|
|
| Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE | |
| | Auteur | Message |
---|
Marie CilitBang Grand Ducale
Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE Mer 17 Aoû - 17:10 | |
| Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE le 27 mai 1459, Le prétexte : - la Reyne refuse sa grâce au Poilu. Le 26 juin : L'invasion : - L'armée de Namaycush a demandé à traverser le Berry (15 personnes). Mais surprise, une armée tourangelle (33 personnes) est entrée en même temps sur les terres berrichonnes (burin khazad, elzebur et consort pour ceux qui les connaissent) et se trouvent entre Bourges (ma capitale) et Saint Aignan. Le 27 juin 1459 : - le Duc de Touraine, Llyr di Maggio s'exprime chez les Feudataires et signe une annonce officielle. "Informons que la Touraine, première défenseuse de la Royauté, a donc pris sur elle de faire justice et de prendre en main l’outrage fait à la Couronne." - La Première Secrétaire d'Etat, SG Alandriss De Montbazon-Navailles se rend au Ponant pour y rencontrer le Chancelier Datan l'Epervier Le 28 juin 1458 : Le Ponant soutient le Berry. - Dans un communiqué officiel, le Ponant annonce son soutien au Berry au nom du Traité qui fut rédigé de longue date en attente de signature légale et légitime. Le Traité est temporairement ratifié par les Régnants du Ponant - Kilia signant en tant que régente et la Chancelière du Berry pour son Duché-. - Communiqué officiel du Ponant.:
- Citation :
- A tous ceux qui, officiellement ou non, ont pénétré sur les terres berrichonnes,
Aux Femmes et aux hommes qui suivent leurs étendards en ayant confiance en leur capitaine, Au peuple du Berry,
Nous, membres unis du ponant, apprenons que des armées ont pénétré sur les terres Berrichonnes et menacent leur capitale, quand d'autres vont les rejoindre sous peu. Il semblerait que l'une d'entre elles arbore le pavillon royal, sans pour autant avoir reçu un ordre de la Reyne ou du Dauphin, pour faire acte d'ingérence dans les affaires Berrichonnes. Nous ne sommes pas sans savoir que des manœuvres se préparent et dont le seul perdant sera le peuple Berrichon et tous ceux qui tomberont pour satisfaire des égos démesurés.
Notre Reyne, n'ayant point reconnu le Duc du Berry, a engagé, selon ses propres dires, ses "loyaux sujets du Berry à désigner pour les représenter une autre personne de leur choix". Cela ne signifie aucunement qu'un blanc-seing fut accordé à une autre province ou à quiconque n'étant pas Berrichon pour prendre le pourvoir en lieu et place des Berrichons eux-mêmes.
Nous recommandons vivement aux chefs d'armées, ayant dénaturé la demande Royale dans l'unique but de faire main-basse sur le Berry, de quitter les terres Berrichonnes et de laisser ce peuple libre de choisir son futur régnant. Il est intolérable qu'une telle ingérence soit permise et ce, bien évidemment, sans l'approbation de la Reyne ou du Dauphin de France.
Nous souhaitons, enfin, émettre une mise en garde sur les conséquences que pourraient avoir un tel acte d'ingérence. En effet, les provinces amies du Berry, face à cette incursion illégitime, ont non seulement le droit mais même le devoir, de venir porter assistance au peuple Berrichons dans la défense de ses instances et de lui permettre de trouver un régnant dans les conditions édictée par la Reyne, et nulle autre personne.
Aussi, pour le premier homme qui tombera à terre en cas de guerre, pour que la paix demeure sur les terres du Royaume de France et pour le respect des volontés de la Reyne, que chaque ressortissant des provinces s'engageant dans ce conflit potentiel interpelle ses dirigeants afin de leur demander de raison garder et que chaque capitaine, chaque soldat, chaque mercenaire prenne conscience des conséquences de ses actes.
Fait le 28 juin 1548 à Cholet Pour le compte de l'assemblée du Ponant
Datan l'épervier Chancelier du Ponant
- TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY:
- Citation :
-
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place. 4.2. De la procédure judiciaire à adopter : 4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois. 4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces. 5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé. 5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige. Article 5.2. De la rupture du présent Traité : 5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
Le 29 juin : Assaut contre Bourges : - Lors de ces premiers combats il y a eu deux blessés graves côté berrichon dont Astérie, la Secrétaire d'Etat et Georges le Poilu lui-même. En face, les rapports font état de deux blessés également, un certain Thael et le capitaine d'armée Joachim qui a du céder le commandement. - Le Héraut du Berry, dépose une saisine en Pairie. et fait paraitre une réaction officielle. - alors que des renforts se mobilisent pour défendre la capitale berrichonne, la Curia essaie une voie diplomatique assez molle tandis que le mégalomane Namaycush, ennemi de la Guyenne, hurle ses insultes au Chancelier du Ponant. Le 30 juin 1459 : les excuses en tous genres. - La Touraine persiste a affirmer que son action est légitime, conforme aux voeux de la Reyne qui ne l'a jamais demandé et appuyé en cela par la Curia qui, bien que tiède, reconnait que la Touraine agit pour chasser un félon de son trône tout en condamnant les actions de guerre contre le peuple du Berry et réaffirme que Namaycush agit sans ordre ni bénédiction de la couronne. - Le Berry dans une déclaration officielle coupe toute relation diplomatique avec la Touraine tandis que le MAO (Marquisat des Alpes Occidentales) soutient le Berry. Du 30 juin au 7 juillet : prises de mines en Berry L'armée Ad Honores (Touraine) reste sous les murs de Bourges tandis que l'armée Pacificatoria Legatio (Touraine) et la "Beatriz" vont s'emparer des mines berrichonnes lesquelles ont été fermées par le Duché du Berry. Le 3 juillet 1459 : entrée en guerre du BA. - Le Bourbonnais-Auvergne déclare officiellement la guerre au Berry allant en cela à l'encontre des recommandations de la Curia Regis qui en appelait à ne pas mener la guerre contre le Berry et son peuple mais bien seulement contre le félon. - Le Berry décrète la Loi martiale. Le 4 juillet 1459 : les dernières tentatives diplomatiques. - La Grand-Maître de France, Dotch de Cassel, SG Deedlit, Ambassadeur de France auprès de la Bretagne et la Grand Ambassadeur de France Kerindil demandent à s'entretenir avec les plus hautes instance du Ponant pour trouver une issue diplomatique au conflit. La Couronne demande à l'Alliance de faire pression politique sur le Poilu pour qu'il abandonne le trône. Le Ponant demande en échange que les mines soient rendues et que les armées de Touraine cessent leurs attaques. Le 5 juillet 1459. Le DR entre mensonge et médiation. - Les Feudataires du Domaine Royal s'expriment, condamnent la Félonie de George le Poilu, condamnent la guerre contre le Berry menée par la Touraine et le BA, se proposent comme intermédiaire. - Dans le même temps, les armées orléanaises s'avancent vers la Touraine qui leur donne agrément. Le 6 juillet 1459. Révolution de palais. - Dotch de Cassel devient régente, Chlodwig Von Frayner n'est plus Dauphin, la Reine est guérie et sera au Louvre dimanche 10 juillet pour un grand banquet ; appel à la retenue & la diplomatie dans les conflits internes. - La COBA (ost du Bourbonnais-Auvergne) arrive devant les murs de Bourges. - Appel aux armes en Bourgogne rencontrant un succès assez maigre. Le 7 juillet 1459 : Escalade en Touraine. - La Touraine lève le ban - Le Lyonnais-Dauphinais soutient la Touraine - Ultimatum aux deux parties de la GMF et Régente, Dotch de Cassel. Le 9 juillet 1459 : Décès de la Reyne... - le Duc Thibaud-Xavier de Ludgarès du BA répond à la Régente Dotch "Rappelons que les provinces concernées sont provinces vassales, non domaine royal, et à ce titre que la régence ni même la couronne n'ont d'autorité pour dicter à icelles leurs actions, en l'occurence militaires.". - la Dauphine Icie devenant régente annonce la mort de la Reyne et appelle à une table ronde en ne donnant raison à personne mais remets les choses en place... Sans effet. - le Poitou ferme ses frontières au BA, Touraine et Bourgogne. Le 10 juillet : une guerre privée - Le Duc Tixlu persiste et signe : "Déclinons ces invitations, et invitons en retours la régente et la GMF à ne pas outrepasser leurs pouvoirs." Le 11 juillet 1459 - Soutien des MAO au Berry et à la Régente.:
- Citation :
- Avignon, le 11 juillet de l'an 1459
Nous, Constance de Champlecy, Régente du MArquisat des Alpes Occidentales et Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales et nous Algaranna de Ludchance, Comtesse de Provence, suite à la récente déclaration de la Régente Sa Majesté Icie de Plantagenêt, et du Grand Maistre de France Dotch de Cassel, suite aux réponses de la Tourraine et du Bourbonnais Auvergne, et à la déclaration de la Bourgogne ; la Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales, ne peuvent que s'indigner du peu de cas qui est fait de la parole des représentants de la Couronne de Françoise dont elle partage le soucis avec le peuple berrichon. La Provence réitère son encouragement à toute initiative diplomatique pouvant apaiser le conflit, et en particulier, apporte tout son soutien à Sa Majesté Icie de Plantagenêt, dont elle salue l'arrivée dans d'aussi pénibles circonstances.
Constance de Champlecy, régente du Marquisat des Alpes Occidentales
Algaranna de Ludchance, Comtesse Illustre de Provence
le 12 juillet 1459 : Le Ponant fait parler les armes. - Dans la nuit du 11 au 12 juillet, les troupes du Ponant mènent un assaut sur Chinon. - Les combats se poursuivent sous Bourges bien que les deux armées tourangelles se déplacent à Saint-Aignan. - Intervention de SA Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente:
- Citation :
- Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
Qu'en ces temps troublés certains points sont à préciser. Nous rappelons que le duc Georges d'Aigurande occupe son poste au mépris total des condamnations formulées à son égard et qu'il est félon. Il n'incarne nullement le duché du Berry.
De même, aucune attaque portée à son encontre ne peut être considérée comme dirigée contre le Duché du Berry mais comme la volonté de retirer le trône à un homme non reconnu comme régnant légitime. Cette guerre visant à détrôner un félon est une guerre privée.
De même nous rappelons que maintes fois, Sa Majesté Béatrice Iiere de France et les Régentes de France l'ont encouragé à nommer un remplaçant.
De même, Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas donné ordre au Domaine Royal de prendre les armes pour ce faire. Qu'il appartient à Sa seule Majesté d'autoriser l'entrée en guerre de Son Domaine. La Régence n'en a pas le pouvoir.
Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas interdit à qui que ce soit de destituer Georges d'Aigurande du trône ducal du Berry qu'il occupe illégalement, tant que le Berry et son peuple n'en souffre pas.
De même que si le duc d'Aigurande ne quitte pas son trône, ce qui eu été une preuve de bonne volonté, rien ne peut empêcher une guerre privée à un tiers.
De même, il en advient, à notre grande tristesse, que si des tiers devaient intervenir en Berry comme en Touraine ou en leurs proches frontières, se sont des guerres privées.
Nous, Régente de France, dont le pouvoir se limite à gérer en "bon père de famille", à assurer la protection de nos terres du Domaine Royal, ne pouvons que déplorer l'engagement et l'escalade dans un conflit qui au départ ne devait concerner que la destitution du Trône ducal du Berry du duc d'Aigurande comme précisé plus haut.
Nous appelons, en cette période de deuil les belligérants à la raison et prions pour tous ceux, modestes soldats, peuple de France, qui vont souffrir pour des intérêts qui les dépassent.
Faict au Louvre, ce jourd'hui douze juillet de cet an de Grâce
Le 14 juillet 1459 : - Le Duc de Touraine condamne l'offensive du Ponant, en appelle à la Régente, dénonce tous ses traités avec le Ponant:
- Citation :
- A Son Altesse Icie de Plantagenet, Régente de France,
Aux Grands Officiers de la Couronne de France, Aux Ducs et Comtes du Domaine Royal, Aux autres Grands Feudataires du Royaume.
Après avoir eu l’immense plaisir et fierté de voir nos braves et fidèles sujets repousser trois armées** battant pavillon Ponantais - toutes trois ayant reçu agrément du Poitou - qui marchaient sur Chinon, dans la nuit du 11 au 12, et du 12 au 13 juillet,
Nous, LLyr di Maggio, Duc de Touraine, fidèle et éternel vassal de sa défunte Majesté, à travers les mots de notre Chambellan,
Condamnons l’offensive menée conjointement par les forces d’Anjou, de Poitou et de Bretagne sur le territoire tourangeau, alors que trêve de quarante huit heures avait été proclamée par la Régente de France.
Accusons donc l’ensemble des régnants du Ponant de se rendre officiellement complices de la félonie du Poilu, en bafouant une nouvelle Ordonnance royale, et en ayant attaqué, dans le seul but de l’annexer, un territoire vassal de sa Majesté ; qui rendait jusqu‘alors légalement justice, sur le sol berrichon.
Décidons donc en conséquence de dénoncer l’ensemble des Traités qui liaient jusqu’ici Touraine aux provinces membres du Ponant, et de retirer tous nos ambassadeurs de leurs Chancelleries.
Appelons donc en conséquence, la Régente de France qui a pour rôle de veiller à la paix, et à la sécurité des provinces vassales et alliées à la Couronne, à prendre ses responsabilités, en condamnant héraldiquement tous les nobles ponantais ayant lâchement perpétré cette attaque. La destitution étant à notre sens la solution la plus juste et la plus radicale pour calmer les ardeurs vengeresses et puériles de barbares malfamés ; qui risquent, si on les laisse s‘égosiller, de se propager au Royaume tout entier. Nous regrettons particulièrement l'attitude du Poitou, avec qui nous discutions il y a encore trois semaines, d'un possible Traité d'amitié. Aujourd'hui, Poitou attaque vassal de la Reyne et se rend de facto félon. Quel gâchis.
Appelons enfin, nos alliés à se joindre à notre démarche, qui vise à dénoncer l’hypocrisie ponantaise, et à rappeler à l’ensemble des régnants qui composent cette alliance économique, qu’ils demeurent soumis aux mêmes lois et traitements que les autres. Qu’ils demeurent des vassaux, et non des Rois. A ce même titre, le Grand Duché de Bretagne ne peut et ne doit se permettre de s'ingérer dans des affaires qui ne la regardent nullement.
Pour la Reyne ! Pour la France ! Pour Dieu ! Semper fidelis !
LLyr di Maggio, Duc de Touraine
Ludwig von Frayner, Chambellan de Touraine
** 12-07-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Cyclope, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Theodebert, et l'armée "Zoko ad Eternam" dirigée par Finam. ** 13-07-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Theodebert, l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Animos, et l'armée "Zoko ad Eternam" dirigée par Finam. - Réponse de SA Icie, Régente du Royaume de France au Duc de Touraine:
- Citation :
-
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grace Llyr di Maggio, duc de Touraine Aux Grands Feudataires du Royaume A tous ceux qui entendrons
Annonçons
Que nous avons lu avec grand attention la dernière annonce de la Touraine. Qu’il est de notre devoir de remettre en place de nouveau, certaines données erronées.
Qu’en premier lieu, la Bretagne n’a pas attaqué la Touraine. Que les événements en Anjou et la présence d’armées bretonnes sont par nous suivi et que réponse sera donnée au Grand Duché de Bretagne dans la limite des pouvoirs qui nous sont conférés.
Que les actions de l’Anjou et du Poitou qui ont été menés à l’encontre de la Touraine sont définis comme « guerre privée » par nos annonces. De même le fut l’intervention de Touraine en Berry. De même l’intervention du Bourbonnais Auvergne qui a pris soin de nous rappeler les limites du pouvoir d’une Régence.
Qu’il ne peut en cela y avoir deux poids et deux mesures.
Que la trêve demandée ne comportait aucune durée ni aucune obligation si ce n’est celle d’un appel à la prière et à la réflexion sur la vanité des ambitions terrestres. Que Sa Grâce Tixlu, Duc du Bourbonnais Auvergne à annoncer, nous citons : - Citation :
- une trêve nuirait aux objectifs de sécurité que nous sommes en droit de mener à bien pour notre peuple. Il n'y en aura donc pas
Que le non respect de cette demande de notre part par les belligérants de part et d’autre, renvoie à leur conscience et à leur foi Aristotélicienne.
Que nous rappelons qu’un Régent de France, n’a pas les mêmes possibilités qu’un Roy/Reine de France. Que nous avons demandé les conseils avisés de la Chambre des Pairs pour la définition de nos actions et leurs possibilités afin que de ne pas outrepasser nos droits. Que nous espérons que Sa Seigneurie Llyr Di Magio, ainsi que tous Grands Feudataires n’en saurai contester le bien fondé et l’application. - Citation :
- De l'assemblée des pairs de France
A tous présents et advenir,
Salut.
Considérant les demandes récurrentes de précision sur les pouvoirs d'un régent, et compte tenu de la coutume systématiquement rappelée par le Grand Chambellan lorsque le cas se présente,
Informons qu'un régent a mandat pour gérer sa province "en bon père de famille", autrement dit qu'il assure la gestion courante de la province et lui permet de conserver stabilité le temps nécessaire pour qu'un comte légitime soit élu. En revanche, il n'a pas autorité pour modifier les institutions de son comté, déclarer une guerre, signer des traités ni promulguer des lois engageant sa province au delà de son mandat.
Un régent n'étant pas élu, il ne peut orienter la politique de sa province, il est seulement là pour assurer la transition en attendant un comte élu. Tout document ou loi signé par un régent ne sera valable que durant son mandat et devra ensuite être confirmé par un comte légitime pour perdurer. Il peut instaurer un impot ponctuel si la situation économique le nécessite dans le cadre de sa gestion en bon père de famille, mais pas un impot régulier perdurant au delà de son mandat.
Les codex locaux ne sauraient attribuer à un régent d'avantage de légitimité que ne lui en confère la coutume royale (la primauté du droit roral impose qu'un codex local ne peut être que plus contraignant que les lois et coutumes royales, jamais moins).
Pour la bonne marche des institutions locales avant dire droit,
Faict à Paris le 06 mai 1457 Pour la pairie de France,
Sa Seigneurie Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et d'Herment, Seigneur de Commières et de Saint-Saturnin, Pair de France Par interim du Primus inter pares
- Citation :
- 5 - Du cas particulier du Régent/Intendant d’une Province
Au contraire du Régnant, une Régence n’est point une charge liés à des droits de noblesse. Dès lors, à l’exception des décisions prises à l’encontre du fief de retraite de son prédécesseur, un Régent n’a aucun des droits précisés pour un Régnant. Il ne peut donc anoblir ou destituer, et donc pas demander de destitution si une dérogeance est relevée. De même qu’il ne peut utiliser les armes de la Province ou son scel, entre autres choses. Ses obligations relèvent du serment de fidélité qu’il est tenu de présenter à Sa Majesté pour légitimer sa Régence. Il a cependant le droit à un fief de retraite s’il entre dans les conditions liées à celui-ci.
6 - Du cas particulier du Dauphin
Le Dauphin de France est nommé à la discrétion de Sa Majesté. Le Dauphin de France est l'héritier temporaire de la Couronne ; il gouverne durant la vacance du pouvoir, à la mort ou l'abdication de Sa Majesté. Tout autre devoir ou privilège du Dauphin de France est laissé à la discrétion de Sa Majesté, qui les définit à chaque nomination de Dauphin et les modifie à sa discrétion. Le Dauphin de France charge ses armes d'un chef d'azur à trois fleurs de lys d'or en fasce.
Qu’en cela, nous ne pouvons déclarer une personne félonne à la couronne, que nous ne pouvons déclarer de guerre, que nous ne pouvons ni anoblir ni retirer fief. Que notre véritable pouvoir est de croire aux vassaux qui ont prêté serment envers la couronne de France.
Qu’il serait sage que la fidèle Touraine mesure ses propos à Notre encontre. Qu’il ne nous appartient pas de juger ce qui fut fait ou non avant notre nomination et la funeste nouvelle qui nous prive de Notre Reyne. Que Sa Majesté fut et sera toujours souveraine dans ses décisions.
Que nous ne permettrons à quiconque de traiter de lâches le Domaine Royal. Que toute offense dirigée contre lui est de même dirigée contre Nous et par ce fait contre la Couronne.
Que cela soit su et entendu
Faict au Louvre le quatorze juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France
Le 15 juillet 1459 : - Déclaration du Ponant suite à son offensive sur Chinon pour presser la Touraine à se retirer du Berry.:
- Citation :
-
À Son Altesse Royale, Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente de France, À Dotch de Cassel, Grand Maître de France, À Sa Grâce LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, À Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc de Bourbonnais Auvergne, À Sa Grâce Lenada de Valmont, Duchesse de Bourgogne, Aux membres de l'Alliance du Ponant, À tous ceux qui liront ou se feront lire cette déclaration,
Nous, membres unis du Ponant, constatant :
- la non-reconnaissance de la guerre menée en Berry par la Touraine, le Bourbonnais Auvergne et la Bourgogne par la défunte Reine, feue Son Altesse Béatrice de Castelmaure-Frayner, - la dénonciation de cette même guerre par la nouvelle Régente de France, Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, et par le Grand Maître de France, Dotch de Cassel, - que les déclarations du Duc du Bourbonnais-Auvergne, confirment qu'il ne s'agit pas là d'une intervention destinée à faire respecter la parole de la Reine, - que les raisons de cette intervention n'étaient qu'un moyen de justifier une guerre privée,
Déclarons, conformément au traité d'alliance signé entre l'Alliance du Ponant et le Berry, nous porter au secours du Berry et de son peuple en entrant ce jour sur les terres de Touraine.
Qu'il soit su que les armées libératrices unies du Ponant frapperont tout ceux qui ont porté, portent et porteront encore attaques sur les terres berrichonnes. Les conflits armés ne cesseront que lorsque toutes les armées étrangères présentes en Berry auront reculé jusque dans leurs provinces respectives, et qu'elles se seront ainsi conformées à la demande de la Régente et du Grand Maître de France.
Nous en profitons pour dénoncer l'acharnement du Duc du Bourbonnais-Auvergne à vouloir continuer d'interpréter les propos et les désirs de feue Sa Majesté la Reyne et le prions de la laisser reposer en paix.
Nous dénonçons, également, la grande capacité du Pair de France, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, à se servir comme bon lui semble des propos tenus par les uns et les autres. Qu'il est simple de dénigrer les propos de Feue la Reyne de France, de prétendre faire respecter ce qu'elle n'aurait pas été capable de gérer, de chercher à faire valoir les paroles de la Régente et de la GMF tout en dénonçant en parallèle la légitimité de leurs propos. Un peu de cohérence et de courage ! Qu'il assume ses actes et ses propos jusqu'au bout.
Il n'existe nulle félonie à aider un allié qui se fait dépouiller par un ennemi sans scrupule, sous une fausse raison. Il fallait une excuse pour faire éclater la guerre et envahir un voisin trop gênant. Trop souvent le lien de vassalité est brandi comme la plus belle des armes avant d'être rangé au fourreau quand il devient encombrant. Ainsi le Duc de Touraine a, le premier, porté attaque en terre étrangère, affirmant le faire de son propre chef. Tout comme il a annoncé qu'il en assumerait les conséquences.
Et bien, les conséquences sont là : qui sème le vent, récolte la tempête. Le duc de Touraine se rend coupable de plonger le Royaume dans la guerre alors que feue la Reyne de France et les membres de l'Alliance du Ponant ont toujours cherché à préserver la paix, et ce malgré la grande capacité de certains à vouloir faire du Ponant la source de tous leurs maux et à voir dans chaque acte, où qu'il se passe, une tentative de déstabilisation du Royaume diligentée par notre Alliance. Croire encore à la sincérité de la Touraine dans ses justifications est faire soit preuve de bêtise, soit de complicité dans une volonté belliqueuse. Même le Duc de Bourbonnais-Auvergne a cessé de brandir cette excuse comme étendard et a, lui au moins, le courage d'assumer ses actes. Tout comme le Ponant, plus uni que jamais, se prépare à assumer les siens, devant Dieu et devant les Hommes.
Afin que plus jamais à l'avenir, une province n'interprète les paroles royales dans un intérêt belliciste personnel,
Fait à Cholet le 15 juillet 1459 Pour les membres de l'Alliance du Ponant Vice-Chancelière de l'Alliance du Ponant Le 16 juillet 1459 : Bouleversement du Conflit. - Les troupes du Ponant se sont repliées sur Saumur alors que les armées de Touraine ont fait demi-tour et reviennent défendre leur provinces. Le 19 juillet 1459 - Le Duc de Touraine appelle à combattre les "armées félonnes du Ponant à la solde de la Bretagne":
- Citation :
-
Aux Grands Feudataires du Royaume, Aux Grands Officiers du Domaine Royal, Aux Félons et Traitres du PONANT, Au fier peuple berrichon, A notre brave peuple tourangeau Et à tous ceux qui liront ou se feront lire,
Ayant constaté avec grand plaisir que les Berrichons avaient suivi l'Ordonnance royale de feue sa Majesté Béatrice Ière de France, et que le Duc d’Aigurande avait bel et bien quitté le trône du Berry qu'il occupait illégalement depuis bien trop longtemps,
La Touraine estime que sa mission qui visait à rendre justice, pour sa Majesté, et à rétablir ainsi l’ordre dans le fier duché du Berry, est dorénavant achevée.
Aussi, Nous Llyr di Maggio, Duc de Touraine, en accord avec nos principes et précédentes déclarations, engageons nos armées et troupes revenues en Touraine à combattre les armées félonnes du Ponant à la solde de la Bretagne, qui nous ont lâchement attaqué, rompant leur serments vassaliques envers la couronne par le simple fait de défendre un félon.
Ainsi donc, les armées tourangelles resteront mobilisées, jusqu’à ce que les meneurs des pillards et gredins de l’Ouest soient châtiés et exécutés comme il se doit ; mais aussi jusqu’à ce que le Berry soit à nouveau reconnu par la Couronne de France comme duché loyal, et dénonce à son tour les raids du Ponant et de la Bretagne sur notre territoire, prouvant ainsi la sagesse et la probité de son peuple.
Nous tenons par ailleurs à remercier nos alliés, issus pour la grande majorité du Bourbonnais Auvergne, d’Orléans, du Périgord et des Ordres Royaux, mais aussi d’autres mirifiques provinces, pour leur soutien franc et admirable dans cette lutte menée conjointement contre la félonie. Qu’hommage soit rendu à tous ces braves et à leurs dirigeants éclairés. Nous poursuivrons la lutte, ensemble.
Et qu’enfin hommage soit rendu à tous les Tourangeaux et à toutes les Tourangelles qui défendent chaque jour, avec exemplarité, leur terre et leur foyer, contre la barbarie et la bêtise ponantaise. Vous faites notre fierté.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fi !
Faict à Tours, le dix-neuvième jour du mois de juillet de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
Le 21 juillet 1459 : - Lettre de SA Icie au Duc de Touraine en réponse aux accusation de félonie des Régnants du Ponant:
- Citation :
-
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grâce Llyr di Maggio, Duc de Touraine
Suite à votre annonce du dix neuf juillet de l'an de grâce 1459, Apprécions que la mission que vous vous êtes arrogée, de rendre justice au nom de Sa Majesté, soit dorénavant achevée. Rappelons que nul, hormis le Souverain de France, n’a autorité pour déclarer félon qui que ce soit. Qu’il appartient à lui seul, conformément aux lois fondamentales du Royaume de France, de sanctionner le non respect des serments vassaliques. Qu’il peut, pour ce faire, demander à ses vassaux de l’aider à les appliquer. Qu’il nous parait indispensable, sous peine que tout un chacun s’arroge des droits qu’il ne possède pas, que cela soit sous une forme clairement définie. Qu’il a été demandé par notre annonce du neuf juillet à la Pairie de statuer à ce sujet : - Citation :
- Nous demanderons à la pairie dont les conseils sont avisés et de grandes expériences, de rédiger un texte afin que plus personne ne puisse prétendre agir au nom de la couronne hors d’une armée arborant la Fleur de Lys.
Nous vous mettons en garde sur l’escalade qu’entraîne les propos venimeux et les provocations.
Qu’en toute chose il soit raison garder et que le sang des peuples du nord au sud, de l’est à ouest, souillent à jamais les terres où ils sont versés. Qu’il n’y a nul bénéfice à semer souffrances et désolations dans des guerres privées.
Vainqueurs ou vaincus devront tous répondre de leurs actes lorsque viendra leur temps de se présenter devant le Très Haut.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Lettre de SA Icie, Régente au Duc du BA, réponse au propos tenus chez les Feudataires (?) et avertissement.:
- Citation :
-
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
A Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
En réponse à vos propos tenus au conseil des Grands Feudataires le dix neuf de l'an de grâce 1459, tenons à rappeler qu'il n'est pas du ressort d'un feudataire de décider de la légitimité ou de la validité d'un Conseil ducal. Rappelons la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
- Citation :
- 3-2 : De la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
Les provinces hors du Domaine royal sont liées par le serment inaliénable d’allégeance avec la Couronne de France. En échange de fidélité, conseil & aide (sous toutes les formes qu'elle peut prendre), la Couronne leur confère protection, justice & subsistance. Cette unité de corps par le serment mutuel, confère le principe supérieur d’unité dans la diversité du royaume de France. Chaque province hors du Domaine royal se voit donc par son allégeance à la Couronne garantir une autonomie politique provinciale. Cette autonomie d’action se veut être une conséquence du respect du Royaume envers les latitudes In Gratibus de ses provinces. Ainsi, qu’il soit lu & su, que chaque province a le droit de conduire la politique - sur les plans économique, judiciaire, diplomatique etc. - qu’elle souhaite, dans la limite des frontières du royaume de France, dès lors que cette politique ne contrevient en rien aux directives, engagements & décisions politiques que la Couronne prend à l'échelle du Royaume, notamment au travers des différents textes de droit royal. Dans le cas contraire, les provinces doivent corriger les leurs, pour caducité de fait, & donc pour décision nulle & non avenue.
De même que la régence ne peut obliger un feudataire à se soumettre à un ordre, un feudataire ne peut décider la mise en place d'un Conseil concernant une autre province que la sienne. De même qu’il appartient au Souverain d’en appliquer les sanctions si ce contrat mutuel n’était pas respecté.
Le félon a quitté la tête du Berry, le félon constituant le motif de l'intervention en ce Duché. Le Duc de Touraine, Sa Grâce Llyr di Maggio, a fait publier une annonce, le dix-neuvième jour du mois de juillet de l'an de Grâce 1459, stipulant que son devoir avait été rempli.
En conséquence, Nous vous saurions gré de suivre l'exemple de la Touraine, dans la sagesse qu'elle a montré ainsi.
Vous rappelons également que nous ne saurions accepter qu’il soit proférer envers Nous ou envers Nos Grands Officiers, menaces ou insultes. Qu’en ceci, lisez un avertissement.
Nous prions pour qu’Aristote vous inspire plus de mesure.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Réponse du Duc du BA à la Régente, scellée de rouge mais affiché chez les Feudataires, "... n'avons que faire d'avertissements.":
- Citation :
- De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
A Icie de Plantagenêt, Régente de France, A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
salut.
En réponse au dernier courrier en date de la régente, affirmons que nous n'avons aucunement déclaré que le conseil berrichon actuel soit illégitime en tant que tel. Nous n'avons à ce titre ni porté plainte, ni demandé que la couronne le déclare tel. Dès lors, l'entame du courrier de la régente n'est en rien ignorée de nous mais n'a rien à voir avec le conflit nous liant au Berry, qui est et demeure guerre privée, avec motivations et conditions qui nous sont propres et n'ont pas de rapport direct avec la couronne. De par le fait, les clauses que nous imposons comme résolutoire du conflit armée sont en notre pleine autorité.
Si l'assistance à la Touraine, duché féal et ami du Bourbonnais Auvergne, est de mise en ces temps où le ponant, dévoilant une nouvelle fois ses liens avec la pire engence du royaume et de Bretagne, s'en prend à elle, ce n'était jamais qu'un des éléments qui nous ont conduit en Berry, et loin d'être le principal. La félonie de Georgepoilu n'est pas notre grief principal à son encontre en ceci que si la Couronne la veut punir, elle en a le loisir, mais que sa félonie ne nous impacte pas de façon directe, au contraire de sa politique. Or seul, il ne serait jamais qu'un homme. C'est son système et les liens avec le Ponant, agresseur de la Touraine entre autres, et ses brigands qui représentent un danger à nos frontières. C'est donc la résolution de la situation non un simple changement d'homme que nous exigeons. Nous engageons les moyens nécessaire pour ce faire.
Que n'avons que faire d'avertissements. Que chacun accomplisse sa tâche comme elle se doit, car nous avoir fait perdre notre temps est insultant en soi, et car le respect se gagne, ne se décrète pas.
Qu'enfin serons tout de même magnanime et usons de notre consilium à rappeler à la régente, que, quelle que soit son origine géographique, elle se trompe lourdement sur les moyens de gérer la présente situation, et que si réellement elle tient à l'unité de ce royaume, elle ne devrait pas se tromper d'ennemi.
T.-X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
Le 22 juillet 1459 : - Les armées tourangelles, agrémentées de quelques auvergnats sont entrés en Anjou, sur le nœud entre Saumur et Chinon... Action laissant la plupart des stratèges perplexes. Néanmoins, le sol angevin est foulé par la Touraine. - Le Ponant invite à la paix et propose des conditions.:
- Citation :
-
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Après maintes discussions que nous avons eues ensemble au sujet de la guerre menée par le Duc de Touraine et ses alliés tout aussi avides de ruiner le Berry, Après que notre pression militaire ait fait en sorte que les armées belliqueuses s'attaquant aux berrichons et à leurs ressources se retirent du Berry, Après échanges au sein du Ponant avec le Duc rendu félon et après que ce dernier ait accepté de ne point se présenter aux élections ducales sur ses terres, Après que les élections se soient déroulées conformément aux lois Royales, et persuadés qu'enfin un Duc légitime règnera sur le trône Berrichon, Nous, membres alliés du Ponant, sommes heureux de voir que le Berry, suivant les demandes de la Reyne, va pouvoir retrouver une stabilité et une prospérité tant méritées par son peuple. Après avoir subit les assauts injustifiés, après avoir tenu son château envers et contre l'adversité, le peuple Berrichon va enfin pouvoir reprendre une vie normale. Cependant, nous constatons que la dernière déclaration de la Touraine à propos des nouvelles élections démontre si ce n'est encore pas clair dans les esprits sains, que sa volonté n'était point uniquement de faire en sorte que le félon se retire... Ainsi, ne souhaitant pas que le sang coule davantage et que soit trouvé un accord qui permettra à chaque soldat de rentrer chez lui, nous nous déclarons prêts à co-signer une trêve avec les envahisseurs qui, par leurs actes allant bien au delà des demandes royales, nous ont forcé à dépasser le cadre diplomatique pour employer la force. Nous demandons à la Dauphine de France de garantir une telle trêve, qui permettrait de ne pas plonger le Royaume dans un conflit généralisé. Nous sommes prêts à retirer nos armées de la frontière avec la Touraine, à condition que les envahisseurs du Berry fassent de même. Nous demandons que le Berry puisse enfin retrouver la paix et que ses élus puissent remettre sur pied sereinement le Duché. Nous demandons que la Touraine rembourse à ses frais les ressources qu'elle a honteusement volées en s'octroyant les mines berrichonnes.
D'autre part, moi, Datan l'Epervier, conduirai dès ce soir une mission humanitaire vers le Berry, via la Touraine, afin que le peuple Berrichon puisse être alimenté ; ses ressources ayant été pillées par les envahisseurs, je ne puis accepter que d'autres morts surviennent en ces temps troublés. Le Ponant, régulièrement la cible de provocations et d'insultes, a su démontrer qu'il était prêt militairement à défendre l'un de ses membres lorsqu'il était honteusement attaqué et rappelle une nouvelle fois son souhait le plus cher de vivre dans la paix aristotélicienne avec l'ensemble des provinces de France et des autres nations. Nous dénonçons les attaques qui sont faites à notre encontre et par ce courrier, montrons une nouvelle fois notre volonté d'apaisement. Si par malheur cependant, la Touraine s'obstinait dans son envie de plonger le Royaume dans une guerre contre le Ponant, ce qui était son but initial comme nous l'avions dénoncé, elle se heurterait à nos forces, ainsi que celles de nos alliés et serait la seule responsable d'un nouveau bain de sang. Faict à Cholet, pour l'Alliance du Ponant, le vingt-deuxième jour de juillet 1459, Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant,
Dernière édition par Marie de Kermorial le Mer 17 Aoû - 17:15, édité 1 fois | |
| | | Marie CilitBang Grand Ducale
Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE Mer 17 Aoû - 17:11 | |
| Le 23 juillet 1459 : - La Touraine revendique l'annexion d'un territoire (noeud 154 entre Saumur et Chinon). - SE Datan, Chancelier du Ponant qui se rendait vers le Berry en mission humanitaire, comme il l'avait annoncé dans sa déclaration, se fait faucher par les armées ennemies. - courrier de TX de Ludgarès, duc du BA à la Régente, "c'est notre guerre"... :
- Tixlu a écrit:
-
- Citation :
- De Thibaut-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A la Régente de France,
Avons bien reçu votre proposition de trêve. Celle ci ne donne malheureusement aucune des garanties que le Bourbonnais Auvergne exige du Berry pour toute armistice.
Il n'est donc aucunement question de se retirer du Berry et de jeter aux orties toute une campagne pour du vent. Le nouveau duc de Berry est issu du même parti que le Poilu et n'a fait preuve d'aucune volonté d'apporter réponse aux causes du conflit.
Nous en profitons pour enjoindre la régence de cesser de nous harceler au sujet de ce conflit, qui est entre le Berry et le Bourbonnais Auvergne, et qui ne se solutionnera qu'entre ces deux provinces. Toute tentative de pression supplémentaire extérieure ne saurait qu'agraver une situation déjà suffisamment tendue. Nous interrompons d'ailleurs avec ce courrier le balais des pigeons qui commence à nous lasser sérieusement et ne négocierons avec quiconque hormis le Berry, quand il sera prêt à donner suite à nos attentes.
T.X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
- Alleaume, nouveau Duc du Berry, ratifie les Traités avec le Ponant et le Limousin:
- Citation :
-
Berrichonnes, Berrichons, A tout ceux qui se feront lire la présente,
Le Bourbonnais vient de déclarer officiellement qu'elle continuerait à porter la guerre sur notre sol, cela même alors qu'un nouveau Conseil et Duc ont été reconnue par les instances Royales. Le Duc Auvergnat est clair, il souhaite choisir lui même qui vous gouvernera dans votre avenir. Il souhaite donc vous retirer votre droit de votes.
C'est pourquoi, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons en ce jour notre sceau.
- Citation :
-
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place. 4.2. De la procédure judiciaire à adopter : 4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois. 4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces. 5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé. 5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige. Article 5.2. De la rupture du présent Traité : 5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
De même, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons notre sceau sur celui-ci :
- Citation :
Traité d'amitié/alliance Berry-Limousin ...
Pour le Berry et son peuple,
Fait à Bourges, le vingt-troisième de juillet, de l'an de pacques 1459.
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
Le 24 juillet 1459 - Les 4 armées du Ponant s'avance vers Chinon et en délogent les armées de Touraine et ses alliés d'Orléans ou BA, leur infligeant de lourdes pertes. Combats contre : ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush, "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17, "Ad Honores" dirigée par Obelix1er, "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor. dernier bilan : environ 20 HS Ponant/ 40 Touraine & co - Le Ponant s'indigne, dénonce et déclare la guerre à la Touraine:
- Citation :
- A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France,
A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Aux régnants Français qui plongent délibérément le royaume dans la Guerre
Nous, membres unis du Ponant tenions à faire connaître notre colère face à l'attentat odieux dont fut victime notre Chancelier, parti comme annoncé clairement porter mission humanitaire en Berry. En effet, cette nuit, alors qu'il quittait seule et pacifiquement la ville de Saumur, Son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier de l’Alliance du Ponant, a été honteusement et délibérément attaqué, et laissé pour mort par une armée entière qui s'est acharné sur lui.
De plus, nous prenons acte de l'annexion d’un territoire angevin à l'est de Saumur par les forces de Touraine qui ont reçu l’appui des forces Orléanaises.
Face à de telles exactions et de tels crimes, nous, membres du Ponant vassaux de la Couronne de France, nous voyons contraints et ce, malgré nos tentatives de conciliation, de déclarer la guerre à la Touraine. Nous tenons à préciser, pour éviter que les vicieux n'en profitent, que la Bretagne ne prendra pas part à cette guerre si ce n'est en aidant ses alliés à défendre ses villes. Que ces fourbes sachent que quelques soient nos frontières, ils sont attendus et de pied ferme.
Que le Très-Haut ait pitié de ces régnants qui foulent au pied leur loyauté proclamée quand elle ne les arrange pas pour assouvir leurs ambitions personnelles au détriment du respect de la vie humaine et de la paix déjà si fragile. Trahison, insulte, attentat sont leurs credo. Le Ponant n’est pour eux qu’une excuse à l’assouvissement de leur jeu inique caché derrière un masque de moralité biaisée et une bien-pensance de façade.
Hélas, la vérité est bien crue : le corps de notre bien aimée Reyne n'est pas encore refroidi que ses œuvres et vœux de paix, eux, sont déjà dans une tombe piétinée par un groupe de têtes mal couronnées aux manteaux d'hermine ensanglantés.
"Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi: miserere nobis."
Faict à Cholet le 23 juillet 1459 Pour le compte des membres de l'Alliance du Ponant Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant
- Llyr refuse la paix, dénonce la mission du Chancelier du Ponant et propose de nouvelles conditions de "reddition".:
- Citation :
- A Son Altesse Icie de Plantagenet, Régente de France,
Aux Grands Officiers de la Couronne de France, Aux Ducs et Comtes du Domaine Royal, Aux autres Grands Feudataires du Royaume.
Nous, LLyr di Maggio, Duc de Touraine, fidèle et éternel vassal de sa défunte Majesté, à travers la plume de notre Chambellan,
Au sujet de la demande faite par le Ponant d’indemniser le Berry.
Estimons, qu’eu égard à la fermeture des mines berrichonnes durant le conflit dans l’unique optique de favoriser la défense du félon, les pertes financières berrichonne à la somme de 0 écu. Considérant l'affluence berrichonne en nos mines, nous n'en gardons traces en nos archives et nous ne saurions nous baser sur des informations invérifiables. Celle-ci révèle un soutien tacite des berrichons et nous proposons donc au Berry de demander remboursement des salaires versées à sa propre population.
Rappelons en outre, qu’eu égard aux pertes dues à la défense du félon sur les deniers du coffre berrichon, nous ne saurions être considérés comme responsable. Nous proposons donc au Berry de se rembourser sur le trésor conséquent du Poilu et de ses sbires. Demandons enfin, eu égard aux condamnations illégales provenant de jugements rendus au nom d'un félon, la somme de 2000 écus que nous reverserons ensuite aux condamnés pour les préjudices subis.
Au sujet de la soit disant mission humanitaire ponantaise,
Informons, que le Chancelier du PONANT ayant ordonné orgueilleusement à notre Duché de le laisser passer, et ayant traversé tête baissée la frontière tourangelle avant même d’avoir reçu une quelconque autorisation ; ayant par ailleurs méprisé nos nombreuses lettres de mises en garde, correction a donc été sévèrement infligée à ce freluquet de bas étage et à ses gens, et ce dans le pur respect des lois tourangelles. Nul n’est censé ignorer la loi. Et Dieu sait qu’il avait été prévenu. En outre, nous nous devons de préciser que notre Procureur était prêt à payer à ses frais, des Marchands ambulants indépendants, afin d’acheminer les ressources transportées. Nous dénonçons en outre, l’hypocrisie totale de cette mission, qui à travers son tracé, n’était faite que pour envenimer une situation déjà bien compliquée.
Refusons la paix humiliante qui nous est imposée de manière barbare et délurée, et restons stupéfaits d’apprendre que des négociations ont pu être organisées en haut lieu, sans en avoir été informé. Alors même que le PONANT avait précédemment refusé de se présenter à la table des négociations organisée par la Régente ces dernières semaines, dans les bureaux des Ambassades Royales, alors que Touraine, Bourbonnais Auvergne et le Capitaine Namaycush avaient répondu présent ; prouvant ainsi le bellicisme des provinces qui la composent. Des provinces qui, comme le prouve l’attitude bornée de leur Chancelier, se croient au dessus des lois. Au dessus des Rois. Que la correction infligée à ce dernier leur serve d’exemple. Il est temps d’arrêter de se leurrer. Le PONANT ne veut pas la paix. Il ne l’a jamais souhaité. Que l’ensemble du Royaume soit donc rassuré. Advienne que pourra, jamais Touraine ne faiblira. Néanmoins, dans un ultime effort, la Touraine s’engage à rappeler ses troupes, sous réserve de quatre conditions cumulatives : * Le départ des Bretons des terres françaises et angevines, * Le retrait de l’agrément poitevin à toutes les armées, * Le départ des armées poitevines et la dissolution des armées angevines * Un dédommagement berrichon à la hauteur de 2000 écus pour nos soldats injustement condamnés. Nous enjoignons donc le PONANT à se ranger enfin du côté de la raison, et du dialogue, avant qu'il ne soit trop tard.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fi !
Faict à Tours, le vingt troisième jour du mois de Juillet 1459.
LLyr di Maggio, Duc de Touraine
Ludwig von Frayner, Chambellan de Touraine
Le 25 juillet 1459 - Déclaration de SM Elfyn à son peuple:
- Citation :
Peuple de Bretagne,
Bretons de tous horizons, et aux différentes visions.
Je vous écris ce jour depuis Angers, depuis les casernes d'Anjou, ou le fer est battu, ou les hommes s'arment et d'où on entend l'artillerie de Saumur tonné au loin depuis la campagne. Mon peuple, je vous écris ces lignes depuis les dernières lignes de défenses qui nous séparent d'avec les bellicistes, les imposteurs.
Hier en face du Château du Berry, Aujourd'hui annexant l'Anjou et bravant la volonté d'une Reyne de France éteinte en s'appropriant tout droit envers leurs voisins. Et demain? Demain nous retrouverons les mêmes de nouveau devant nos portes, nos marches de Bretagne, les bottes encore humides du sang de nos alliés, l'épée encore chaude des tripes des innocents, et cette lueur de pourceau dédaigneux dans le regard. A croire que la fange donnent des ambitions dont on ne peut prétendre, comme ce petit Duché de Touraine. Bravant et embrasant la France qui commençait à espérer une paix qu'ils n'auront jamais tant que ceux là vivent.
Pauvre hère, pauvre France qui ne fait que subir la volonté des va-t-en guerre, alors qu'on mets à peine en bière Feu la Reyne de France ils enterrent avec elle cette fragile paix qu'elle avait consentie à construire. Fragile car non voulus par un nombre certains de nobliots à la langue bien pendue et aux braies en feu, des pauvres jouvenceaux précoce et de vieux aigri, ne voyant que la destruction pour se sentir vivre. Je vous écris pour vous parler de l'anxiété que nous vivons ici, de la crainte que ce conflit s'étendent, mais aussi la confiance qui se lit dans les visages lorsque le plain d'hermine flotte à Angers.
La Bretagne ici est vu non pas comme un envahisseur mais comme ce à quoi elle espère, être un allié de soutien, un allié dans la construction et présent dans les pires moments comme dans les bons. Nos Chevaliers sont prêt, et encore c'est un doux euphémisme, si nous ne tenions pas à la paix comme je la chéris de loin aux effusions de sang, nous serions déjà à trancher dans les armées agressant l'Anjou à l'heure actuelle. Mais que fait la Bretagne en France et que fais son souverain l'épée à la main en terre angevine?
Nous protégeons l'Anjou des brigands qui sévissent comme des envahisseurs, comme ceux ayant trahit la confiance qui leur avait été accordé par les pouvoirs angevins. Situation difficile dans lequel nous avons du reprendre le château pour le rendre aux angevins, la parole a été plus forte que l'épée, et des négociations ont suffit. A l'instar des négociations royales entre Paris, les vassaux français du ponant et la Bretagne afin de mettre un fin à ce conflit. Longtemps nous avons discuté a Cholet, siège du ponant, mais rien n'a fait, Paris à dénoncé les envahisseurs tourangeaux et auvergnats mais a de même avoués son impuissance dans cette affaire et n'a pu que limiter les dégâts par son manque de souverain. Tandis que les forces bellicistes attaquaient encore et toujours le château de Bourges, capitale du Berry, notre allié. Ils attaquaient tout un peuple, annexant leurs mines et mettant à mal toute l'économie du duché berrichon et ce pour soi disant bouter un homme qu'ils avaient blessé dans les combats? Un Félon pour la couronne française mais aimé de son peuple, un félon qui acceptait de ne plus être à la tête du duché, laissant au peuple le choix de son successeur. Mais non, cela ne suffisait pas, la Touraine loin de vouloir s’arrêter là demander à choisir elle même le régnant de ce duché libre.
C'est dans ces conditions, d’échec diplomatique pour Paris et de surenchères de la violence et d'injustice envers le peuple berrichon que les armées ponantaises se sont mis en branle. Mordant les frontières de la Touraine et ses armées afin de les déloger du Berry. But atteint au bout de deux nuits de combats. Après cela, menaçant de nos armées a plusieurs reprises nous avons tenté, vainement, de relancer la diplomatie. Cherchant la trêve des combats envers le Berry et la fin du conflit général dans un statu quo général. Car comment faire régner la paix lorsqu'elle fut faite injustement en humiliant des vaincus... Non, en nourrissant la vengeance, c'est le meilleur moyen d'entretenir les braises de la guerre. Et si pour cela il faut annihiler toute forme de bellicisme chez les tourangeaux, alors les armées ponantaises le feront avec le tranchant de leur bâtarde.
Désormais la Touraine abandonne le Berry qu'elle a saigné a blanc et sur laquelle elle s'est enrichi en détournant les revenus des mines pour se tourner vers le Ponant, était-ce là le but final lorsqu'on sait qu'elle se fait aidé par le Bourbonnais, le Périgord, l'Orléans, et d'autres plus isolé. Il n'est pas moins vrai cependant que leurs armées sont désormais dans la campagne angevine et qu'elles ont déclaré le territoire comme étant Tourangeaux. En réaction les armées de nos alliés du ponant ont lancé une offensive et c'est pas moins d'un tiers de leurs hommes qui sont tombés au combat, sous la volonté de nos soldats.
Alors que la Touraine sent sa perdition proche elle essaye encore de nous faire plier par des menaces à peine voilé sous l'apparence d'un compromis qui est inacceptable au vu des dégâts qu'elle a causé. Seuls les prochains jours nous donneront les résultats de ce conflit au niveau militaire. Ma seule espérance est de voir enfin cette zone de France gagné en stabilité et que cesse cette agressivité que nous avons pu palper chez ceux qui se définissent comme anti-ponantais et anti-breton...
A l'heure où la France choisit son souverain, certains espèrent pouvoir continuer le "jeu" de la guerre et jetteront certainement leurs dévolus sur la Bretagne. Espérons que la raison l'emporte et qu'ils élisent une personne de raison. En attendant la Bretagne évite de tomber dans le piège de la provocation et ne prend pas part à ce conflit, aidant l'effort de nos alliés en les assistant dans leur système de défense.
Peuple de Bretagne, priez pour vos enfants, vos frères et vos soeurs qui se battent pour que la justice triomphe et que la paix perdurent, et priez pour l'âme de ceux qui tombent sous la lame des oppresseurs du Royaume de France.
Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne.
Le 26 juillet 1459 : - Cette nuit, les troupes du Ponant se sont avancées vers Chinon mais ont du faire face à un regroupement d'armées adverses bien trop conséquent et se sont vus contraints de se replier sur Saumur. l'armée "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban, l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush, l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17, l'armée "OR ô desespoir" dirigée par Shiska, l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor, l'armée "Ad Honores" dirigée par Obelix1er. Pertes : Ponant 23 / Touraine &co : 13. - Il est à noter qu'alors que les Capitaines du Ponant ont donné l'ordre à leurs soldats de ne pas attaquer l'armée "OR ô desespoir" composée de membres de différents Ordre Royaux, lesquels avaient été prévenus de ce fait. Néanmoins, nos armées ont du essuyer les coups de cette armée... - Réaction du Ponant face à l'attaque des armées par les Ordres Royaux.:
- Citation :
-
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Aux chefs d'armées des Ordres Royaux,
Nous membres unis du Ponant, déplorons l'entrée en guerre d'une armée des Ordres Royaux dans un conflit privé opposant la Touraine et ses alliés à l'Alliance du Ponant. En plus de l'intervention du Duché d'Orléans, pourtant province du Domaine Royal. Depuis le départ de la déclaration de guerre de la Touraine, nous dénonçons la volonté d'escalade et tentons par tous les moyens de limiter les pertes. Si d'aventure le Royaume de France venait cautionner plus avant les attitudes belliqueuses et insultantes de ceux qui ne souhaitent que s'en prendre au Ponant, il ne pourrait y avoir d'autre issue qu'un bain de sang généralisé. Nos forces ont été assaillies par cette armée royale bien que nous ayons tenté de les contacter à de multiples reprise, et ce, dans le but les informer de notre volonté de ne pas les affronter. Nos chefs d'armées n'ont reçu aucune réponse de leur part, si ce n'est celui de vouloir en découdre.
Les Provinces vassales de la couronne de France, membres du Ponant, ont toujours mis en avant leurs engagements aux côtés du pouvoir royal François et, de tout temps, ont montré leur volonté d'apaisement. Dans ces derniers jours, la Touraine et ses alliés sont entrés sur les terres angevines en armée, ont attaqué un convoi humanitaire, ont appelé à la guerre contre la Bretagne en dénonçant sans aucune légitimité les accords entre les deux couronnes. Pire encore, le Chambellan de Touraine a proféré des insultes à l'égard du Grand Duc de Bretagne et a menacé celle-ci ouvertement, dévoilant ainsi la position de la Touraine vis à vis du Traité de paix du Mont Saint-Michel. Le Duc Llyr s'est octroyé la couronne de France, pour la poser sur la coquille vide qui lui sert de tête, inconscient du chemin qu'il fait prendre aux misérables qui le suivent aveuglément, sans voir la duperie pourtant si évidente.
Nous appelons donc le pouvoir Royal de France à se prononcer sur ses intentions et à justifier l'intervention des Ordres Royaux et d'une province du DR dans ce conflit privé. Une nouvelle fois nous demandons qu'un espace de dialogue soit ouvert afin qu'une issue soit trouvée. Nous enjoignons tous les peuples libres à prendre conscience que les paroles et la mémoire de nostre Reyne sont bafouées chaque jour qui dévoile les intentions d'un Duc assoiffé de sang et de pouvoir.
Pour les membres de l'Alliance du Ponant,
Datan l'Epervier Chancelier du Ponant
- Entrée en guerre de la Bourgogne.:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Il est un temps pour discuter, il en est un autre pour agir. Il est également un temps pour tendre une main charitable, il en est un autre pour présenter le poing enserrant une épée.
Conformément à la position qui est la sienne depuis de longs mois, position réitérée avec force et conviction au cours des dernières semaines, le duché de Bourgogne entre officiellement dans le conflit armé opposant les provinces féales à la Couronne de France à celles, félonnes réunies au sein de l'alliance illégale du Ponant.
Ce durcissement de notre engagement est motivé par nombre d'évènements tendant à démontrer s'il en était encore besoin que le Ponant, alliance uniquement contractée dans le but de saper les fondations d'un Royaume quasi millénaire, d'enrichir la clique dévoyée se trouvant à sa tête et d'étendre les possessions bretonnes, n'a brandi l'argument berrichon uniquement que dans le but de justifier un envahissement des provinces fidèles prévu de longue date, là où les principes qu'il présente comme siens auraient dû lui commander de tout mettre en œuvre pour chasser le Poilu du trône de Bourges :
- l'absence de réaction sincère et officielle face aux menées de Nilas en Limousin;
- les attaques illégitimes du Ponant contre Chinon constituant une invasion d'une puissance étrangère sur le sol français;
- la reprise de la capitale angevine par un ressortissant breton réputé pour son attachement à la Couronne de France;
- les menaces du ci-avant cité Nilas à l'encontre de cette Bourgogne qu'il regrette d'avoir quittée il y a des années;
- les mises en procès des opposants politiques au Poilu et des pressions étant exercées sur eux;
- les accusations angevines selon lesquelles la Bourgogne serait entrée en Berry;
- les pathétiques et risibles déclarations ponantaises exigeant le retrait des troupes " étrangères " du Berry là où des troupes bretonnes sillonnent depuis des semaines Anjou, Berry, Poitou au mépris des liens de vassalité de ces trois provinces envers la Couronne de France;
- les mêmes déclarations osant indiquer que le Ponant ira châtier le duc de Touraine, fidèle vassal de la Couronne de France là où d'autres régnants ponantais ont bradé leur serment aux Bretons;
- la coupable absence de réaction ponantaise suite au soutien affiché par les hérétiques helvètes;
- la signature d'un traité liant Berry et Ponant, aggravant l'illégalité de l'alliance;
- les insultes et mensonges réitérés du Berry à l'encontre de la Bourgogne;
- l'arrivée sur le trône berrichon d'un pantin du Poilu;
- la levée de ban en Berry alors que le duché est vide d'armées non-berrichonnes laissant présager des représailles contre les intérêts bourguignons fondées sur des fantasmes;
Notre mobilisation est dès lors totale, comme l'est notre détermination à agir. Ainsi, en sus d'apporter assistance aux provinces engagées, nous rappelons, par pure charité aristotélicienne, que la guerre se trouve aussi chez nous.
Ainsi :
- toutes les dispositions prévues par la déclaration ducale datée du deuxième jour de juin de cette année en matière de relations avec les provinces du Ponant sont maintenues et réitérées;
- tout ressortissant du Ponant – soit les Angevins, Artésiens, Berrichons, Bretons, Guyennais et Poitevins – ne pourra pénétrer le territoire bourguignon si et seulement s'il aura renié le Ponant publiquement, auquel cas il sera conduit devant la cour de justice bourguignonne ou tâtera de l'épée de notre ost, la présente déclaration faisant office d'unique et ultime sommation;
- toute action illégale commise en Bourgogne par un ressortissant du Ponant sera considérée comme constituant un casus belli.
La Bourgogne ne se laissera pas souillée par la vermine du Ponant et ne corrompra pas ses idéaux et ses valeurs au nom d'une diplomatie de la langue de bois qui a prouvé ses limites.
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les vaillants et solidaires Bourguignons!
Le vingt-sixième jour de juillet de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
- Position neutre de l'EA. Appel à la cessation du Conflit. Rappel de la trêve dominicale:
- Citation :
A l'université des Fidèles de la Très Sainte-Église, À tout ceux qui liront où se feront lire, Salutations,
Nous, membres de la Nonciature Apostolique, prenons aujourd'hui la plume le cœur empli de tristesse et d'inquiétude alors que le Royaume de France semble s'embraser à nouveau et que le fer tend à se dresser entre frères et sœurs. Menaçant d'innombrables vies et la stabilité des Fidèles de nos Royaumes.
Qu'il soit su que la Très Sainte Église Aristotélicienne Romaine désapprouve l'escalade de ce conflit et enjoint les diverses parties à se remémorer leurs obligations envers le Très-Haut et leurs frères et sœurs dans la foy, tous unis par le baptême et leur appartenance à la religion Aristotélicienne. Nous prions instamment toutes les parties impliqués de prendre conscience de l’enjeu que cela pourrait avoir et de se rendre à l’évidence qu’une telle guerre serait assurément funeste pour la bonne population du Royaume de France. La raison de ce conflit mérite-t-il de créer d'innombrables orphelins et d'apporter la mort en nos cités ? Mérite-t-elle de noircir vos âmes en semant la mort et la désolation autour de vous ? Seul le Très-Haut peut décider de la date et de l'heure où chacun de nous Le rejoindra. La Noblesse de ces contrées ne ferait-elle pas meilleur usage de son énergie à réaliser les desseins que le Très-Haut a pour Son peuple ?
Nous invitons par le fait même les diverses parties impliquées dans ce conflit à entreprendre des pourparlers de paix, leur rappelant que la guerre ne sert point à régler des doléances et des inimités mais seulement à en créer de nouvelles. Nous offrons pour cela la bienveillante médiation de notre Sainte Mère Église à toutes les parties. Nous avons la vive espérance de pouvoir régler ce conflit par la diplomatie, afin qu’aucune goutte de sang ne soit, encore une fois, versée inutilement.
Nous rappelons à titre informatif que le Dimanche est jour consacré au Très-Haut, et enjoignons les diverses parties en ce conflit à observer avec piété cette journée de paix. (La trêve dominicale couvre les actions entamées le dimanche et résolues le lundi matin). Toute violation de la trêve dominicale constitue un lourd péché qui ne saurait demeurer impuni et serait porté devant la Sainte-Inquisition sans détour.
Rappelons finalement que le Très-Haut est témoin de toute chose et mettons en garde les fils et filles du Très-Haut contre la mise en danger de leur âme et contre le péché.
Soyez bénis par la grâce du Créateur.
Le 27 juillet 1459 : - Réponse des OR.:
- Citation :
-
A son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier du Ponant A tous les chefs des armées du Ponant en guerre contre la Touraine, Au chef d'armée breton qui a tenté de pénétrer plus avant en territoire français,
Nous, membres unis de l'Ordre royal de la Licorne, de l'Ordre royal du Saint-Sépulcre et de l'Ordre royal de l'Ecu vert, présents au sein de l'armée "OR ô désespoir" sise à l'entrée de Chinon, déplorons la tentative de manipulation faite par la diplomatie du Ponant.
Rappelons, à ceux qui l'ignorent, notre objectif et notre devoir de préserver l'intégrité du territoire de France. Que si le conflit initial entre la Touraine et le Berry était resté privé, n'aurions pas eu à répondre de manière totalement défensive aux attaques des armées du Ponant contre la ville de Chinon.
Rappelons, à ceux qui veulent délibérément l'ignorer, que nous sommes installés en et n'avons pas bougé des murailles de Chinon, cherchant par là à protéger le territoire français d'une éventuelle ingérence étrangère. Que des combats avaient eu lieu le 24 juillet à quelques lieues de notre position, et que nous n'y avions pris aucune part. Que l'attaque des armées du Ponant et de leurs alliés mercenaires, dans la nuit du 25 juillet, a pleinement justifié notre position, tant politique que militaire.
En effet, parmi les divers étendards avançant à la frontière tourangelle, flottait un drapeau breton. Nous ne vous ferons pas l'insulte de vous rappeler les accords du Mont Saint-Michel. Toute présence militaire bretonne en terre française, non validée par un décret de la Reine ou du pouvoir royal, ne saurait être acceptée par les défenseurs de la France que nous sommes.
Terminons en disant que tant qu'une armée officielle bretonne, ou des mercenaires cautionnés par la Bretagne, se trouvent dans les rangs des membres du Ponant, nous ferons rempart de notre corps, non pour protéger la Touraine en elle-même, mais pour défendre le Royaume de France à travers elle.
Fait en le campement des Ordres royaux à Chinon, le 27ème jour du mois de juillet 1459.
L'Ordre royal de la Licorne
L'Ordre royal du Saint-Sépulcre
L'Ordre royal de l'Ecu vert
Dandolo, grand maitre du Saint Sépulcre est seigneur de mérite ayant prêté allégeance à la Guyenne. La Guyenne a déclaré la guerre à la Touraine. Je vais soulever ce point en assemblée nobiliaire mais je réclame qu'il soit mis en procès pour HT et déchu de tous ses titres. - La Curia "couvre" les OR et engage les bretons à quitter le Royaume:
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Couronne, à tous ceux qui ces présentes verront et orront, salut et connaissance de vérité.
Que connute chose soit à vous que dans la guerre privée qui se déroule au sud du Domaine royal, il n'est interdit à personne de faire appel à des alliés français. Item que dès lors la participation à ces troubles de ressortissants étrangers est des plus malvenues. Item que cette même participation et donc l'attaque d'une province de France par des étrangers au royaume entrainera la Couronne à défendre ses vassaux, défense qui peut prendre bien des aspects, de cette agression indue. Item qu'afin de préserver de bonnes relations avec les terres voisines et afin de défendre une paix que nous savons si chère à leur cœur, nous ne pouvons que les encourager à rappeler leurs nobles et bourgeois plutôt que de les laisser causer en France des dommages que nous les savons ne pas désirer.
Donné à Paris, le XXVIIe jour de juillet del an de grasce MCDLVIIII
du 28 au 30 juillet 1459 : - Réponse du Ponant aux OR. dénonciation de l'hypocrisie :
- Citation :
- Aux membres unis de l'Ordre royal de la Licorne, de l'Ordre royal du Saint-Sépulcre et de l'Ordre royal de l'Ecu vert, présents au sein de l'armée "OR ô désespoir",
Aux chefs d'armées des Ordres Royaux qui ont lâchement tendu un guet-apens aux forces ponantaises des provinces vassales de France, Aux fiers soldats royaux qui servent un idéal, bien loin des affaires politiques, et qui ont presté serment de défendre les terres de France, A tous ceux qui n'ont point voulu entendre la demande de son Altesse la Régente de France de ne point se mêler de cette guerre privée, Enfin, à tous ceux qui s'amusent de voir le conflit se généraliser,
Nous, membres unis de l'Alliance du Ponant, présents au sein des armées Ponantaises sises à l'entrée de Saumur, déplorons la tentative de manipulation faite par les dirigeants des ordres Royaux.
Rappelons, à ceux qui l'ignorent, que si les objectifs et le devoir de préserver l'intégrité du territoire de France sont bien ceux assignés aux troupes des Ordres Royaux, ils se doivent pourtant de rester vigilants dans les offensives qu'ils mènent. Si véritablement leur seul objectif était de stopper les armées Bretonnes, leur discernement aurait simplement pu être de s'attaquer à la seule et unique armée en partie composée de bénévoles bretons, battant pourtant pavillon Poitevin. Non content de ne point répondre aux chefs des autres armées issues des provinces vassales de France qui préféraient les prévenir de leur volonté de ne point s'attaquer à eux, les Ordres Royaux présents à Chinon ont délibérément engagé le combat contre elles, semant ainsi la discorde et la mort.
Nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois, que tous les prétextes sont bons pour s'en prendre au Ponant, pourtant engagé dans cette guerre privée, au nom de la liberté de ses peuples à vivre en paix. Même si nous ne pouvons croire que l'ensemble des ordres Royaux puissent ainsi bafouer leurs engagements de ne prendre la vie à leur corps défendant, nous ne pouvons que déplorer cette nouvelle escalade.
De félon il n'y a plus, pourtant la guerre continue, D'insultes et de menaces nous avons reçu, de réponses dignes et mesurées nous avons apporté, D'entrée en Anjou par les forces Tourangelles il y a eu, de réponse nous avons donné,
Je prie à chaque instant pour qu'une issue diplomatique soit trouvée, non que je craigne pour l'issue de cette guerre, car je sais que la ferveur est de mise quand il s'agit de laver son honneur, mais que, quelles que soient les victimes qui tomberont, leur sang n'aura été versé que pour rassasier des envies guerrières.
Datan l'Epervier Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant
- Réponse de Llyr au Ponant à propos des OR. "Pour la Touraine, dernière marche de la Royauté avant la déferlante ponantaise":
- Citation :
- De nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, Loyal vassal de la Couronne de France
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première Secrétaire d'état, A ceux qui liront ou entendront
En réponse à son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier du Ponant,
Salutations sincères,
Rappelons que, suite à la tentative de suicide du Chancelier du Ponant, son Excellence Datan l'Epervier, certaines provinces du Ponant nous ont déclaré officiellement la guerre, alors que notre action de Justice finie et enterinée par l'élection d'un nouveau Duc du Berry reconnu par la couronne de France nous ont conduit, tenant ainsi nos promesses, a retiré nos troupes du Berry et a laisser sans coup férir les mines ouvertes et dûment entretenues.
Rappelons enfin que nous n'avons jamais usurpé un quelconque trône ou couronne, contrairement à certain membre du Ponant, félon déclaré par la Couronne de France et que nous avons toujours servi la couronne avec zèle et entrain, compétence et justice.
Rappelons que des solutions pacifiques avaient été proposées par la Touraine, laquelle, offrait, à ce moment, une paix blanche aux provinces du Ponant.
Précisons qu'aucune offre de paix n'a été discutée avec la Touraine depuis la déclaration de guerre, qu'aucune négociation n'a jamais été menée entre les protagonistes avant ou après la déclaration de guerre du fait d'une absence des plénipotentiaires du Ponant à la table des négociations.
La présente guerre ne peut donc être considérée que comme une guerre d'annexion engageant la survie même de la Touraine en tant qu'entité politique.
Dans ce cadre, une large partie du contingent du Ponant est composée de mercenaires bretons appartenant à des organisations de brigands connues ou à des forces régulières bretonnes. Les Ordres Royaux ont donc fait savoir qu'ils se retireraient de la défense de la Touraine si et seulement si le contingent breton abandonnait l'offensive et quittait le territoire français en respect du Traité du Mont Saint-Michel.
Rappelons aussi que si les bretons se targuent de n'être point présents dans le conflit car ils ont l'agrément poitevin, l'armée privée de notre excellent ami le Duc Lexhor provenant de l'Orléanais et les Ordres Royaux ont l'agrément de la Touraine. De ce fait et de la propre logique bretonne, ni le Dr, ni les OR ne sont impliqués dans ce conflit, pas plus que les bretons pour les mêmes raisons. On ne peut prêcher tout et son contraire et ainsi avoir le beurre, l'argent du beurre et le céans de la crémière tourangelle par dessus le marché.
Ayant rappelé ces faits indéniables, nous ne pouvons que nous inquiéter de la santé de son Excellence Datan l'Epervier lequel interprète le comportement des Ordres Royaux comme une agression alors que les forces Ponantaises les ont chargé sous les murs de Chinon.
Rappelons à cet égard que Les armées du Ponant ont attaqué une première fois Chinon pendant que la Touraine était en Berry pour son action de Justice légale et légalisé, et encore eux qui ont chargé cette fois-ci, alors qu'il leur suffisait d'accepter notre offre de paix blanche s'ils voulaient simplement la Paix. Cette seconde Attaque visait bel et bien les intérêts de la Touraine en tant que vassal de la Couronne de France.
Un précédent existait déjà lorsque son Excellence a décidé de charger nos forces, prévenant au moment de passer, sans concertation une fois de plus, à la tête d'un prétendu convoi humanitaire entraînant évidemment de graves blessures sur sa personne malgré les multiples mises en garde lui ayant été produites par nos armées de ne point s'y aventurer avant d'en avoir l'autorisation au préalable.
En conséquence, nous comprenons et appuyons la décision prise par les Ordres Royaux. Eu égard à leur mission, il est de leur devoir de laisser au prochain Roy un territoire sur lequel régner.
Pour la Touraine, dernière marche de la Royauté avant la déferlante ponantaise,
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Renversement de la tendance. Alors que les armées de Touraine font face à celles du Ponant entre Saumur et Chinon, une armée menée par le Duc Thomas de Clerel s'est avancée dans les terres du Bourbonnais-Auvergne, s'emparant de deux mines. le 30 juillet 1459 : Les forces berrichonnes sont entrées dans Bourbon ce jour avec une armée intacte et l'autre quasi intacte. Par contre, sur les 21 défenseurs, 20 sont morts. en parallèle, une armée auvergnate -plus très bourbonnaise pour le coup, dirons les esprits taquins- menée par Theraf est arrivée à Tours. Ils ne vont sans doute pas y rester et, une fois de plus, la question fut posée au premier secrétaire d'État : comment l'armée est-elle arrivée jusque là?... - Réponse de la Régente de France:
- Citation :
-
Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A tous ceux qui entendront, liront ou se feront lire
Le domaine royal appartient de plein droit, comme déclaré dans l’article 2 du chapitre premier du présent droit fondamental, à la Couronne de France, & par extension au porteur de la dite Couronne, le temps de son règne.
Nous rappelons que son intégrité ne peut être violé par qui que se soit, notamment par des armées hors du Domaine Royal.
Nous rappelons que les conflits qui opposent des vassaux de France sont guerres privées et que la traversée des terres du Domaine Royal par un ou plusieurs des belligérants n’est pas autorisée.
Qu’adonc, ceux qui se permettent d’en enfreindre le territoire encourront notre courroux.
A bon entendeur
Faict au Louvre le trente juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France .
- Courrier officiel de la Régente, SA Icie à SM Elfyn :
- Citation :
-
Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Majesté Elfyn de Montfort, Souverain du Grand Duché de Bretagne A tous ceux qui entendront, liront ou se feront lire. Rappelons que par notre missive du quatorze juillet, nous avons demandé, en respect du Traité du Mont Saint Michel, le retrait de vos armées des campagnes angevines.
Nous, Regente de France, ne pouvons permettre que séjourne plus longtemps sur nos terres sans notre accord, les armées d’une puissance étrangère.
Le Grand Duché de Bretagne, comme vous le rappelez, n’a pas pour vocation à s’immiscer dans les affaires internes du Royaume de France. Les tensions sont suffisamment importantes pour que ne s’y ajoute celle de votre présence maintenant que l’Anjou a repris la maitrise de son conseil, ce pour lequel nous éprouvons grande satisfaction.
Les Ordres Royaux présents en défense à Chinon, ne le sont que par l’inquiétude de présences étrangères au conflit privé qui oppose des vassaux de France. Ce que nous ne saurions leur reprocher, d’autant qu’ils sont sur les terres de France où ils ont domicile et sont libres d’y circuler conformément aux lois fondamentales de Notre Royaume.
De même que vous ne faites reproche à l’armée mercenaire battant pavillon poitevin que vous assurez de votre soutien. Nous vous citons :
- Citation :
- Qu'il soit sut de tous qu'aucun membres des troupes de la Compagnie Che Guevarrec ne sera châtié pour son engagement dans ce conflit. Souhaitons leur bon courage et prions le Très Haut pour que la chance soit avec eux.
Nous voyons en cela une escalade dommageable pour la paix où chacun trouve argument qui au lieu d’écarter les bellicistes de leurs néfastes projets ne fait qu’alimenter un conflit que nous regrettons tous.
Nous voulons croire que la paix est encore possible, nos peuples n’ont déjà que trop soufferts.
Nul doute que votre désengagement permettra que la pression retombe et qu’ainsi les Ordres Royaux ne craindront plus de menaces et se retireront. Nous savons cette attente conforme à vos souhaits car tout comme nous vous êtes soucieux du sang versé et de la sécurité à vos frontières.
Nous pourrons ainsi apprécier ensemble les volontés qui ont conduit à mettre fin à une guerre interminable par la signature du Traité du Mont Saint Michel. Volonté qui fut celle de feue Sa Majesté Levan III de Normandie, scellé aussi par des provinces vassales de France comme l’Anjou, le Poitou et la Guyenne.
Que le Tres Haut guide nos pas
Faict au Louvre le trente juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France .
Il se rapporte de chez le Feudataires que le Duc du BA menace de quitter le Royaume de France si la Couronne n'intervient pas immédiatement dans le conflit. - Réponse de SM Elfyn de Montfort à SA Icie de Plantagenêt. Les Trente en vacances:
- Elfyn de Montfort a écrit:
-
De nous Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne A Son Altesse Icie de Plantagenêt, Dauphine et Comtesse de Salbart,
Votre Altesse, je prends bonne note de vos espérances concernant les Ordres Royaux ou concernant l'Ordre Grand Ducal.
La Bretagne est terre d'honneur, et celui-ci nous pousse à plusieurs choix qui ne sont pas des plus faciles.
D'abord, nous nous devons de respecter le Traité du Mont St Michel, car bien que beaucoup croient que nous voulons la guerre, nous fumes les premiers à demander la cessations du conflit touchant des duchés amis et alliés. Et ce sans condition aucune. La paix donc et non la guerre, ce pourquoi jusqu'à ce jour aucune armée bretonne n'a fait partie des combats.
Ensuite, nous nous sommes engagés par le Traité d'Alliance avec les vassaux de la couronne concernant le Ponant. Notre devoir est simple, celui de protection comme l'honneur nous engage. Ma volonté ne me pousse pas a lancer deux Etats en guerre totale, mais indirectement le respect de mon honneur et de celui de tous les bretons nous poussent de plus en plus à nous investir pour la défense de nos alliés et donc à encourir des conséquences graves.
Par conséquence, sachez que faire respecter vos lois et vos devoirs de juste manière ou à défaut de pousser à tout respecter ne pourrait qu'engendrer le simple fait de dégonfler ce conflit. En effet quand nous ne verrons plus des armées ennemies au Ponant être aidé par le Domaine Royal alors que celui-ci respect le voeux pieux de Paris. Et, quand nous ne verrons plus les Ordres Royaux attaquer nos alliés sur de faux prétextes.
Bref, j’espérerais aussi que l'Ordre des Trente se désengagera du territoire angevin, car je vous l'annonce, comme vos Ordres Royaux les miens n'ont plus de mission. J'espère juste qu'ils profiteront de leur permission autrement que les vôtres.
Beaucoup d’espérances voyez vous, tout comme vous envers vos vassaux qui vous crachent au visage, tout comme vous envers des Ordres qui sont normalement a vos ordres et pas a ceux rabaissant Paris.
Malgré tout, ne prenez pas cette lettre pour une menace déguisée, c'est juste un fait que je vous relate, car dès ce jour ma personne et ma garde personnelle quittons Angers, comme toute force bretonne sous mes ordres et actuellement missionné. Mais j'espère bien que vous comprenez le désarroi que nos alliés peuvent avoir en se laissant entendre sortir pareil ineptie concernant vos Ordres Royaux.
Par contre je vous promets une chose, dès que vous le souhaitez, je peux donner pour mission à mes Chevaliers de rentrer dans le Domaine Grand-Ducal. Mais cette mission ne se basera pas sur de simples espérances mais bel et bien sur un engagement réciproque.
Dans l'attente de vous lire.
Elfyn de Montfort Grand Duc de Bretagne.
| |
| | | Marie CilitBang Grand Ducale
Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE Mer 17 Aoû - 17:13 | |
| le 01 aout 1459 : - deux armées ont quitté Chinon et se dirigent visiblement vers le Berry (Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor et "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17) - Dans la nuit, les forces du Ponant décident de passer à l'attaque alors même que des discussions de paix sont entamées, les deux parties conscientes qu'il e s'agit que de leurre. Hélas, les conditions sont plutôt défavorables au Ponant qui souffre de pertes plus lourdes : les bilans actuels sont de 25 pour 15, environ... Pour le Ponant : l'armée "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate, l'armée "La légion des Ombres" dirigée par Smurf, l'armée "La Naindomptable" dirigée par Pink69, l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Lafarmaciene, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Bbnem. l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker Pour la Touraine : l'armée "Ad Honores" dirigée par Obelix1er, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban, l'armée "OR ô desespoir" dirigée par Shiska, l'armée "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush. le 4 aout 1459 : - Annexion de la ville de Bourbon par le Berry depuis cette nuit. - Nouvelle propagande déllyrante:
- Citation :
-
A la Régente de France, Aux Grands Feudataires du Royaume, Aux Grands Officiers du Domaine Royal, A notre brave peuple tourangeau, Et à tous ceux qui liront ou se feront lire,
Depuis le début de ce conflit, la Régente estime qu’il s’agit d’une guerre privée, préférant ainsi s’enfermer dans une neutralité criminelle qui chaque jour, cause la mort d’innocents, fidèles au Trône de France. Pourtant, force est de constater que le nombre de bretons tant mercenaires que soldats, souillant les terres françaises, n’a jamais été aussi important. Ces derniers allant même jusqu’à attaquer un vassal de la couronne de la France, dans la plus grande indifférence de la Régence. Aujourd’hui, il est clair que les Ordres Royaux, qui ont le mérite et le courage de défendre le Royaume de France malgré les critiques, constituent le dernier rempart de notre Duché, face à l’invasion soigneusement orchestrée par le Duc Elfyn et ses sbires.
La question est donc de savoir pourquoi la Régence, alors que le combat fait rage, alors que nos soldats tombent, alors que notre Duché est assiégé, ne nous a pas averti de son conciliabule avec les Bretons ? Pourquoi la Régente, nous laisse-t-elle une nouvelle fois dans l’ignorance ? Quand pensait-elle nous informer, de la tenue de ces négociations ? Une fois trop tard ? Une fois le fait accompli, sans concertation, ni politesse ? Au détriment des serments vassaliques que sont la protection et la justice dû aux vassaux de la couronne de France ? Nous espèrons que des réponses soient rapidement apportées à toutes ces questions.
En outre, force est de constater que la guerre se propage au Limousin. Ce Duché qui avait pourtant affirmé sa neutralité, voit sa souveraineté bafouée par la récente prise de la mairie de Rochechouart. Et par qui ? Par les molosses du Duc Elfyn et du Ponant, et dont le chef de meute n’est autre que Thoros. Naïfs sont ceux qui croiraient que cette attaque n’était en rien préméditée par les hautes instances du Ponant. Stupides, sont ceux qui penseraient que la prise de Rochechouart n’était qu’un coup de folie. Indépendant de tout conflit.
Nous enjoignons donc le Limousin à ne pas baisser l’échine devant cette pitoyable incursion, et à rejoindre le camp de ceux qui luttent contre la barbarie ponantaise. Battons nous ensemble. Contre ce fléau qui s’étend.
En effet, par tous les moyens possibles, le Ponant cherche à affaiblir et à annexer, ceux qui ont pourtant maintes et maintes fois prouvés leur loyauté, à la Royauté. La Touraine. Le Bourbonnais Auvergne. Et aujourd’hui, le Limousin. Qui sait, demain, le Domaine Royal ? La guerre est totale. Et dans cette guerre, la Bretagne est loin d’être indifférente. Contrairement à ses déclarations, elle fait bien fi de ses belles paroles en attaquant sans vergogne le Royaume de France. Une de ses armées aux portes de Chinon. L’autre, derrière les remparts de Rochechouart qui vient de tomber.
Ainsi, condamnons nous aujourd’hui toutes les offensives ponantaises sur le sol français, dans ses formes les plus diverses. De la vile attaque de Bourbon, par les forces félonnes du Berry, à la botte du Poilu. Attaque qui sera très prochainement réprimée par nos armées… Jusqu‘à l’attaque de Rochechouart, par les chiens fous du Ponant. Thoros et ses amis. Qui font régner la terreur sur des Duchés pourtant innocents et extérieurs. Que Dieu préserve nos alliés de la folie Ponantaise. Que Dieu préserve les innocents limousins.
Il y a un temps pour tout. Et celui de la naïveté est révolu.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fidelis !
Faict à Tours, le deuxième jour du mois d’aout de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
- 04-08 Guerre dans l'Ouest de la France Paris (AAP):
Alors que les élections royales battent leur plein dans la capitale Française, les armes s'entrechoquent aux frontières du Berry et de la Touraine.
Ce qui a commencé comme une campagne militaire contre une province dont le régnant, George le Poilu, est considéré comme un félon à la couronne de France, vire à la guerre civile à mesure que les semaines passent.
En effet, ce conflit voit s'affronter d'un côté les forces de l'alliance du Ponant, dans lesquelles figurent l'Anjou, l'Artois, le Berry, la Bretagne, la Guyenne et le Poitou, tandis que de l'autre, dans ce que, faute de mieux, on peut appeler les forces royalistes, puisqu'ils se revendiquent de la défense d'une condamnation royale, se trouvent le Bourbonnais Auvergne, la Bourgogne et la Touraine, ainsi que quelques ressortissants du Domaine Royal.
Il est à l'heure actuelle très difficile d'évaluer précisément la situation, car avec une dizaine d'armées impliquées et des milliers de soldats (rp parlant) sur plusieurs fronts, la victoire parait changer de champ chaque jour selon qu'une bataille a été perdue ou remportée par l'un ou l'autre camp.
Vu la tournure des choses et le peu d'empressement des protagonistes à envisager de remplacer la voie des armes par la voie des diplomates, il est probable que les opérations militaires continueront jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul camp capable d'aligner des combattants, de sorte qu'il sera alors plus aisé de déterminer le vainqueur.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP - La Bourgogne peine à mobiliser mais insiste:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Suites de la mobilisation générale
Bourguignonnes et Bourguignons,
Il y a une vingtaine de jours, dans un appel solennel, le duché de Bourgogne décrétait la mobilisation générale de toutes ses forces vives dans le cadre de la lutte contre l'alliance illégale et contre-nature du Ponant. Nombre de réponses spontanées parvinrent et pour cela, nous vous adressons nos plus vifs et nos plus sincères remerciements.
Aujourd'hui, le temps est à l'action, cet appel se concrétisant en un départ, sous peu, de tous les volontaires.
Pour autant, nous avons toujours besoin de vous et ce besoin est multiple. Sont toujours attendus :
- des volontaires armés pour partir en découdre
- des dons en écus et en vivres pour nos valeureux combattants
- des défenseurs civils restant au pays pour assurer la protection des villes
Pour faciliter la mise en œuvre de la mobilisation, des référents sont présents pour vous accueillir. Ainsi :
- les soldats sont invités à se rendre dans leurs casernes;
- les nobles sont priés de se rendre au collège nobiliaire;
- les volontaires au départ doivent se présenter au château de Savigny où ils seront pris en charge;
- les défenseurs civils sont conviés à écrire à leur maire;
- les membres de l'Ordre de la Toison d'Or s'orienteront vers la baronne Della
- les personnes désireuses de donner argent et nourriture se rendront en salle des doléances
Cette lutte est l'affaire de tous et dépassent les simples intérêts bourguignons. Il en va de la quiétude de notre terre, oui, mais au-delà, de celle du Royaume de France tout entier.
Mobilisons-nous!
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les vaillants et solidaires Bourguignons!
Le troisième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Lutte contre le Ponant : dons et parrainage
Bourguignons, Bourguignons,
L'heure est à la guerre et nos soldats, accompagnés de plusieurs volontaires civils, s'apprêtent à rejoindre les champs de bataille.
Mais un conflit armé n'a rien d'une partie de plaisir, c'est long, âpre et exténuant. Pour nos combattants, il faut donc du soutien mais tous les mots d'encouragement ne remplaceront jamais les armes nécessaires au combat ou la nourriture bourguignonne (non parce que la mangeaille ponantaise... il y a mieux). Alors, pour supporter concrètement une de ses femmes ou l'un de ses hommes envoyé pour défendre nos idéaux de loyauté et de justice, faites un geste, parrainez un combattant!
Pour ce faire, rien de plus simple :
- vous choisissez ce que vous voulez donner (argent, épée, bouclier, maïs, pain)
- vous adressez cette liste à la salle des doléances
- Les Conseillers via la salle se chargeront de prendre contact avec le Commissaire au Commerce pour l'acheminement des dons
Peu importe le montant, peu importe la quantité, tout don est le bienvenu. Parrainez un combattant!
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr fédèrent et inspirent Leurs enfants de Bourgogne!
Le troisième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
Le 5 aout 1459 : - le Limousin dénonce son traité avec le Berry. - Quand une duchesse de Bourgogne donne des leçons à la Régente:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire, Salut.
C'est avec stupeur mais sans étonnement que nous avons appris que la Régente de France, Icie de Plantagenêt, née Montfort, a entrepris de discuter avec les Bretons à propos de la guerre qui secoue actuellement le Royaume de France, guerre dite privée par ladite Régente qui avait d'abord tenté de rappeler à l'ordre les vassaux tourangeau et auvergnat de la Couronne de France au mépris de ses prérogatives et de la Loi Fondamentale du Royaume dont elle est censée être la première garante, guerre finalement admise comme étant privée car il a fallu lui démontrer l'inanité de sa position et l'inconséquence de ses arguments.
Stupeur car au final, puisque la Régente l'a elle-même reconnu, cela ne la concerne en rien. Stupeur car là où elle prend le temps de discuter avec les Bretons, elle oublie d'en informer les Français y étant intéressés.
Mais pas d'étonnement au final tant la Régente de France a démontré, depuis qu'elle détient les rênes, sa méconnaissance des lois et sa propension à régler des intérêts qui ne sont pas ceux de la Couronne qu'elle a été chargée de garder. Non, nul étonnement devant cette dissimulation, nul étonnement devant ce silence coupable. Nous dénonçons donc ces négociations de la honte car menées sans concertation et avec dissimulation et nous invitons les provinces vassales encore non engagées à prendre conscience de ce qui se joue à la tête du Royaume. Un félon en Berry? Nulle action pour le démettre. Des Bretons traversant notre sol au mépris du traité du Mont-Saint-Michel? Des rappels timorés. Des Bretons attaquant les provinces vassales? Des négociations avec eux. Chaque jour, le dessein s'en fait davantage plus clair.
Enfin, pas plus d'étonnement maintenant que nous apprenons aussi que la Régente de France est malade. Si nous souhaitons évidemment que celle-ci se rétablisse au plus tôt, nous ne saurions trop lui conseiller de tirer les conclusions qui s'imposent : traiter avec l'envahisseur n'est manifestement pas bénéfique pour la santé... comme cela ne l'est pas pour le Royaume de France.
Que le Très-Haut éclaire le chemin des justes!
Le cinquième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
Le 8 aout 1459 - Communication de la Régente de France à propos des armées bretonnes:
- Citation :
- De Nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France,
Aux feudataires du Royaume de France, A Sa Majesté, Elfynn de Monfort, Grand Duc de Bretagne, A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
Salut.
Afin d’éclaircir des points d’ombre sur les agissements de Paris, il a été décidé d’y répondre une bonne fois.
Ainsi, comme feue notre Reine l’avait décidé, la diplomatie doit être le fer de lance pour résoudre les conflits. Comme nul ne peut aller à l’encontre des choix royaux, comme Paris est avant tout fidèle à son monarque, la Régence a poursuivi le chemin tracé par feue sa Majesté. Le désir de sa Majesté était la paix et la diplomatie, jusqu’à obtenir une nouvelle directive royale. Paris restera engagé sur cet axe.
Tenons à préciser, que les relations diplomatiques avec des terres étrangères ne sont pas ressort du niveau provincial. Que les discussions avec le Grand Duché de Bretagne se sont déroulées directement avec le Royaume de France et nullement de façon secrète.
Force est de constater, que les discussions ayant eu lieu entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, ne peuvent se poursuivre en raison de l'attaque de Chinon par les armées étrangères de Bretagne.
Nous condamnons fermement cette attaque ayant eu lieu dans la nuit du 1 au 2 août et ne pouvons laisser de tels agissements se produire sur le Royaume de France.
Dans notre grande magnanimité, en dépit de la violation du Traité du Mont Saint-Michel, nous laissons aux troupes Bretonnes jusqu'à mercredi soir pour se retirer du Royaume de France.
L'armée "In Zya memoriam" menée par le nouveau Connétable de France, Julien Giffard, se rendra à Chinon. La dite armée n'a nullement pour mission d'interférer dans le conflit opposant les provinces de la Couronne de France, ne pouvant prendre parti pour l'une ou l'autre des vassaux de la couronne. Elle sera présente à Chinon pour défendre la Touraine contre la présence de troupes étrangères Bretonnes.
Nous proposons d'entamer énièmes discussions entre les différentes provinces de France pour trouver un accord de cesser le feu.
Ajoutons aussi, qu’il est grand temps que les paupières se lèvent et que chacun voit les agissements qu’il commet avant de juger les autres. Que l’armée des Lames d’Amahir est une armée totalement indépendante du Domaine Royal. Que les Ordres Royaux se trouvant en terre tourangelle, y sont de leur propre volonté afin de protéger une terre Françoise d’étrangers. Qu’il n’y a ni préférence, ni même d’ordres officieux, seulement une application des chartes des Ordres Royaux, qui peuvent agir selon leur conviction lorsqu’ils ne sont pas en mission pour la couronne.
Faict à Uzès, le septième jour du huitième mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.
Signé et scellé de notre main,
Dotch de Cassel, Grand Maître de France. - Le Lyonnais-Dauphiné se joint à la guerre:
De Nous, Sa Grasce Arwel Chanvigny, Duchesse de Lyonnais-Dauphiné, à la lumière de son Conseil et de son Chancelier, A l'attention du Duc de Bourbonnais-Auvergne, A l'attention du peuple Bourbonnais et Auvergnat, A l'attention de tous ceux qui liront ou ouïront, et des provinces en guerre contre le Berry,
Qu'il soit su par la présente que le Lyonnais-Dauphiné s'indigne des agissements de l'alliance du Ponant, et particulièrement du Berry sur les terres des Provinces avoisinantes; le Comté du Limousin et de la Marche, le Duché de Touraine, et particulièrement sur celle de nos fidèles alliés du Duché de Bourbonnais-Auvergne ! De tels agissements ne sauraient rester impunis, et nous ne saurions rester sans agir tandis que nos alliés souffrent sur leurs terres.
Le Lyonnais-Dauphiné joint donc ses forces armées à celles de son allié le Bourbonnais-Auvergne, en vertu de leur alliance, afin de libérer ses terres du joug Berrichon en déclarant la guerre à ces pilleurs! Notre soutien et nos pensées vont aux ressortissants et soldats du Bourbonnais-Auvergne, de Bourgogne, du Limousin et de la Marche, de la Touraine, et du Domaine royal impliqués dans ce conflit et/ou qui souffrent de l'occupation ennemie.
Sa Grâce Arwel Chanvigny, Duchesse de Lyonnais-Dauphiné, et son conseil
Le 9 aout 1459 : 5 armées (deux tourangelles, deux auvergnates, et une orléanaises) se trouvent réunies autour d'un lieu-dit (nœud) à quelques lieues de Châteauroux.[/b] - Proposition de cesser le feu de la part du Ponant:
- Citation :
-
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état,
A la Comtesse de Bourgogne, Au Duc de Touraine, Au Duc du Bourbonnais-Auvergne,
Il ne saurait être de diplomatie sans action diplomatique. C'est ainsi que je viens ce jour pour proposer une issue à ce conflit qui n'a que trop duré. Nos peuples souhaitent retrouver leur famille, reprendre le chemin de leur champ et de leur échoppe et vivre en paix. Nous devons tenter la conciliation après tous ces échanges qui ne nous font pas avancer. Le Ponant propose donc que soit ouvert un lieu dans les instances parisiennes, en présence des tous les régnants concernés, ainsi que les représentants des instances parisiennes. En attendant que cet espoir de paix se concrétise, nous proposons une trêve à tous les intervenants.
Certains riront certainement en pensant que le Ponant a peur, mais si cette main tendue est refusée, j'ai peur qu'il n'aille jusqu'au bout et que le Royaume de France ne s'enflamme entièrement. Que ceux qui croient et espèrent la paix, acceptent une sortie honorable pour tous.
Que le très nous guide pour le salut de nos peuples
Faict à Cholet, au nom de l'Alliance du Ponant, le septième jour du mois d'août 1459,
Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant - Réponse du Duc du BA au courrier du Chancelier du Ponant:
- Citation :
- De Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant, A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, A la Comtesse de Bourgogne, Au Duc de Touraine, A tous qui le présent liront ou se feront lire,
Accusons réception du courrier de messire Datan invitant à se réunir pour mettre fin à la guerre,
Rappelons qu'une table des négociations avait été ouverte dès le début du conflit en l'ambassade de France, Que le représentant de touraine, le capitaine Namaycush et moi même nous y sommes rendus en présence des représentants de la couronne et y sommes restés une dizaine de jours. Que les représentant de Berry ni du Ponant n'ont daigné se présenter, ce qui conduisit nos forces à quitter la table des négociations. Qu'il est donc exclus que nous réitérions cet affront.
Rappelons également qu'un conflit ne saurait être privé que tant qu'il est exclusivement entre provinces vassales du roy de France, et que le Ponant a transgressé celà en y mêlant la Bretagne, et que ce n'est pas un écusson poitevin qui fera ressembler un breton à un français. Que donc nous demandons le retrait de l'intégralité des soldats, armées et mercenaires bretons, ainsi d'ailleurs que le retrait des forces brigandes, comme gage de bonne foi en préalable à toute négociation.
Rappelons enfin qu'il serait facile pour le ponant de mettre fin à la guerre : Que la Bretagne cesse d'ingérer et rompe la partie militaire de l'alliance du ponant, voire en sorte. Qu'elle commerce, lie des amitié, etc, mais qu'elle ne se mèle pas de politique française. Que le ponant cesse d'abriter et protéger des brigands parmi ses nobles. Que cela règlera en grande partie le différend avec le Berry, qui s'il cesse de fricoter avec tous les brigands du royaume n'aura plus rien à craindre de nous.
Qu'enfin il ne saurait être question de trève tant que l'intégrité de notre territoire ne sera pas recouvrée.
Déclinons donc tant la demande de trève que la proposition de négociations, qui de toutes façons nous concernant devront en priorité avoir lieu avec le Berry, seule province avec laquelle il y ait eu déclaration de guerre.
Faict à Clermont le 10 aout 1459
T.-X. de L.
Le 10 aout 1459 : - Combat à Châteauroux cette nuit, (85 assaillants, 2 tués, 7 blessés selon un 1er rapport). L'armée berrichonne tient encore la ville - Le Ponant demande au Comte du Limousin et Marche l'autorisation de traverser pour trois armées. Autorisation refusée. Une armée limousine se met en travers de leur chemin... - Le Limousin&Marche déclare la guerre au Ponant:
- Citation :
- De nous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche,
A vous son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A vous Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A vous Alandrisse, Première secrétaire d'état, A vous Pairs de France, A vous Feudataires du Royaume de France, A vous, habitant du Royaume de France,
Alors que l'aube se lève à l'Est laissant la pâle lueur orangé du soleil envelopper les hauteurs de Limoges, le Comté du Limousin et de la Marche voit sa terre gorgé de sang. L'heure est aux boucliers fracassés, aux étendards déchiquetés et à la colère. Dans la nuit du 9 au 10 Août 1459, trois armées Ponantaises ont attaqué sans raison une armée du Limousin et de la Marche posté devant les remparts de Limoges. Vils scélérats, fourbes, enfants de chiens qui osent venir violer les frontières d' une Province neutre au conflit qui agite le Royaume.
Depuis plusieurs mois, le Comté du Limousin et de la Marche se voit secouer par toute sorte d'attaque du Ponant avec notamment l'épisode Nilas sans que rien ne soit venu interférer son action. C'est dans cette optique que nous avons décidé lors de l'éclatement de la guerre entre le Berry et la Touraine de fermer nos frontières à ressortissants du Ponant tout en nous déclarant neutre au conflit afin de nous protéger devant une nouvelle fourberie du Ponant. Annonce faite et scellé le 21 Juillet de l'an 1459.
C'est ainsi que les armées "Compagnie Che Guevarrec", "Venetario vel Nex!" et "Les Aigles de Thouars" ont porté le fer contre le Limousin et la Marche en attaquant une de ses armées. En quoi ce Comté déclaré neutre et n'ayant participé en aucune manière au conflit actuel se voit attaquer ? Le Ponant vient de part cette action déclarer la guerre au Comté du Limousin et de la Marche. Laisserons une nouvelle fois le Ponant s'en tirer de bonne grâce ? Pourront ils continuer à agir selon leur bon vouloir en riant au nez de la Couronne et de ses fidèles vassaux ? Cet acte illustre parfaitement la fourberie du Ponant. Que comptent ils faire après ? Prendre des mairies d'autre territoires, des châteaux ? Leur frustration et leur échec en Touraine les a conduits à frapper de manière honteuse et déloyale. Honte aux Ponantais qui agissent de la sorte en montrant à nouveau leur caractère sournois, hypocrite, insidieux et perfide.
Que vont être les raisons pour évoquer cette attaque ? Que le Comte du Limousin et de la Marche a dénoncé le traité qui le liait au Berry. Traité qui avait été conclut sous le règne de Georges le Poilu alors qu'il n'était que régent puis félon faisant de ce traité un traité caduc? Le Duc du Berry va t'il encore se plaindre que les mairies du Limousin et de la Marche ne commerçaient pas avec les siennes ? Oh mon dieu, nous sommes des vilains ! Nous ne voulons pas jouer avec lui alors il pique une colère, hurle et agit comme un enfant capricieux. Quoi d'autre ? Quel justification pour attaquer une Province neutre au conflit ? Rien, rien et rien d'autre que le caractère malveillant et belliqueux de cette alliance.
Doit on ajouter que le Chancelier du Ponant, le fameux et non moins connu Datan jurait faire ses valises si le Ponant attaquait notre Comté. J'espère qu'il n'a pas trop de mobilier et qu'il a un nouveau point de chute. A moins que sa parole et son honneur ne soit que du vent et qu'au final il représente au mieux l'alliance du Ponant qui continue d'user de nombreuses infamies.
Votre Altesse, nous vous avons porté allégeances et vous nous avez promis justice, protection et subsistances. Honorez le serment qui nous lie et répondez. Car oui nous condamnons cet acte infâme et lâche. Oui le Ponant ne cherche que la guerre et la destruction en attaquant ainsi vos plus fidèles vassaux. Il est grand temps de cesser de fermer les yeux sur les actions de ces pleutres. Par toutes les actions entreprises il est évident que la parole n'a aucun effet et que seul les armes puissent les châtier. Depuis trop longtemps la couronne et ses vassaux se font insulter. Ne laissez pas vos plus fidèles sujets perdu à leur triste sort et montrez leur votre attachement.
Nous souhaitons apporter à la Touraine et à tous ses alliés notre plus grand soutient contre ces vauriens qui font fi de la neutralité du Limousin et de la Marche. Appelons aussi tous les fidèles de France, avide de justice et qui condamnent cet acte à venir le réprimer. Car qui sait qui sera la prochaine victime.
Rédigé et scellé dans l'enceinte de Limoges le 10 Août de l'an 1459
- réaction de Tixlu à l'attaque sur le L&M:
- Citation :
-
De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne, pair de France,
A vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, Au peuple de Limousin et de la Marche,
A tous présents et advenir,
Prenons acte par la présente de la déclaration du comte du Limousin quant à l'attaque inqualifiable du ponant sur ses terres, qui ne fait que confirmer encore une fois si nécessaire ce que nous condamnons et combattons depuis déjà plusieurs semaines, et de quoi nous avertissons la couronne depuis des temps immémoriaux.
Condamnons officiellement cette attaque du Ponant sur le Limousin Marche sans déclaration de guerre préalable, fait de sans honneur.
Assurons le peuple du Limousin La Marche et son comte de notre soutien et de notre amitié en ces temps difficiles. Que si aide nous pouvons apporter à la mesure de nos moyens, nous n'hésiterons pas.
Puisse la couronne, conformément à ce que laisse entrevoir ses dernières déclarations, prendre la mesure de l'infâmie du Ponant, coupable de toutes les bassesses, et assurer à ses vassaux la protection qu'elle leur doit, les armées bretonnes étant, comme la déclaration du Limousin La Marche l'indique, fort loin d'être en marche de retrait.
Etabli à Clermont le 10 aout 1459
T.-X. de L. duc du Bourbonnais Auvergne Pair de France
- réponse de la Curia Regis à la proposition de Datan au nom du Ponant:
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Couronne, à Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, salut et connaissance de vérité.
Que connute chose soi à vous que devant les nouvelles insultes posées par des bretons contre les terres françaises du Limousin, nous sommes au regret de devoir décliner votre proposition.
Item que si, sachant et appréciant votre volonté de paix, vous parveniez à obtenir le retrait des Bretons présents en France en vue de commettre des actions contre la Couronne royale ou agissant déjà en ce sens, nous vous ouvririons aussitôt les portes d'une salle de discussion du Louvre.
Item que vous comprendrez que sans cela nous prenons et devrons prendre les armes contre les insultes bretonnes.
Donné à Paris le Xe jour du mois d'aoust del an de grasce MCDLVIIII
- réaction toulousaine à l'attaque contre le Limousin:
- Citation :
- De Nous, Marievictoire de Lasteyrie-Kamps, Comtessa de Toulouse
A Vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche Ainsi qu'aux autorités royales, aux autorités ponantaises et aux peuples occitans
Castel Narbonnais, Toulouse, le 11ième d'Août, l'An 1459
Apprenons avec stupeur l'attaque aussi lâche qu'inqualifiable des armées ponantaises à l'encontre du Comté de Limousin et de la Marche, sans même aucune déclaration de guerre au préalable.
Tenons à assurer le peuple du Limousin et de la Marche de notre soutien et de notre amitié la plus sincère et dévouée. Que si Nous pouvons agir nous le ferons dans la mesure de nos moyens et, qu'en attendant, Nous demandons le retrait immédiat de ces armées ennemies et leur retour en leur pays d'origines, prouvant ainsi qu'il ne s'agit que des actes isolés d'écorcheurs oisifs.
Nous nous permettons également de proposer une table de négociation entre les différentes autorités sus nommées et que, les provinces jusque-là non alignées puissent également répondre d'une même voix face aux différentes menaces qui peuvent les accabler et à l'orage qui gronde dans le ciel azur du Royaume de France.
- Datan démissionne de sa fonction de Chancelier. | |
| | | Marie CilitBang Grand Ducale
Messages : 977 Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE Ven 26 Aoû - 10:13 | |
| Le 12 aout 1459 :12-08- Offensive du Ponant en Limousin(AAP) - Spoiler:
- Citation :
- Les armées du Ponant viennent d'ouvrir un nouveau front en attaquant le Limousin-Marche.
Dans la nuit du 9 au 10 août, trois armées portant étendard du Ponant auraient attaqué une armée du Limousin et de la Marche qui tentait de les empêcher de passer, alors qu'elles s'approchaient de Limoges, la capitale.
Le Limousin-Marche, dont l'armée a été détruite à l'issue de la bataille, a réagi en adressant une lettre à la régente, Icie de Plantagenêt, ainsi qu'aux pairs et feudataires de France, afin que l'attaque du Ponant sur son territoire ne reste pas impunie. En effet, la province, qui était restée neutre dans le conflit qui oppose le Ponant à d'autres provinces, considère cette offensive comme "une fourberie du Ponant".
D'après le Ponant, les trois armées ne faisaient que traverser le Limousin pour rallier le Berry, afin d'aider à la défense du duché, d'autant qu'elles n'ont même pas tenté de s'emparer de la capitale de la province. Cette bataille ne serait qu'un malheureux incident, le Ponant n'ayant jamais voulu s'en prendre à leur voisin Limousin.
Par ailleurs, parmi les victimes de la bataille, on recense Nebisa de Malemort, qui vient d'être reconnue Reyne de France, mais aussi Nilas, ancien duc de Bretagne. A l'heure actuelle, leurs jours ne sont pas en danger.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
Réaction du Duc d'Orléans aux incidents du Limousin - Spoiler:
- Citation :
- De nous, Aurae, Duc d'Orléans,
A vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, Au peuple de Limousin et de la Marche, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Salut,
Nous avons bien reçu l'information au sujet de l'attaque sur le Limousin Marche. Cette attaque est un pas de plus dans la félonie du Ponant et, s'il en fallait une, une preuve supplémentaire que "guerre privée" n'est qu'une mascarade pour permettre aux félons de se croire tout permis au sein du Royaume de France.
Nous condamnons évidemment, et de manière officielle l'attaque du Ponant à l'encontre du Limousin Marche.
Si le Limousin Marche en fait la demande, nous répondrons présent à la hauteur de nos moyens. Et nous espérons que, contrairement à la Régence, Notre nouvelle Reyne prendra les choses en main comme elle l'avait annoncé en venant en aide à ses provinces vassales et saura répondre comme il se doit aux traitrises qui ont lieu depuis plusieurs semaines.
Faict et scellé à Blois le douzième jour de l'an de grasce mille quatre cent cinquante neuf.
Aurae, Duc d'Orléans
La nouvelle Reyne ordonne... - Spoiler:
- Citation :
- De nous, Nebisa de Malemort, Reine de France.
A nos sujets à travers le Royaume,
Ainsi que nul ne peut ignorer, le centre du Royaume de France est victime d'une plaie infâme, d'un mal qui le ronge et d'une bien étrange contagion.
Alors que notre province du Berry se trouvait entre les mains d'un Duc illégitime et que la précédente occupante du Trône, lors de ses périodes d'activité, avait fait savoir son avis là dessus, une poignée de fidèles sujets ont décidé de mettre à bas le tyran illégitime et de cette intention, la meilleure qu'il soit au monde, naquit le péril qui menace d'engloutir sur l'autel de l'infamie une population innocente.
A présent que le Berry a reçu un Duc légitime, nous nous interrogeons sur les raisons pouvant pousser un Duché qui se dit intègre et loyal à envahir son voisin, à détruire sciemment ses infrastructures minières, à prendre en otage une population entière pour violer les droits sacrés de la souveraineté d'un Duché en tâchant par la force et la contrainte de rattacher une bonne ville voisine à sa propre terre.
Nous nous interrogeons sur la concentration d'armées à la frontière angevino-tourangelle et sur les causes des escarmouches nous ayant été rapportées. Nous nous interrogeons sur l'origine de ces armées aux bastions étonnants.
Nous ne comprenons pas non plus par quel miracle et de quel droit des armées venues du Poitou, d'Artois, de Guyenne ou d'Anjou se retrouvent à venir d'un conflit qui ne les concernent point et, qui, pour prix de leur grande compassion, vont jusqu'à violer les lois d'un Comté innocent, ayant commis la faute de leur refuser le passage.
Nous ne reviendrons pas sur les fautes et les torts de chacun mais ce désordre doit cesser et il cessera de bon ou de mauvais gré. Notre règne marque un point de rupture avec le passé, avec la coutume née de la fatalité d'une France qui baisse la tête et d'une Royauté qui laisse faire de peur de se trouver éclaboussée...
Notre premier devoir est d'assurer à nos peuples le droit à la sécurité, à la prospérité et à la Paix. Tout ceux qui, par arrivisme ou pas folie, s'opposeront à Nous et à notre démarche ne seront autre chose que des traitres et traités comme tels.
Nous ordonnons ce jour les mesures suivantes : que la population de la bonne ville de Bourbon retrouve la place qui est la sienne au sein de son Duché légitime. Que l'actuel administrateur berrichon quitte sa place avant le crépuscule et qu'un sujet du Bourbonais Auvergne prenne sa place le temps qu'une armée auvergnate vienne récupérer les droits naturels du Bourbonais-Auvergne que le Berry a bafoué et que cela se fasse sans violence.
Nous ordonnons également que toutes les armées impliquées dans ce conflit se stoppent sur le champ, le temps que les régnants du Poitou, d'Anjou, du Berry, d'Auvergne et de Touraine se présentent à Nous pour connaitre notre volonté.
Nous rappelons à tous de se montrer prudents, en effet, Notre Royaume est, actuellement visité par deux armées étrangères. La première, venue de Bretagne a déjà tenté de s'en prendre à Notre bonne ville de Chinon en Touraine et fut, héroïquement, repoussée par les défenses tourangelles et leurs courageux soutiens, d'après Nos informations, elle stationnerait actuellement dans les environs de Saumur, Nous demandons à nos sujets angevins de faire preuve de prudence. Une autre armée de Bretagne a franchit nos frontières sans que le Poitou n'ait pu le signaler à son voisin Limousin, évitant ainsi un atroce carnage, et marche à présent sur le sol Berrichon.
Ainsi que tous le savent... la présence d'une armée issue d'un Royaume étranger, en toute illégalité sur notre sol représente au pire une déclaration de guerre, au mieux une injure et nous allons devoir contacter prestement les autorités Bretonnes pour leur signaler cet état, puis, une fois que Nous serons assurée qu'il s'agit bien de gredins, les traiter comme tels... par chance le Berry ayant un nombre impressionnant d'armées sur son sol pourra se charger de cette mission de première importance pour la défense de Nos sujets et l'honneur de Notre Royaume.
Nous demandons, par conséquent, aux troupes du Domaine Royal de se tenir prêtes à venir en aide à Nos sujets menacés par cette armée... si jamais les régnants convoqués devaient manquer d'énergie ou de volonté pour trouver le chemin de la Paix.
En outre, nous ordonnons au Duc et Pair Thomas de Clérel de se présenter au Louvre avant ce lundi pour venir y défendre sa personne et tâcher d'influer par ses arguments la condamnation morale que ses actes, pour le moins incompatibles avec la dignité de Pair de France, envers la population de Bourbon l'opprimée nous ont fait ressentir. Nous sommes décidée à lui laisser une chance de s'expliquer... il n'y en aura pas deux.
Faict en l'enceinte du Palais Royal du Louvre ce treizième jour du mois d'Aoust 1459, second jour de notre règne.
Nebisa de Malemort Reine de France
Le 13 aout 1459 :- la Touraine aurait attaqué et laissé pour mort les cardinaux Verty et Clodweck. - Afin d'obéir à la demande de la Reyne, Bourbon est laissée par les troupes du Berry et redevient ville franche, en attendant que les troupes auvergnates ne la récupère. Le Ponant remet les évènements en perspective - Spoiler:
- Citation :
- A Sa Majesté Nebisa, Reyne de France.
a Sa Grandeur Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, A Sa Grandeur Dotch Cassel, Grand-Maitre de France et aux membres de la Curia Regis, A la Comtesse de Toulouse et à tous ceux qui, brusquement, vont se manifester dans les jours à venir
De nous, Membres Unis de l'Alliance du Ponant,
Tenions à dénoncer l'hypocrisie tenace du Régnant du Limousin dans ce conflit depuis son commencement, se prétendant "neutre" en interdisant le passage des armées du Ponant mais en autorisant le déplacement de celles de Touraine, de Bourgogne ou de l'Auvergne. En allant demander à son voisin auvergnat de lui offrir agrément pour son armée. En trouvant tous les prétextes du monde pour dénoncer un traité de défense militaire dès que le Berry, son allié, fut en danger plutôt que de répondre à ce que commandait son devoir. Ainsi, le Comte du Limousin manqua à sa parole en se lavant les mains du sort de son allié et voisin, faisant preuve d'une lâcheté digne des pires traitres de notre histoire. A ce jour, il est le seul responsable de la tragédie qui se déroula devant les murs de Limoges. Nous prions Dieu de veiller sur les âmes de ceux qui sont morts cette nuit là alors qu'ils auraient pu, ce jour, être avec leurs familles bien à l'abri des murs.
Tenions à faire savoir que le Comte du Limousin était parfaitement au courant de l'avancée de nos armées en son territoire et qu'il avait a priori accepté, pour la sauvegarde même de ses soldats et pour éviter toute violence inutile, de faire rentrer son armée en les murs de sa ville. Que cela ne fut pas le cas. Qu'au lieu de cela, il fit intégrer autant de soldats que de civiles en criant à l'invasion les amenant de lui même au massacre aveugle dont il était, lui, totalement conscient. Pour preuve de la position non-belliqueuse du Ponant à l'égard du "neutre" Comté du Limousin&Marche, les armées sont passées par deux villes Limousines non défendues sans porter atteinte à quiconque car il n'est pas dans notre but de nous attaquer à cette province.
Condamnons une fois de plus, en l'écrivant noir sur blanc, les actions de Thoros qui est un brigand notoire, sans patrie ni foi, ni loi et qui, nous le rappelons une fois de plus, prit Angers avant de tenter de s'emparer de Niort et a pillé deux fois Rieux : trois villes du Ponant pour ceux qui auraient des problèmes avec la géographie du Royaume ; Angers étant même la capitale de l'Anjou ce qui reversa le Duc en place à quelques jours de l'attaque de la Touraine contre ce Duché. Y avons-nous vu un complot de la part de nos adversaires? Avons-nous accusé la Touraine de l'avoir payé pour déstabiliser le Ponant en faisant choir de son trône le Duc Kirke à quelques jours de leur attaque sur le territoire d'Anjou? Non. Car nous ne sommes pas de ces charognards prêts à accuser nos ennemis des pires avanies dont ils ne semblent pas coupables : ils en commettent suffisamment chaque jour. En espérant que ce message sera compris de toutes et de tous, nous le répétons une fois encore en langage très basique pour les plus simples de nos lecteurs : "Thoros y en être méchant avec tout le monde. Thoros pas ami de nous.".
Constatons avec une certaine ironie que, soudainement, les plumes se délient pour exprimer indignation ou consternation autour d'un conflit qui dure depuis des mois dans le plus grand silence, au cœur d'une indifférence hypocrite qui jusque là voyait pourtant s'afficher tant de mensonges, de trahisons et de bassesse de la part de nos opposants sans qu'ils aient jamais droit à des récriminations, même timorées, de la part de qui que soit. Nous saluons le grand courage et la clairvoyance de la Comtesse de Toulouse qui, d'un seul coup, découvre qu'il y a une guerre et que la guerre, c'est sale tandis que tant de nos soldats baignent dans leur sang après des coups d'épées qui leur furent, pour beaucoup, plantés dans le dos. Nous ne doutons pas que, dans les jours à venir, grand nombre de courageux du même genre sortiront de leur silence coupable pour protester, bêlant comme des moutons en croyant hurler avec les loups.
Faict à Cholet le 13 aout 1459 Pour l'Alliance du Ponant
Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant Le 14 aout 1459 :-ouverture du "sommet de la Concorde" où sont conviés les régnants du Poitou, d'Anjou, du Berry, d'Auvergne et de Touraine. Réponse de Sa Majesté la Reyne à la déclaration du Ponant. - Spoiler:
- Citation :
- A Dame Iseliah Rovel, Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant
charge à elle de transmettre aux Ducs et Comtes, nos chers vassaux, membres de cette alliance.
Nous ne pouvons que nous étonner de votre missive, chère Dame, et de justifications qui s'offrent à nos yeux. A vous croire, à partir du moment ou vos armées, talonnée par une armée étrangère je tiens à le rappeler, avaient signalé leur passage, il n’appartenait plus au Limousin d'être maitre chez lui. Sachez qu'il est de notoriété publique qu'un Régnant, un vassal de la Couronne a, entre autre chose, le droit de décider qui peut ou non circuler sur ses routes et que le fait de ne pas tenir compte du refus, poli et courtois, du Comte Geulnard, notre très estimé vassal, ne fait qu'aggraver les offenses infligée à la France.
De même, nous ne considérons pas que le Traité d'amitié signé entre le Berry et le Limousin entrainait pour ce dernier la perte de son libre arbitre et une quelconque soumission aux vœux de son voisin. Le Comte du Limousin pouvait tout à fait estimer ne pas avoir les moyens d'accorder le moindre crédit à une tripotée d'armée dont la volonté manifeste était de semer un peu plus l'anarchie dans notre Royaume, encore qu'il eusse refusé simplement parce qu'il n'aimait pas la couleur des oriflammes, sa décision n'en restait pas moins valide et souveraine, étant maitre chez lui comme indiqué plus haut.
Pour ce qui est de la regrettable prise de la bonne ville de Rochechouart et du tourment infligé à ses habitants, en aucun cas et dans aucune de nos déclarations nous n'avons pu déclarer la moindre responsabilité de nos provinces vassales du Ponant, nous avons seulement souligné que lorsqu'un vassal voit débarquer chez lui une armée étrangère, il serait tout à fait raisonnable, digne et loyal de le signaler. Nous tenons à rappeler que nous sommes en paix avec notre voisin, le Grand Duché de Bretagne mais que ce Royaume Souverain n'est en rien un allié de Notre Couronne et que, par conséquent, notre peuple est appelé à la prudence vis à vis de ces ressortissants.
Dans tous les cas, nous nous réjouissons à l'idée de voir autant de nos vassaux prêts à se battre contre cet infâme bandit et dés que le soucis avec le conflit au centre de Notre Royaume sera achevé, nous pourrons envisagé de rendre justice à chacun de nos sujets par lui outragé.
Soyez assuré que le temps de l'hypocrisie est passé et que tous devrons assumer les choix qu'ils feront car, à présent, la Reine exige qu'il en soit ainsi.
Au Palais Royal du Louvre, le quatorzième jours d'Aoust 1459 Troisième jour de notre Régne
Nebisa de Malemort Reine de France
Réponse de SG Jake de Valombre, comte du Poitou à la Reyne, faisant son devoir de conseil - Spoiler:
- Citation :
- De nous, Jake de Valombre, Comte du Poitou
A vous, Sa Majesté Nebisa de Malemort, Reine de France.
Salutations respectueuses,
Avons pris connaissance de votre annonce concernant « l’instabilité au centre du Royaume ». Nous avons été quelque peu surpris par certains de vos propos tenus dans cette annonce.
En tant que vassal de la Couronne, représentant du Poitou, nous souhaitons vous donner aide et conseil par cette missive.
Ainsi, nous demandons à Sa Majesté de ne pas prendre parti dans ce conflit pour l’un ou l’autre camp. Que pour nous une Reyne doit fédérer les peuples et non créer une division du Royaume entre ses sujets.
Nous rappelons également que le Ponant n’a jamais voulu cette guerre mais que celui-ci y a été forcé pour défendre son allié le Berry contre l’ingérence de la Touraine faisant justice elle-même sans en recevoir l’ordre ni de la Reyne Béatrix, ni de la Régente Icie.
Vos volontés ont été entendues et nous attendons à présent un pas pour la paix de la part des Règnants de la Touraine, du Bourbonnais-Auvergne, de la Bourgogne et du Limousin. Nous souhaitons que sa Majesté puisse être médiatrice entre tous et ne prenne pas parti car nous sommes tous vassaux de la Couronne de France envers qui vous avez un devoir de protection, de justice et de subsistance.
Nous attendons donc votre invitation au lieu où se déroulera la Rencontre au Sommet avec tous les dirigeants impliqués dans ce conflit afin de pouvoir négocier cette paix dans le respect de chacun. Nous espérons que sa Majesté conduira ces négociations avec équité et justesse pour tous.
En vous souhaitons un prompt rétablissement,
Jake de Valombre Comte du Poitou
Courrier de SG Alleaume à Sa Majesté en réponse à ses exigences. - Spoiler:
- Citation :
- De nous, Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
A Nebisa de Malemort, Reyne de France,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Avons conscience des responsabilités de la Couronne qui doit protection à chacun de ses sujets du Royaume.
Rappelons que nous avons été nommé par tout un peuple afin de représenter ses intérêts, d'assurer sa protection et son rayonnement à travers le Royaume de France.
Rappelons qu'à ce titre, chaque citoyen du Berry est notre sujet, et nous sommes le Seigneur de chacun d'eux, impliquant à notre charge un certain nombre d'obligations que nous nous devons de respecter.
Insistons sur ce fait concernant Thomas de Clerel étant vassal du Duc de Berry et dont les actions en Auvergne, Pair ou non, sont directement sous la responsabilité de son suzerain, à savoir moi-même.
Rappelons que le dit-voisin, ainsi nommé Thibaut-Xavier de Ludgarès , Duc du Bourbonnais-Auvergne a insulté mon peuple de par sa verve à réclamer du fer et du sang, malgré notre accession au trône de Berry à la place du félon de la royauté, le « tyran illégitime », et de par son refus de quitter notre terre et d'entrevoir une trêve.
Rappelons que toute tentative de raisonnement de la précédente Régente de France, Icie de Plantagenêt, à l'intention de ce Duc s'est vouée à l'échec.
Rappelons notre serment à la Couronne de France: « Moi, Alleaume de Niraco, je renouvelle l'allégeance du Berry à la Couronne de France, et à son trône. Le Berry s'engage par ma voix à vous devoir fidélité, conseil et soutien. » Nous souhaitons faire preuve d'humilité devant ce serment et le renouveler publiquement afin d'assurer la Reyne de France que nous respecterons les obligations que nous avons envers la Couronne. A savoir la Loyauté, le Concilium et l'Auxilium.
Renouvelons donc l'allégeance du Berry à la Couronne de France et à son trône. Le Berry s'engage à nouveau par notre voix à vous devoir fidélité, conseil et soutien. En effet, le Berry sera toujours présent si votre Majesté nécessite une aide contre les ennemis du Royaume, son Duc sera toujours présent pour vous porter conseil en cas de nécessité, et les armées berrichonnes seront toujours sur le pied de guerre pour battre le fer contre les ennemis de la Couronne.
Affirmons de ce fait que le conflit qui nous lie à notre voisin, le Bourbonnais-Auvergne, est et demeure guerre privée, avec motivations et conditions qui sont propres à nos obligations de Seigneur du Duché de Berry et n'ont pas de rapport direct avec la Couronne.
Assurons malgré tout à la Reyne et à l'ensemble du Royaume de France que nous n'abusons pas de notre droit seigneurial de guerre privée et que le peuple de Bourbon n'était en rien notre otage et pouvait quitter la cité librement si telle était sa volonté. Le fait est que leur Duc les ayant abandonné au moment où ils en avaient le plus besoin, les citoyens de la ville de Bourbon étaient en droit de songer à l'orientation de leurs intérêts.
Invitons votre Majesté à réussir là où la Régente de France a échoué.
Assurons la Couronne et toutes les parties à ce conflit que le Berry et son Duc resteront ouvert au dialogue et prêts à Vous soumettre le détail des actions de chacun depuis l'invasion des Auvergnats sur notre terre afin de vous prouver que la guerre a été déclaré avant mon accession au trône de Berry par l'Auvergne et que ce dernier n'a jamais souhaité une quelconque paix, ainsi qu'à vous gager de notre bonne volonté et de notre bonne foi.
Assurons la Couronne et chacun des sujets de la Reyne que si une armée battant pavillon étranger devait franchir notre frontière, nous nous engageons à faire application de votre souhait au nom du devoir d'Auxilium.
Faict à Saint-Aignan ce treizième jour du mois d'Août 1459, second jour de votre règne.
Alleaume de Niraco Duc de Berry Le 15 aout 1459 :- Bourbon retrouve le giron du B.-A. Le 16 aout 1459 :- La Bourgogne et la Touraine continuent de déplacer leurs armées notamment, une nouvelle armée montée à Chinon tandis que le Ponant tâche de respecter les consignes et demandes royales. - Sofio, la duchesse du B-A, aurait été grièvement blessée par une armée bourguignonne. Le 17 aout 1459-crise en Bretagne le roy dépose sa couronne en place public et interpelle le peuple et la duchesse, leur rappelant leurs responsabilités. 18 aout 1459 :la Reyne rend son "verdict" après la réunion de la Concorde. le Ponant sans la Bretagne? - Spoiler:
- Citation :
- De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Suzeraine des Ducs et Comtes de Berry, du Bourbonais Auvergne, de Bourgogne, du Poitou, d'Artois et de Guyenne présentement réunis devers Nous,
Nous avons entendu et écouté avec attention les exigences de chacun.
Dans un soucis d'arbitrage honnête et équitable, nous faisons savoir ce jour notre verdict.
L'actuel conflit n'a plus de raison d'être et ordonnons sur le champ sa conclusion pacifique . Nous reconnaissons comme légitime, tant l'intervention de provinces féales dans le but de chasser un Félon du Trône que la Couronne lui refusait le droit d'occuper, que le juste courroux de celui qui l'y remplaça. Nous admettons le désir d'assistance de ceux venus se greffer sur le conflit afin d'aider leurs amis respectifs .
Malgré ceci, à présent, plus aucune caution ne prêtée à l'égard de ceux et celles qui tendraient en maintenir un climat d'hostilité au Centre de Notre Royaume et Nous n'aurons plus la moindre tolérance envers ceux qui décideraient d'offenser Notre autorité en s'élevant contre Notre œuvre pacificatrice.
Concernant les souhaits du Poitou et de l'Anjou :
Le nœud angevin entre Saumur et Chinon revient à son légitime possesseur, le Duché d'Anjou.
Concernant les souhaits du Berry :
La reconnaissance, par la Couronne, établit sa légitimité sans que nul ne s'y puisse opposer. A ce sujet, la voix d'un Régnant, quel qu'il soit n'a pas voix au chapitre. Le Duc Alleaume est notre vassal, nous le reconnaissons comme tel et nous louons de cela.
Le renforcement des armées cesse puisque nous ordonnons à chacun d'agir en conséquence de nos ordres exprimés si après.
Nous ne pouvons ordonner à des provinces vassales de laisser passer sur ses terres qui elle souhaite refuser.
La neutralité de la Couronne s'arrête là ou commence son devoir et quand Ses vassaux s’avèrent incapables d'agir avoir sagesse.
Concernant le souhait de la Bourgogne :
Nous nous exprimons sur le point soulevé plus bas.
Concernant les souhaits de la Touraine :
La Couronne n'a jamais donné aux sujets du Grand Duché de Bretagne la permission de circuler sur le sol de France, en armée, comme s'ils étaient en terres conquises. Il sera fait rappel aux autorités bretonnes de ce point.
Les troupes engagées rentreront chez elle, et pour cela il faudra bien bouger mais... nous précisons nos volontés çi après.
Concernant les brigands, nulle impunité existant, qu'une liste de noms et de faits soit établi et la justice royale supervisera les mesures à prendre avec le concour de provinces les ayant, hélas, sur leurs terres.
Concernant les souhaits du Bourbonais Auvergne :
Il n'y a pas, en France, de droit d'asile pour les bandits. Toute province s'opposant à châtier ou voir châtier des auteurs de pillages notoires ne pourra invoquer son bon droit face aux sanctions que la Couronne est en droit de prendre envers cette dernière et des moyens qu'elle estimera juste pour rendre Sa Justice.
En sus de cela, nous demandons à tous de reconnaitre les points suivants :
Renverser un félon d'un Trône que la Couronne lui refuse le droit d'occuper est un acte de loyauté louable. Il n'est pas permis à des sujets d'un Royaume souverain de circuler en armée sur le sol de France sans en demander, au préalable, la permission à la Couronne de France. Il n'est pas permit à des provinces vassales de la Couronne de France de conclure une Alliance avec un Royaume Souverain. Une guerre privée ne saurait concerner la moitié du Royaume et des étrangers sans perdre sa définition de "privée". Le Surintendant aux Finances étudiera les dommages subis par les mines dans chacune des provinces impliquées par le conflit et établiera le cout que chaque province recevra en guise de réparation.
Nous rappelons également pour qui l'ignore que :
Les peuples de France sont encouragés à se regrouper et s'allier entre eux afin de favoriser leur économie ou défendre leurs sujets. C'est pour quoi nous reconnaissons l'existence du Ponant, Alliance regroupant les provinces vassales du Poitou, de l'Anjou, de l'Artois et de la Guyenne. En revanche, il n'est pas permit aux provinces de France de conclure une alliance avec un État souverain ou d'agir comme un État dans l’État. Nous signifions donc que toutes les Alliances existant sur le sol de France sont soumis aux restrictions suivantes : regrouper des provinces du Royaume de France, agir dans le respect des Lois Royales et de la Couronne, ne pas signer de traités au nom de leur Alliance, ne pas se doter d'Institutions visant à se substituer à celles de la Couronne.
Et pour conclure nous ordonnons :
Que les armées engagées dans ce conflit soient dissoutes sur le champ ou se placent sous l'autorité de la Couronne afin de partir châtier Thoros et L'Eldorado quitte à les prendre en chasse..
Ceci représente, ne vous y trompez pas, un ultimatum. Quiconque s'opposerait à la volonté royale se rangerait sur le champ dans le camp des perturbateurs, avides de guerre et de chaos et signifierait par la même que la Couronne devrait se résoudre à prendre les mesures qui s'imposent.
Faict en l'enceinte du Palais des Offices ce dix huitième jours d'Aoust 1459. 20 aout 1459- minuit : fin de l'ultimatum. Le Ponant accepte le retrait des troupes mais pas de rompre son alliance avec la Bretagne. La Touraine n'a pas signé non plus. réponse du Ponant à l'Ultimatum. - Spoiler:
- Citation :
- A Nebisa, Reyne de France,
A tous ceux qui liront cette missive
Nous, provinces vassales de France et unies au sein de l'Alliance du Ponant, déclarons accepter d'organiser un retrait progressif de nos troupes situées en Berry et en Anjou sous arbitrage royal afin qu'aucun des deux camps ne se sente floué. Nous ne pouvons que saluer la volonté d'apaisement de la Reyne et espérons à l'avenir que le dialogue sera préféré aux conflits armés. Nous espérons que les autres parties prenantes de cette affaire sauront se ranger aux bons conseils de notre souveraine.
Cependant, nous tenons à préciser que nous ne pouvons, pour l'heure mettre fin immédiatement au partenariat qui nous lie au Grand Duché de Bretagne. Nous ne pouvons balayer d'un revers de la main une collaboration avec le Grand-Duché de Bretagne qui dure depuis maintenant près de 2 ans car l'Alliance du Ponant est bel et bien une alliance économique et diplomatique avant d'être une Alliance militaire. Nous tenons d'ailleurs à préciser que notre Alliance a pris cette direction eut égard aux attaques qu'ont subi l'ensemble de nos partenaires. Ni plus, ni moins. C'est pourquoi, nous demandons la tenue d'une réunion regroupant des représentants de la couronne de France, de la couronne de Bretagne, ainsi que des représentants des provinces de l'Alliance du Ponant, afin de trouver un compromis pour que le Grand Duché de Bretagne puisse garder sa place au sein de l'Alliance du Ponant tout en révisant le volet militaire. Le but étant bien de mettre les échanges ayant court entre les membres de l'Alliance en conformité avec le traité du Mont-Saint-Michel et que chacune des parties puissent repartir sur des bases saines d'échanges cordiaux et respectueux.
Espérons que dans sa volonté d'apaisement, la Reyne continue de préférer la voie de la discussion plutôt que celle de la guerre contre son propre peuple.
Fait à Cholet le 20 Aout 1459 Au nom des membres du Ponant
Vice chancelière de l'Alliance Le 21 aout 1459 :-Après un discours ferme, et suite à diverses interventions de la noblesse, le Grand-Duc a fait cesser les vocifération populistes et a repris sa couronne. Le 22 aout 1459 :Insatisfaite de la réponse du Ponant, la Reyne déclare la guerre à l'Artois, à l'Anjou et au Berry. - Spoiler:
- Citation :
- Nous, Nebisa de Malemort Armantia, Reyne de France,
Dans le soucis de donner une dernière chance à la Paix, Nous avons reçu personnellement, les Régnants d'Anjou, d'Artois, de Berry, du Bourbonais et de l'Auvergne, de Bourgogne, du Poitou et de Touraine impliqués dans un conflit qui n'avait que trop duré.
Nous avons écouté et fait entendre Nos volontés.
Nous avons laissé jusqu'à minuit samedi pour que les Régnants concernés se soumettent à notre décision et volonté, que nous avons attendu toute la journée de Dimanche et jusqu'à ce Lundi afin de laisser un peu plus de chance à la Paix de venir d'elle même.
Seules les Duchesses de Bourgogne et du Bourbonais-Auvergne ont fait acte dans les temps. Le Duc de Touraine ayant attendu le verdict des urnes pour confirmé son acceptation et le Comte du Poitou s'étant rendu à la raison et ayant fait le choix de l'honneur ce jour. En revanche les autres provinces, Anjou, Artois et Berry, sont demeurées opposées à l'idée d'agir concrètement pour la Paix.
Nous considérons comme une offense le refus du Duc du Berry, du Régent Angevin et de la Comtesse d'Artois et comme une injure l'éventualité de pérenniser un flou n'ayant que trop duré en vue de lointaines et vagues discutions.
Nous ne saurions Nous résoudre à compter les points dans une partie qui ne sert qu'à nuire à la France mais la preuve de la forfaiture de Nos vassaux nous a été apportée.
Il y a deux jours, l'armée Bretonne, étrangère, présente sur Notre sol sans Notre autorisation, s'est portée sur le sol du Limousin et de la Marche, toujours sans Notre aval et sans celui du Comte Gueldnard, sous les murs de la bonne ville de Guéret, actuellement rançonnée par les troupes du bandit Thoros. Tout nous porte à croire que des échanges ont eut lieux, malgré les dénégations farouches du Ponant quant à l'indépendance de ces bandits là.
Pour ces raisons, Nous sommes déchirée de devoir admettre que Nos vassaux nous ont menti et que, malgré leurs paroles, ils n'ont jamais cherché la Paix, qu'ils se considèrent dans les faits comme un État au sein du Royaume et n'entendent pas rompre leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne.
C'est pourquoi Nous nous résignons, déçue mais déterminée, à demander à Nos vassaux de prendre les armes afin de défendre la Souveraineté de Notre Royaume et de faire entendre à l'Alliance, dicte du "Ponant", que l'on ne peut se défier des Lois et Coutumes du Royaume de France sans encourir le juste courroux d'un peuple honorable qui a, trop longtemps, retenu sa colère face aux insultes et aux agressions qui lui étaient faites.
Nos exigences demeurent les mêmes.
Que les provinces françaises du Ponant rompent leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne, qu'ils se plient à l'Autorité Royale et donnent les gages de leur loyauté.
Que le Grand Duché de Bretagne retire ses troupes armées du sol du Royaume de France et se borne à respecter le Traité du Mont Saint Michel, qui couta trop de vies et de sang à nos deux Royaumes pour être ainsi désavoué.
En retour, et dés que la félonie cédera le pas à la raison, Nous garantissons Notre clémence envers ceux qui auraient, par le passé, agi contrairement aux mœurs ou à l'honneur. Nous assurons, en outre, prohiber les actes de pillages ou de saccages, au sein des bonnes villes de France ou des infrastructures minières et maintenir vis à vis de Nos sujets, une attitude conforme à Nos devoirs de Souveraine et de Suzeraine.
Dés que raison sera rendue et que Nos provinces vassales rentreront dans une conduite digne de celle que Nous attendons, dés que Nos sujets cesseront d'être des pions manipulés et élevés pour tourner le dos à leur Souveraine, Nous aurons le soulagement et le bonheur de signer la Paix... d'ici là et puisqu'ils l'auront voulu, Nous n'aurons pas peur de faire la guerre.
En outre, devant l'acte de loyauté et de sagesse du Poitou, Nous assurons à Notre vassal la paix sur ses terres et lui faisons savoir que Nous lui demandons de Nous signaler la présence de toute armée étrangère qu'il apercevrait sur son sol et, en gage de bonne volonté et de Notre compréhension lui assurons que les troupes qu'il nous enverra ne seront affectées qu'à l'unique mission de mettre à bas l'armée du bandit et ennemi de la France, Thoros ainsi que de ses soudards et âmes damnées.
La France n'est pas en guerre contre son voisin du Grand Duché de Bretagne mais considérera comme une agression toute armée supplémentaire passant les frontières de France, tout mouvement offensif de ses armées et troupes présentes à ce jour, sans Notre autorisation dans Notre Royaume.
Fait de nostre blanche main ce funeste jour du 22 Aoust 1459 au Palais du Louvre.
*****************
De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Suzeraine des Ducs et Comtes de Berry, d'Anjou, du Bourbonnais Auvergne, de Bourgogne, du Poitou, d'Artois et de Guyenne présentement réunis devers Nous,
Nous avons entendu et écouté avec attention les exigences de chacun.
Dans un soucis d'arbitrage honnête et équitable, nous faisons savoir ce jour notre verdict.
L'actuel conflit n'a plus de raison d'être et ordonnons sur le champ sa conclusion pacifique . Nous reconnaissons comme légitime, tant l'intervention de provinces féales dans le but de chasser un Félon du Trône que la Couronne lui refusait le droit d'occuper, que le juste courroux de celui qui l'y remplaça. Nous admettons le désir d'assistance de ceux venus se greffer sur le conflit afin d'aider leurs amis respectifs .
Malgré ceci, à présent, plus aucune caution ne prêtée à l'égard de ceux et celles qui tendraient en maintenir un climat d'hostilité au Centre de Notre Royaume et Nous n'aurons plus la moindre tolérance envers ceux qui décideraient d'offenser Notre autorité en s'élevant contre Notre œuvre pacificatrice.
Concernant les souhaits du Poitou et de l'Anjou :
Le nœud angevin entre Saumur et Chinon revient à son légitime possesseur, le Duché d'Anjou.
Concernant les souhaits du Berry :
La reconnaissance, par la Couronne, établit sa légitimité sans que nul ne s'y puisse opposer. A ce sujet, la voix d'un Régnant, quel qu'il soit n'a pas voix au chapitre. Le Duc Alleaume est notre vassal, nous le reconnaissons comme tel et nous louons de cela.
Le renforcement des armées cesse puisque nous ordonnons à chacun d'agir en conséquence de nos ordres exprimés si après.
Nous ne pouvons ordonner à des provinces vassales de laisser passer sur ses terres qui elle souhaite refuser.
La neutralité de la Couronne s'arrête là ou commence son devoir et quand Ses vassaux s’avèrent incapables d'agir avoir sagesse.
Concernant le souhait de la Bourgogne :
Nous nous exprimons sur le point soulevé plus bas.
Concernant les souhaits de la Touraine :
La Couronne n'a jamais donné aux sujets du Grand Duché de Bretagne la permission de circuler sur le sol de France, en armée, comme s'ils étaient en terres conquises. Il sera fait rappel aux autorités bretonnes de ce point.
Les troupes engagées rentreront chez elle, et pour cela il faudra bien bouger mais... nous précisons nos volontés çi après.
Concernant les brigands, nulle impunité existant, qu'une liste de noms et de faits soit établi et la justice royale supervisera les mesures à prendre avec le concours de provinces les ayant, hélas, sur leurs terres.
Concernant les souhaits du Bourbonais Auvergne :
Il n'y a pas, en France, de droit d'asile pour les bandits. Toute province s'opposant à châtier ou voir châtier des auteurs de pillages notoires ne pourra invoquer son bon droit face aux sanctions que la Couronne est en droit de prendre envers cette dernière et des moyens qu'elle estimera juste pour rendre Sa Justice.
En sus de cela, nous demandons à tous de reconnaitre les points suivants :
Renverser un félon d'un Trône que la Couronne lui refuse le droit d'occuper est un acte de loyauté louable. Charge, à l'avenir, à la Couronne de préciser dans Ses annonce si elle souhaite ou non l'intervention extérieure de ses vassaux pour faire accomplir Sa volonté. Il n'est pas permis à des sujets d'un Royaume souverain de circuler en armée sur le sol de France sans en demander, au préalable, la permission à la Couronne de France. Il n'est pas permit à des provinces vassales de la Couronne de France de conclure une Alliance avec un Royaume Souverain. Une guerre privée ne saurait concerner la moitié du Royaume et des étrangers sans perdre sa définition de "privée". Le Surintendant aux Finances étudiera les dommages subis par les mines dans chacune des provinces impliquées par le conflit et établira le cout que chaque province recevra en guise de réparation.
Nous rappelons également pour qui l'ignore que :
Les peuples de France sont encouragés à se regrouper et s'allier entre eux afin de favoriser leur économie ou défendre leurs sujets. C'est pour quoi nous reconnaissons l'existence du Ponant, Alliance regroupant les provinces vassales du Poitou, de l'Anjou, de l'Artois et de la Guyenne. En revanche, il n'est pas permit aux provinces de France de conclure une alliance avec un État souverain ou d'agir comme un État dans l’État. Nous signifions donc que toutes les Alliances existant sur le sol de France sont soumis aux restrictions suivantes : regrouper des provinces du Royaume de France, agir dans le respect des Lois Royales et de la Couronne, ne pas signer de traités au nom de leur Alliance, ne pas se doter d'Institutions visant à se substituer à celles de la Couronne.
Et pour conclure nous ordonnons :
Que les armées engagées dans ce conflit soient dissoutes ou démobilisées sur le champ ou se placent sous l'autorité de la Couronne afin de partir châtier Thoros et L'Eldorado quitte à les prendre en chasse. Les armées "démobilisées" par leur province devant rentrer dans leur province d'origine sans la moindre halte et par le plus court chemin via des provinces leur ayant accordé le droit de passage.
Et nous assurons :
sa Majesté accepte une rencontre entre les différents dirigeants des provinces vassales du Ponant et de la Bretagne afin de mettre le traité de l’alliance du Ponant en conformité avec le Traité du Mont St Michel.
Ceci représente, ne vous y trompez pas, un ultimatum. Quiconque s'opposerait à la volonté royale se rangerait sur le champ dans le camp des perturbateurs, avides de guerre et de chaos et signifierait par la même que la Couronne devrait se résoudre à prendre les mesures qui s'imposent.
Faict en l'enceinte du Palais des Offices ce dix huitième jours d'Aoust 1459.
Avec les assentiments reçus entre le 18 et le 22 d'Aoust 1459 :
Pour la Bourgogne:
Pour le Bourbonnais-Auvergne:
Pour la Touraine:
Pour le Poitou:
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE | |
| |
| | | | Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|