bougonnant, pestant et maudissant les caprices de son Roy, Flavien-Charles, ou Fenthick, pour les intimes, Galanodel démonta de cheval de façon roide et agacée. La Bretagne.. Non pas qu'il ne soit pas curieux, ou même heureux, de se trouver ici, mais disons que, pour le détail, toute l'équipée à peine arrivée était supposée se trouver en Franche-Comté, à défendre la veuve et l'orphelin contre les brigands sanguinaires de l'Hydra, et restaurer l'ordre en place de la sœur lotharingienne contre des félons de la pire espèce, et ce bien sûr, au nom, pour lui de la Savoie, et pour les autres, de la Lotharingie entière. Alors, quand, en route pour Luxeuil, depuis
Dole, il avait appris de sa propre bouche que Sa Majesté désirait faire visite impromptue au Grand Duc de Bretagne, il avait fort artistiquement d'ailleurs, décliné progressivement sur son visage livide, les différentes teintes de vert et de rouge, et, déléguant le commandement de la petite troupe savoyarde à son ami et comparse le Chevalier Samo, il rongeait depuis son frein, en compagnie de la maison de Lotharingie, d'attendre d'apercevoir enfin les frontières bretonnes.

En tant que Seigneur de la Cour Ducale Savoyarde, il n'était pas directement lié à Victor Hadrien de Sparte, mais disons qu'il avait reçu des ordres du Sénéchal du Ban de Savoie, concernant l'expédition susmentionnée, et qu'on lui avait fait comprendre que la vie du Roi, plus encore que la nécessité d'apporter une aide quelconque à de la populace encore plus quelconque, devait être prioritairement sécurisée.

Dans l'absolu, bien sûr, le Roi avait peu à craindre, fort de sa trentaine de gardes royaux, plus rutilants les uns que les autres, mais dans l'esprit du Seigneur de Fontcouverte, un garde, royal ou pas, ça boit et ça rote, puis ça garde après. Et comme jamais il n'avait été mieux servi dans ses idées que par lui même, et c'était bien normal, par acquis de conscience et par sens du devoir, notre homme s'était lancé dans l'aventure bretonne à corps et à temps perdu.

C'est que Majesté Impériale ou pas, Fenthick n'avait jamais vraiment eu la langue dans sa poche. Oh, il était diplomate, pour sûr, mais bien plus dans la façon de dire, que dans le fait de dire ou de ne pas dire les choses. Et l'humeur massacrante du bonhomme ces derniers temps avaient dû suffire à faire comprendre au Roi de Lotharingie qu'il n'était pas franchement content de cette envolée lyrique de chevalerie improvisée. Mais enfin, comme il avait lui même occis six brigands et déjoué deux assassinats sur la route, le monarque n'avait probablement rien trouvé à redire aux regards noirs et perpétuels du Galanodel.

Tapant avec force sur la croupe de sa monture, Fenthick la laissa dans les mains de jeune page, qui avait couru vers lui pour mener aux écuries le cheval épuisé. Non moins fasciné par la beauté de la grande cour pavée, et par les façades raffinées la surplombant, Fenthick oublia son humeur en contemplant le Castel dans son ensemble, et ses yeux firent mille fois le tour de chaque détail qui lui sautait au regard, tandis que sur ses lèvres, se dessinaient un imperceptible sourire.

Son plastron d'un bleu profond luisait sur sa poitrine, et il se détachait fort visiblement des autres gardes, chose qui le mettait mal à l'aise. Il vint se placer derrière le Roi, histoire de pouvoir, au besoin, le maudire mentalement, ou bondir sur un éventuel illuminé. L'on était jamais trop prudent, et lorsque l'on joue sa tête, on l'est même un peu trop.

Messages : 445 Date d'inscription : 30/11/2010

Un garde arrivait dans son bureau affolé, tirant la rousse de ses vélins un instant. Celui ci baragouinait quelques mots rapides, annonçant qu'une troupe de cavalier ainsi qu'un carrosse aux armes non bretonnes venaient en direction du château de Nantes. Un sourcil levé et la jeune femme vit entrer un autre garde qui s'était empressé de lui mener une missive de la Chambellan dont elle prit sitôt connaissance de son contenu.

Le Roy de Lotharingie venait icelieu voir Elfyn ? Diantre ! La voilà prévenue au dernier moment.
Lys s'empressa alors de filer à l'entrée après avoir ranger brièvement ses papiers, ne voulant le faire attendre plus longtemps. Et quelle ne fut pas sa surprise en apercevant Fenthick à ses costés ainsi que ladite cavalerie tout aussi impressionnante. Mais la rouquine commençait a avoir l'habitude de voir ce genre de chose c'est pour cela que sa surprise seule ne s’arresta qu'au savoyard qu'elle connaissait, ayant elle même vécue là bas.

Une simple révérence à Victor, néanmoins pleine de grasce qu'on s'accordait à lui qualifier de naturelle chez elle, avant de les gratifier tous d'un sourire des plus chaleureux. Elle était ravie, c'était le cas de le dire et sa spontanéité ne lui faisait guère défaut.

Demat vostre Majesté ! Je suis Aalys de la Belle Île, l'Intendante de sa Majesté Elfyn et je puis vous dire que nous sommes heureux et honorés de pouvoir vous accueillir, vous et vostre famille, une nouvelle fois en nos terres.

Non, elle n'avait pas oublié sa venue lors du Sacre du Grand Duc.

Pour l'heure, des appartements vous serons attribués afin de vous reposer et vous restaurer de cette route qui a pu surement vous paraître épuisante. Si besoin est, je me tiens à vostre disposition pour quoi que ce soit. Désirez vous que je vous fasse entretenir ensuite avec sa Majesté Elfyn ?

Attendant une réponse qui semblait toutefois évidente, elle fixa un instant de ses émeraudes son homologue roux, résistant à exprimer à voix haute la question qui lui brûlait tant les lèvres. Sa Auris allait-elle bien ? Et tout ses amis savoyards qu'elle n'avait vu depuis si longtemps ?
Plus tard elle en aurait surement l'occasion.

Messages : 6 Date d'inscription : 22/01/2011

On ne peut pas dire que Victor ressemble au roi typique. Les habits de Victor ne sont pas d'étoffes de soieries de toutes les teintes, brodées de fils de métaux précieux tel l'argent ou l'or et de toutes les gemmes, semi-précieuses et précieuses. Au contraire, ils sont tout à fait sombres.

Son torse est protégé par une armure de plattes d'un acier d'une qualité surprenante, par les légers reflets bleutés. Les plattes sont soudées et renforcées par des plattes à l'intérieur du plastron de métal, la cuirasse. Le gorgerin, qui protège, ce qui est une très bonne chose, la nuque et la gorge du guerrier, est dans un métal nettement plus épais et plus solide, mais le poid est bien réparté sur les épaules, la cuirasse et le dorsal de l'homme. Sinon, ce serait franchement désagréable.

La Braconnière de Victor est composé de tasettes articulées en acier, ce qui permet de faciliter grandement les mouvements des jambes du bretteur. Sinon, il serait lourdement protégé, mais il pourrait pas se déplacer très vite, vite. Un peu comme un hommard ou un crabe face à un pêcheur affamé.

En-dessous des dernières tasses, on peut appercevoir les cuissots de Victor Hadrien, qui sont les genouillères de plate de l'homme blond. Oui, c'est aussi très pratique pour ne pas devenir un Victor Bot.
Les jambes du Roi de Lotharingie est protégé par les Greves, qui sont fermées par une agrave ingénieusement placé. Au lieu de Soleret, il porte des bottes de mailles, renforcés par des plattes d'acier, une pièce d'armure ottomane. Désolé, mais Victor insupporte les solerets. Trop lourd. Trop instable, trop coûteux pour rien. Pire, inconfortable pour ses SUBLIMES doigts de pieds.

Les épaules de Victor sont protégées par des braconières d'épaules, qui sont des spalières de plattes. Le canon de bras est décoré par des inscriptions provenant du Dogme aristotélicien, difficilement lisible. Les deux cubitières protègent naturellement le coude. Sinon, ce serait un Victor Manchot depuis un moment. Les mains sont protégées par des gantelets de mailles, des pièces ottomanes d'armures plutot que les miton typique. Les mitons typiques n'ont pas été débarassées, vu qu'il utilise ceux-ci lors des charges destructrices de cavaleries. Les gantelets de mailles sont nettement plus efficaces pour un bretteur, car VIctor est une fine lame, il aime pouvoir combattre à l'épée aisément et tailler et percer ses ennemis. Certains brigands de la Route Lotharingie et Bretagne, tout comme de nombreux Helvètes à Annecy, ont pu le savoir. Un duc de Savoie aurait même pu avoir l'honneur d'être découpé en rondelles sangunolentes, mais il a préféré se retrouver en retraite spirituelle. Pauvre Victor...

Le Souverain de Lotharingie dispose d'un fourreau, de cuirs entrelacés, mi-décoratif et mi-traditionnel, qui parent son flanc droit. Non, ce n'est pas le flanc gauche, mais le flanc droit. Pourquoi ? Parce que Victor est ambidextre et il préfère se battre à la main gauche, ca destabilise l'escrimeur d'en face. La lame du Roi ? Bah, vous pouvez pas voir ca, elle est dans son fourreau !

C'est ainsi, dans ce vêtement militaire et défensif, tel un chevalier, plutot qu'un Roi de robe que Victor se présente devant l'Intendante.

'' Je suis honoré de faire votre rencontre, Dame-Intendante. Oui, si vous voulez bien, des appartements seraient fort appréciés pour mon escorte et ma famille. Oui, je souhaite également rencontré votre roi le plus rapidement que possible, si ca ne vous dérange pas. Surtout, si ca ne le dérange pas lui, les rois sont souvent, heureusement, occupés. ''

Messages : 10 Date d'inscription : 12/05/2011

Réprimant un bâillement terrible , dans le dos de Sa Majesté, Fenthick fit des yeux un nouveau tour de la Cour, constatant avec une pensée joyeuse que la bataille chaotique des pages, à chaque nouvelle arrivée un peu importante, était un mal qui rongeait l'intégralité des Castels, demeures et autres forteresses du monde connu.
Tandis que le Roi semblait parti dans la contemplation de son armure, le Galanodel tenta discrètement de se gratter l'entrejambe, mal engoncée qu'était la chose dans sa lourde armure, et qui après avoir été malaxée une bonne partie de la journée par les soubresauts de son cheval, le faisait, il faut le dire, souffrir. Et c'était bien la première fois, mais certainement pas la dernière constatation que tout ne pouvait être héroïque, chez quelqu'un.

C'est donc engagé dans une manœuvre à la fois fort délicate, gênante et compromettante, que le Seigneur de Fontcouverte aperçu la gracieuse arrivée de la flamboyante rousse qu'il connaissait bien, et qui le surprit plus encore qu'elle ne le gêna, et ce malgré sa posture, qu'il s'empressa au passage de modifier plus convenablement.
Il aurait dû s'en douter, le bougre d'imbécile, qu'en Bretagne, on trouvait des bretons. Mais de là à tomber sur une première interlocutrice qui se trouvait être la seule bretonne lui étant connue, c'en était à la fois burlesque et cocasse.

Il s'inclina très légèrement lorsqu'elle les salua, comme le voulait l'usage, et tandis qu'elle s'adressait au Roi, la dévisagea avec un léger sourire. Elle semblait bien se porter.
Bien sûr, l'usage et le protocole, toujours eux, maudits!, l'empêchaient de prendre la parole pour l'instant, et il se tût donc, gardant ses saluts, questions et remarques amicales pour plus tard. Et vraisemblablement, c'est de même qu'elle fit, ne pausant sur lui qu'un regard émeraudes de quelques secondes, profond et amusé. Ils ne s'étaient guère oublié, visiblement, malgré la distance qui la séparait de sa terre natale, et le temps qui séparait l'instant de leur dernière rencontre.

Il s'étonna néanmoins de sa rousseur, bien que lui même était d'un roux flamboyant. Pour tout dire, c'était peu, qu'on en croisait, des gens pareils. Et de ce fait, cela attribuait aux détenteurs un certain charme, ou un charme certain. D'ailleurs, durant les quelques secondes que durèrent le regard, Fenthick eut un mot qui traversa son esprit plus clairement que les autres.

Jolie ..

Voyons Flavien-Charles, tu es marié et heureux, et n'est en Bretagne que pour le caprice d'un Roi. Sans compter qu'elle est ton amie, et celle de ton épouse, de surcroît.

Toi la voix dans ma tête, tu m'emmerdes. Jolie quand même!

Ah .. pardon..

Gardienne des Aèdes Messages : 538 Date d'inscription : 30/11/2010

Tu peux envoyer.
A la GMF?
Non, non..... La GMF a démissionné. Tu envoies au GMC.
Pardon, ma dame?
Au Grand Maitre des Cérémonies. Ingeburge.
Bien, ce sera fait.

Hochement de tête.
De retour de Franche-Comté. Ou est-ce de Bourgogne? Du Berry? De Touraine? Des quatre?
Tristan, penché sur son bureau, distille les parchemins pour étayer son propos à mesure qu'il la noie sous les nouvelles non pas du jour, mais du mois.
Absence oblige. Il faut rattraper, même si sur certains dossiers, ca a été fait en route entre deux cahots.

Quoi d'autre?
Le Maine a publié une entrevue où le comte du Maine par de l'Anjou.
Vu.

Oh, et Sa Majesté Victor 1er de Lotharingie est ici avec sa suite.
Pardon?
Sa Majesté Victor 1er de Lotharingie...
J'ai entendu.
....
Il est toujours ici?
Le Roy semble être fort occupé. Il...

Posant sa plume sans même prendre la peine de finir le mot en cours, elle se lève.
Merde.
Il a été installé dans des appar....
Va lui faire savoir que je souhaite m'entretenir avec lui. Dans le lieu qui lui plaira, son boudoir, dans mes quartiers... où il voudra.
Le secrétaire est resté bouche bée, coupé en plein élan.
S'il te plait.
Tout de suite.
Merci.

Elle regarde Tristan partir, et fait les cent pas dans son bureau.

[libre à vous de faire causer Tristan! Il est très poli et tout prévenant, incollable sur le protocole!]

Grand-Duc Messages : 1182 Date d'inscription : 28/11/2010

Les doigts vont et viennent, malaxant l'arrête du nez du vieux souverain. La journée s'est enchainée, candidatures et conseil sur les potentils nouveaux officiers, lectures des missives de rapport de l'avancée des croisades, rapport sur l'armée en partance pour Angers, rapport sur l'hérésie en Guyenne, rapport sur la velleité Gasconne, suivi des pirates pillards breton en exil, suivi de la menace irlandaise du nord...

Un long soupir, l'interlocuteur s'arrête net.

Excusez moi Arzhel, continuez, nous allons aboutir à ce projet juridique, nous ne pouvons arrêter là...

Des picotements aux yeux, des scintillements et Arzhel se transforme en vieux radoteur aveugle et boiteux, il secoue la tête, la fatigue assurément.

Des pas pressés se font entendre dans les couloirs, un valet, celui de la Chambellan. "Le Roy de Lotharingie vous attend".

Il achève donc la conversation, félicitant son demi-frère pour le travail réalisé et se mettant à la suite du valet jusqu'aux appartements de l'invité.

Il arrive, on le présente et le voilà qui entre, il reconnait Tristant, lui fait un sourire et se permet un tout sauf protocolaire :

Mon ami, j'espère que l'on vous a bien accueilli. Vous avez du traverser la France de part en part pour venir. Et sans encombre, votre garde et vos officiers de liaison doivent être assurément efficace.

Le plus important suivrait assurément, et il prendrait du temps à cela, mais assurément, dans l'heure l'important était d'accueillir son égal comme s'il était chez lui, en Bretagne.

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» Arrivée du Baron de Levieg, de retour de son grand sommeil poussiéreux^^