Arrivée d'un baronnet mal léché..

Messages : 117 Date d'inscription : 10/01/2011

La bretagne!! La bretagne!! Oui la bretagne, avec les chapeaux rond, les cidres, le chouchen et...Les princesse!!
Et il avait rendez vous, laissez-passé VIP et le touintouin qui va avec..

Revenons néanmoins sur l'illustre visiteur qui se présente en cette matinée au portes du château de Nante..
Enguerrand de Vaisneau, beau, riche, intelligent, charmant, riche, drôle, riche, avec de l'esprit, riche...Parfait en soit..Mais atout majeur, il était blond.
Une crinière blonde dons il était très fier au demeurant, qui supplantait deux azurines brillant de magnificence, signature de l'Ittre..

La route avait été longue et fastidieuse, dans une contrée lointaine, qui pour notre pro-royaliste se décrivait ainsi: Couverte de sauvage mangeur d'enfant alcoolique, déserte, et sans cesse en guerre..Mais pour lui elle disait aussi ca: Une blonde princesse connue pour ses frasques qui, et ce n'était que des on dit, avait tournée au ridicule une réunion pour marier un beauf baron qui prenait les donzelles pour de bon gros roast-beef que l'on pouvait manipuler à notre guise..

Néanmoins, contre toutes attentes, aucun soucis, mis à part son valet qui osa, et il le regrette encore, lui demandait si il comptait sa faire de la princesse..Ce qui eu pour conséquence de rendre pivoine notre baron, qui pour passer sa gêne rossa l'insolent à sang...

Devant les grilles donc, il daigne quitter sa voiture au couleurs d'Ittre, la lettre de la princesse en mains, pour s'adresser lui même au garde..

Veuillez annoncer à son Altesse la Princesse Marzina que le diablement sexy baron d'Ittre est arrivé..

Et après une légère réflexions, d'ajouter:

Oubliez le diablement sexy en fait..

"Comme ça le pot de fleurs, Votre Altesse?"

Pose songeuse de la blonde, qui penche la tête sur la droite, qui penche la tête sur la gauche...

"Mouiiiiiiii...En fait nooooon, décalez un chouia sur la droite..."

Et le valet tout suant en train d'essayer de bouger l'énorme vasque de terre et de fleurs, il en devenait même tout rouge tellement l'effort était intense. Marzina se tourne vers la femme qui l'accompagnait, suffisamment instruite pour tenir une plume et rayer des choses sur un parchemin, c'était suffisant, puisque c'était la tache que l'on attendait d'elle.

"Florence, vous pouvez maintenant rayer "installer les vasques de fleurs", c'est fait."

Et la femme de s'exécuter, tirant un grand trait sur un truc qu'elle ne savait même pas lire. Le valet à moitié mort se tourne vers la blonde, espérant une pause sûrement, mais la princesse se penche sur le parchemin, et il reste encore des petites choses sur la liste...D'un ton très enjoué, tapant dans ses mains, tout sourire, elle annonce au mourant:

"On va aller finir d'installer les meubles dans les chambres des invités! Il manque quelques lits doubles dans certaines chambres et l'on ne peut laisser noble sans armoire non plus, ne parlons pas des..."

Seulement, elle fût interrompue par un soldat qui venait vers elle. Pendant qu'elle lui faisait signe de parler, le valet épuisé fit une syncope. La blonde ne le remarqua même pas, il y avait assurément d'autres choses plus importantes...

"Votre Altesse, il semble que l'un des invités de la noblesse étrangère soit déjà arrivé pour le sacre."

Figure d'étonnement de la blonde, pendant que la femme de chambre essayait de transporter le valet qu'elle venait d'épuiser vers le quartier spécial réservé aux membres du personnel qu'elle avait rendu fous, ou handicapés. Et puis elle se souvient, parmi ses courriers...Elle esquisse son sourire parfait, et puis demande au garde:

"Ah oui...Ne serait-ce pas le Baron d'Ittre? Je lui avais proposé de venir un peu plus tôt avant le sacre s'il le souhaitait..."

Le garde acquiesce silencieusement, et se demande s'il devrait lui préciser ce que le baron lui avait dit d'oublier...Regard pensif vers la princesse qui joue avec une boucle blonde...Non, finalement, inutile de préciser à la princesse le narcissisme de l'invité, en fait, il était prêt à parier qu'elle ne remarquerait rien, vu son propre nombrilisme...La blonde pensive, se souvient de la lettre, et s'enquiert auprès du garde qui se serait bien passé de la question:

"A quoi ressemble-t-il donc? Est-il bel homme?"

Le garde se râcle la gorge, c'est qu'il est pas vraiment habitué à donner son avis sur la beauté d'un homme, et il préférerait ne pas avoir à le faire, mais sachant ce qu'il risque, il préfère tout de même le faire.

"Ahum...euh...jeune...blond...yeux bleus...Et euh...j'imagine qu'il ne doit pas être laid, la lavandière Gertrude l'a dévisagé des pieds à la tête en passant près de lui...en gloussant même..."

Reniflement agacé de la blondinette, qui lui en fait comprendre la raison:

"L'avis de Gertrude ne compte pas, les critères de la noblesse ne sont pas les mêmes que ceux des gueux!"

Le garde devient rouge pivoine, mais la princesse le retient d'une parole:

"Demandez-lui de patienter dans le salon privé attenant à la roseraie. Vous le mènerez là-bas, et je vous en prie, faites preuve de plus de classe que Gertrude, on est pas des sauvages de normands..."

Le garde trop ravi de pouvoir s'échapper s'exécute. Marzina se retourne, et cherche sa femme de chambre.

"Julieeeeeeenne! Gast! Où êtes-vous donc?!"

Et la blonde d'ajouter d'autres jurons bretons, pestant contre le manque de savoir vivre du personnel, et regrettant l'absence de Ninnog, la seule qui connait son travail correctement.

"Qu'on appelle mes femmes de chambre! Toutes, même Julienne, où qu'elle soit!"

Puis elle se dirige vers sa chambre dans un froissement de froufrous, et un agacement quasi palpable.