[RP] L'oriflamme d'argent de la Reine

Messages : 7 Date d'inscription : 24/01/2011

[19 janvier - panique à bord]

A la Cour de France, jusque là, on savait que le Grand-Duc de Bretagne serait sacré sous peu. On le savait, comme on savait que le printemps arriverait bientôt.
Et puis, l'invitation était arrivée. Tardivement, dans les méandres des couloirs d'ambassade. Branle-bas de combat ! La Reine avait à cœur d'honorer cette invitation, quand bien même cela nécessitât départ précipité, visite hâtive au Grand Maître de la Garde-Robe...

[21 janvier - Nantes]

[RP] L'oriflamme d'argent de la Reine Oriflammefrance

[RP] L'oriflamme d'argent de la Reine Oriflammebea

Finalement, un cortège de membres de la Cour de France, délégation restreinte mais riche et de beau port, fit le trajet de Paris à Nantes.
Un huissier à la barbacane annonça :

-« Sa Majesté Béatrice de Castelmaure, Reine de France, et sa suite ! »

Messages : 6 Date d'inscription : 24/01/2011

[ 21 janvier- Nantes ]

La Capitaine de la Garde avait été informée de ce déplacement, comme souvent elle décida de suivre Sa Majesté...Elles se connaissaient encore peu cela était une bonne occasion pour la jeune femme d'apprendre à la connaître.
Stéphandra avait suivi à dos d'équidé pour diverses raisons, déjà parce que ça lui permettait de faire des allers et venues comme elle l'entendait et avait donc un oeil bien ouvert, vigilante, sur ses gardes, la sécurité avant tout et ce toujours avec un réel plaisir. L'une des autres raisons était qu'elle aimait monter, ces derniers temps elle avait eut peu de temps pour ce faire, aussi elle prit cela pour une excellente opportunité, lier devoir et plaisir...Ce qu'elle tentait toujours de faire.

La route avait été bonne, aucun souci particulier à noter, les paysages étaient tout simplement sublime, encore un avantage du cheval tiens! Ravie, malgré la fraicheur ils arrivaient à destination, bientôt son irish cob pourrait se reposer et elle se dégourdir les jambes.
Arrivés devant la barbacane, Stéph se mit à hauteur de la Reyne afin de vérifier qu'elle allait bien et en profita pour la saluer de la tête le tout agrémenté d'un sourire.

Puis lentement, Acamar recula, l'essentiel était fait, Sa Majesté avait pu constaté que la Capitaine était toujours là. Stéph n'avait pas le surnom de "pot de confiture" pour rien... La Reyne restait sous son regard d'une manière ou d'une autre, cela faisait partie de ses fonctions certes, mais surtout ça lui tenait à coeur. Restant à bonne distance, ni trop loin, ni trop près, elle attendit tranquillement qu'on les accueille comme il se devait de recevoir la Reyne de France.

Ses azurs balayèrent l'endroit comme à l'accoutumée...Puis terminèrent leur course sur les Gardes Royaux les accompagnant, regard qui ne nécessitait guère de mot, ses hommes commençaient à bien connaître ses mimiques et ses regards. Sereine, confiante, Stéph profita de l'attente pour détailler la bâtisse.

Messages : 1 Date d'inscription : 24/01/2011

[ 21 janvier- Rennes ]

Tol c'était porté volontaire pour cette mission,pour lui c'était toujours un honneur d'escorter sa majesté.Le temps commençait petit a petit a se réchauffer,il était placé en queue de fil près des charrettes.Le voyage c'était passé sans problème sauf un ou deux serviteurs qui avaient trébuché dans la neige.Il était jamais venu en Bretagne mais il n'en profita pas pour examiner le paysage,les yeux se diriger partout et observaient chaque regard surtout celui de la capitaine. Arrivés devant le château un huissier alla prévenir de l'arriver du cortège royal.

Messages : 5 Date d'inscription : 25/01/2011

[21 Janvier -Rennes]

Jason en tant que Lieutenant de la Garde et spécifiquement chargé de la protection rapprochée des Altesses Royales, était du voyage.
Pendant le Voyage il avait cheminé au plus près de la Reyne, comme le voulait son capitaine.
Il y avait bien longtemps que Jason n'avait parcouru les campagnes bretonnes, et il voyait de ci de là quelques changements notoires.

Ils arrivèrent devant la bâtisse, maintenant il faudrait être des plus vigilant, une fois que les portes auront été franchies.

Messages : 1 Date d'inscription : 25/01/2011

Mgr Aurélien Maledent de Feytiat, en tant que Grand Aumonier de france, faisait parti du cortège de la Reyne. Comme c'était sa première sortie officielle hors du royaume, Mgr Aurélien avait préféré l'accompagner plutot que d'y envoyer le second aumonier. Ils devaient assister au couronnement du Duc, et le prélat avait hâte de voir si les bretons aurraient un choeur d'enfants aussi bien formés que ceux de la Chapelle Royale dont il était très fier.

Messages : 1 Date d'inscription : 25/01/2011

- He bien, quel roulement et balancement ! Il n'y à pas a dire l'arrière est ravissant, de belles rondeurs et tout ... Oui, c'est plutôt beau à voir je dois dire, pour une fois qu'on peux contempler de belles choses en étant derrière !

En bon garde royal, Fallgor n'était jamais bien loin de sa Reyne, en arrière fermant la marche. Cette fois-ci, escorte et protection. Il n'avais encore pas eu l'occasion voir l'honneur d'escorter la Reyne, et ce qu'il voyais lui plaisais.

- Joli carrosse n'est-ce pas, demanda-t-il en donnant un léger coup de coude à sa Capitaine qui passais par là. Les moulures et tout, fin et élégant, j'adore.

Il avais en effet eu l'occasion de détailler le transport royal, la route de Paris à Reims étant longue en cheval. Bien sûr, il appréhendais un peu. C'est que c'est une responsabilité de garantir la sécurité de la Reyne. Bah oui hein, Levan à son époque ne bougeais pas énormément, et il n'avais jamais eu l'occasion de faire ceci. Cependant, les escortes en général il avais l'habitude depuis son plus jeune âge. C'est donc l'esprit léger mais attentif qu'il observais les paysages bretons qu'il n'avais jamais vu. C'est un peu déçu d'ailleurs qu'il jetais des coups d'oeil à ces paysages plutôt plats, à ces forets épaisses et à ces villages paysans. Cela ressemblais bien trop a ceux qu'il avais pu voir durant ses voyages. Normal me direz-vous ? He bien oui certainement, excepté que mettre les pieds en Bretagne, c'était pour lui quelque chose de nouveau, et vu la réputation de la région il s'attendais a voir des choses différentes. Du genre ... Je ne sais pas moi ... Des ruines et des flammes au lieu des villages, des corps éventrés au lieu des braves paysans qui travaillaient, des lances plantés dans un sol baigné de sang, où les corbeaux et autres charognards venaient festoyer du malheur du monde.
Bon alors évidement, Fallgor avais énormément d'imagination, et c'est plutôt rassuré qu'il suivais le cortège royal. Il observais ses collègues, et vit Tolanhdruth en se retournant qui avais l'air particulièrement stressé. Il décida de reculer un peu dans la file pour aller le rejoindre afin de le rassurer un peu.

- He bien, tu m'à l'air stressé Tol. Calme-toi donc, s'il y à une attaque nous sommes à cinq mètres de la Reyne, nous pourrons aisément intervenir, lui dit-il en posant une main apaisante sur son épaule. Détend-toi, considère cela comme une escorte normale ... Bon évidement, c'est la Reyne, et donc elle dois avoir beaucoup plus d'ennemis que le personnage lambda ... Par exemple des bandits en quête de richesses, des bretons, des anti-royalistes, des assassins en tout genre, des bretons ...

Il le regarda pour voir si son effet marchais puis éclata de rire et lui donna un légère tape sur l'épaule pour se faire pardonner, lui sourit et retourna à sa place. Ah, ça il n'y avais pas à dire, l'escorte lui avais manquer. Et Huec aussi apparement. Son cheval pangaré était effectivement bien enjoué, il faisais tout ce que son maitre lui disais sans rechigner et lui épargnais une démarche trop lourde qui lui aurais vite fatigué le dos. Fallgor, une fois revenu à sa place derrière le carrosse, il lui flatta l'encolure et l'arrière des oreilles, ce qui fit hénir Huec. Bref, c'est souriant que le cortège arriva en vue de la ville, puis la barbacane du chateau. Il leva le nez pour regarder l'entrée. C'était alors qu'il était impressionné par ces deux tours - on avais l'impression d'entrer dans une vraie forteresse, ce qu'elle était surrement - que le cortège s'était arreter. Fallgor suivit donc le non-mouvement, et posa ses mains sur le pommeau de sa selle pour se détendre un peu les bras, attendant la suite.

Messages : 2 Date d'inscription : 25/01/2011

Nantes n'était plus très loin. Anthoyne savait qu'en acceptant cette mission, ça allait être dur. Se rendre à Nantes en si peu de temps relevait de l'exploit. Surtout après un petit Reims-Paris juste avant. Heureusement que les relais de poste existaient puisqu'ils n'auraient pas pu arriver à temps sans ceux-ci. Et puis faire partie de l'escorte de la Reyne a des petits avantages non négligeables dans ces relais.
Par contre, les chevaux changeaient mais les hommes restaient les mêmes et ce voyage fut des plus éprouvants. La fatigue se voyait sur les visages mais pourtant les gardes royaux restaient concentrés... Ou presque. Anthoyne, à l'avant du cortège, entendait que derrière lui, ça jaspinait un peu. Il ne comprenait pas tout ce qui était dit et encore heureux car déjà rien que les entendre, cela l'agaçait. Parler n'était pas interdit mais, la fatigue jouait beaucoup sur l'humeur du jeune de la Louveterie et il en fallait peu pour l'énerver lors de ces moments. Toutefois, il ne broncha point et continua d'avancer devant.

Ses yeux parcouraient la campagne bretonne à l’affût du moindre signe qui pourrait sortir de l'ordinaire. Malgré sa concentration et sa mission bien en tête, son regard pouvait s'égarer un peu et regarder la campagne en elle-même. Il connaissait bien la Bretagne mais que très peu cette région autour de Nantes. Il n'avait pas eu beaucoup d'occasions de s'y rendre. Puis de temps en temps, c'est son esprit qui s'en égarait pensant à toutes ces personnes qu'il allait revoir. Il n'aurait pas de temps à consacrer à celles-ci mais rien que l'idée de les apercevoir, le faisait revenir plus d'un an en arrière alors qu'il était encore sur ces terres là. Anthoyne se demandait bien comment ceux qu'il connaissait réagiraient.

La vue du château de Nantes le fit sortir de ses pensées. Il soupira légèrement, heureux d'être enfin arrivé à destination. La route avait été calme malgré le rythme par contre là, avec toutes les personnes présentes et le risque que cela entraîne, ça allait être une autre affaire. Non, ce n'était pas aujourd'hui qu'ils allaient se reposer.
Alors qu'un homme annonçait aux gardes bretons, l'arrivée de sa Majesté la Reyne de France, le cheval d'Anthoyne s'agaçait. Intérieurement, il jurait, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour tomber sur un animal pareil. Quelle horreur ces bêtes... Pourquoi lui faire ça maintenant ? Non, il ne cabrait pas ou quoique ce soit du genre, mais l'équidé était très nerveux et ça tout le monde pouvait le voir. La tension que ressentait le garde royal à l'approche de la cérémonie et avec tous ces souvenirs qui revenaient à la surface, se transmettait peut-être à l'animal. C'est après quelques mots à son oreille et une petite tape dans l'encolure que le cheval se calma enfin.

A cet instant précis, la Capitaine de la Garde Royale regarda ses hommes à tour de rôle. Ils savaient tous ce qu'elle voulait dire. Les yeux d'Anthoyne se porta sur le château, observant chaque détail tandis qu'il chassait ses vieilles pensées pour se concentrer sur sa mission qui lui était chère.

Messages : 6 Date d'inscription : 25/01/2011 Localisation : Berry

Pandorha avait fait la route avec la Reyne et sa suite. Ainsi le carrosse de la duchesse Pandorha arriva, Critos son valet l'aida à descendre, elle était dans une robe verte aux couleurs des Hennfield, elle fit signe de la tête à Critos pour qu'il s'occupe de ses affaires et alla se mettre à la hauteur de la Reyne, si jamais elle avait besoin de quoi que ce soit.

Il y avait plusieurs gardes royales que Pandorha ne connaissait pas, à part pour les avoir aperçus.

A cet instant elle avait envie d'une seule chose, s'allonger un peu et prendre un bain. Elle avait eu une grave décision à prendre avant de prendre la route, choisir sa tenue pour le sacre, encore. Aussi avait-elle choisi d'en prendre un peu plus dans ses malles qu'à l'ordinaire afin de pouvoir choisir une fois sur place.

Ayena devait déjà être sur place, il fallait maintenant que toutes arrives à se retrouver.

Messages : 4 Date d'inscription : 25/01/2011

Déambulation hasardeuse de la Chambre au poste de garde. Il s'en fut de peu pour qu'elle se perde comme à son éternuelle habitude mais elle fini par arriver à bon port. Carosse royal en vu accompagné de la garde, la jeune fille ne perdit pas de temps et se mit à la recherche se sa compagne de la Chambre. Carosse de pando en vue elle se hâta de la rejoindre.

Pandorah j'ai cru ne jamais te voir le voyage s'est bien passé? Tu n'imagines se que le temps me paru court pour tout acheminé et commander. Mais tout est prêt.

Et les deux dames de la Chambre, fidèle au poste allèrent accueillir et saluer d'une révérence sa majesté qui devait être des plus epuisée par ce voyage quelques jour à peine après son propre sacre.

Majesté, soyez la bienvenue en terres Bretonne. Votre Chambre est prête et nous nous sommes permis de vous faire commander quelques douceurs bretonne qui vous attendent ainsi que vos atours.

Elle observait une mèche. Oui, une simple mèche de cheveux, une boucle d’or, dont elle admirait la courbe et la façon dont elle accrochait la lumière…

« Vous n’avez rien d’autre à faire ? »

La blonde se redresse, et jette un regard noir à Ninnog.

« Si, j’ai des tas de choses à faire, mais il y a des moments où on a beau avoir des tas de choses à faire, et bien on ne les fait pas, parce qu’on n’a pas envie…C’est le privilège des bien-nés… »

Regard réprobateur de la gouvernante, qui n’en fait pas partie, tandis qu’elle regarde sa princesse perdre son temps.

« De toute façon, je ne fais pas « rien », je réfléchis à la prochaine communication, je cherche mes mots…Et puis il faut pas m’en demander trop non plus, j’ai fourni une quantité de travail monstrueuse ce dernier mois…»

La vieille femme ne relève pas, elle sait que pour une fois, c’était vrai, elle avait porté l’organisation du sacre à bout de bras, et la gouvernante se souvenait encore de certaines nuits où, à la lueur d’une chandelle, sa maitresse scellait une à une toutes les invitations, finissant par s’endormir sur les missives…Elle se dit qu’elle a peut-être raison finalement, peut-être a-t-elle droit à un peu de repos…Elle était devenue encore plus lunatique que d’habitude depuis l’arrivée du blond baron, ceci ajouté au fait qu’elle avait perdu l’appétit laissait soupçonner à la nourrice quelque romance entre les deux tourtereaux…
La blonde jette un regard à sa couronne de princesse, qu’elle va revêtir pour la première fois pendant le sacre, et ses yeux noirs se perdent dans le vague, rêveurs…Et puis soudain, elle se lève, défroisse sa robe, et décide de sortir.

« Mademoiselle Zina, Votre Altesse ! Où partez-vous donc ainsi ?
-Cela ne vous regarde pas !
-Si ! Ca me regarde ! Votre père m’a chargée de vous surveiller afin que vous ne recommenciez pas vos sottises avec le baron d’Ittre !
-Ca tombe bien, c’est lui que je vais voir…
-Comment ? Mais votre père vous l’a interdit !
-Et bien allez donc cafter, vilaine créature, mais je ne voudrais plus de vous comme gouvernante ! Ou bien vous pouvez juste assister à cet entretien, et vous assurer que rien ne dérogera à la bienséance…Et renforcer l’estime que j’ai pour vous…
-Pour sûr, c’est le Sans-Nom qui vous souffle ces mots ! »

Marzina sourit, victorieuse, pendant que sa gouvernante la suit de près. Arrivée devant la porte du baron, elle toque avec sa grâce et sa délicatesse habituelle, attendant qu’il vienne à sa rencontre, fébrile. Et alors que la porte s’ouvre, et qu’elle entraperçoit deux yeux bleus, son regard anthracite se tourne vers un garde qui se presse vers eux. Allons bon, à peine désobéit-elle que son père est au courant ?

« Votre Altesse, on me signale l’arrivée d’un grand convoi, la vigie aurait repéré les armes royales françoyses… »

Marzina hausse les sourcils, prise de court.

« Très bien, que l’on m’amène mon manteau d’hermine, je vais l’accueillir. »

Ninnog, qui ne se déplaçait jamais sans le dit manteau le jette sur les épaules de sa maitresse qui s’avance vers la Cour, ses boucles blondes sautillant sur ses épaules. Elle sent une présence à ses cotés, et un bras qui se glisse sous le sien. Ses yeux malicieux rencontre les azurs du baron, tandis qu’elle lui susurre :

« Je ne suis pas sûre que cela plairait à Sa Majesté mon père que de vous voir ainsi à mon bras…»

Elle descend ensuite dans la Cour, et est surprise du nombre de gardes français qu’elle y voit. Elle écarquille ses grands yeux noirs. Ca lui rappellerait presque la mise à sac de Rohan…souvenir encore gravé par le feu dans sa mince et fragile cheville. Elle s’arrête un moment, interloquée. Elle regrette l’absence de certains cousins ou neveux de l’Ordre des Trente à ce moment-là, elle qui n’est pas habituée aux armes. Instinctivement, son bras se serre un peu plus sur celui du baron, qu’elle s’étonne encore de voir à ses cotés. Elle lui glisse un regard complice, avant de s’avancer un peu plus vers la Reyne, lâchant le bras de son baron en s’avançant vers le carrosse, espérant ne pas se faire découper en rondelles par l’un de ces armures. Un frisson la parcourt à cette idée, tandis qu’elle s’incline devant la Reyne, majestueusement.

« Votre Majesté, degemer mat Breizh…Nous sommes ravis de vous recevoir au Grand Duché…Je suis Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh, et je serais votre interlocutrice privilégiée durant votre séjour… »

Elle se redresse, et avec son sourire charmant, lui indique :

« Je vais vous laisser vous installer dans vos quartiers, vous devez être fatiguée de votre voyage depuis Paris. Lors du sacre, vos hommes d’armes pourront rester dans les quartiers de l’Ordre des Trente, celui-ci, composé des guerriers les plus aguerris de Breizh, s’occuperont de la sécurité lors de cet événement… »

Ou comment annoncer, diplomatiquement, qu’un tel débarquement de françoys couverts d’armes et d’armures risquaient de perturber autant qu’elle la noblesse bretonne qui se trouverait dans la cathédrale…

Messages : 117 Date d'inscription : 10/01/2011

En proie à de vives réflexions dans ses appartements, l'Ittre tentait tant bien que mal de trouver une tenue qui irait parfaitement avec l'azuré parfait de ses yeux, chose difficile en soit quand aucun vêtements n'était à la hauteur de celui qui le porterait bientôt, soit un baronnet qui avait à coeur de plaire à celle dont il s'était entiché..

Choisissant la robe de cérémonie bleu nuit, qui seyait parfaitement au sacre en devenir, à lui d'entendre un grattement presque silencieux à sa porte, qu'il s'empresse d'ouvrir, sourire fiché sur les lèvres..
Elle était là, venue le visiter malgré les préparations et l'accueil de la noblesse Française, taches qui ne devaient pas être de tout repos.
Mais un hic, un seul, deux plutôt, soit une gouvernante à l'air revêche qui le fixe avec un mépris certain, et un garde qui s'adresse à la Breizh, annonçant l'arrivée imminente de sa majesté la Reyne de France..
Evitant le regard assassin de la pas super commode Ninnog, à lui d'emboiter le pas à Marzina et de passer son bras sous le sien, ancrant au demeurant l'azure de ses yeux dans l'ébène des siens, pour lui répondre:

Pour votre père, tant pis, j'ai de toute façons perdu la vie dés que j'ai posé les yeux sur vous...Je ne suis plus à une émasculation prêt..

Il se voulait désinvolte, quand à faire passer la gravité de son geste et de la sanction future comme indigne de son intérêt, tentant tant bien que mal d'avoir l'air courageux, seyant toutefois légèrement plus à un chevalier servant qu'à un assisté servit comme lui...

Et après tout, ne suis je pas un sujet de la Reyne? C'est de mon devoir de vous accompagner..

Arrivé sur place, à lui de remarquer le cortège royal drôlement armé, les soldats ayant pour ce voyage remplacés les courtisans zélés qui devaient pourtant se bousculer pour ce genre d'évènement..Et de remarquer quelques femmes, dons deux qu'il connaissait, soit sa cousine Pandorha et l'ex fille de Clémence...

Sourire pour la cousine, il dit:

Pandorha, content de vous voir icelieu ma cousine, décidément, nous sommes incapable de nous croiser dans le même duché, et c'est en Bretagne que cela arrive.

Et à lui de s'abimer dans une profonde et très cérémonieuse révérence pour sa majesté la Reyne, tandis qu'il dit sans l'once d'une hésitation:

Majesté, Enguerrand de Vaisneau, humble (ou pas) sujet, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer et j'espère sincèrement que votre séjour icelieu aura l'outrecuidance de vous satisfaire..

Et de lui offrir, c'est que c'est la reyne tout de même, son sempiternelle sourire en coin, tandis qu'il se redresse, et dévisage avec curiosité celle qui régnait maintenant sur la France.

Messages : 7 Date d'inscription : 24/01/2011

Primo, ne pas paniquer : c'est la Bretagne, on ne parle pas Breton (malgré les quelques mots échangés dans cette langue avec Blanche, plus par complice courtoisie), mais on va gérer. Au pire, on parle allemand, non ? Blanche parle allemand parfaitement, Blanche est altesse bretonne, les altesses bretonnes parlent allemand. CQFD.

Secundo, oublier ce qu'a dit la Marquise de Maintenon. Non il ne pleuvra pas, non il ne pleuvra pas, non il ne pleuvra pas. C'est qu'avec la coiffe qu'on lui a prévu, ses cheveux sont lissés le long de ses tempes, et trop d'humidité dans l'air, ça les referait friser... Enfin, la jeune Reine l'aime bien, la petite anglaise qui réside à temps plein sur sa tempe gauche, mais il paraît que ce chignon ne doit rien laisser dépasser.
Don't worry, le pavé est mouillé, mais le soleil brille : pas de pluie dans le futur proche.

Tertio, on descend de carrosse, allez ! On n'est pas en retard, mais pas tout à fait en avance non plus, alors hop hop ! Au pas de charge !
Le pied léger à la cheville fine de la Reine qui l'était déjà moins sortit de voiture. Sa main gantée de blanc s'appuya sur la porte du carrosse, puis sur l'épaule du valet de pied.

La première à ployer en une révérence, c'est la fille de la Princesse de Montmorency. Jeune femme dévouée et dynamique, il ne fallait rien de mieux pour le service de Sa Majesté.

-« Majesté, soyez la bienvenue en terres Bretonne. Votre Chambre est prête et nous nous sommes permis de vous faire commander quelques douceurs bretonnes qui vous attendent ainsi que vos atours. »

Un sourire en disant :

-« C'est parce que vous connaissez nos péchés mignons que vous êtes aussi efficace, Demoiselle Agnès. Nous vous suivrons dès que possible, car nous voyons là arriver nos... hôtes ? »

Alias le comité d'accueil, alias ceux qui ont commandé aux cuisines de préparer tout un tas de gourmandises pour les visiteurs, alias Marzina Prinzes Breizh (Triple Z !) et un blond.

-« Votre Majesté, degemer mat Breizh…Nous sommes ravis de vous recevoir au Grand Duché… Je suis Marzina de Montfort-Penthièvre, Prinsez Breizh, et je serais votre interlocutrice privilégiée durant votre séjour…

Je vais vous laisser vous installer dans vos quartiers, vous devez être fatiguée de votre voyage depuis Paris. Lors du sacre, vos hommes d’armes pourront rester dans les quartiers de l’Ordre des Trente, celui-ci, composé des guerriers les plus aguerris de Breizh, s’occuperont de la sécurité lors de cet événement… »

Inclinaison élégante de la tête, pour remercier de ce salut, puis un regard qui coule vers les gardes royaux et notamment leur Capitaine, avant de répondre :

-« C'est un honneur d'être accueillis par une Altesse de Bretagne. Nous sommes ravie de constater qu'un logement a été prévu pour notre garde et vous en remercions. Au cours de la cérémonie, nous espérons pouvoir être accompagnée au moins de la Capitaine Stephandra Dandolo du Moutier. »

On a beau prôner l'amitié entre deux pays, tant qu'elle n'est pas scellée et établie et qu'on se trouve au milieu d'un peuple qui jadis combattait le vôtre, on ne parvient pas à faire tout à fait confiance aux gardes adverses pour vous prémunir d'un attentat. Entre diplomatie et précaution, mon cœur balance !

-« Majesté, Enguerrand de Vaisneau, humble (ou pas) sujet, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer et j'espère sincèrement que votre séjour icelieu aura l'outrecuidance de vous satisfaire... »

Vaisneau, Vaisneau... Tiens, pour un peu ce nom lui serait sorti de l'esprit. Désormais elle ne se rappelle que trop pourquoi elle le connaît, et son regard ne peut manquer de glisser à nouveau vers la Princesse bretonne, soulignant son giron, puis remontant dans les prunelles du blond :

-« Nous n'en doutons pas. Les Bretons, dit-on, savent recevoir. »

Messages : 5 Date d'inscription : 25/01/2011

Jason n'avais pu faire autrement que d'entendre la conversation entre les 2 Altesses.

Il était inconcevable que les hommes d'armes accompagnant son Altesse la Reyne de France n'assurent point sa protection rapprochée.
Que ce soit en ses quartiers ou lors du Sacre, jason s'adressa à la Reyne.

Votre Altesse, il n'est pas concevable que vous soyez hors protection, je serais avec un autre garde aux portes de vos quartiers, et au plus près de votre Altesse lors du Sacre.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/01/2011

La Capitaine avait sourit aux propos de Fallgor, à l'arrêt remarquant mouvement interne, elle sauta à terre délaissant son équidé, Acamar avait l'habitude de ce comportement de sa cavalière, aussi il ne s'éloigna point.

S'approchant de la voiture, elle exécuta révérence parfaite à la descente de sa Majesté, tête baissée mais regard qui parcourait les environs, se redressa la gratifia d'un sourire confiant et franc.
Déjà on venait les accueillir, Stéphandra discrète mais bien présente se posta légèrement en retrait non loin de la Reyne...

Stéphandra s'inclina respectueusement face à leurs hôtes, attentive au moindre mot et sous mot, bah vi ça existait on peut lire entre les lignes mais également odir entre les mots. Restant un instant silencieuse, léger sourire aux propos de sa Reyne.

-« C'est un honneur d'être accueillis par une Altesse de Bretagne. Nous sommes ravie de constater qu'un logement a été prévu pour notre garde et vous en remercions. Au cours de la cérémonie,nous espérons pouvoir être accompagnée au moins de la Capitaine Stephandra Dandolo du Moutier. »

Stéphandra avança d'un pas s'inclinant légèrement afin que les interlocuteurs voient de qui parler sa Majesté, ouvrit la bouche fut prise de court par son Lieutenant, le laissa terminer sa phrase et s'approcha un peu plus du groupe.S'adressant à tous d'une façon posée

Permettez que deux de mes gardes veillent sur les appartements de sa Majesté, nous ferons un roulement. Les autres se rendront aux quartiers que vous nous proposez aimablement.
Je vous rassure nous ne sommes là qu'en protection de Nostre Reyne nullement venus pour créer ennui.

Large sourire aimable

Tout comme je sollicite votre bienveillance, en nous autorisant mon Lieutenant Jason de Prie-Montpoupon et moi même à assister au sacre non loin de nostre Reyne.

La Capitaine les regarda avec douceur mais fermeté, ponctuant sa phrase d'un léger mouvement de tête à l'affirmative, ils apprécieraient qu'on en fasse autant si la situation était inversée, souvenance de l'hommage au Mont Saint Michel, ou bon nombre de garde Breton assuraient à leurs côtés la protection des lieux. Ils étaient tous là en bonne intelligence et Stéphandra ne doutait guère de leur capacité de raisonnement. Petit regard en direction du Lieutenant ainsi qu'aux autres, s'assurant qu'ils aient bien tous odit ses propos, retour à ses Majestés, Stéph n'en demandait pas de trop et surtout elle restait à cheval sur le protocole, ses fonctions étaient de veiller sur la vie de sa souveraine, elle n'avait pas fait le déplacement depuis la Guyenne juste pour le plaisir de découvrir la Bretagne.

Le stress ? Mais non voyons, la blonde ne connaissait pas le stress, elle courrait partout aujourd’hui…Passant accueillir une princesse puis une Reine…Gast ! Pourquoi elle serait tendue ? C’est vrai ça, pour un peu elle nous ferait une crise de nerfs dans la cour du château…C’est qu’on a beau avoir des idéaux pacifistes, quand on a un caractère bien trempé, c’est parfois difficile de le tenir, et quand l’eau commence à bouillir, on a beau mettre un couvercle, elle finira bien par s’échapper…
L’inclinaison de la tête par sa gracieuse Majesté fit se redresser la blonde et sa sauvage crinière, et ses yeux pétillent de sa malice habituelle alors qu’elle écoute la réponse de leur royale invitée.

« C'est un honneur d'être accueillis par une Altesse de Bretagne. Nous sommes ravie de constater qu'un logement a été prévu pour notre garde et vous en remercions. Au cours de la cérémonie, nous espérons pouvoir être accompagnée au moins de la Capitaine Stephandra Dandolo du Moutier. »

Un sourire courtois se dessine sur le visage fin de la princesse, tandis qu’avec une légère révérence, elle répond avec déférence d’une voix posée :

« Certes, je comprends tout à fait que vous souhaitiez être accompagnée de votre Capitaine, je ne vois donc aucun inconvénient afin qu’elle vous accompagne... »

Après tout, ce n’était pas un Roi mais une Reine, certes Elfyn lors de ses visites officielles évitait de venir avec tout l’ordre des Trente, mais après tout c’était un guerrier aguerri, et Marzina ne se souvenait que trop de ce séjour en Normandie où elle aurait apprécié la présence réconfortante de quelqu’un sachant manier l’épée à ses cotés pour pouvoir la défendre de la jalousie des harpies…M’enfin, ses mots tranchants avaient bien suffi pour l’occasion.
Alors que le baron faisait ses salutations à sa Reine, Marzina sentit le regard de celle-ci se promener sur elle. Doué ! Elle était plus habituée aux regards masculins que féminins, et celui-ci lui donna l’impression d’être ausculté de l’intérieur, ce qui lui arracha un frisson.

« Nous n'en doutons pas. Les Bretons, dit-on, savent recevoir. »

Regard intrigué vers le baron, tandis que ses sombres pupilles fouillent les azurs en quête d’une réponse. Aurait-il parlé de la chose une fois de plus, après avoir narré la chose à sa marraine ? Pour sûr, si son père l’apprenait, c’est plus pour quelques mois qu’il l’enfermerait dans un couvent mais pour le restant de ses jours…La blonde princesse porte une main à son front, les choses devenaient d’un compliqué parfois…Elle allait préciser à la Reine que les armes n’étaient pas admises dans la cathédrale, mais elle n’eût le temps que d’entrouvrir la bouche tandis qu’un homme en armure ne s’étant pas présenté coupa la discussion.

« Votre Altesse, il n'est pas concevable que vous soyez hors protection, je serais avec un autre garde aux portes de vos quartiers, et au plus près de votre Altesse lors du Sacre. »

Elle souffle la petite blonde, et elle essaie de garder son calme…Elle est gentille et douce la plupart du temps, elle tape un peu sur les nerfs de son entourage parce qu’elle est trop vive, mais elle s’énerve rarement…Pourquoi en ce moment elle avait l’impression que les gens autour d’elle n’attendaient que cela ? Oublier donc l’affront fait, et se concentrer sur la diplomatie, pour ne pas se faire étrangler par la rousse chambellan Chimera, qui n’aurait pas apprécié qu’elle fasse un scandale pendant le sacre. Plus facile à dire qu’à faire devant tel comportement…Mais elle devait excuser, elle devait pardonner, Doué le lui rendra, de toute évidence cet homme ne connaissait pas la bienséance, parler sans se présenter devant son hôte qui est une princesse, couper sans politesse aucune une conversation, pour contredire les décisions à la fois de son hôte et de sa Reine, pour ensuite finir par appeler sa Reine « Son Altesse » au lieu de « Sa Majesté »…Non, il devait être nouveau en poste, elle devait faire preuve de clémence. Elle lui adressa juste un regard noir et se redressa de toute sa hauteur (qui n’était pas bien haute d’ailleurs), et préféra ignorer son intervention plutôt que de souligner son impolitesse.
Seulement, une jeune femme s’avança en s’inclinant légèrement. Marzina parcourut rapidement des yeux la façon dont elle était habillée, et aux dires récents de Sa Majesté la Reine, en déduisit qu’il devait s’agir de la Capitaine. La colère s’apaisa dans la poitrine de la jeune princesse devant la courtoisie de cette femme, et c’est donc d’un ton légèrement agacé, mais bien plus doux et respectueux que celui qu’elle réservait au lieutenant qu’elle s’adressa à elle :

« Je ne vois aucun inconvénient à ce que deux gardes veillent sur les appartements de Sa Majesté votre souveraine, cela me convient tout à fait. Comme je l’ai dit, votre présence aux cotés de Sa Majesté votre Reine ne me pose aucun souci. Cependant, aucune arme autre que celles des Trente n’est normalement autorisée à l’intérieur de la cathédrale, vous comprendrez aisément que le jour du sacre, nous craignions pour Sa Majesté le Grand Duc Elfyn…»

Elle posa un index pensif sur ses propres lèvres, laissant en suspens la phrase avant de continuer :

« Malgré tout, je vais prévenir l’Ordre des Trente que le Capitaine et le lieutenant de Sa Majesté la Reine de France auront armes sur eux, qu’ils veilleront à porter le plus discrètement possible, afin de ne pas affoler la noblesse bretonne. Seulement, c’est ma dernière offre, je ne pourrais décemment accepter plus d’hommes armés au sein de la cathédrale, qui est un lieu saint. »

La princesse ne leur ferait pas l’affront de leur rappeler que Sa Majesté Elfyn n’était venu, lui, au couronnement de Sa Majesté la Reine de France à Reims, qu’accompagné de ses deux filles, de sa cavalière et de sa chambellan. Ils l’avaient sûrement remarqué eux-mêmes, et pourtant, Elfyn était lors le seul à savoir se battre correctement...Le Grand Duché avait choisi une escorte diplomatique, le Royaume de France choisissait une escorte belliciste. Pour un peu, la princesse en tirerait des conclusions sur les relations à venir.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/01/2011

La Princesse de Bretagne qui devait être à peine plus âgée que Stéphandra s'adressa à elle sur un ton légèrement agacé mais doux, la Capitaine l'écouta avec grande attention lui adressant un regard compréhensif et respectueux. La jeune femme s'en voulu de cette maladresse dont elle n'était pas la cause au départ, mais même si elle en toucherait deux mots à ses hommes, là pour l'instant elle tentait au mieux d'apaiser les choses. De nature vive et douce, malgré son tempérament de guerrière, Stéphandra apprécia les mots de Son Altesse, déterminée et compréhensive la jolie blonde s'exprimait correctement et la Capitaine comprit bien le sous entendu, surtout elle ne comptait pas qu'il y ait souci pour une maladresse.

Stéphandra inclina la tête à l'issu des propos de la jeune princesse

Je vous remercie sincèrement Vostre Altesse, nous consentons également que vous vous souciez pour la sécurité de Sa Majesté le Grand Duc Elfyn. Je puis vous assurer que nous serons extrêmement discrets.

Terminant sa phrase par un sourire avenant,Stéphandra n'était guère là pour taper la causette malgré que cela lui aurait bien plu..La Princesse Bretonne lui était sympathique, Stéph était genre à ne juger personne sans connaître, là il fallait éviter tout incident diplomatique alors que l'invitation était sereine et sincère. Son Altesse Marzina de Montfort-Penthièvre était ouverte et entière, tout ce qu'aimait la jeune femme.

Elle fit une révérence respectueuse et recula d'un pas les laissant poursuivre leur conversation, restant malgré tout attentive et laissant son regard profiter de l'architecture de l'endroit.Espérant que l'intervention n'ait malgré tout froissée personne, son esprit vagabondait Stéphandra n'avait rien d'une diplomate, mais elle savait parfois prendre des gants lorsque cela était nécessaire. Surtout c'était une jeune femme posée et douce qui ne montrait les dents que lorsqu'elle sentait réel danger.

Messages : 5 Date d'inscription : 25/01/2011

Jason vit la princesse s'empourprer, pourtant elle aurait bien du se douter que la Reyne serait entourée d'une garde rapprochée. Remettre en cause la sécurité bretonne n'était pas sa volonté, son seul soucis Sa Reyne, le reste n'avait aucune importance.

Votre Majesté

N'y voyez aucun signe d'agressivité ni de méfiance, nous ne sommes là que pour protéger notre Reyne, quoi qu'il arrive, nous avons hélas déjà connu ce genre d'agression envers notre Roy, et pourtant tout semblait serein.

Nous ne sommes pas à l'abri du comportement d'un fol agité par le démon. Et soyez sur Votre Majesté que nous serons nous faire discret. Nous avons l'habitude de ce genre de choses.

Madame, permettez moi de me retirer, Son Altesse Royale Beatritz va rentrer dans la Cathedrale et je ne saurais manqué à mon devoir.

Madame mes Hommages.

Jason inclina la tête en signe de salut, puis s'en fut vers la Cathédrale

Messages : 117 Date d'inscription : 10/01/2011

La discussion était plus qu'amusante et avait pour effet d'amuser outre mesure le jeune Français qu'il était...Par Aristote, l'entourage de la reyne était donc ca? Guère impressionner, il étire ses lèvres en un doux sourire, avant de laisser passer la reyne en quête de ses appartements...
Ecoutant au demeurant le soldat qui s'enfonçait dans un discourt vague et emplis de mauvais mots, mélangeant allégrement le majesté et le Altesse, à lui de rire intérieurement.
Saluer la charmante capitaine néanmoins, et à lui de regarder son Altesse Marzina de Montfort Penthièvre tout en lui infligeant un sourire en coin de son acabit.

Saluant sa Majesté d'un révérence emplis de respect, il fait demi tour, entrainant dans son sillage la Breizh..

Messages : 7 Date d'inscription : 24/01/2011

[Pardon pour le retard... J'ai eu quelques affaires personnelles à gérer IRL.]

La Reine avait laissé son Capitaine de la Garde négocier avec l'aimablement blonde Princesse. Elle était heureuse, dans ces circonstances, après un épuisant voyage, de pouvoir laisser les affaires logistiques à d'autres. Elle fut néanmoins contrariée de l'audace que prit le Baron de Sainte-Maure à parler sans y être invité, alors que sa Capitaine était sollicitée sur le même sujet. Il ne dut qu'à la langueur de la Reine qu'elle ne le reprit pas vertement.

A la fin, elle dit toutefois :

-"Votre Altesse, nous allons désormais nous laisser guider jusqu'à nos appartements où nous serons apprêtée pour le Sacre du Grand-Duc."

Car non, ils n'allaient pas à la Cathédrale ; ce n'était pas encore l'heure.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/01/2011

Plissement de nez qui s'opérait! Contrariée, hum quelque peu, azurs qui trahirent son état d'âme, légèrement agacée...Mais pour l'heure elle n'était point aux remontrances...Mais car y avait bien un Mais..Stéph n'était pas genre à laisser passer, en public elle ne dirait rien, un léger regard suffisait souvent.

La Capitaine ne put toutefois s'empêcher de sourire aux mots de Sa Majesté, respectueusement elle salua messer enguerrand de Vaisneau, fit signe qu'on déchargea déjà le minimum nécessaire à sa Reyne, afin que celle-ci et les personnes qui l'accompagnaient, aient ce dont elles avaient besoin.

La jeune femme espérait également avoir un instant afin de pouvoir se nettoyer du voyage et se vêtir de manière plus...plus adéquate. Mais avant de s'occuper de sa petite personne, Stéph veillerait à ce que Sa Majesté de manqua de rien et soit bien installée.