Un retour aux racines -5 ans plus tards

Messages : 22 Date d'inscription : 07/01/2011 Localisation : Guyenne

Diou qu'il faisait froid! Quel mouche l'avait piquer de venir si au Nord au mois de janvier?? Les flafla de noble? Non. Curiosité? Peut-être. Retour aux racines? Bingo!

Le voyageur avait vu la Bretagne pour la première fois en 1454, après avoir quitter la cour du Worcester. À vrai dire, pour la presque année passer à Rohan, il avait su apprécier la Bretagne. Cette année fut très mouvementés par des conflits, mais le vétéran se souvenait bien de so ntemps militaire... et sa première rencontre avec Nathan. Il avait été impressionner par celle-ci; il avait compris le sentiment Bretons ce jour là. L'Angloy avait repris la route, et, peu après, avait apprit la disparition de la Grande Duchesse. Une tragédie pour la Bretagne, et pour lui aussi. Il voyagea dans la France, restant quelques temps en Provence, puis au Languedoc. Mais c'est seulement lorsque le Roy reconquit la Guyenne que sa vie de Français débuta. Père fondateur de sa bonne ville de Bazas, il ne se retint pas dans ses actions pour le bien Guyennois. Vétéran de plusieurs guerres, Officier émérite, le voyageur était devenu une véritable légende pour l'Ost, et un impliquer dans la Guyenne. C'est là qu'il vit la noblesse.

Lorsqu'il reçut une invitation de la Princess Marzina, le Mestre n'avait pas hésiter. Il avait un passé long. Très long. Et dans cela, il avait eu la Bretagne et sa Grande Duchesse. C'était pourquoi, aujourd'hui, il était là. Honoré son passé, honoré une mémoire, et honoré le nouveau Grand Duc de Bretagne. C'était la première fois qu'il faisait quelque chose comme ceci. C'était la raison pourquoi, malgré le froid, il était venu.

Sa monture était chaude sous lui. Son coeur était chaud à l'idée de revori la Bretagne. Mais il avait néanmoins froid. Il aurait sans doute du venir dans un Carosse, dans la splendeur et la volupté. Mais pas pour le militaire. Il avait vu pire, il avait vécu encore plus terrible que le froid. À Bordeaux, quand le vent de la Garonne et de l'Océan soufflait en même temps.... surtout en janvier..... c'était aussi pire. À vrai dire, un bain chaud et tout serait mieux après.

Mais il fallait arriver avant. Heureusement que le chateau de Nantes était en vue! Il avait prit soin de mettre une couverture sur sa monture, en-dessous du carapaçon aux armes de Rìmons. Heureusement qu'il l'avait fait! Une source de chaleur sous lui. Pour lui-même, il avait porter les vêtements marron habituelles de voyage, rehausser par le port de ses apparat militaire en-dessous. En plus de sa cape, i lavait prit soin de se recovurir de quelques peaux. Les beaux vêtements, c'était pour plus tard!

Lorsqu'il arriva finalement au portique, le noble prit soin de ne point supprendre les gardes, qui semblait dormir dans le poste de garde du chateau. Il toussota bruyamment.... et un garde leva la tête subitement. Le Guyennois sourit en voyant le yeux endormit devenir gros comme un de ses poing. Lorsqu'on se réveille soudainement, face à un gaillard de 1 mètre 82 et à la musculature impressionnante...

Le Seigneur souleva une main ganté, et fit signe à la porte.

"L'on peut annoncer le Seigneur de Rìmons, venu pour le sacre du Grand Duc."

Le beau brun Guyennois, d'un ton légèrement sarcastique:

"Diantre, qu'il fait chaud ici!"

Messages : 4 Date d'inscription : 19/01/2011

Je suivais mon Maitre un peu en retrait je tenais la longe d'un âne dans la main

De la nourriture se trouvait du côté droit de son flanc et de l'autre côté des vêtements autres que militaires qui sied à son Rang de Seigneur de Rimmons

Messages : 22 Date d'inscription : 07/01/2011 Localisation : Guyenne

Le Guyennois, après quelques temps, vit le garde revenir. Il s'était attendu à un bienvenue venant d'un Hote. Mais pour le moment, il recevait ses clés, lui permettant de prendre part au sacre.

Il remercia le garde d'un signe de tête et lui fila un écu, pour son trouble.

Messages : 4 Date d'inscription : 19/01/2011

Nous voici arrivés ...au poste de garde

Je vérifiais...si nous n'avions rien perdu en route
Les bagages avec ...les vêtements et les deux...tonnelets

Le premier tonnelet du vin Bazadais...le second...du vin Bordelais
Chacun des tonnelets étaient...sur un flanc différent afin d'éviter...qu'ils ne se cognent

On aurait dit...que mon maître avait amené...une partie de sa cave
Je caressais... la tête de l'âne ...lui aussi était épuisé par la longue route...

Marzina profitait d'une petite accalmie pour se laisser aller à l'une de ses activités préférées, mais tellement chronophage: le bain. Il faut dire que la chose n'était pas simple avec la princesse cadette, il ne s'agissait pas de simples ablutions, mais d'un divertissement à part entière, il fallait qu'en plus d'être délicatement parfumée, l'eau fasse des bulles. Oui parce que sans bulles, le bain ce n'est pas drôle!

"Mettez un peu plus de cette chose qui mousse Joséphine!
-Bien Votre Altesse...
- Et rajoutez de l'eau chaude, je sens le froid du dehors qui vient geler mon eau!
- Elle est en train de chauffer Votre Altesse...
- Et bien allez donc prendre celle des invités, ils ne sauront pas que ca vient de moi de toute facon! Et ils auront la mienne ensuite...les hôtes d'abord!"

La servante est étonnée, mais ne relève pas. Elle s'incline et part accomplir son forfait, à contrecœur. Pendant ce temps, un valet arrive, et frappe à la porte. La blonde aboit à travers la porte:

"Qu'y a-t-il? Ne peut-on me laisser prendre mon bain tranquillement? Suis-je indispensable à ce point que vous ne sachiez pas vous passez de moi plus de cinq minutes Joséphine? Ce que je vous ai demandé n'était pourtant pas si compliqué!
- Sauf votre respect, ce n'est pas Jospéhine Votre Altesse...
-Oui ca va c'est bon, j'ai bien remarqué que vous aviez une voix d'homme! Que se passe-t-il encore?
- De nouveaux invités sont arrivés. Ils sont déjà dans la Cour, et attendent qu'on leur donne les clés de leurs appartements..."

La blonde se redresse brusquement dans son bain, bien réveillée sur le coup, et commence à donner des ordres pour qu'on la sèche et qu'on lui apporte ses vêtements.

"N'apportez pas une robe trop compliquée Nounig, je dois l'enfiler rapidement!"

Puis, elle fait donner au valet les clés, pour qu'il les mène au garde, qui lui-même les mènera aux invités, afin qu'ils patientent pendant qu'elle s'habille. Branle-bas de combat pour habiller la princesse. L'une amène les bas, l'autre les jupons, une autre le corset, et Ninnog la robe. Et après quelques jurons de la blonde et beaucoup d'agitation, la voilà enfin habillée. Certes, ses cheveux relevés pour le bain n'ont pas eu le temps d'être démêlés, et il reste même un peu de mousse dessus, mais avant même que ses servantes aient eu le temps de le lui faire remarquer, la princesse sort en trombe de la chambre, et descend quatre à quatre les escaliers, pour enfin se retrouver à l'entrée du château. Elle fait ouvrir les portes au moment même où le Seigneur et sa servante montaient les marches.
Ca c'est la classe infinie!
La princesse se redresse, le port altier, le sourire charmant, pour accueillir le seigneur, qui par sa stature lui rappelle le cousin Maël, mestre de guerre et maréchal de Bretagne. L'arrivée au château du cousin lui restera gravé en mémoire, il l'avait décollé du sol pour lui faire la bise, et c'était la première et dernière fois que la princesse avait appris à décoller ses deux pieds du sol en même temps, et elle ne comptait pas renouveler l'expérience! Elle s'inclina devant son nouvel invité:

"Degemer mat Breizh votre seigneurie...J'espère que votre séjour en nos terres se passera bien. Je suis Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh. Enchantée."

Messages : 22 Date d'inscription : 07/01/2011 Localisation : Guyenne

Le Guyennois tourna la tête en entendant la porte derrière lui s'ouvrir. Sa position dans les marches étaient certe point équilibrer... mais un présentiment lui avait fait tourner la tête. Une belle Bretonne se tenait dans le cadre de la porte, richement habillé. Et d'une beauté excepionnel!

"Degemer mat Breizh votre seigneurie...J'espère que votre séjour en nos terres se passera bien. Je suis Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh. Enchantée."

Le Mestre Guyennois resta un moment interdit, avant de descendre les quelques marches entre lui et la dict Marzina. Dépassant sa servante et le valet Breton, il rejoint l'Hotesse. Il tenait d'une main son haume et son écusson, de l'autre la garde de sa lame. Le tout, couvert de fourrures et de neige, devait avoir fier allure! Le Seigneur s'inclina respectueusement devant la Prinsez Bretonne.

À vrai dire, vu sa grandeur et sa musculature, il mit un genoux à terre et fit la bise main à la Noble.

"Demat milady! J'ai entendu dire que les deux Prinsez de Bretagne étaient à l'image des Anges des temps anciens. L'on ne m'a point raconter de mensonge!
Il est une honneur pour moi de me faire acceuillir par vostre personne... et d'être à nouveaux en Bretagne aprÈs si longuetemps."

Le grand homme sourit à la petite Prinsez, ses yeux tardant sur quelques bulles blanches dans ses cheveux. De la mousse à bain?