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| Archives de presse | |
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Anton Slavik
Messages : 104 Date d'inscription : 05/12/2010 Localisation : saint-Brieuc
| Sujet: Archives de presse Ven 13 Avr - 11:44 | |
| ici sont entreposés toutes les documents de presse (AAP) des Royaumes concernant la Bretagne depuis la création de celle-ci. | |
| | | Anton Slavik
Messages : 104 Date d'inscription : 05/12/2010 Localisation : saint-Brieuc
| Sujet: Re: Archives de presse Ven 13 Avr - 11:49 | |
| Année 1454 Mars 14542006-03-15 - Cour d'appel de Bretagne : Premiers verdicts - fin de l'affaire Lamomie - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Réunie pour la première fois depuis la séparation d'avec la cour d'appel du Royaume de France, la cour d'appel bretonne a rendu ses premiers verdicts sur des demandes d'appels exprimés par Lamomie sur les chefs de trahison et trouble à l'ordre public.
Les peines ont été confirmées malgré la pression populaire pour une aggravation des peines suite aux dérapages incessants de Lamomie sur les places publiques bretonnes. L'expulsion de Lamomie est donc exécutoire sur-le-champs.
2006-03-17 - Rupture à contrecoeur de l'alliance Bretagne-Champagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Coup de tonnerre dans le gotha des relations internationales. Après avoir tracé la voie d'une alliance politique et militaire profonde, la Bretagne et la Champagne ne sont plus alliés, le traité d'amitié n'a pas été renouvelé.
Malgré la démarche volontaire du Duc de Bretagne Amalric36, Ricoh94 a fait part de son incapacité à signer ce traité, du fait des menaces de rétorsion financière pesant sur son domaine de la part de sa Majesté Levan III.
Le coeur du débat se situe au niveau de la reconnaissance de l'indépendance bretonne par ce traité. Devant les difficultés économiques de son domaine et les risques de banqueroute, la Champagne ne peut se permettre ce risque.
Les nombreuses démonstrations d'amitié des édiles champenois pour la Bretagne, malgré une histoire récente douloureuse, montrent que les relations et l'amitié restent vivaces entre la Bretagne et la Champagne.
2006-03-17 - Brest : 1ère ville sans pain ni blé - Spoiler:
- Citation :
- BREST (AAP) - Projet de plusieurs Ducs de Bretagne, la ville sans pain ni blé a été rendue possible par l'ouverture de Brest.
Tirant profit de la jeunesse de la ville et de l'attraction pour la Bretagne, le Duché, en accord avec Nazcaval, Mairesse de Brest, a lancé une initiative ambitieuse de reconversion des champs de blé et d'arrêt de la production locale de pain pour sauvegarder les forêts bretonnes et éviter la surproduction. Faisant preuve de tenacité et de volonté, les équipes ducales et municipales interdisent aujourdh'hui la production de blé et de pain à Brest, sous peine d'amende et lancent une taxation des champs de blé, après une incitation financière à la reconversion. Malgré quelques irréductibles et un démarrage difficile cette mesure semble aujourdh'ui porter ses fruits selon les responsables du commerce ducal.
2006-03-19 - Prise de Marseille : démenti formel du Duché de Bretagne sur son implication - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Devant le choc de la prise de la Mairie de Marseille par Pit51 , ancien duc de Bretagne et quelques éminents Bretons, l'inquiétude a été vive de la part du Comté de Provence sur une éventuelle aggression bretonne.
Le Duc de Bretagne Amalric36 a immédiatement réagi en démentant toute implication et toute volonté politique du Duché de Bretagne. Contactée pour vérifier si les troupes n'étaient pas financées par la Bretagne, Mistery, en charge de l'économie Bretonne, a démenti formellement une implication financière de la Bretagne, qualifiant ces aventuriers d'organisation criminelle. Le conseil ducal est convoqué en session extraordinaire pour décider de la marche à suivre et de la conduite à tenir envers ses aventuriers. Pour l'instant, la priorité du Duc est de calmer les esprits et de chercher des explications en Bretagne et en Provence, priorité semblant affichée également par la Comté de Provence.
2006-03-19 - Informations sur la révolte à Marseille - Spoiler:
- Citation :
- MARSEILLE (AAP) - Les choses se précisent sur la révolte à Marseille où Pit51 prit le pouvoir.
"Cette révolte aurait été programmée pour libérer Marseille" déclare Pit51. Mais les habitants n'en croient pas un mot. Plusieurs disent qu'il veut prendre les caisses de la mairie et le pouvoir.
Parmi les insurgés fugurent sans doute : Pit51, FIFOU, Mr.kenshin, Jarkov, Arthas, Beaumont07, Lausey, Gwellañ, Iotrak, Burmazil Robindesbosquets et Ezacal. La plupart de ceux-ci seraient des Bretons. Mais aucune preuve de culpabilité n'a été révélée pour certaines de ces personnes.
Le duché de Bretagne a démenti toute implication dans cette affaire.
Wiss a déclaré qu'il n'y est pour rien dans cette affaire car, le jour précédent la révolte, le procureur de Provence le prévint qu'il serait difficile d'allouer une garde comtale à Marseille puisque le poste de prévôt des maréchaux est quasiment vacant. De plus, le Comte étant alité, il lui était impossible de nommer un remplaçant à ce poste, d'où cette vacance de fait.
Ismus, pour l'AAP.
2006-03-26 - Pit51 reconnu coupable - Spoiler:
- Citation :
- MARSEILLE (AAP) - Pit51, accusé de trouble à l'ordre public, a été reconnu coupable dans le procès qui lui était fait à la suite de sa prise d'assaut de la mairie de Marseille.
Lors de son procès, Pit s'est montré vulgaire envers la cour. Cette phrase notamment a choqué: "Mr le procureur, Mr le Juge, Mr le poivrot".
Dans son réquisitoire, le procureur, abassourdi du culot de Pit, exigeait une amende de 1'000 écus pour la prise de la mairie et un remboursement intégral des marchandises dérobées à la mairie, majorées de 25 % pour le préjudice subit par les habitants.
La défense aquiesce : "Je plaide donc Coupable et comme la dit Madame le Procureur, je suis prêt à payer. Ensuite j'ai pillé pour 251,28 ecus (ce qu'il y avait a la mairie quand je suis entrée) + 1'238 écus de denrées. Je fais remarquer au tribunal que j'ai laissé du pain à la mairie pour les pauvres. Ce qui nous donne avec les 25% de majoration : 1'861,60".
Enoncé du verdict: "Accusé Pit51, veuillez vous lever. Dans l'affaire de la prise de la mairie de Marseille et de son pillage, la cour va rendre son verdict. Chacun des témoignages et des pièces à conviction a été examiné, soupesé et estimé à sa juste valeur et la décision a été prise à l’unanimité, nous tenions à le préciser avant de procéder à l'énonciation (si le greffier pouvait arrêter de se curer le nez deux secondes, l’instant n’en serait que plus solennel - merci cher ami).
Vu les Loys et Usages applicables sur le territoire du Comté de Provence,
Attendu que l’accusé Pit51 a pris de force la marie de Marseille troublant ainsi l’ordre public et traumatisant sa paisible population Attendu qu’il a pillé celle-ci de tous ses biens ou presque. A noter à cet égard que contrairement aux déclarations de l’accusé, le montant total du préjudice financier subi par la mairie de Marseille et du pillage de ses stocks municipaux ne s’élèvent pas à 1'861,60 écus comme le prétend l’accusé, mais bel et bien à 16'591,40 écus. (Rapport du bourgmestre Wiss du 25 mars 1454 déposé au Bureau des Bourgmestres du château d’Aix. ) Attendu qu’à l’exception de ce détail comptable, si vous me permettez l’expression, l’accusé plaide coupable des faits qui lui sont reprochés;
la Cour de Provence, conformément aux réquisitions du Ministère Public, déclare l'Accusé, le Sieur Pit51, coupable de tous les faits qui lui sont reprochés et le condamne à une amende de 17'591,40 écus dont 16'591,40 seront remis par le Comté à la mairie de Marseille pour la dédommager du préjudice subi et la rembourser du pillage de ses stocks.
La Cour de Provence déclare en outre l'Accusé, le Sieur Pit51, indésirable sur tout le territoire du Comté de Provence, sous peine d'être arrêté sur le champ et mis en prison.
En ces périodes agitées, la Provence se doit de retrouver stabilité et prospérité et n’a que faire de ce genre de quidam. La cour tient à remercier le sieur L_Andolfi pour son attitude exemplaire durant cette triste affaire.
Affaire suivante. Huissier, faites entrer le prochain accusé."
Ismus, pour l'AAP Avril 14542006-04-03 - Concours de pêche : Saint pol de Léon meilleur port breton - Spoiler:
- Citation :
- SAINT POL DE LEON (AAP) - Dans le cadre du concours organisé par la Fédération des Pêcheurs du Royaume de France, auquel s'étaient adjoints les pêcheurs du Duché de Bretagne, le village de Saint Pol de Léon a été sacré meilleur port de pêche de Bretagne avec la totalité de la carte de pêche remplie à 18h24, il termine ex-aequo avec Ventadour et Saumur. Départagé au nombre de participants, Saint Pol de Léon est classé troisième avec 18 inscrits/ 58 participants, pour une carte de pêche renseignée avec exactitude dans son entier.
La mobilisation des pêcheurs kastell paolains et l'animation festive organisée par la Mairie ont conclu dans la joie et la bonne humeur cette manifestation nationale de grande tenue.
2006-04-03 - Imbroglio entre Cours d'Appels - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - La confusion règne dans le milieu très feutré d'ordinaire des cours de justice. Revenant sur sa décision de janvier dernier, Sa Majesté Levan III de Normandie a adressé un messager au Duché de Bretagne demandant l'annulation de la Cour d'Appel de Bretagne et son rattachement à la Cour d'Appel du Royaume de France.
Alors que les juges bretons ont procédé à une réforme en profondeur du Grand Coutumier intégrant cette nouvelle Cour d'Appel Bretonne, qui a déjà débouché sur un premier appel retentissant avec Lamomie, l'incertitude règne actuellement.
Toutefois, Amalric36, Duc de Bretagne a indiqué ne pas souhaiter céder devant cette volte face et émet de sérieux doutes sur la compétence de la Cour d'Appel du Royaume de France pour juger des cas concernant le Duché de Bretagne et sur sa capacité administrative à suivre les nombreux cas traités par la justice bretonne à la réputation affirmée de fermeté.
2006-04-18 - La liste BUI présentée aux Bretons - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Héritière de plusieurs générations de listes ducales, la liste Bretagne Unie Indépendante (B.U.I) a été présentée aujourd’hui aux Bretons pour le prochain scrutin ducal et frappe par le retour à la vie publique d'un certain nombre de personnalités éminentes manifestement motivées par le maintien d'une indépendance bretonne, mise régulièrement en cause par ses voisins.
Première entre tous, la Reyne Nathan de Bretagne a rassemblé autour d'elle d'anciens ducs ou élèves de ceux-ci dans un programme de rassemblement et d'unité des Bretons, face à la menace extérieure.
Figurent également Pit51, précurseur de l'autonomie marseillaise, Gomoz de Penthièvre que tous croyaient retiré du monde depuis la Fronde, aux côtés de personnages plus énigmatiques comme Myrlin le Dagsit, jeune clerc inconnu du monde il y a deux mois.
1- Nathan 2- Amalric36 3- Pit51 4- Myrlin dit le Dagsit 5- Mat 6- Gomoz 7- Evenice06 8- Gwellañ 9- Golgol 10- AhDouais 11- Rowenda 12- IZI
2006-04-18 - Réforme économique bretonne : ambitions et inquiétudes - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - L'équipe du Duché de Bretagne a présenté aux bretons la phase deux de sa réforme économique, qui était précédée par une libéralisation des salaires.
La phase 2 de la réforme va fixer une grille de prix recommandée, incitative pour les villages, largement plus basse que dans les régions limitrophes, qui va ajuster les marges des paysans et artisans pour arriver à un attrait financier équivalent entre les filières. Un impôt spécifique sur le blé et sur l’élevage des cochons est également institué, en attente de validation par les mairies chargées de l'appliquer. Si les Bretons acceptent majoritairement la réforme avec un brin de fatalisme, force est de constater que les résultats de la première phase, à savoir le remplissage des mines et la production de poisson sont présentés très positivement par le Duché. Toutefois, la baisse des salaires ne semble pas amener pour l'instant de baisse forte des prix, ce qui va inciter les autorités à une action drastique et musclée de police sur les marchés, rompant la monotonie des semaines passées.
Le statut de Brest, ville sans blé, reste incertain.
Les réactions les plus inquiètes viennent des voisins de la Bretagne et des Guildes, telle la guilde des maraîchers qui accuse le Duché de Bretagne d'organiser un dumping et de s'enrichir sur la production à vil prix des travailleurs bretons.
Chaque commune bretonne doit maintenant appliquer cette réglementation, plus ou moins adaptée aux spécificités locales. A titre d'anecdote, la Ville de Rieux l'a appliquée avant même la publication officielle de la loi, ce qui a permis à la Cour d'Appel de Bretagne d'être saisie de son premier cas de révision réglementaire.
2006-04-21 - Rumeurs persistantes de guerre contre la Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- FOUGERES (AAP) - Après la déclaration de la Reyne Nathan lors de la présentation de la liste Bretagne Unie Indépendante, c'est du côté des Normands que l'agitation prend de l'ampleur.
Des sources concordantes annoncent une mobilisation en sourdine de plusieurs voisins de la Bretagne coordonnée par le Seigneur Thierry pour le compte de son suzerain. L'originalité du plan tient dans la mobilisation et l'envoi en éclaireurs de troupes phookaistes vers Fougères, ce qui laisse toutefois planer de nombreux doutes sur l'ardeur de l'engagement Normand. En effet, débattue au conseil de Normandie, cette option a connu une obstruction de la part de Monseigneur Lescure, Cardinal Camerlingue, qui a déclaré " On peut faire un guerre contre la Bretagne, décidons le en conseil, interdisons les initiatives privées qui n'honorent personne, faisons une oeuvre belle et honorable. Si ce groupe de Phookaistes attaque la Bretagne comme des brigands et que nous les soutenons alors je devrais quitter le conseil tout simplement. Les Normands ont peut-être le sang chaud, ce n'est pas une raison pour se conduire comme des barbares stupides". Plus inattendue est la déclaration du duc de Normandie sur les Phookaistes "Sachez qu'à l'origine ils voulaient attaquer l'Artois mais je leur ai interdit."
Le soutien normand semble donc plus intéressé que politique si l'on reprend cette autre déclaration de cronos "le Seigneur Thierry a négocié avec ces phookaïstes pour qu'il déclenche les hostilités. Eux y voit un prétexte pour redorer un blason phookaïste un peu terni et lui y voit une opportunité stratégique pour déclencher la guerre totale avec la Bretagne immédiatement après. Nous ferions mieux de suivre le mouvement et un retirer ce que l'on peut. Comme du fer ou du blé ..."
Les Bretons attendent avec inquiétude et incrédulité le dénouement de cette affaire, alors que les négociations de Cholet battent leur plein. Reste à savoir si le Berry, qui vient de signer une alliance forte avec la Normandie, était au courant de cette stratégie. Mai 14542006-05-02 - Traité entre la Bretagne et l'Angleterre - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - La Bretagne vient de publier ce jour un traité d'amitié avec les deux comtés du Royaume d'Angleterre
Les principaux points portent sur :
L'entente culturelle : Langue et traductions, favoriser les échanges entre les villes de chaque duché et comté et un financement spécifique pour ces actions.
L'entente politique : tenue d'ambassades et concertation bimensuelle sur les affaires courantes.
L'entente militaire : discussion entre états majors sur des actions conjointes, soutien logistique en cas de guerre offensive justifié, soutien matériel et humain en cas de guerre défensive.
L'entente judiciaire : coopération suivant le jus soli, statut du breton non citoyen aux prévenus anglois, poursuites étendues pour les criminels, veto possible des infractions non politiques.
L'entente commerciale : discussions et échanges favorisés, clause de la nation la plus favorisée, affirmation de la recherche de la prospérité commune.
2006-05-02 - Traité entre la Bretagne et l'Anjou - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Les duchés de Bretagne et d'Anjou ont signé un traité d'amitié dont les principaux points sont :
- Le souhait de voir régner une paix durable entre les deux Etats - La coopération judiciaire et économique sur la base du volontariat - L’entente commerciale - La coopération et partage d'informations - La reconnaissance de la religion aristotélicienne comme religion d'Etat - La reconnaissance par le duché d'Anjou de l'indépendance bretonne
Ce traité ne comporte toutefois aucune clause militaire Juillet 14542006-07-12 - L’encyclopédie bretonne ouvre ses trésors au public. - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Initiative privée et indépendante, soutenue par les autorités bretonnes, la grande Encyclopédie de Bretagne ouvre ses portes au public.
Retraçant tout ce qui fait la Bretagne au sein de Royaumes Renaissants, l’encyclopédie se construit par la contribution de bretons engagés et commence à devenir la mémoire collective du Duché, mais aussi une base de renseignements dans des domaines aussi variés que la Chronologie, la Géographie, les Biographies de bretons et bretonnes célèbres, la Prosopographie : parcours des bretons engagés au sein des instances politiques et économiques, la Diplomatique avec les textes et les traités en cours, la Théologie ... et aussi Polémologie (science de la guerre).
Chacun apportant sa pierre à l'enrichissement de cette encyclopédie, les pages se remplissent à grande vitesse pour en faire la somme de la connaissance sur la Bretagne.
Pour consulter l'encyclopédie ou y ajouter votre commentaire, il vous faudra vous rendre à cette adresse: http://encyclopedie.bretagnerr.info/
2006-07-20 - Entrevue avec le duc de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Ellfyn ap Gwyrino, aux commandes du duché de Bretagne depuis quelques temps a souhaité faire le point sur la situation en Bretagne dans le cadre d'une entrevue exclusive.
AAP: Vous avez été maire récidiviste de Vannes à l'époque où elle fut la plus riche des villes du royaume, votre mandat sera-t-il placé sous le signe de l'économie ?
Ellfyn ap Gwyrino (EAG) : Effectivement, j'ai fixé pour objectif à ce mandat la prospérité locale et ducale, l'exemple de mes mandats à Vannes peut être reproduit pour mes objectifs en tant que duc, car je compte aussi développer l'armée et le commerce ainsi que les services rendus directement à la population bretonne, par exemple, la banque bretonne qui aura de multiples facettes.
AAP : La Banque Bretonne ? Vous pouvez préciser ?
EAG : Aider la production en faisant des prêts à tout jeune paysan pour qu'ils aient les moyens financiers de se lancer, mais aussi diriger en quelques sortes l'économie en faisant des prêts plus favorables pour certaines filières. Ainsi, si nos voisins ont une grande pénurie de blé, on incitera plus les Bretons par des prêts intéressants à se lancer dans la culture du blé. Si une ville bretonne consomme plus d'un produit qu'elle n'en produit on pourra aider à ce que la production rattrape la consommation en incitant à prendre les cultures et métiers nécessaires.
AAP : Comment cela va-t-il marcher ?
EAG : Des représentants seront présents dans chaque ville, ils seront mandatés par le bailli qui, avec adjoint, sera le garant du bon fonctionnement de cette institution, les prêts seront accordés selon des critères qui restent encore à être définis, mais le plus de monde possible pourra être aidé, c'est le but…
AAP : Prêt gratuit ou à intérêt ?
EAG : Je ne pense pas y mettre des intérêts, mais s’il se trouve qu’un quota d'argent soit perdu nous mettrons peut être un prêt pour les cultures non favorisées.
AAP : Qui amène l'argent ?
EAG : La banque se fondera uniquement sur des fonds ducaux. Des mairies ou des grandes familles pratiquent déjà ces aides, mais cela reste des initiatives extérieures à la banque. Tandis que nous visons plus l'économie à grande échelle, toutes les aides procurées rendront plus prospère la Bretagne.
AAP : Un avis sur la situation en Normandie ?
EAG : Les Normands, nos adversaires préférés, sont en ce moment en pleine crise due a leur deuxième "religion". Mon avis de breton serait de leur dire de ne pas totalement abandonner les idées de cette religion, ne garder que les bonnes et faire en quelques sortes une pensée cohérente avec celle d'Aristote, nous avons le druidisme dans notre pays, mais même les plus fervents druides n'en disent pas que c'est une religion, plus une éthique et un mode de vie.
AAP : Voyons plutôt les aspects politiques que religieux. Que pensez-vous des péripéties de la mise sous tutelle d'un conseil ducal par la Pairie ?
EAG : Le coeur du problème est bien la religion. Pour le reste, il faut avoir en tête plusieurs choses : la Pairie française est dans son droit, d'autant plus que celui-ci est domaine royal et que si quelques-uns se souviennent Levan II fut à l'époque le roy de Normandie directement, c'est à dire en somme que la personne nommée n'était que le régent si on peut penser que ce droit de détrôner un vassal continue de s'appliquer. On peut penser que même injustifié le roy a toutes raisons sur son vassal mais cet acte peut tout de même être critiqué sur la forme.
AAP : Le traité de Tours a installé la Bretagne à sa place de Duché Indépendant et souverain dans le granit, voyez-vous dans son application des problèmes éventuels ou en êtes-vous satisfait ?
EAG : Pour l'instant cela s'installe, il y a déjà eu un effet sur le volet judiciaire. Attendons et voyons si les engagements sont tenus.
AAP : Revenons à la politique bretonne. La campagne ducale a vu la BU perdre sa majorité. Est-ce un changement important ?
EAG : Deux listes étaient issues de la BU, qui divergeaient plus sur les moyens d'actions que sur le fond. Cela a permis à des sensibilités diverses de s'exprimer dans l'intérêt de la Bretagne. Donc on peut penser que l'esprit de la BU est largement majoritaire encore.
AAP : Il y a un problème chronique sur la laine et les peaux, quelles recommandations auriez vous ?
EAG : L'interdiction de la production des mantels qui mobilisent trop de précieuse laine pour un vêtement somptuaire et la recommandation serait de ne pas abattre les moutons mais leur donner une vie longue et heureuse dans nos champs.
AAP : Merci beaucoup pour cette entrevue. EAG : Kenavo ha trugarez
2006-07-22 - L’Anjou donne à la Bretagne souveraineté sur les terres de Cholet - Spoiler:
- Citation :
- ANGERS (AAP) – C’est en fin d’après-midi que le duché d’Anjou a honoré la Bretagne d’un geste fort et symbolique qui a pour but de sceller définitivement l’amitié entre la Bretagne et l’Anjou.
Le duché d’Anjou par le truchement de sa duchesse Paquerette a donné au grand duché de Bretagne les terres de Cholet, fief angevin, au nom de l’amitié, de la fraternité et de l’honneur qui lie ces deux peuples.
Cholet fut le théâtre de grandes discussions entre le grand duché de Bretagne et le Royaume de France. En donnant la souveraineté de cette terre à la Bretagne, l’Anjou affirme sa volonté d’honorer son allié et espère que les autres duchés du royaume de France suivront dans cette voie, dans le but de réconcilier la Bretagne et le royaume de France.
Cet acte symbolique a été accepté par Gomoz de Penthièvre au nom de Nathan, grande Duchesse de Bretagne, entérinant de ce fait la souveraineté de la Bretagne sur les terres de Cholet, tout en remerciant l’Anjou de cet acte « d’honneur et de loyauté ».
Le duc de Cholet, Tydual de Dénéré a par la suite fait acte d’allégeance au grand duché de Bretagne et à ses représentants.
Tolech, pour l'AAP
2006-07-25 - Aide économique de la Bretagne à l’Anjou - Spoiler:
- Citation :
- ANGERS (AAP) – Il y a quatre jours de cela, l’Anjou avait été l’auteur d’un acte de générosité sans précédent envers un de ses plus fidèles alliés. La duchesse d’Anjou, Paquerette avait donné souveraineté les terres de Cholet au grand duché de Bretagne.
Le grand duché de Bretagne ne voulant point que cet acte reste sans retour a fait en fin d’après midi un geste tout aussi fort au profit de l’Anjou.
Par le truchement du duc de Penthievre, la Grande Duchesse de Bretagne a annoncé qu’elle assisterait l’Anjou dans son principal souci depuis plusieurs mois. En effet, le duché d’Anjou comme de nombreux duchés du royaume de France croule sous les dettes.
La Bretagne promet à l’Anjou de lui apporter conseils et des possibilités de réformes économiques qui ont remportés de franc succès. . De plus, la Bretagne fait un don de 15 000 écus qui entreront dans les caisses de l’Anjou au nom d’une solide amitié et afin d’aider l’Anjou et tous les angevins.
Tolech, pour l'AAP
2006-07-27 - Polémique suite à la donation de Cholet à la Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- PARIS (AAP) - La donation récente par l'Anjou du fief de retraite de Cholet au Grand Duché de Bretagne a vu un rebondissement inattendu.
Un dossier a été déposé auprès de la Pairie et la hérauderie de France a dépêché en plus du héraut local, messire Maltesse dit "Anjou", deux de ses maréchaux d'armes en la personne de messires Wulfen de Massigny dit "Temple" et Messire LLyr di Maggio et d'Astralgan dit "Touraine" afin de porter la nouvelle de cette remise de dossier à la Pairie.
Plusieurs personnes se sont offusquées de cette démarche et la polémique enfle de savoir si la Couronne de France peut interdire ou non cette donation par le simple prétexte de l'allégeance que se doivent de porter les ducs et comtes sortants à la Couronne de France pour recevoir leur fief de retraite.
L’hérauderie considère que les fiefs de retraite sont non pas des alleus, mais des fiefs reçus en échange d'une allégeance au Roy et à la Couronne de France ; ces fiefs appartenants à la Couronne de France.
De plus, ses maréchaux ont rappelés que la bienséance voulait que pour ce type d'acte, tout aussi honorable soit-il, il soit d'usage d'informer au préalable la Pairie et le Roy afin d'avoir leurs accords sur le sujet.
La duchesse Paquerette d'Anjou a concédé une erreur en la sorte et se dit prête à faire « amende honorable », regrettant toutefois que ce geste soit désormais transformé en « bataille de spécialistes »
Enfin, l’hérauderie s'est permise de préciser par l'intermédiaire de ses maréchaux que « le geste est beau... dommage qu'il soit terni par précipitation. »
En l'attente d'une décision de la Pairie ou du Roy Levan III de Normandie, le fief de Cholet n'est pas donné au Grand Duché de Bretagne et reste au nobiliaire de l'Anjou.
Contacté à ce sujet le Maréchal LLyr affirme que l'hérauderie attendrait cette décision avant de prendre ou non des dispositions héraldiques. Aout 14542006-08-28 - Entrevue croisée avec les candidats à l'élection du Duché de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - À l'occasion des élections ducales au Grand Duché de Bretagne, le journal de Vannes et de l'Ouest, avec l'AAP, a décidé de mettre à disposition des électeurs une entrevue avec les trois candidats têtes de liste, Amalric36 pour la BU, Naoned pour le MIB, Zootv pour le KGB.
La campagne est bien lancée maintenant, qu'en pensez-vous ?
MIB : (sourit) Pour une fois moins d'attaques personnelles, comme d'habitude de la diffamation de la part de nos adversaires. La consigne au MIB est de rester courtois et de ne répondre qu'aux questions du programme et malgré quelques perturbateurs qui se reconnaîtront, finalement comme à chaque fois chacun reste sur ses positions .
BU : Qu 'elle n'intéresse absolument pas les Bretons. Ce qui est assez dommage mais assez compréhensible aussi, moi-même j'ai du mal a lire trente pages d'engueulades sans queue ni tête juste pour le plaisir . Alors l'électeur moyen je comprends bien qu'il n’essaye même pas. Ça n'en reste pas moins fort dommage. Bref la campagne est lancée certes, bien j'en doute . Personnellement je n'ai pas encore trouvé une issue à cette idée déplorable que tous ont des élections ducales, avec raison, et apparemment je ne suis pas le seul à ne pas avoir trouvé.
KGB : oui la campagne bat son plein dans chaque camp mais le KGB est heureux d'avoir ouvert les débats bien avant les autres. Cela prouve une fois de plus notre envie de discuter avec les Bretons et de confronter des opinions tout en les respectant.
On vous reproche principalement (entre parenthèses par liste)
MIB (Vos absences ou votre manque de résultats) : J'aimerai bien savoir qui dit ça . Sans doute des gens qui n'ont pas accès au conseil. Dernièrement on (Pamputt et moi) a proposé quelques décrets qui ont été refusés . Pour le manque de résultats il faut voir à quels postes on nous a mis. Pour les absences, Pamputt n'a pas eu de poste même lorsque certains étaient absents. En tant que CaM, j'ai refait les calculs pour prouver à Valuu qu'on ne pouvait rien y faire, on a déjà les meilleurs rendements pour les mines... Ensuite le travail des auditeurs a progressé, je pense que vous pouvez vous renseigner auprès de nelly53. Pour ce qui est des absences HRP j'ai eu six semaines d'absence pas de connexions... c'était censé durer dix jours maxi... Sinon le MIB a beaucoup changé, de nouvelles personnes sont en liste, notre activité au niveau ducal est également proportionnelle aux responsabilités confiées.
BU (la citoyenneté, la place de la Reyne, la question des grades, l'aspect de clan restant au pouvoir et la proximité avec le KGB) : Pour la citoyenneté : on c'est assez vite dit, à part quelques-uns qui pour des raisons que je ne connais (ou que je préfère ignorer si vous voulez) ne veulent pas de la citoyenneté ou trouvent anormal qu'elle ne leur arrive pas sur un plateau, le concept de la citoyenneté est accepté par beaucoup, même dans les listes opposées. Pour l'aspect clanique des dirigeants, bien sûr que c'est possible d'accéder à des fonctions politiques, apparemment certains voudraient ignorer que l'oligarchie en place est désignée tous les deux mois par les Bretons ... Je pense que le seul critère qui compte pour accéder a des fonctions politiques c'est l'investissement, or il est vrai que quand on passe son temps a critiquer on a pas le temps de proposer quelque chose ... Le débat sur Nathan ? vous avez vu un débat ? moi j'ai vu deux personnes en tout et pour tout qui se plaignaient, contre une bonne poignée au même endroit. Cela dit à propos d'autres acquis je reste ouvert aux propositions si elles sont fondées, pour reprendre un sujet qui prend des pages sur la campagne par exemple : je ne pense pas qu'il faille rester sourd aux demandes de certains soldats qui aimeraient que leurs engagements soient plus reconnus. Je pense qu'une solution intermédiaire peut être trouvée en concertant les différents avis, par contre je pense aussi que la période qui précède les élections est la moins propice à ce genre de concertations alors qu'elle devrait l'être.
KGB (votre manque de lisibilité face à la BU, les brouilles sur la communication) : (sourire) Il est vrai que certains ne voient pas la différence, la question est récurrente . La différence entre KGB et BU n'est pas toujours sur le fond, bien que nous exprimons parfois des divergences aussi, mais surtout sur la forme, la façon de communiquer, le système doit demeurer pyramidal avec un peuple qui donne son avis et les conseillers qui prennent la meilleure décision et non un Duché puissant qui dirige les Bretons d'une main de fer . La communication reste primordiale à mon avis . Pour celle-ci je reconnais qu'il y a eu des mésententes . Pour être clair, certains membres du conseil ne souhaitaient pas diffuser trop d'informations sur les projets en cours car considérés comme sensibles... Donc peu à se mettre sous la dent, de plus nos communicants se sont mis en place tout doucement. Je n'étais pas chargé du recrutement et encore aujourd'hui cela n'est pas stabilisé, nous n'avons pas le compte mais tout sera réglé d'ici une semaine. Sans communicant dans chaque ville, nous ne pouvions communiquer correctement. En tant que porte-parole, j'ai pris le problème à bras le corps et j'ai moi-même posté toutes les informations fondamentales dans les diverses halles de notre Duché. La communication est donc passée quand même tant bien que mal. De la souplesse devra être apportée au prochain mandat et je peux d'ores et déjà garantir plus d'écoute du peuple et plus de rapports sur le travail des conseillers, le KGB y veillera.
Quels sont les points faibles de vos opposants :
MIB : Le KGB se pressente juste avec un nom et sans réelle innovation, essaie de s'appuyer sur des actions qui n'ont pas été menées a bien au cours de ce mandat et un programme BU "light", finalement KGB est une ramification de la BU j'espère que les gens s'en apercevront ... Pour ce qui est de la BU, leur programme n'est pas un réel programme car il présente des choses qui sont en train de se mettre en place. Je leur rajouterai leur immobilisme qui leur fait rejeter les idées qu'elle n'avait pas envisagées.
BU : Pour le KGB : le programme qui n'apporte guère de nouveautés, cela dit ça pourrait être un débat intéressant de savoir en quoi un programme a besoin a tout crin de "nouveautés" pour être bon . Pour le MIB : le peu de personnes crédibles voire tout simplement ayant des compétences dans quelque domaine que ce soit dans la liste (même s’il y en a tout de mémé). Pour les deux listes, c'est plutôt l'impression de bâclé de leurs programmes et listes.
KGB : Pour le MIB c'est son inexpérience et aussi leur maladresse parfois à gérer des sujets sensibles, ils n'ont pas de liste stable non plus. La BU est (croit-elle) intouchable en Bretagne et c'est peut-être cet excès de confiance qui fait sa faiblesse aussi... D'où parfois le manque de communication aussi. mais je le répète, cela devrait s'arranger.
Quels sont vos points forts ?
MIB : Eh bien si l'on compare notre programme aux autres dans tous les cas nous essayons de proposer des choses nouvelles, qui n'ont jamais été créées. Bien sûr que tout ce qui est en cours il y a du bon et nous avons voulu limiter un nombre de choses évidentes sur lesquelles nous continuerons dans la même voix. Donc on peut parler d'idées neuves, en atteste notre proposition de "jury populaire". Nous souhaitons mettre en place une communication plus active via le journal de Vannes et de l'Ouest, une voix créée mais pas poussée à fond, il y a du potentiel et nous aimerions qu'il soit exploité. Sinon le respect de nos adversaires est notre force.
BU : l'alliance de l'expérience et de l'envie de mieux faire, le chouchen et les crêpes de la BUvette .
KGB : notre point fort est la proximité avec le peuple du bas (si j'ose dire). Nous avons énormément de contacts avec les problèmes locaux des villages car nous sommes la plupart actifs à ce niveau local. nous sommes bien perçus de la part des Bretons comme des gens constructifs. En parlant de cela et de la future capitale, Rennes sera une capitale où nous passerons du temps il est vrai. Mais nous retournerons tous chez nous le plus souvent possible, Rennes ne sera rien de plus qu'une résidence secondaire. Rennes n'est pas encore une ville active et il faudra du temps avant que cela prenne forme
Que pensez-vous de la question de la représentativité des villages par liste ?
MIB : C'est un problème auquel on a longuement réfléchi, normalement Spirit devait prendre la température là-bas, mais pour des problèmes de citoyenneté on ne pourra pas avoir de représentant sur place, et nous n'avions jamais émis l'hypothèse qu'elle ne l'aurait pas eu à temps... La représentativité est importante pour que les Bretons puissent avoir un référent sur une liste mais les idées sont plus importantes que les hommes . Le fait d'avoir des représentants de chaque village permet de connaître le point de vue de chaque coin de la Bretagne . Les représentants se doivent d'être proches du peuple breton .
BU : Que dans peu de temps la question ne se posera plus tous les conseillers seront rennais. Démagogiquement, il semble important d'avoir des représentants d'un maximum de villages dans une liste . Mais ce n'est pas le seul critère sur lequel se baser lors de la constitution d'une liste, donc ça ne me choque pas qu'un village ne soit pas représenté sur chaque liste (surtout qu'il ne s'agit jamais du même) . Enfin, une liste dans laquelle un village représente plus de la moitié des colistiers (surtout en position éligible) me choquait.
KGB : Je pense que les villages doivent garder une place centrale dans la vie du Duché. Quelques nantis auront la chance de vivre en partie à Rennes, mais ce ne sera pas la majorité des bretons et nous savons tous que c'est la majorité qui aura le dernier mot (d'où l'intérêt incontournable de rester proche de nos amis de taverne !). Septembre 14542006-09-08 - La Bretagne célébre la Foi et lance son Grand Tro Breiz - Spoiler:
- Citation :
- RIEUX (AAP) : Le 6 septembre, jour dédié à Nathan la magnanime, Reyne de Bretagne, les cohortes de pèlerins bretons commencèrent à Rieux la plus spectaculaire manifestation de la foi en Bretagne, le Grand Tro Breiz.
Ce pèlerinage va durer un mois pour les pèlerins effectuant le tour complet des villes de Bretagne. Il est dit qu'un Breton fervent accomplissant le tour complet dans sa vie gagne le repos éternel et l'indulgence pour ses fautes passées.
A chaque étape se déroulera une manifestation spécifique de la spiritualité bretonne, messe, prêche, cérémonie traditionnelle, bénédictions diverses.
En accord avec les autorités militaires bretonnes, se déroulera également l'ordination de la première section de l'aumônerie militaire bretonne, composée de diacres accompagnant les troupes de l'armée bretonne. Une vingtaine d'aumôniers pourront prochainement veiller sur leurs frères soldats.
Enfin, les autorités de l'Eglise de Bretagne, en lien avec les frères de l'ordre Franciscain, travaillent à rédiger le dossier en canonisation de Jarkov, afin de pouvoir donner à la ferveur populaire de la population bretonne envers cette icône d'une Bretagne croyante, forte et indépendante comme l'est la Reyne Nathan, un cadre définitif dans l'Eglise.
Les pèlerins non bretons sont invités à se présenter aux autorités afin de prendre connaissance des dispositions leur garantissant un accueil à la hauteur de la réputation bretonne.
Programme prévisionnel :
Mercredi 06 RIEUX Fête de la Sainte Nathan Bénédiction des vergers. Abalos Amtseron - Ouverture de la cueillette aux Pommes Jeudi 07 RIEUX Messe de bénédiction des pèlerins. Départ du pèlerinage, direction Vannes Vendredi 08 VANNES Bénédiction de la forêt. Caruos Amtseron - Ouverture de la Chasse Samedi 09 VANNES Procession de Saint Patern Dimanche 10 ROHAN Bénédiction de la forêt Lundi 11 ROHAN Ordination des aumôniers de Bretagne. Epona - Fête des Chevaux Mardi 12 sur les chemins Mercredi 13 ST BRIEUC Bénédiction de la pêche. Esocan Amtseron - Ouverture de la Pêche au Saumon Jeudi 14 ST BRIEUC Procession à Saint-Brieuc Vendredi 15 TREGUIER Bénédiction de la pêche Samedi 16 TREGUIER Procession à Saint Tugdual. Blatoi Sidan - Paix des Fleurs Dimanche 17 sur les chemins Lundi 18 ST POL Bénédiction de la pêche Mardi 19 ST POL Procession Saint Pol. Loubioi Ulediian - Fête des Légumes Mercredi 20 BREST Benediction de la Mer. Alban Elfed à la Fontaine Jeudi 21 Procession en l'honneur du bienheureux Jarkov Vendredi 22 ST POL : bénédiction Samedi 23 sur les chemins Dimanche 24 TRÉGUIER Messe Lundi 25 ST BRIEUC Fête de la Saint Michel Mardi 26 sur les chemins Mercredi 27 ROHAN Messe Jeudi 28 sur les chemins Vendredi 29 RENNES Meli Ulediian - Fête du Miel Samedi 30 FOUGERES Benediction du verger. Oinia Amtseron - Ouverture des Vendanges Octobre Dimanche 01 FOUGERES Messe. FIN DU TRO BREIZH 02 et 3 Cérémonies de conclusion et bilan Mercredi 04 Fête de Sainte Nathan Banquet de Clôture
2006-09-27 - Fermeture des frontières bretonnes - Spoiler:
- Citation :
- ROAZHON (AAP) – Au jour de la Saint Hermane, le 25ème du mois de septembre, le Duc de Bretagne Amalric déclare, par décret ducal, la fermeture des frontières du Duché de Bretagne.
« Tout ressortissant étranger est prié de quitter au plus rapidement le sol breton, sous peine de poursuites judiciaires. Tout ressortissant étranger pénétrant en nos terres a compter de ce jour sera mis en accusation et ramené a la frontière. Tous s'exposent à des peines exemplaires. Exception faite pour les ressortissants Angevins et Anglois qui gardent liberté de circulation en le duché. »
Selon les autorités locales, cette mesure a été prise pour contrer « la menace de pilage » et « la vague de criminalité sans précédent ».
2006-10-21 - Résultat du concours de poème Rohanais - Spoiler:
- Citation :
- ROHAN (AAP) – Au jour de la Sainte Adeline, le 20 octobre, le résultat du concours de poème de Rohan a été annoncé, le jury composé de Rohanais ainsi que de dame Anastriana, ont attribué le premier prix à Blorky. Il reçoit le panier de l'artiste accompli, avec deux bouteilles de lait, et quatre fruits pour son poème don voici une copie :
Neige
La brise insoutenable au message rampant, En cette soirée froide, a soufflé dans mon antre; Les murmures glacés suspendus à mon ventre Le Regret destructeur en mon coeur chenapan.
J'ai pourtant vu sa lèvre où règne le serpent, Sans jamais hésiter, d'un coup sec il attaque ! Et moi devant la fièvre, horrible comme un paon, Je regarde les crocs sans lever ma matraque.
C'est le venin qui coule encor dans ma mémoire, Ravageant mon esprit, engloutissant ma joie, De m'avoir séparé du plus précieux des rois, Un nostalgique songe enfermé dans l'armoire.
Ce n'était qu'un baiser, un léger baiser noir, A l'haleine de goule et aux dents de vampire. La neige fût tachée des tristes au revoirs, Du combat de la mort défendant son empire
Anastriana « remercie chaleureusement » les quatre candidats d'avoir participé à ce concours, précisant encore : « il était difficile de les départager chacun ayant écrit de belle œuvre ». Octobre 14542006-10-23 - L'onction de la Grande Duchesse Nathan, pour l'union de la Bretagne et de l'Eglise - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - d'al Lun 23 a viz Here
Les relations entre le royaume de France et le Grand Duché de Bretagne étant apaisée depuis la conclusion du traité de Tours, laissant le libre exercice de la souveraineté bretonne sans que s'amoncellent les discordes avec la même cadence qu'autrefois, la Très Sainte Eglise aristotélicienne a pu enfin reconnaître le caractère sacré du pouvoir dont est investie la Grande Duchesse Nathan sans pour autant craindre les foudres des contestataires de cette autorité.
Ainsi il fut procédé à l'issu du Tro Breizh, ce pèlerinage typiquement breton consistant à faire le tour des lieux sacrés du pays pour exalter la piété du peuple breton qui rassembla une foule fort nombreuse, à l'onction de la Grande Duchesse communément appelée Reine en l'honneur de l'héritage laissé par Nominoë, Nathan, par le docte cardinal Lorgol, sous les hospices bienveillants du plus ancien locataire de la curie Frère Nico et sous le regard du Duc de Bretagne et duc de Brocéliande : Amalric 36ème du nom.
Au cours de cette cérémonie du 9 octobre dont le faste fut sans nul doute très coûteux, la rousse souveraine prêta serment de défendre l'Eglise et sa foi, en retour de quoi l'Eglise reconnut la nature divine du pouvoir absolu breton et l'intégrité des institutions qui en découle. Cette reconnaissance mutuelle de la suprématie temporelle de Nathan et de la suprématie spirituelle de l'Eglise sur le pays breton s'accompagna de la déclaration de naissance de l'Eglise bretonne, distincte de celle de France, dont la création est en marche et s'accordera sur la legibus ecclesiae, pan du droit breton résidant dans le Livre 5 du Grand Coutumier rédigé par son éminence Pouyss et le magistrat Myrlin et qui instaure la première officialité de droit et de fait dans les royaumes.
Les conséquences annoncées seront donc la naissance d'une assemblée épiscopale et avec la consécration du Primat de Bretagne, incarnée dans la personne de l'évêque Anguillerusée. Suite à ces bouleversements, le cardinal Frère Nico annonça le déménagement du couvent général de l'ordre franciscain auparavant siégeant à Valence, sur les terres bretonnes. Pour l'occasion le Duc Amalric offrit une baronnie à l'ordre, dont le choix s'explique par la longue tradition franciscaine bretonne, qui commença avec la première chapelle bretonne ouverte par feu le franciscain Jarkov et qui se perpétue jusqu'à nous jours. Novembre 14542006-11-03 - Nouvelle tension entre la Bretagne et la France - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Une nouvelle affaire risque bien de compromettre d'avantage le fragile calme régnant entre la Bretagne et la France depuis le traité de Tours. En effet une liste noire d'une dizaine de noms publiée par le domaine royal interdisant de séjour et de passage sur l'ensemble dudit domaine comporte en son sein un couple breton de la plus haute lignée de la noblesse bretonne.
Le couple en question se compose du duc et de la duchesse de Guérande, tous deux profitant de leur congé du conseil ducal de Bretagne pour effectuer une lune de miel en France, précisément en Alençon.
Un des motifs invoqués pour l'inscription de ces personnes ainsi qu'un membre de leur famille à cette liste noire est le crime anciennement commis par le duc de Guérande en Provence consistant dans le pillage des caisses de Marseille.
Seulement le caractère politique de l'acte est rapidement évoqué en Alençon et du côté breton l'on s'interroge tant sur le fait que tous les pilleurs de mairie de toutes les époques et de toutes les régions ne soient pas sur cette liste, tant sur le fait que la duchesse de Guérande y figure alors qu'elle n'a jamais commis la moindre infraction en France.
Outre le fait que Pit51 soit un duc de Bretagne, il convient de savoir que son épouse n'en est pas moins maréchal des armées, qu'ainsi elle est un officier de la Grande Duchesse Nathan de très haut rang, ce qui contribue à alimenter la polémique.
Le chancelier de Bretagne, le sire Gomoz de Penthièvre, a fait savoir par une lettre ouverte au grand maître de France, que la Bretagne ne saurait admettre une telle situation et se laisse à croire à une erreur des autorités royales françaises. Aucune réponse officielle ne lui fut apportée pour l'instant. Dans les alcôves de la chancellerie bretonne on envisage déjà des représailles diplomatiques contre les officiers royaux et les juristes grands ducaux fourbissent leurs armes pour défendre la famille de Guérande contre un éventuel procès. Décembre 14542006-12-13 - Un groupe armé mainois viole la frontière bretonne par erreur - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Un vif émoi a agité ces derniers jours le village frontalier de Fougères et les corps diplomatiques bretons et mainois.
La douane bretonne a en effet signalé l'entrée illégale sur le territoire breton de plusieurs soldats armés du Comté voisin du Maine. Cette intrusion, qui avait toutes les apparences d'une tentative d'invasion, s'est révélée une malheureuse erreur de l'armée comtale, les troupes ayant été égarées par de fausses cartes.
Le capitaine du Maine, Ars3nic, a présenté les plus plates excuses aux Bretons pour cette erreur tant militaire que diplomatique. Cette alerte grandeur nature a toutefois permis de tester aussi en temps réel la mobilisation des troupes et l'adaptation des armées aux nouvelles lois de la guerre, avec un résultat apparemment satisfaisant aux dires des personnes tenues dans le secret des affaires militaires.
La proximité de la fin de la trêve sur les révoltes et les soulèvements nombreux dans les mairies ont contribué à créer une atmosphère de tension extrême qui n'a pas tardé à se dissiper une fois les éclaircissements demandés apportés.
2006-12-18 - Installation du corps de l'aumônerie bretonne - Spoiler:
- Citation :
- NANTES (AAP) - Monseigneur Hiéronymus Gloth, baron de Machikoul, évêque suffrageant de Nantes a procédé récemment à l'ordonnation d'une douzaine de diacres pour composer le premier corps de l'aumônerie militaire bretonne.
Cette structure, fusion entre l'armée bretonne et l'Eglise, assure aux soldats la possibilité de transmettre la bonne parole et de procéder aux divers sacrements pouvant se révéler nécessaires en temps de guerre.
Les aumôniers sont des diacres formés tant à la discipline militaire qu'aux bases de la théologie et sont sous la responsabilité conjointe de l'Eglise bretonne dont ils sont des membres à part entière, que de l'armée.
Si chaque village est donc déjà pourvu d'un diacre aumônier, il est prévu de porter les effectifs à trois par villages afin de pouvoir assurer un roulement et la participation aux activités civiles de l'église.
2006-12-21 - Gomoz de Penthièvre est le nouveau Roy de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - C'est dans la liesse populaire qu'Anguillerusée, Primat de Bretagne et Président de la Cour de Justice bretonne a fait connaître aux Bretons le nom de leur nouveau Grand Duc, au terme d'une longue procédure ayant tamisé des candidatures aussi variées que celles d'Iziledur d'Avalon ou du Camerlingue Lorgol.
C'est par une procédure constitutionnelle spécifique que le nom de Gomoz de Penthièvre est inscrit comme titulaire de la charge grand ducale, en remplacement de la défunte Reyne Nathan.
Cette procédure clôt aussi le long deuil qu'a suivi la Bretagne, au moment où s'annoncent des festivités de fin d'année de grande ampleur.
Gomoz de Penthièvre fut le troisième Duc de Bretagne, d'abord Epoux de Mazarine, il est maintenant le conjoint de dame Amra.
Il fut Fait Baron de Roscoff par la duchesse Nathan pour ses services en tant que Commissaire au commerce de Bretagne. Il prit le duché de retraite de Penthièvre à la fin de son mandat de Duc.
Second maire de Conflans-lès-Sens, il fut ensuite en Bretagne Bailli, Commissaire au commerce et Commissaire aux mines avant de devenir Duc du grand duché de Bretagne puis ensuite consul breton à la cour du Roy de France et Chancelier Breton.
Les Bretons attendent avec impatience son discours d'investiture et la composition de son conseil grand ducal, dans un contexte d'élections ducales proches et disputées, il apparaît comme un garant du rassemblement et de l'unité bretonne.
Dernière édition par Anton Slavik le Ven 13 Avr - 15:02, édité 3 fois | |
| | | Anton Slavik
Messages : 104 Date d'inscription : 05/12/2010 Localisation : saint-Brieuc
| Sujet: Re: Archives de presse Ven 13 Avr - 11:57 | |
| Année 1455 Janvier 14552007-01-09 - Trois procès pour un curé - Spoiler:
- Citation :
- BREST (AAP) - Le curé de Brest, Lanselius, surnommé le manchot, a été mis en accusation par trois fois. Il est accusé de brigandage, duel non-autorisé et de tentative de prise de mairie à Brest. Il a engagé un avocat, Serguiborav, pour se défendre.
Le curé était, semble-t-il, sans histoire avant que ces affaires jugées par les Brestois de "louches" n'éclatent. Le curé Lanselius est citoyen breton et fidèle de l'ordre Franciscain.
Les preuves et les témoins se multiplient mais le manchot resterait confiant. En effet, en sortant du tribunal, il a crié aux nombreux journalistes : « Je suis innocent ! La justice triomphera ! »
2007-01-12 - Déclaration du Grand Duc de Bretagne sur la situation au Poitou - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Gomoz de Penthière, Grand Duc de Bretagne, a mandé son chancelier Amalric36 pour présenter dans une adresse aux poitevins et en leur gargote, la position officielle du Grand Duché de Bretagne concernant ce que tous appellent déjà la "crise poitevine".
En effet, suite aux différentes péripéties autour du conseil poitevin mené par Mazarin, la Bretagne a accepté d'accueillir le gouvernement libre du Poitou, respectant là la tradition d'accueil des exilés politiques qui a toujours été une constante.
La diplomatie bretonne, active sur plusieurs fronts au moment où tout l'Ouest de la France est sujet à la contestation, s'inquiète de la situation et souhaite rappeler son aspiration à la stabilité politique régionale.
Le communiqué est lisible en gargote poitevine à l'adresse suivante : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=201937 Février 14552007-02-05 - Gomoz de Penthièvre répond au Pape - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Suite à la déclaration du Pape Eugène V sur les menaces de guerre civile dans le royaume de France et dans laquelle il disait s’inquiéter des volontés bretonne et angevine de bouleverser l’ordre établi, le Grand Duc de Bretagne, Gomoz de Penthièvre, a tenu à répondre à sa Sainteté et lui a adressé une lettre ouverte.
Dans cette missive il se déclare surpris et troublé par "la position prise en faveur du Roy de France". Ensuite, revenant sur la situation en Anjou, le Grand Duc écrit au Pape que la décision angevine quant à "la non reconduction de l'allégeance est effectivement assimilable à une félonie", mais tempère cela en affirmant que "le Roi de France ne remplissait pas plus de son coté les obligations réciproques du serment d'allégeance". Il tient encore à assurer que la Bretagne n’est aucunement responsable de la décision angevine et que si des informations lui laissent croire le contraire, il suppute qu’elles soient "faussées".
Gomoz de Penthièvre rappelle ensuite que la Bretagne a plusieurs fois aidé le Royaume de France, citant notamment en exemple la médiation effectuée lors de l’affaire Bouboule, l’argent volé par ce dernier ayant été rendu à la Bretagne afin qu’elle le transmette à son propriétaire alençonnais.
Il assure ensuite à sa Sainteté que l’ambition bretonne est de préserver la paix garante du bien-être des populations et se propose de venir en aide au Royaume de France, parlant d'une éventuelle aide financière.
Puis revenant sur les réactions qu’a suscité la déclaration papale, Gomoz de Penthièvre se dit désolé de "voir l'Eglise si paisible passer à son tour dans l'emprise des griffes des mécréants et des comploteurs". Le Grand Duc offre son aide au Pape pour "châtier les comploteurs" et sollicite une entrevue à Rome avec le souverain pontife.
Cardinal, pour l'AAP
2007-02-08 - Lettre du Grand Maitre de France aux autorités bretonnes - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP)- Juliano Di Juliani, Grand Maître de France, a fait parvenir une missive aux autorités bretonnes invitant Gomoz de Penthièvre et la Duchesse Alienor de Bretagne à une rencontre "pour définir dans un esprit de concorde les modalités d'une sortie de crise rapide et satisfaisante pour chacun".
Dans le missive, le Grand Maître de France demande à ce que le Grand Duc Gomoz rende hommage à Lévan III au nom de la Bretagne et exige en outre "le retrait immédiat et définitif des forces armées bretonnes présentes sur le sol angevin, la condamnation de la déclaration d'indépendance du duché d'Anjou ainsi que des sanctions contre les Bretons diffamant sur la place publique le Roy de France SM Lévan III et cela conformément au Traité de Tours."
Cette lettre a été l'objet de vives protestations de la part de certains hauts dignitaires bretons, voyant en elle une invitation à trahir l'Anjou, une affirmation des prétentions territoriales de la France sur la Bretagne et un texte injurieux usant volontairement de phrase rabaissant le rang du Grand Duc Gomoz. Plusieurs nobles bretons ont pris le parti du mépris.
2007-02-21 - Le Grand Duc de Bretagne se rend en Anjou - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Le Grand Duc de Bretagne Gomoz de Penthièvre a publié une annonce en gargote bretonne annonçant son intention de se rendre en Anjou, accompagné d'un équipage noble et de l'aréopage de sbires nécessaires et des caméristes pour les dames ; ceci afin de faire le point sur la crise actuelle avec le nouveau duc d'Anjou et le conseil Ducal.
Cette visite, motivée selon Gomoz de Penthièvre par le besoin de rassurer les Angevins sur l'amitié bretonne en ces temps difficiles, a aussi pour but de mettre sur pied une conférence avec les différentes parties prenantes pour éviter la guerre dans le respect des droits de chacun.
Payant de sa personne en se positionnant en médiateur parmi les puissances en présence dans la région, le Grand Duc Gomoz sollicite également le soutien de l'église dans la garantie de la bonne tenue des débats, brouillés par les initiatives personnelles de différents pairs de France présents également en Anjou. Cette démarche, qui avait permis de renouer le dialogue lors de la crise au SERG, devrait pour Gomoz repousser le démarrage des hostilités, alors que les frontières résonnent des chevauchées de francs tireurs. En replaçant le débat à une discussion entre états et non entre corps intermédiaires plus ou moins légitimes, le Grand Duc espère déclencher un processus débouchant sur un règlement politique du conflit et un retour à une certaine civilité des débats plutôt que des diatribes entre bandes de brigands instables. Cette démarche suit la ligne de la diplomatie bretonne qui avait déjà appelé à la paix et la stabilité régionale lors de la destitution de Mazarin par la Pairie en Poitou.
Invitation est donc lancée aux autorités du Royaume de France pour une médiation directe et loyale avant de recourir aux dernières extrémités.
Le Comte Groland d'Artois a déclaré par une missive aux bretons se joindre à cette ultime démarche de paix et annonce la présence probable du Primat de France Lodovicus.
Le Grand Maître de France, Juliano Di Juliani a répondu favorablement à cette ouverture en rappelant à Gomoz de Penthièvre les clauses du Traité de Tours, notamment la clause de non agression envers le Roi de France et ses biens de la part des Bretons ainsi que le besoin d'organiser prochainement la cérémonie de l'hommage du Grand Duc de Bretagne au Roy de France.
Ces négociations, qui devraient s'ouvrir une fois tous arrivés en Anjou se font toutefois sous des cieux amplement obscurcis par la perspective très prochaine d'affrontements armés de grande ampleur. Mars 14552007-03-18 - Tensions autour de l'ordonnance sur la citoyenneté bretonne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Le vendredi 9 mars, la Duchesse de Bretagne Juallia promulguait une ordonnance visant à modifier les conditions d'accessibilité au statut de citoyen breton. Une partie du conseil ducal, ainsi que des simples Bretons avaient alors fait part de leur désapprobation tant sur le fond de ce changement que sur la forme qu'il a pris.
Cette ordonnance rendait obligatoire le statut de militaire réserviste dans l'armée bretonne au minimum, pour obtenir celui de citoyen breton, exception faites pour les membres du clergé.
Suite à la publication de cette décision de la Duchesse, certaines voix s’étaient élevées à son encontre, allant jusqu'à la création d'un groupe, le CRITIC, refusant ce nouveau statut et réfutant leur serment envers la duchesse de Bretagne.
En réponse a ceux qui se plaignaient, principalement de la non-consultation du conseil ducal ou des Bretons à ce sujet ainsi que de la non-opportunité d'une telle mesure qui rendrait l'engagement militaire non-volontaire, le capitaine de Bretagne, Charybde, allégua du fait que la noblesse bretonne s'était vue proposer cette modification sans réelle réaction, d'où l'action de la Duchesse pour permettre l'accélération des choses.
De son coté Myrlin, plus connu sous le nom de Dagsit, rappela que plusieurs voies étaient possibles pour faire annuler cette ordonnance légalement, regrettant la création d'un tel groupe par une partie des dirigeants bretons, une de ces voies avait alors été initialisée par la mairesse de Brest, Slapleroy, au sein du conseil élargi, sous la forme d'un vote visant à annuler l'ordonnance ducale.
Dans le même temps de nombreux Bretons s'inquiétaient de telles dissensions au sein de la Bretagne au moment même où la guerre gronde dans la région. Inquiétudes auxquelles se joint le Grand Duc, qui avait fait spécialement le déplacement depuis Angers où il était en négociation, afin de condamner fermement ce qu'il appela "la mutinerie", demandant d'une part " l'arrêt de toute contestation visant à la désorganisation du duché" mais aussi "à ce que le conseil ducal revoit l'ordonnance posant problème afin qu'elle soit plus adaptée".
Quatre jours plus tard, la Duchesse abrogeait son ordonnance, sans que ne soient communiquées les raisons de ce changement ni les éventuels réajustements envisagés par le conseil à propos de la citoyenneté bretonne.
2007-03-18 - La Bretagne en état de guerre - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Mercredi 14 mars, dans un discours adressé aux Bretons, la duchesse de Bretagne, Juallia de Dénéré, déclarait l'état de guerre et ordonnait la conscription dans le duché.
Dans son discours, la duchesse informait la Bretagne de la capture, lors de l'assaut d'Angers par les forces royalistes de France, de plusieurs hauts dignitaires bretons, notamment celles d'Aliéniore de Dénéré, duchesse de Léon et chambellan breton et du sieur Myrlin, conseiller du Grand Duc. Mais surtout elle annonçait la capture du Grand Duc lui-même ainsi que, d'après la duchesse, son humiliation . C'est donc par la capture desdits dignitaire bretons, « présents à Angers en tant que « négociateurs, médiateurs, diplomates », et « l'atteinte aux symboles bretons », que la duchesse justifie la conscription et l'état de guerre qu'elle déclare.
Sans nouvelle des réactions françaises a cette déclaration, la Bretagne, par l'intermédiaire des anciens ducs Aliéniore (libérée par le connétable de France entre-temps) et Amalric36, envoyé par la duchesse de Bretagne, a néanmoins présenté au grand maître de France la demande d'une entrevue, et donc l'ouverture de négociations quant au sort des prisonniers bretons et à la situation tendue entre les deux contrées.
2007-03-25 - La guerre totale est déclarée contre la Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RIEUX (AAP) - Ce Jeudi 22 Mars, un assaut à été lancé par l'armée Bretonne contre la ville de Laval. La bataille, sanglante, fait encore rage.
Le Grand Maître de France, Juliano Di Juliani, à aussitôt fait parvenir un message s'adressant au peuple de France.
Dans ce message, il dénonce la barbarie de cet acte, et demande a chaque français de se mobiliser contre l'envahisseur Breton, promettant biens et terres aux valeureux qui défendront la France. Il annonce la guerre totale contre la Bretagne, et la dissolution du Grand Duché de Bretagne ainsi que l'abrogation du traité de tours. Et il proclame que chaque Breton se trouvant hors de son village de résidence est considéré comme suspect.
Une lettre d'un soldat ayant participé aux batailles d'Angers et de Laval est parvenue en Bretagne. Ce soldat appelle encore une fois tout les bretons à s'unir derrière leur duchesse pour protéger l'intégrité de la Bretagne.
Le Grand Duc Gomoz est toujours retenu par les français, et on est sans nouvelles de la tentative de négociations amorcée par la duchesse Juallia, qui avait envoyé les anciens ducs Aliéniore et Amalric36 pour demander une entrevue au grand maître de France
Filob, pour l’AAP
2007-03-31 - Les prémices d'une guerre - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Alors qu'il y a quelques jours une partie des troupes bretonnes pénétraient dans le Comté du Maine, ce sont ces jours ci les troupes françaises qui ont été aperçues aux alentours de Nantes et Rieux.
C'est alors que les autorités bretonnes s'affairent à assurer la défense du Duché que les tensions internes, qui régnaient en leur sein ces dernières semaines, semblent s'être effacées face à une cause commune.
Rappelons que cette précédente incursion bretonne sur les terres françaises s'étaient soldée par la libération d'un haut dignitaire breton, le sieur Myrlin, conseiller du Grand Duc de Bretagne, retenu captif dans un camp de l'ost royal français, aux alentours de la ville mainoise de Laval; ainsi que par la capture de celui qui avait fait prisonnier le breton, le vicomte d'Yvetot.
S'en suivirent diverses déclarations du Grand Maître de France et de la Duchesse de Bretagne, annonçant la guerre imminente entre les deux nations. Dans le même temps l'entrevue, visant à aboutir à une négociation, qui s'est déroulé à Angers entre le Duc Juju et les émissaires bretons s'est achevé sans qu'il n'en soit ressorti d'accord entre les deux parties. Les regards se portent a présent d'une part vers le Grand Duc Gomoz et la Reyne de France, cette dernière ayant manifesté sa volonté de le rencontrer en faisant conduire le Grand Duc, captif, en la capitale française; aucune nouvelle de cet entretien n'as pour le moment été donné ; et d'autre part vers les frontières bretonnes où les soldats des deux bords affûtent leurs armes. Avril 14552007-04-09 - Incursion bretonne en territoire mainois - Spoiler:
- Citation :
- LAVAL (AAP) - Il y a peu, un fort contingent d’une soixantaine de Bretons a tenté d’envahir la Maine à partir de Laval. Aussitôt, la résistance s’est organisée. Sous l’égide du conseil comtal, de l’armée et puis aussi du maire local, le peuple lavallois s’est dressé comme un seul homme et s’est mobilisé pour défendre sa ville. Les armées royales ont côtoyé sur les remparts de la cité, hommes et femmes du peuple, tous unis contre l’envahisseur.
L’assaut a été repoussé et les Bretons s’en sont allés sur Mayenne. Les forces militaires moins présentes dans la ville ont obligé le comté à multiplier les effectifs de la maréchaussée et à appeler la population mayennaise à prendre les armes pour protéger leur bourg.
Devant la détermination des mayennais, les Bretons ont alors quitté Mayenne et ont semblé un temps s’être dissous dans la nature. On a retrouvé leurs traces le surlendemain dans la capitale du Maine, Le Mans. Un agent secret au service du Maine a repéré leur campement et a dénombré pas moins de 80 éléments. Montmirail, en danger, s’est mobilisé à son tour tandis que Mayenne a maintenu sa vigilance. Les Bretons sont revenus sur Mayenne puis sur Laval et s’en sont repartis chez eux par Fougères.
Cette incursion en terres mancelles aussi soudaine que curieuse a révélé la grande solidarité du peuple mainois et sa capacité à s’unir dans l’adversité. Cet épisode fraternisant s’illustre comme un acte fondateur de l’identité mainoise.
Henri Hubert Hammett, pour l'AAP
2007-04-15 - Discours du GMF sur la victoire de l’Ost à Rohan - Spoiler:
- Citation :
- ROHAN (AAP) – C’est de la ville bretonne récemment prise par les troupes de l’Ost Royal de France que le Grand Maître Juliano di Juliani s’est adressé aux habitants de Rohan.
Le GMF a alors félicité ardemment les soldats français, se disant « fier de partager [leurs] peines ». Il a ensuite directement désigné Rennes comme le prochain objectif, mais en insistant sur le fait que les hostilités ne reprendraient que lorsque la France l’aurait décidé.
Le récit de la victoire française à Rohan est court. D’après les soldats, il n’y a eu que peu de résistance de la part des Bretons. Après la victoire française de Vannes, la prise de Rohan sonne, pour le Grand Maître de France, comme « une journée [faisant] partie de celle qui marqueront l'histoire de France ».
Les troupes françaises ont été menées par le Sire de Rochegarde du Limousin, avec l'assistance de Rhân pour l’Orléans et de Regimon du Dauphinois, et en l’absence du Connétable de France mais en concordance avec des plans établis il y a plusieurs jours, et en présence du Grand Maître en personne durant la fin de la prise de la ville. L’Ost du Roy était composé cependant d’armées venant aussi du Périgord, du Berry, du Bourbonnais-Auvergne et du Lyonnais-Dauphiné.
Pour fêter la victoire, le Grand Maître de France di Juliani a accordé quelques heures de repos à ses soldats, mais en promettant de « garder l’œil ouvert vers Rennes ». Il a terminé son discours sur une promesse, pour la soirée, d’une « petite surprise [qui] attend quelques un d'entre vous ».
Cette surprise a été l’adoubement de Rochegarde comme chevalier de Châtenay, de l’Ordre de St Ouen, et de la nomination des soldats Kervin et Volverine (qui sont à l’origine des prises des mairies de Rohan et de Vannes) comme Ecuyers de l’Ordre de St Ouen.
En marge de ce discours, une déclaration anonyme appelle les bretons à une vive résistance en se révoltant et en ne participant pas au ravitaillement dans les villes prises par l’Ost Royal.
Morkar, pour l’AAP
2007-04-18 16:36:12 - Mise à sac de la ville de Rohan - Spoiler:
- Citation :
- ROHAN (AAP) – C’est au cri de Vae Victis que le Grand Maître de France, Juliano di Juliani, a quitté Rohan, le 16 avril 1455, après avoir ordonné à ses troupes de l’Ost Royal de détruire les bâtiments officiels de Rohan tout en veillant à [épargner les villageois]. Il a alors quitté la ville à cheval.
L’Ost du Roy Levan III a ainsi commencé ce que plusieurs soldats ont qualifié de [mesures terminant la prise de Rohan], se traduisant par la mise au feu ou la destruction de nombreux bâtiments, tandis que nombreux étaient les Bretons regardant partir les soldats royaux en leurs promettant [comportements pareils en terres françoises]. La ville a été rapidement mise à sac et brûlée, l’Ost consacrant l’essentiel de ses efforts sur les bâtiments publics.
Ensuite, pour répondre aux ordres du Grand Maître de France, les soldats ont pris la route de nord-est, laissant alors cendres et beaucoup de pleurs, chez les civils de Rohan. La ville a été laissée aux mains des Bretons, qui ont pu, Zahikel en tête, reprendre les rênes de la cité.
D’après les témoignages parvenus aux alentours de la ville, auraient été détruits le cadastre de la ville, le bureau de la maréchaussée, la salle de réunion du Conseil Municipal, les panneaux d’affichages du Grand Duché, le comptoir de la banque de Bretagne, le bureau de recrutement de l’armée ainsi que plusieurs établissements, comme des tavernes ou des échoppes d’artisans.
Malgré les ordres du GMF d’épargner Eglise et lieux de refuges, il serait avéré que l’Hôtel-Dieu, hôpital de Rohan, aurait lui aussi subi le courroux des flammes.
Morkar, pour l’AAP Mai 1455
2007-05-02 - Une proposition de trêve à la Bretagne porté par le Domaine Royal - Spoiler:
- Citation :
- PARIS (AAP) – Après le récent retrait des troupes de l’Ost Royal de Fougères, une déclaration solennelle a été proclamée dans les Gargotes et Halles de France.
« Alors que la guerre ne connaît aucune issue, épuisant les troupes et les ressources des deux parties en présence et qu’une volonté d’en finir semble se profiler.
Conscients également de l'introduction d'une autre proposition de trêve émanant de l'Alliance du Centre, mais soucieux, en tant que en tant que dirigeants élus du Domaine de Sa Majesté le Roy, et voisin du peuple breton de trouver une solution au conflit qui oppose, entre autres, le peuple et celui que nous représentons,
Nous, membres du Conseil du Domaine Royal proposons, au nom du Royaume de France, une trêve aux autorités et au peuple breton.
Cette trêve s’accompagnerait d’une négociation ouverte en vue de l’établissement d'une Paix durable entre les deux camps et marquerait l’arrêt des combats et d’envois de troupes par delà la frontière bretonne dès un accord officiel marqué pour la proposition ci-devant.
Le fief du Mont Saint Michel, fief voisin de la cité d’Avranches en Normandie de par sa proximité avec le Grand Duché de Bretagne et son appartenance à un territoire du Domaine Royal serait mis à disposition des délégations pour abriter ces négociations de Paix.
La délégation bretonne serait composée de deux ou trois représentants, qui pourront chacun être accompagné d’une escorte composée d’un groupe armé selon leur volonté. La délégation française serait composée de trois représentants Royaux et d’un feudataire. L’Eglise Aristotélicienne, symbole de neutralité, serait également invitée à envoyer un de ses représentants, ainsi qu'un représentant du Domaine Royal en la personne d’un représentant Normand.
Afin que les négociations aient lieu dans un climat propice le Duché de Normandie serait garant de l’ordre en cette ville, de la protection des délégations et de la neutralité de la cité.
Fait à Paris, le trentième jour du mois d'avril de l'An de Grâce 1455,
Au nom des dirigeants du Domaine Royal,
Kirah du Breuil, Duchesse de Normandie »
Morkar, pour l’AAP
2007-05-04 - Propositions de négociations par la Bretagne et l'alliance du Centre - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Un appel au style direct lancé par Myrlin, proche connu du Grand Duc Gomoz de Bretagne et de feue Dame Nathan, Grande duchesse de Bretagne, a été diffusé il y a quelques jours dans plusieurs capitales provinciales du Royaume de France.
Dans cet appel, l'auteur présente les efforts de guerre de part et d'autre comme fortement coûteux en hommes et en argent, longs et d'une avancée côté français plus que limitée en Anjou comme en Bretagne, toutes les villes étant libres et l'ost n'ayant pas combattu l'armée bretonne à Rennes.
Encore d'après l'auteur, "le gland maître" de France JuJu constituerait un frein à d'éventuelles négociations de paix. C'est donc directement aux feudataires, aux officiers royaux "de bonne volonté" et au camerlingue Lorgol que Myrlin s'adresse car, selon lui, « seuls ceux qui sont responsables devant les Français qui meurent au combat et les Français qui auront à payer le coût de la guerre peuvent arriver à discuter normalement avec la Bretagne. »
Cette missive a peu reçu d'échos dans le domaine royal. Les autres provinces de France ont eu des réactions, tant populaires que de la part de notables, assez mitigées, oscillant entre un franc support au royaume de France, une circonspection attentive et une contestation vis-à-vis de cette guerre. Les rares membres du clergé ayant réagi en France insistent sur les efforts à faire pour la paix.
Le domaine royal et la pairie n'ont présentement pas commenté cet appel, Paris est restée muette.
De son côté, l'Alliance du Centre a décliné l'invitation, répondant qu'elle ne « saurait cautionner des négociations qui évinceraient ainsi la Couronne de France, sous l'autorité de laquelle [le Haut Conseil de l'Alliance du Centre] a placé ses troupes ». L'absence de trêve venant appuyer cette position.
En outre le Haut Conseil a proposé une invitation à la Bretagne pour négocier en terre de l'Alliance en présence du Grand Maître de France Juliano di Juliani et un gage de bonne volonté avec la libération de la comtesse Nébisa, intendante de ladite alliance, des geôles d'Anjou.
Depuis ces événements, la grande majorité des troupes de l'ost royal se sont mises en mouvement et quittent le Grand Duché de Bretagne et la paix a été signée entre le pouvoir royal et le duché d'Anjou.
Archimbaud, pour l'AAP
2007-05-20 - Epées rangées mais plumes dégainées entre François et Bretons - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Ce mardi 15 mai dernier, la cité de Rennes a été le théâtre d'une joute verbale entre orateurs bretons et le Grand Maître de France.
L'ancien duc d'Orléans Archimbaud a prononcé un discours public lors duquel il a repris le discours du Grand Maître de France Juju faisant le bilan de la guerre franco-angevino-bretonne pour en donner une version toute différente, composée selon le coeur et l'inspiration des partisans de la Bretagne
Voici donc ici les deux discours. Tout d'abord, celui que prononça le Grand Maître de France :
" En cette belle journée du mois de Mai, voici que les enfants de votre pays rentrent la tête haute de ce que l'Histoire appellera sûrement la Grande Guerre de l'Ouest. Deux mois de conflit en Anjou et ensuite deux mois de conflit en Bretagne.
Ils y ont affronté la faim, le froid, les longues attentes suivies de plusieurs jours de marche. Ils ont également combattu, portant fièrement les bannières de l'Ost Royal et du Domaine Royal. Certains se sont distingués en montant sur les remparts d'Angers tandis que les autres assuraient des missions de maintien de la paix et de défense de secteur. D'autres encore ont rempli des missions de renseignement et d'autres ont veillé aux ravitaillements. Sans parler du long siège de Fougères.
4 mois... 4 mois d'un long conflit, premier de son genre par beaucoup de domaines. La durée, donc. Mais aussi l'implication humaine, le nombre de soldats engagés dans le conflit était impressionnant ainsi que leur engouement. Nous n'étions pas prêts à ce conflit et pourtant, pourtant nous rentrons fièrement chez nous. Nous avons appris à travailler avec les autres provinces du Domaine Royal, développant des liens forts d'amitié et de solidarité entre chaque région. Une profonde mutation des institutions royales est en train de se mettre en place, petit à petit. Le Conseil du Domaine Royal se pose de plus en plus en décideur des actions et du devenir de nos régions.
Peuple de France, toi qui es resté à l'arrière. Durant la longue absence de tes enfants, tu as pensé à eux chaque jour. Les soutenant autant que tu le pouvais. Tant moralement qu'économiquement. Vous ne pouvez pas savoir quel plaisir c'est que de recevoir une lettre d'une personne qui vous est chère lorsque vous êtes sur le Front. Cette lettre est lue et relue des dizaines de fois. Jusqu'à être apprise par coeur. Mettant du baume à l'âme et offrant du courage aux soldats! Tu as travaillé pour fournir des vivres aux soldats qui défendaient tes frontières. Tu as participé activement pour l'équiper afin qu'il soit mieux protégé face aux assauts ennemis.
Et aujourd'hui, aujourd'hui, sous ce ciel radieux, cadeau d'Aristote, les voici tous réunis et rentrés chez eux. Parmi les leurs. Parmi vous! La grande armée du Domaine Royal a vaincu et elle rentre goûter son repos bien mérité.
Merci à ceux qui sont partis pour défendre les valeurs primordiales sur laquelle notre Société est fondée.
Merci à ceux qui les ont soutenus.
Merci aux différents conseil Ducaux et Comtaux pour leur coopération.
Merci à tous pour votre loyauté à la Couronne de France et pour l'amour de votre région.
Pour la Couronne de France: Juliano Di Juliani, Grand Maître de France"
Voici à présent la version parodiée dudit discours par les soins du duc Archimbaud :
"En cette journée pluvieuse, les troupes françaises rentrent chez elles épuisées après une lutte inutile. Certaines troupes allaient piller les routes pendant que d'autres se massaient à quatre cents pour prendre des villages peu défendus. Cinq cents soldats étaient présents à Fougères et n'ont pas réussi à prendre la ville. La ville de Rennes n'a vu que quelques escarmouches mineures pendant que Rieux et Fougères tirent plusieurs longues journées malgré les assauts français.
Pendant quatre mois, après une rapide victoire d'attaque massive sur Angers, un royaume presque entier a réussi à montrer qu'un duché de quatre villes tombe aisément. Ce royaume a aussi réussi à prendre pour une courte durée deux villes peu gardées à l'arrière du front breton. Nous avons appris que l'organisation logistique cela ne s'invente pas. Les institutions françaises évoluent grandement, la main mise des pouvoirs royaux sur les provinces du domaine royal s'accroit. C'est un des bienfaits naturel des guerres que de renforcer le pouvoir central s'il est dictatorial.
Le peuple français a dû payer cher cette guerre et continuera à la payer pendant un bon moment. Fort de son pouvoir accru, la pairie va pouvoir lever des impôts dans tout le royaume de France afin d'appauvrir la France mais de payer des guerres qui finissent par un statu quo.
La grande armée de France n'a pas vaincu et rentre chez elle. Elle aura appris que la guerre, cela coûte cher, cela demande de l'organisation et de la volonté. Mais la propagande est en marche.
Ne rien avoir comme atout territorial en main, n'avoir pas vaincu l'armée en face, mais garder son ego démesuré et proclamer la victoire, voilà l'esprit français."
Cette manière de reprendre un discours politique pour le modifier à son gré à des fins non moins politiques, voire même polémiques, a suscité d'autres vocations dans le Grand Duché et d'autres versions ont paru, bien plus belliqueuses ou caustiques.
En somme, alors que les engagements militaires ont cessé et que les soldats ont raccroché leurs armes aux rateliers pour retourner labourer leurs champs, la guerre des plumes et des bardes elle, n'a pas encore trouvé de fin.
Odoacre, pour l'AAP
2007-05-24 - Discours du Duc Meriadoc sur la fin de la guerre en Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Lundi 21 mai dernier, le Duc Meridadoc de Bretagne a prononcé un discours s'adressant aux François et aux Bretons.
Aux premiers, il s'est déclaré heureux de les voir regagner leurs pénates, avant de lancer des accusations sur la manières dont les François auraient présenté la fin de cette guerre ; il stigmatise en effet le pillage d'une ville bretonne par les armées du Roi. Cependant, il appelle à de rapides négociations et déclare aux François : "Nous attendons juste une reconnaissance de notre identité."
Aux Bretons, il annonce le paiement d'une solde d'une valeur de 21 écus à tous les soldats bretons ayant combattu pour chaque jour de service.
Enfin il conclut son discours, en son nom et en celui de ses conseillers par la harangue que voici :
"L’unité bretonne n’est pas une façade, cette guerre que soi-disant nous allions perdre d’avance en est l’illustre exemple. Et si d’aucuns annoncent, à partir d’un hétéroclite rassemblement faire un groupe uni, ils ont un exemple tout trouvé. Mais peut-être leur manque t-il quelques idéaux fondateurs comme le respect, la liberté de chacun, le droit et le respect de la religion. Autant de principes sur lesquels s’est toujours appuyée la Bretagne. Et nous souhaitons les partager avec le monde entier.
Bretons, profitons des beaux jours qui reviennent pour oublier les douleurs de cette guerre et continuons à construire ensemble notre liberté. Et je n’ai pas besoin de vous remercier de votre amour pour notre pays, nous le vivons tous chaque jour au plus profond de nous.
Plutôt la mort que la souillure "
Odoacre, pour l'AAP
2007-05-23 - Discours du Grand Duc de Bretagne sur les négociations avec la Couronne de France - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - En ce lundi 21 mai, le Grand Duc de Bretagne a prononcé un discours sur les négociations ayant suivi la fin du conflit militaire entre le Grand Duché et le Domaine Royal, discours qui a été rapidement recopié et placardé dans les rues de toutes les capitales du Royaume de France.
"Demat d'an holl,
Stagnation.
L'état du conflit au terme de vingt jours de négociations : pas un seul pas vers la paix, hélas, après la libération des prisonniers de France contre le retrait des troupes permettant le début de ces négociations. Nous rappelons que sans paix, la trêve ne peut que masquer l'état de guerre latent.
Le sujet qui bloque tout est la reconnaissance de la souveraineté de la Bretagne. En effet, le Grand Maitre de France et d'autres "Grands", uniquement identifiés sous l'appellation "un pair de France", affirment avoir la pleine autorité en Bretagne de façon indiscutable. De notre coté nous ne pouvons constater aucun point susceptible de cautionner pareille autorité. Les faits ne trompent pas. Certains pourraient aisément conclure que la position des "Grands" est dictée par le refus de reconnaitre une défaite. Aux yeux du peuple, les défaites amènent la défiance alors que les victoires consacrent l'unité. Ce point de vue, interne à la France, ne concerne pas la Bretagne, qui, quelle que soit l'origine de ce défaut de reconnaissance souhaite pouvoir la dépasser.
Pourtant, il est raisonnable de constater que la "guerre totale" du plus grand royaume d'Europe n'est point venue à bout du Grand-duché en plus de trois mois de mobilisation et un total de deux années de revendication. Pour la Bretagne, la victoire ne peut être qu'une paix équitable et durable, non l'écrasement total de toute une population.
Il est hâtif de croire la Bretagne affaiblie par la guerre et l'embargo français. Notre économie est toujours aussi fleurissante et notre commerce - bien qu'un peu ralenti - est toujours aussi efficace. Que penser du sévère embargo sur la pierre et le fer ? Nous avons des approvisionnements constants et en quantité très acceptable. Nous déclarons même pouvoir fournir, à titre de preuve de ce que nous annonçons, 500 fers et 500 pierres à bon prix sur nos surplus si un CaC de France nous en fait la demande. La Bretagne est donc pleinement apte à continuer d'assumer sa souveraineté, même en cas d'échec des négociations provoqué par la France.
Est-ce réellement ce que souhaite la France ? Des dettes qui devront être payées grâce à l'imposition indirecte via les caisses de vos provinces. Des séquelles de cette difficile guerre, où nous rappelons notamment que plus de 500 Français se sont acharnés sans succès contre les murailles de Fougères. Il est reproché à la Bretagne d'accorder le refuge à des brigands commettant des méfaits en France. Le Grand Maitre de France m'avait même accusé directement de complicité. Il n'en était rien mais il est vrai néanmoins que nous aurions tort de collaborer avec un pays qui revendique notre annexion. Aussi le Grand Maitre pourra quitter Poitiers en affirmant que la Bretagne est annexée, nous ne lui reconnaitrions pour autant aucune autorité et notre motivation pour collaborer en matière de justice risquerait de se limiter uniquement aux cas présentant danger pour nous-mêmes.
Dans l'ébauche du traité de Poitiers présentée par mon conseiller Myrlin, il est proposé avec insistance le respect réciproque, une sécurité mutuelle et la prospérité commune. Ce sont là trois thèmes qui me semblent faire progresser l'idée d'une bonne relation entre deux entités étatiques responsables. Si ces points étaient acceptés, nous nous y engagerions fermement, n'ayant nulle raison de mettre en péril un traité profitable réciproquement. Nous pensons que reconnaitre la valeur de chacun est le meilleur moyen pour cesser d'être des ennemis et devenir des partenaires.
Puisse Aristote convaincre les indécis.
Roazhon, d'al Lun 21 a viz Mae 1455 "
A la suite de cette déclaration, la duchesse d'Anjou Kilia de Chandos a affirmé son soutien au Grand Duc, estimant que les négociations stagnaient, stagnation menaçant la paix qu'elle défendait.
Odoacre, pour l'AAP Juin 14552007-06-01 - Une tentative contestée pour la paix franco bretonne - Spoiler:
- Citation :
- POITIERS(AAP)
Alors que les négociations de Poitiers semblaient s'enliser après une soumission au conseil du domaine royal, le grand maitre de france s'est fait subitement remplacer par le Pair Fauville de Chéroy. Celui ci s'est présenté avec un projet de paix fortement contesté par la partie bretonne au motif du non réglement politique du conflit. L'Eglise, représentée par les Primats de France et de Bretagne, exclue du processus proposé par le Pair Fauville, s'est retirée des discussions pour se concerter devant cette exclusion du débat.
Les principales mesures du traité de paix présenté sont idiquées ci dessous :
"Article Premier:
Il y aura à l'avenir paix, amitié et bonne intelligence entre Sa Majesté Lévan Roi de France et Son Altesse Gomoz Grand Duc de Bretagne. Les Hautes Parties Contractantes apporteront la plus grande attention à maintenir une parfaite harmonie entre Elles, Leurs Conseils et Sujets, et éviteront soigneusement tout ce qui pourrait altérer à l'avenir l'amitié heureusement rétablie.
Article Second:
Sa Majesté le Roy de France ayant manifesté la résolution invariable de ne point séparer Ses intérêts de ceux de Ses alliés, reconnait à la Bretagne le Rang de Grand Duché comme tel était le cas dans les précédants traités aujourd'hui caduques.
Article troisième:
La frontière du Grand Duché de Bretagne restent inchangées. La gouvernance des villes de : Rennes, Brest, Fougères, Rieux, Rohan, Saint Pol de Léon, Saint-Brieuc, Tréguier et Vannes est dès lors confirmée à l'autorité du Grand Duc de Bretagne.
Article quatrième:
Aussitot après la signature du présent Traité on en transmettra immédiatement et avec célerité l'avis aux Etats Majors des Armées respectives et les hostilités cesseront entièrement de part et d'autre tant sur terre que sur mer.
Article cinquième:
Tous les Prisonniers de guerre faits de part et d'autre, et les ôtages enlevés ou donnés, les biens, seront restitués en masse et sans rançon aussitôt que possible, mais au plus tard dans deux semaines à compter de ce jour.
Article cinquième:
Les mesures de bannissements ou d'exil prononcées en raison de position personnelles ou politiques en rapport avec la désormais défunte guerre sont exceptionnellement et temporairement levées afin de permettre aux personnes précédemment ordonnées de jouir de la pleine liberté de retourner dans leurs ancienne province pour disposer de leur biens meubles qui s'y trouveraient encore. Pour ce faire, ils devrons agir dans un délais n'excédant pas un mois à compte de la signature de ce traité et devrons limiter leur séjour au stricte minimum.
Article sixième:
Les Hautes Parties s'obligent à s'acquitter tout ce qu'Elles peuvent devoir pour fonds à Elles prêtés par les dits particuliers et établissemens publics.
Article septième:
S'il s'élévoit des difficultés au sujet de quelques points, sur lesquels il n'auroit pas été statué par ce Traité, ils seront discutés et réglés à l'amiable par la voie des Ambassadeurs ou Ministres Plénipotentiaires respectifs, qui y apporteront le même esprit de conciliation qui a dicté le présent Traité.
Article neuvième:
Le présent Traité sera ratifié par les deux Hautes Parties Contractantes; et les Ratifications en bonne et dûe forme devront être échangées à Laval dans quatre semaines ou plutôt si faire se peut, à compter du jour de la signature du présent Traité."
2007-06-06 - L'Inquisition poursuit en masse les infractions à la trêve du dernier conflit - Spoiler:
- Citation :
- ROME (AAP) - La chapelle Saint Arnvald, qui accueille les procès de l'Eglise, va connaître la plus grande série de procès de son histoire. Le Grand Duc Gomoz, le Grand Maitre de France, ainsi que des chefs de guerre et soldats sont appelés à comparaitre devant un tribunal présidé par sa Sainteté le Pape.
Les couloirs de Rome bruissent en effet des pas affairés des scribes, qui portent aux accusés leur convocations, qui accueillent les premiers prévenus, qui organisent les salles pour les audiences et les débats. Les infractions sont de 3 ordres : (1) atteinte à la trêve de Dieu, qui garantit que les civils, clercs et innocents ne doivent subir ni violence ni contrainte, (2) atteinte à la trêve dominicale, proscrivant de porter le fer le jour dédié au repos et à l'adoration du Seigneur et (3) atteinte à la trêve pascale, temps de prière où les armes devaient se taire.
Depuis le début du conflit, et à l'initiative du Camerlingue Lorgol, des évêques, des clercs et des agents de l'Inquisition se sont rendus physiquement sur les lieux et ont collationné les témoignages et les récits des civils, clercs et militaires. Par ailleurs, les archives produites à l'occasion des procès et différentes procédures d'échanges des prisonniers ont été dépiautées patiemment.
Ce travail conduit maintenant à la résolution des infractions par un procès des prévenus devant le tribunal de la Rote Apostolique Romaine. Ce sont donc plus de quarante procès qui sont d'ores et déjà annoncés par le cardinal instructeur, le cardinal inquisiteur Anguillerusée, Primat de Bretagne. Ces procès en sont actuellement à la convocation des prévenus et devraient démarrer sous peu. Tout participant au récent conflit est invité à se renseigner sur son évocation ou non devant le tribunal : http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=5117 - Citation :
- 2007-06-06 - L'Alliance Du Centre favorable à l'indépendance de la Bretagne
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POITIERS (AAP) - Ce soir du 6 juin 1455, le porte parole de l'Alliance Du Centre a fait connaitre la position des comtés et duchés la composant : l'ADC est favorable à l'indépendance de la Bretagne.
Devant l'apparente incapacité des parties en présence lors des négociations de Poitiers devant conduire à un traité de paix durable entre le Royaume de France et le Grand Duché de Bretagne, l'Alliance Du Centre affirme sa détermination.
Constatant que les dernières propositions avancées par les représentants de la Pairie ne correspondent pas à une volonté de paix durable entre les peuples, et après concertation entre les différents duchés et comtés, et dans le souci de leurs peuples, les représentants de l'Alliance Du Centre se sont déclarés favorables à la reconnaissance de l'indépendance du Grand Duché de Bretagne afin de permettre aux peuples de France et de Bretagne de connaitre une paix stable.
Johane, pour l'AAP
2007-06-13 - L'Alliance Du Centre précise sa position dans le conflit France Bretagne
- Spoiler:
- Citation :
- POITIERS (AAP) - En ce 12 juin 1455, le porte parole de l'Alliance Du Centre vient de rappeler dans tout le royaume qu'elle n'a jamais remis en cause son respect et son allégeance librement consentie envers le Roy, mais qu'elle n'a jamais non plus remis en cause le devoir de conseil qui est le sien. Il précise encore que l'ADC a fait son devoir en donnant son point de vue, et ce, sans fausse honte, ni parti pris.
Les trois Comtes et deux Duchesses de l'ADC s'expliquent sur la position prise en date du 6 juin 1455 par ces mots :
« Que chacun se pose les bonnes questions, et la situation s'éclaircira d'elle-même
Menaces et chantage ont eu lieu sur l'ADC, mais sans compréhension véritable de notre texte. Comment peut on considérer comme traîtres des vassaux ayant toujours répondu massivement à l'appel du Roy ? Est-ce pécher que de tout faire pour que nos soldats ne meurent plus dans un conflit sanglant, pour que la guerre ne soit plus que la dernière des solutions quand toutes les autres voies auront vraiment été explorées ? Les menaces, les intimidations, les procès même ne nous feront pas plier et revenir sur notre position de médiateur.
Le chantage n'a jamais été et ne sera jamais cautionné.
Nous sommes les fidèles vassaux du Roy, nous sommes aristotéliciens, et notre volonté de Paix est forte.
L'Alliance Du Centre appelle donc au calme et à la raison mais reste ferme sur son conseil. Elle ne voit pas l'indépendance de la Bretagne comme une nécessité mais une possibilité à ne pas négliger sans considération comme ce fut le cas. Elle ne prévoit pas de s'opposer à une solution différente si celle-ci permet de contenter les deux parties, pas plus qu'elle n'envisage de conclure une paix séparément du Royaume de France. »
Johane, pour l'AAP
2007-06-27 - Paralysie des négociations de Poitiers
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- Citation :
- POITIERS (AAP) - Cinquante jours se sont écoulés depuis l'arrêt des combats entre la France et la Bretagne, donnant lieu aux négociations de Poitiers entre les deux puissances qui après trois propositions de traités sont actuellement au point mort.
Paradoxalement, c'est suite à la prise de position de l'Alliance du Centre visant à sortir les deux parties de l'impasse que le dialogue s'est rompu, dans les faits, entre la France et la Bretagne. Le remplacement du Grand Maître de France, Juju, par Fauville, de Dagsit et Aliénore par Valendreuse, puis la démission de celui-ci, sans oublier le remplacement de Elra et Darkofdragon par Stannis et Valnor, pour l'Alliance du centre, ont conduit à une paralysie du sommet pour la paix.
Ce dernier tente vainement de se relancer, les remplaçants bretons et ceux de l'Alliance du centre étant arrivé depuis plus d'une semaine, mais ceux-ci sont confrontés à l'absence de leurs homologues français, dont le sieur Cronos et de la dame Armoria. Devant cette situation l'Alliance du centre a envoyé en France et en Bretagne une nouvelle annonce afin de signaler de manière ironique la longueur de cette attente.
Toutefois, le changement de représentants, avec l'apparition de têtes réputées plus "modérées", ouvre de nouvelles espérances quant à une issue favorable à ces négociations.
Rappelons qu'en l'absence de tout dénouement, le blocus est maintenu sur la Bretagne, amenant à de nombreux procès pour tous ceux qui franchissent la frontière d'un côté comme de l'autre et que seule une trêve fragile empêche les deux armées de reprendre leur lutte vieille de plus de deux ans.
Juillet 1456
2007-07-02 - La Bretagne appelle à la poursuite des négociations
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- Citation :
- BREST (AAP) - "Nous sommes ouverts au dialogue sur tout, nous ne demandons que le respect".
Par le biais d'un communiqué de Huidemar Adgan, Porte-parole du Grand-Duc, adressé aux Duchés et Comtés du Royaume de France, la Bretagne souligne sa vision de la situation tendue actuelle qui règne entre la couronne grande-ducale et françoise, tout en faisant appel à cette dernière afin qu’elle se penche sur ses propositions de négociations.
Dans ce communiqué, le Grand-Duc souligne avant tous les droits et les faits qui font toute l'indépendance dont jouit la Bretagne face au Royaume de France, en rappelant les faits marquant de l'histoire de ce Grand-Duché. Après trois guerres qui ont mené à la situation actuelle de blocus des frontières communes, la Bretagne se déclare économiquement autonome. Cependant, elle souligne que l'autarcie imposée par la Pairie n'est pas une solution qui mènera les deux peuples à la paix dont ils ont droit. Le Grand-Duc pointe du doigt le manque de confiance et de respect que les instances supérieures des deux régions se vouent l'une pour l'autre, comme cause principale du conflit encore vif qui règne à cette heure.
Afin de trouver une issue de sortie à la situation de tension actuelle, les dirigeants bretons soulignent que "contre la reconnaissance de la souveraineté bretonne [...] la Bretagne est prête à accorder toutes les garanties que la France souhaiterait pour s'assurer de la tranquillité à l'ouest. Parmi ces propositions se trouvent entre autres des traités judiciaires, de non-agression ou d'interdiction d'ingérence politique.
La Pairie, pointée du doigt par le Grand-Duché de Bretagne pour le blocus des négociations qu’elle pratiquerait, aurait également proposé de tenter de renouer le dialogue, en proposant notamment de continuer les pourparlers dans un autre endroit. Elle se réjouit dès lors de constater que les négociations devraient reprendre dans un futur proche. Cardinal, Pair de France, déclare que le but de la Pairie « est de trouver un compromis acceptable pour chacune des parties afin de garantir une paix durable dans l'ouest […]. La Pairie croit encore qu'une solution puisse être trouvée et désire poursuivre le dialogue ». Il ajoute qu’elle n’aurait pas pris part aux négociations « pour faire de la propagande ou tenter de redorer par la démagogie son blason et étendre son influence. ». La Pairie s’étonne cependant des manières qui ont été employées par certains interlocuteurs qui commentent publiquement les discussions en cours, et se refuse d’entrer dans le jeu des attaques publiques.
Il semble dès lors qu’à la fois la Pairie et la Bretagne soient prêtes à reprendre les négociations, afin d’éviter qu’il n’y ait de quatrième guerre entre ces deux contrées.
Fransou de Lahaye, pour l’AAP
2007-07-04 - Crise politique en Bretagne
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- Citation :
- RENNES (AAP) - La Bretagne, que l'on aurait pu penser soudée après les épreuves du blocus et de l'assaut des troupes de la Couronne de France, est en train de se déchirer actuellement sur le terrain politique, avec une instabilité accrue dans les mairies.
Le noeud de l'affaire se situe dans la non-élection de Dame Amra, épouse du Grand duc Gomoz, à la charge de Duc de Bretagne.
Sa liste étant arrivée d'une courte tête première de la consultation électorale, elle attendait la couronne ducale. Mais les alliances entre les autres listes ont joué et les votes des conseillers se sont reportés sur Freddy54 à une très large majorité.
Les partisans de la liste AN, dont est issue Dame Amra, se sentant floués ont manifesté leur rejet de ce choix avec vigueur à la cour du grand-duc.
Dame Amra, quant à elle, sans soutien officiel de son époux, tente de faire annuler cette élection auprès de la Cour de Justice bretonne. Cette instance a pourtant assisté sans mot dire à l'élection du Duc Freddy54 il y a plusieurs jours déjà, tout comme le Grand Duc.
Les experts devinent une décision favorable dans cette inaction, alors que la Présidente de la Cour a montré auparavant un intérêt particulier à s'autosaisir des dossiers les plus controversés politiquement.
Ce sentiment d'instabilité est accru par des révoltes municipales à répétition, dont celle de la mairie de Brest qui déchire la population locale et fait l'objet d'une grande enquête par turbe de la Procureur Lusiana.
Ceci s'ajoute à la stagnation des négociations de Poitiers malgré l'arrivée du Pair Cronos, au fossé se creusant entre le Grand Duc et l'Église au moment où la France signe son concordat, et entretient un tenace sentiment de morosité dans les halles et gargotes bretonnes.
Tous attendent un discours du Grand Duc, qui devait se tenir à l'occasion de l'intronisation cérémonielle du Duc Freddy, cérémonie qui doit démarrer à la Primatiale de Rennes.
2007-07-05 - Le couronnement du Duc Freddy met fin aux tensions en Bretagne
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- Citation :
- RENNES (AAP) - Le couronnement du nouveau Duc de Bretagne Freddy54 de Welsh rassemble les bretons et semble apaiser les rumeurs et tensions politiques en Bretagne.
Après une attente dans l'incertitude, Freddy54 a pu se présenter face au Primat de Bretagne, Monseigneur Anguillerusée en la Primatiale de Rennes pour prêter son serment ducal et recevoir les insignes de sa charge.
Après une cérémonie édifiante, le Primat a récité avec ses aides le Livre de la Création du Livre des Vertus, en attendant que le Duc soit autorisé par la Cour de Justice à se présenter à son intronisation.
Dans un discours après la transmission de l'épée et de la couronne ducale, le nouveau Duc et le Grand Duc Gomoz ont lancé un appel à l'unité, en rappelant notamment les valeurs défendues par Nathan dont c'était le jour souvenir et Jarkov qui accède à la sainteté en Bretagne.
Le Grand Duc est ensuite annoncé sur le départ pour se rendre aux négociations de Poitiers, qui devraient reprendre à son arrivée avec le Pair Cronos, l'Alliance du Centre et l'Eglise.
2007-07-30 - La Bretagne et la France en passe de réaliser un grand pas vers la paix
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- Citation :
- POITIERS (AAP) – Après plus de deux mois d’intenses discussions et de nombreux changements d’interlocuteurs, un traité de paix semble sur le point d’être rédigé à Poitiers par les dirigeants de France et de Bretagne.
C’est en mai que des négociations entre représentants de la Pairie et représentants des autorités bretonnes furent initiées par l’Alliance du Centre afin de mettre un terme au rude conflit qui opposa ces deux partis de longs mois durant.
Si la situation paraissait inextricable jusqu’il y a peu, de récentes concessions de part et d’autre auraient permis des avancées majeures. Les personnes présentes à Poitiers ont en effet trouvé un accord de principe sur leur principale source de divergence jusque là : l’indépendance de la Bretagne.
Il aurait été conclu que celle-ci serait considérée comme un territoire autonome sur laquelle le Roy de France renoncerait à exercer toute forme d’autorité.
Le Grand Duc Gomoz a appelé à la signature rapide d’un premier traité reprenant les grandes lignes des accords trouvés. Il se devrait d’être concis mais suffisamment précis pour offrir une base solide à la rédaction de futures annexes détaillant ses différents articles.
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| | | Anton Slavik
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| Sujet: Re: Archives de presse Ven 13 Avr - 12:15 | |
| Aout 145509 Août 2007 - Sainte Nathan - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Le 1er aout 1455, à l'occasion de la Sainte Nathan, un grand nombre de bretons se sont réunis sur la place de Rennes, afin de rendre hommage à celle qu'ils appelaient leur Reyne, la Grande Duchesse Nathan, décédée le 25 novembre 1454 en forêt de Brocéliande.
Pour Duché de Bretagnebre d'entre eux, elle représentait "la mère, la douceur, celle qui unissait tout le monde autour d'elle dans un halo de tendresse, mais qui était sacrée, inaccessible, sur un piédestal."
L'abbesse Verty a rendu hommage à la Grande Duchesse Nathan en célébrant une messe en l'église de Rennes et a rappelé aux fidèles présents, sa vie en quelques mots :
"Nathan est née un 7 novembre, il y a déjà quelques années à Varennes...]A la demande du Duc Korbn elle fut président de l'agora en Champagne pendant son mandat et une partie du mandat du Duc Caedes mais refusa sa demande d'intégrer le PARS, voulant rester libre et qui sait sachant peut-être intuitivement qu'un autre avenir se profilait pour elle. Désirant voyager elle partit. voir comment était la vie en Bourgogne, duché nouvellement créé et s'installa pour quelques semaines à Macon. Et... La Bretagne émergea des terres. Le lendemain de son émergence, elle arriva, accompagnée de ses amis qui avaient priés les "dieux" régulièrement pour sa création, à Rohan où elle participa à la vie du village. Nommée dans le conseil provisoire, elle devint procureur. Les élections arrivant, elle fut élue en tant que porte parole du Duché, et grâce à son inestimable sagesse et beauté (qui toutefois ne dépassa jamais celle de Gannika) elle sut dès les débuts donner de notre duché une image forte, saine et créer des relations fortes et saines avec les duchés amis de la Bretagne, en particulier la Champagne (ami de l'époque, hein). Depuis, la Bretagne coula dans ses veines et elle oeuvra pour le Duché, de près ou de loin, du mieux qu'elle pu. Elle fut choisie à l'unanimité parmi les membres de l'hermine pour présider la liste des premières élections, Iziledur projetant de se retirer dans son fief d'Avallon. Elle devint une des premières femmes élues Duchesse, dans tous les royaumes. Son mandat connut une période de crise en particulier, mais elle s'en tira si bien que le Roy de France la Duché de Bretagnema Grande Duchesse, reconnaissant ainsi l'indépendance et la souveraineté de la Bretagne, bien qu'il s'en défende publiquement. Ensuite Nathan ne put jamais se résoudre à quitter la vie publique, la Bretagne l'aimant trop pour la laisser partir, et elle ayant dévoué sa vie à notre duché. Lorsque la liste exceptionnelle (créée en temps de guerre contre les François) composée de tous les anciens ducs se créa, elle en prit la tête à la demande générale. De vie privée, elle n'eut jamais, dévouée qu'elle était à sa terre. Prions aujourd'hui pour le salut de son âme. "
Johane, pour l'AAP
17 août 2007 - Les relations entre la France et la Bretagne se tendent à nouveau - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Alors qu’il y a quelques semaines, les deux partis semblaient en passe de signer un accord de paix, les relations entre la France et la Bretagne semblent nettement se détériorer suite au retard de la Reyne Catherine Victoire aux négociations de Poitiers.
Selon une annonce du Pair et prince de France Morgennes en gargote bretonne, des conseillers grand ducaux, agacés par ce retard non annoncé, auraient manqué de respect à la Reyne.
Le Pair a justifié ce délai par la prise nécessaire de précautions afin de préserver la santé de Catherine Victoire et de l’enfant qu’elle porte.
Tenant le Grand Duc Gomoz pour responsable de l’affront subi, le Royaume de France refuse dorénavant de s’entretenir avec celui-ci, jugé félon et souhaite ne négocier qu’avec le duc «légitime» de Bretagne, messire Freddy de Welsh.
Les réactions des Bretons n’ont pas tardé, dénonçant le manque de respect de la Reyne envers la Bretagne de ne pas avoir informé de son retard.
29 août 2007 - La Bretagne sort de la crise - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Les élections ducales bretonnes, marquées pour la première fois par un multipartisme exacerbé, mettent un terme, avec l'élection du Duc Amalric36, à une période de tangage institutionnel entamée avec la démission du Grand Duc Gomoz.
L'annonce du renoncement de Gomoz de Penthièvre à sa charge de Grand Duc de Bretagne a entamé une semaine de confusion institutionnelle en Bretagne. A cette annonce, qui se cumulait avec la démission de l'Intendant grand ducal Ryan De Concoret, s'est ajoutée la confusion de la fin de la campagne électorale avec plus d'une demi-douzaine de listes en présence, une première pour un grand Duché habitué à une certaine stabilité politique. Cette démission conjointe a entraîné une paralysie de l'institution de la Cour des Hermines, rassemblant la haute noblesse bretonne et disposant de prérogatives particulières dans le domino institutionnel grand ducal.
L'élection du Duc Amalric36, qui a déjà exercé plusieurs mandats de duc et était encore il y a peu Grand Chambellan du grand duché, issu d'une liste minoritaire et ses premières annonces laissent présager que la machine institutionnelle bretonne est sur les rails, pour tout d'abord doter la Bretagne d'un nouveau souverain en remplacement de Gomoz de Penthièvre et ensuite réformer des institutions ressenties par les bretons comme trop complexes et à bout de souffle. Septembre 14554 septembre 2007 - La Bretagne s’inquiète de mouvements de troupes royales - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Lors d’une déclaration à l’ensemble de ses concitoyens, le Duc de Bretagne, Amalric de Brocéliande, a révélé que plusieurs lances royales prenaient position autour de la Bretagne et a annoncé un renforcement des défenses des villes bretonnes. Une campagne de recrutement pour l’armée a en outre été lancée par messire Boukis, chambellan du Grand Duché.
Tout en conseillant la méfiance aux Bretons, le Duc a cependant rappelé que la trêve avec les autorités de Paris était toujours de vigueur et que rien ne devrait être accompli qui puisse la briser.
Plusieurs Bretons, critiques à l’égard de la position ducale actuelle qu’ils jugent lâche, auraient néanmoins créé une compagnie armée. Selon ses membres, la Bretagne ne doit pas attendre que les armées françaises soient entrées pour agir.
Lameyzon-Danfasse, pour l’AAP
20 septembre 2007 -La nomination du Grand Duc breton approche - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP)- Ce mercredi 19 septembre 1455, l'Intendant Grand Ducal, le Baron Ryan_Atwood_the_Oc de Concoret, a annoncé la liste des trois candidats au poste de Grand Duc retenus par la Cour des Hermines, dont la décision a été validée par la Cour de Justice.
Chaque breton pouvait se présenter à ce Premier tour et les candidats furent nombreux :
Le sieur Naoned de Montfort, Le sieur Petroi, Le Sieur Meriadoc, Duc du Rohannais, Le sieur Giliam de Guérande, Le sieur Pit51, Duc de Guérande, Le sieur Anguilleusée, Primat de Bretagne, Cardinal-Archevêque-Carmelingue, La dame Evenice06, Duchesse de Guérande et Maréchal de Bretagne.
Enfin, trois candidats se sont présentés regroupés dans une étrange alliance politique nommée le "Triumvirat StelBobTar", composée des sieurs Tantar et Bob1al et de Dame Stellie.
Après dix jours de débats et une semaine de votes, la Cour des Hermines a tranché pour trois candidats : le Cardinal Anguillerusée, la Duchesse Evenice06, et le sieur Petroi. Notons que le hasard des votes a fait que chacun des candidats représente un Ordre : la Duchesse Evenice06 est issue de la noblesse, le Cardinal Anguillerusée est membre du Clergé, alors que le Sieur Petroi est un représentant du Tiers-Etat.
C'est maintenant au tour de la Table Ronde, composée des élus ducaux et municipaux, de trancher entre les trois candidats désignés. Le nouveau Grand Duc sera celui qui recueillera la majorité des votes des maires, et les deux tiers des votes des Conseillers ducaux. Il succèdera alors à l'ex Grand Duc Gomoz, qui avait pris la suite de Dame Nathan lors de son décès, puis a démissionné le mois dernier.
Sorcor, pour l'AAP
24 septembre 2007 - Avancée du vote pour le nouveau Grand Duc - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Le Sieur Dagsit a annoncé ce dimanche 23 septembre l'avancée des votes de la Table ronde qui placent dame Evenice, Duchesse de Guérande, en position favorable pour être nommée Grande Duchesse.
En effet, elle a recueilli huit des douze voix du Conseil ducal, contre trois pour le Sieur Petroi, et une pour le sieur Anguillerusée. Elle a donc obtenu plus des deux tiers des voix du Conseil ducal nécessaires pour être reconnue Grande Duchesse. Cependant, la nomination n'est pas encore acquise : même si aucun des deux autres candidats ne peut accéder à la plus haute charge du Grand Duché, dame Evenice doit encore avoir la majorité des votes des maires. Or, elle ne dispose que de quatre voix contre trois pour le sieur Petroi, et les maires de Rohan et Rieux n'ont pas encore pas voté à l'heure de l'écriture de ces lignes. Si Dame Evenice devait recueillir au moins un des deux votes encore non exprimés, elle serait officiellement reconnue Grande Duchesse de Bretagne. Cependant, si le Sieur Petroi devait recueillir les deux dernières voix, dame Evenice n'aurait pas la majorité des votes des maires, et aucun des trois candidats n'aurait réuni les voix nécessaires (deux tiers des votes du conseil ducal et la moitié des votes des maires) pour être nommé Grand Duc ou Grande Duchesse. Dans ce deuxième cas, les gouvernants pourront choisir de changer le régime breton, et donc de ne nommer aucun Grand Duc, ou alors de poursuivre les débats pour s'accorder sur le nom du nouveau Grand Duc.
L'attente des deux dernières voix à exprimer pour le vote des maires tient donc toute la Bretagne en haleine.
Sorcor, pour l'AAP Octobre 145531 octobre 2007 - Grande Fête de Samhain - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Depuis dimanche 28 octobre, et jusque tard dans la soirée du samedi 3 novembre 1455, se déroulent actuellement en Bretagne les festivités liées à Samhain.
Samhain, 1er jour de novembre, marque le début de l'année celtique. Bien que Samhain soit littéralement la "première gelée", donc la première fête de l'hiver, les coutumes veulent qu'il annonce aussi la préparation au changement : entre mort et renaissance, c'est traditionellement un moment privilégié, un temps pour la spiritualité, pour le souvenir de ceux qui sont passés dans l'autre monde, un moment où l'on honore ses ancêtres. C'est aussi le temps d'un bilan, celui de l'année écoulée. C'est à cette occasion que, chaque année, la Bretagne se met en liesse.
A l'initiative des culturateurs, de nombreuses festivités sont organisées pour accompagner la fête de Samhain. Quelques cavaliers ont chevauché à travers le Duché pour afficher l'invitation sur toutes les places publiques. L'ensemble des Bretons et Bretonnes y est convié ; pour les distraire est organisé un bal masqué dans chaque commune bretonne. D'autres amusements sont au rendez vous, comme une chasse aux friandises, des cérémonies druidiques, de grands banquets, des contes d'épouvante.
Pour plus d'informations : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=278899
Coconnas, pour l'AAP Novembre 145524 Nov 2007 - Tensions et efforts de paix à l'Ouest - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - La tension grimpe d'un cran supplémentaire en Bretagne depuis la rupture officielle de la trêve avec le Domaine royal suite au refus du Prince Morgennes de reprendre les négociations de paix.
Les nouvelles font état d’un positionnement des troupes françaises en Normandie et en Maine, deux duchés voisins. Les soldats d'Alençon, de Guyenne, de Normandie, du Maine, les ordres paramilitaires de la Licorne, d'autres corps royalistes encore, tous menaçant le Duché de Bretagne.
Par ailleurs le Grand maître de France Juju est venu sermonner l'Anjou, province alliée de la Bretagne, d'accueillir des ressortissants bretons en armes sur son territoire malgré le blocus imposé par la royauté interdisant aux bretons de circuler sur le sol français. Le Grand maître se déplaçe lui même actuellement et a donné "une autorisation de circuler au sein du Domaine Royal, de façon exceptionnelle, aux chevaliers issus des Ordres reconnus par la Couronne afin que ceux ci, puissent venir aider à la défense de nos terres et de la grandeur de la Couronne."
Dans ce contexte agité des appels au recrutement ont été lancés parallèlement dans le Maine, en Bretagne, en Normandie et en Anjou.
Cependant face à cette escalade du danger, les différentes autorités tentent à tout prix d'éviter l'éclatement d'un conflit. Le duc de Bretagne a ainsi déclaré que les bretons semant le trouble et le désordre en France ne recevraient pas l'asile en Bretagne, comme il était de coutume auparavant, précisant que la Bretagne ne cautionne pas ces agissements qui ne sont qu'une entrave à l'établissement de la paix. En même temps la Grande duchesse Evenice de Bretagne a sollicité l'intervention de l'Eglise pour proclamer une paix blanche afin de constater l'arrêt des conflits et le retour à l'ordre établi, de manière à mettre un terme définitif à cette guerre débutée au début de l'année. Dans la même perspective de paix, le duc d'Anjou Vadikura et le Grand maître de France Juju tentent de désamorcer par le dialogue la crise.
Enfin le breton Gomoz, ex-duc de Penthièvre, chef d'une armée privée imposante stationnée en Anjou est venu publiquement démentir toute intention de guerroyer contre la couronne de France. Ce qui laisse néanmoins en suspens la question des intentions des armées privées des angevins Batti2b et 197856.
Les efforts manifestes des autorités publiques suffiront elles à désamorcer les graines conflictuelles qui ont été semées depuis des années dans le grand ouest ? La réponse viendra dans la décision que prendra l'Eglise sur la paix, dans l'issue des discussions entre le Grand maître Juju et le duc Vadikura et dans les agissements à venir des différentes armées amassées dans la région.
28 Novembre 2007 - Le point sur la situation dans le conflit Bretagne/Royaume de France - Spoiler:
- Citation :
- POITIERS (AAP) - Alors que trois armées franches, composées de ressortissants angevins et bretons, armées désapprouvées par les dirigeants bretons et angevins, parcourent le Maine, et que le Grand Maître de France a appelé à la mobilisation générale au sein du domaine royal, une nuée de pigeons diplomatiques s’est envolée de la chancellerie bretonne le 27 novembre 1455, portant dans tout le royaume une réponse du chambellan Boukis aux personnes s’interrogeant sur les origines du conflit Bretagne/Royaume de France. Il est nécessaire de faire le point de manière plus complète.
La Bretagne n’est pas actuellement le théâtre de combat mais se tient prête à se défendre en cas d’attaque sur ses terres. Le Royaume de France dispose ses armées en domaine royal, aux frontières de la Bretagne, afin de défendre ses terres.
LES ORIGINES DE CET ETAT CONFLICTUEL
Elle est la suite de la guerre des 100 jours qui a eu lieu au printemps 1455 :
Selon le Grand Maître de France, suite aux refus du Grand Duc de Bretagne, Gomoz de Penthièvre de rendre hommage au Roy de France et donc à la rupture du Traité de Tours.
Selon les autorités bretonnes, le traité de tours a été rompu en raison d'un appel de la CA française l'arrêt Huggy dans lequel le comte Allen dit que la Bretagne est soumise aux principes de droit royal. Les bretons ont avancé leur indépendance pour dire qu'il y avait violation du traité de tours qui reconnaissait expressément l'autonomie ( l'étymologique d'autonomie signifie faire ses propres normes ). Le grand duc Gomoz de Penthièvre a donc demandé des excuses au Grand Maître de France JuJu avant de renouveler le traité. Sans réaction du Grand Maître de France, le traité n’a donc pas été renouvelé.
Une trêve fut négociée par l'Alliance Du Centre, afin que les négociations puissent avoir lieu dans un climat moins tendu, sur demande du Grand Maître de France.
A l’issue de ces quatre mois de négociations à Poitiers, deux traités de paix proposés par la Bretagne, ont été acceptés sur le fond, par le représentant du Royaume de France, mais jamais signés. Les traités sont la. Il n'y manque qu'un sceau, celui de la couronne de France.
DE LA NON SIGNATURE DU TRAITE DE PAIX
Selon le Grand Maître de France, les négociations n’ont pas été reprises à l’issue de ces quatre mois car la pairie attend des excuses suites aux insultes nombreuses et répétées des dirigeants bretons contre le couple royal. En effet, il avait estimé que pour signer un traité d'une telle importance il valait mieux que cela soit la Reine, représentante du pouvoir royal qui le fasse, estimant que ce serait perçu comme une marque de respect. Ainsi donc la Reine s'est mise en route vers la Bretagne mais avait du faire un arrêt pour ne pas mettre en danger la vie des enfants qu'elle portait, alors qu'elle se rendait en Bretagne pour signer le dit traité.
Selon les autorités bretonnes, le Grand Maître de France s’était engagé à signer l’accord, mais a retiré le représentant de la pairie, Cronos, de la table des négociations pour envoyer la Reine signer elle-même. Alors que les négociations se déroulaient à Poitiers, la Reine a informé la Bretagne, au bout de trois semaines, qu’elle ne pouvait se rendre en Bretagne.
En somme, la Couronne demande des excuses pour la paix. La Bretagne ne conditionne pas la signature du traité de paix à des excuses mais en attend également pour :
-Le désistement de la Reine dont la justification n'est pas accepté -Le manquement du Grand Maître de France à la promesse de signer -Le refus de répondre lorsque la pairie est sollicitée -Le fait d’avoir quitté les négociations de Poitiers malgré l'engagement de mener les négociations jusqu'au bout comme le commandait l'accord de trêve.
LES CONSEQUENCES DE CET ETAT DE FAIT
- Un blocus complet de la Bretagne, imposé par le Grand Maître de France, avec toutefois une dérogation aux autorités locales pour délivrer des laissez passer exceptionnels.
- Une Alliance Du Centre fragilisée et pointée du doigt, pour partie, comme alliée à la Bretagne et soumise à de fortes pressions, alors que son but était de faire avancer les négociations qui étaient bloquées au moment des faits et « de tout faire pour que les soldats ne meurent plus dans un conflit sanglant, pour que la guerre ne soit plus que la dernière des solutions. »
- Une interdiction de circuler pour les bretons dans le Royaume de France et des ressortissants bretons mis en procès aux quatre coins du Royaume de France.
- Le danger d’asphyxier économiquement et stratégiquement le duché de Bretagne. - Une interdiction pour le peuple de France de circuler en Bretagne. - La perte de débouchés commerciaux pour les partenaires commerciaux du duché de Bretagne.
Johane, pour l’AAP Décembre 1455Débat autour de la donation de Cholet - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Une agitation nouvelle gagne la Bretagne en cette fin d`année suite à la consultation populaire lancée par la Grande Duchesse Evenice à propos de l`éventualité d`une cession du duché de Cholet à l`Anjou. Il faut se souvenir que la terre de Cholet, à l`origine angevine, fut donnée à la Bretagne par le duc Tydual, entraînant ainsi une longue opposition entre la couronne de France et la couronne de Bretagne pour déterminer le souverain sur ce fief. Le conflit héraldique s`acheva grâce à la duchesse Kilia par une officialisation du don. Incorporé au Duché de Bretagne les problèmes se tassèrent un temps.
C`est récemment qu`un événement vint remettre en cause l'avenir de Cholet. En effet le tout nouveau duc de cette terre, le sieur Batti2, renonça très peu de temps après son anoblissement à son titre. Cette restitution de titre a entraîné la destitution en chaîne de tous les nobles présents sur Cholet comme l`impose le droit breton.
Suite à cet évènement, la Grande Duchesse de Bretagne décida d'interroger sur l'avenir de "ce petit morceau d'Anjou n`étant pas exploité et posant problèmes" à la fois le peuple breton, le duc de Bretagne, la hérauderie bretonne et le conseil ducal d'Anjou afin que tous puissent donner leur avis sur la décision à prendre.
Très rapidement le débat a divisé d`un côté les personnes ayant à la fois un pied en Bretagne et un autre pied en Anjou, s`élevant contre le retour du duché de Cholet à l`Anjou, de l'autre des individus résidant essentiellement en Bretagne et manifestant une certaine tolérance à l'idée de cette restitution, dans la mesure où elle servirait les intérêts de leur pays. Plusieurs hautes figures à l'instar de Gomoz de Penthièvre ou de Batti s'opposèrent clairement à l'éventualité de ce don.
A ce moment précis rien n`a encore été tranché, de nombreuses idées ont été avancées, notamment celle d'offrir le duché de Cholet à l`Eglise ou encore d'en faire un duché indépendant. La possibilité juridique de renoncer à la propriété de Cholet est également soulevée et est soumise à un doute sérieux.
Dernière édition par Anton Slavik le Ven 13 Avr - 15:08, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: Archives de presse Ven 13 Avr - 12:44 | |
| Année 1456 Janvier 145627 Jan 2008 - Des appels au racket : le Duc de Bretagne met en garde - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Depuis quelques jours, des annonces sont passées afin de recruter des Bretons et les convaincre de mener une vie de brigands. Ces organisations secrètes recherchent des hommes et des femmes animés d'une haine envers les Françoys ou tout simplement en mal d'aventure.
L'aspect pécuniaire est largement mis en avant afin de recruter le maximum de monde au sein d'une organisation secrète où règnerait d'après eux, un système d'entraide.
Tatoo Salaun de Kerkreñv, Duc de Bretagne, a immédiatement réagi en rappelant au peuple breton que de telles organisations agissent illégalement. Il encourage donc ses concitoyens à ne pas se laisser berner par ce genre d'annonce : "Je rappelle que les groupes armés privés sont soumis à des règles très strictes. Ce groupe-ci est totalement illégal et ses activités vont à l'encontre de l'intérêt de la Bretagne."
Pour lire l'annonce et la déclaration du duc: (données disparus)
Madeline De Valendreuse, pour l'AAP
28 Jan 2008 - Réouverture des frontières : officielle et symbolique - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - ALors qu'elles étaient fermées depuis un an, les frontières de Bretagne sont réouvertes depuis hier, dimanche 27 janvier 1456.
Tatoo Salaun de Kerkreñv, duc de Bretagne en a fait l'annonce officielle hier, dans la soirée. Rappelant que la Bretagne a su faire preuve de bonne foi et qu'elle n'a jamais eu d'intentions belliqueuses envers ses voisins, le duc explique qu'une ouverture des frontières mettra fin à un climat d'hypocrisie. Il précise aussi qu'il s'agit là d'une ouverture symbolique vers un avenir clément où la paix s'intallera en maître : "Alors avec l'honneur et le courage qui caractérisent notre peuple, cessons donc cette hypocrisie et franchissons un pas de plus : réouvrons nos frontières ! Cette décision n'est pas seulement une signature sur un parchemin, c'est aussi un acte symbolique qui, je l'espère marquera un pas de plus vers une paix concrète et durable."
Pour lire l'annonce officielle du Duc: (données disparus)
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
31 janvier 2008 - Double nomation pour Balmir : conseil ducal et banque bretonne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Messire Balmir, citoyen rohannais s'est vu attribué deux postes importants ces jours derniers.
Il a en effet pris ses fonctions de conseiller ducal ce 26 janvier 1456 en remplacement de messire Alesius qui a dû interrompre ses activités. Tatoo Salaun de Kerkreñv, Duc de Bretagne l'a également nommé au poste de directeur du pôle administratif de la Banque Bretonne, le même jour, afin de prendre la relève de messire Lolodou.
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
31 janvier - Entrevue avec messire Mrylin dit Le Dagsit - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Suite aux nombreuses listes apparues dès l’ouverture des inscriptions aux élections ducales bretonnes, messire Le Dagsit avait réagit et ouvert un débat à la gargote.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=298785&postdays=0&postorder=asc&start=0
L’AAP l’a rencontré afin de connaître le fond de ses pensées.
AAP : Messire Le Dagsit, pouvez-vous vous présenter un peu, nous résumer votre parcours politique ?
Le Dagsit : En très résumé j'ai commencé comme clerc au service de notre Sainte Reine regrettée Nathan il y a très très très longtemps. Je fis une entrée en politique assez expéditive puisque, par Nathan j'entrais sur la célèbre liste rassemblant tous les anciens ducs bretons. C'est notamment là que je rencontrais pour la première fois Evenice de Guérande.
La guerre éclata et je fus propulsé aux premières loges par Nathan pour mener les négociations avec la France qui aboutirent au traité de Tours. Depuis j'ai été élu deux autres fois, consacrant toute ma vie au droit et à la justice, rédigeant les différentes Constitutions de notre pays, de nombreuses lois, travaillant assidûment à la Cour de Justice et œuvrant exceptionnellement à la diplomatie J'ai également participé aux trois conseils grand-ducaux et assumé quelques fonctions auxiliaires. Au final une carrière souvent à côté du pouvoir et rarement directement au pouvoir, parce que j'aime me contenter de porter mes idées mais de laisser aux gens représentant mieux le peuple que moi décider si elles valent d'être appliquées.
AAP : Dans un peu plus de trois semaines, le peuple breton choisira son nouveau conseil ducal. Vos interventions sur la gargote font couler beaucoup d'encre. Avez-vous des craintes quant à l'avenir ?
Le Dagsit : Pas spécialement. Je constate simplement que le présent n'est pas conforme aux attentes que je nourris en tant que citoyen. Je n'attends rien de bon de l'avenir, mais quoiqu'il advienne, la Bretagne aura le futur qu'elle se sera choisi. Il n'y a donc rien à craindre : nous n'aurons que ce que nous mériterons.
AAP : Vous avez pourtant, sur la gargote, critiqué le fait que de nombreuses listes soient sorties très rapidement, des listes ne comportant qu'un seul nom. Que pensez-vous intimement de ce phénomène ?
Le Dagsit : Je pense tout simplement qu'un groupe influent : les Montfort, profitent d'être en position de force dans le contexte actuel pour obtenir le pouvoir d'une manière peu recommandable et contraire aux valeurs citoyennes qui faisaient la Bretagne d'antan, qu'ils ont pour la plupart connue. Je regrette énormément une telle pratique, sans compter que les desseins projetés derrières sont probablement encore davantage réprouvables. Mais si je désapprouve catégoriquement le procédé, cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour les différentes personnes qui se sont présentées. Toutefois il faut bien se dire qu'une personne honorable peut très bien commettre des actes odieux, c'est ce à quoi nous assistons : d'éminents bretons sombrant dans une dérive maladroite.
AAP : Quel genre de desseins aurait cette famille selon vous ?
Le Dagsit : On ne peut pas être affirmatif là-dessus et je ne souhaite pas présumer les intentions d'autrui. Seulement n'étant pas du genre à parler par sous-entendus je ne manque pas de vous signaler que court la rumeur, assez absurde, selon laquelle la Grande Duchesse devrait démissionner. Un lien de cause à effet est donc possible, personnellement je ne l'espère pas, sans quoi cela dévaloriserait complètement le trône breton.
AAP : Poursuivez votre raisonnement. Qu'adviendrait-il alors ?
Le Dagsit : C'est simple, pour élire un grand duc il faut 8 conseillers ducaux et 5 maires. Faire une main mise artificielle sur la Table ronde permet de gagner le trône sans avoir à faire réellement l'unanimité auprès des différents courants politiques et citoyens bretons. C'est la manière la plus sûre d'aller droit dans le mur. Nous voyons bien déjà que l'élection d'Evenice entachée d'élections crasseuses a énormément nuit à la légitimité de la couronne. Recommencer en grimpant d'un degré supplémentaire dans l'absurdité électorale c'est tuer définitivement la crédibilité grand ducale. Si demain Elfyn est élu Grand Duc par un conseil avec 8-9 Montfort, qui le respectera ?
AAP : Envisagez-vous de rejoindre une liste ou d’en former une ?
Le Dagsit : Absolument pas. Les élections requièrent un renouvellement des têtes or je n'incarne nullement la jeunesse politique. Il est important de savoir laisser la place aux nouvelles générations. Nous autres ancêtres devrions nous mettre en marge du pouvoir, dans les fonctions de conseil, d'orientation, mais pas d'action. Par ailleurs j'ai fait trop de conseils ducaux pour avoir encore le goût de retourner dans l'arène politique.
Madeline De Valendreuse, pour l'AAP février 14562 février 2007 - Entrevue et droit de réponse d'Elfyn - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Suite aux déclarations de Messire Le Dagsit dans son entrevue du 31 janvier 1456,
Messire Elfyn a décidé de jouir de son droit de réponse. L’AAP l’a donc rencontré pour qu’il réponde à quelques questions.
AAP : Messire Elfyn, pouvez-vous nous résumer votre carrière politique ?
Elfyn : Je vais faire assez concis, parce que si vous voulez ma carrière depuis le début, nous en aurons pour un moment, car j'étais de ceux qui ont créé l'ordre de l'Hermine, même si je n'étais que le plus jeune de la bande. Puis j’étais dans le conseil ducal d'Izi même si pour certains cela paraît très ancien. J'ai été l'un des trois premiers maîtres druides, j'ai réformé la Bretagne sur plusieurs points : armée, économie, institutions. J'ai été maire, conseiller ducal, duc, et maintenant patriarche de la famille Montfort.
AAP : Vous êtes candidat pour les prochaines élections ducales . Votre liste, REVEULZI BREIZH ne contient que votre nom . Pourquoi ?
Elfyn : Car nous nous présenterons en même temps que les grandes lignes du programme. Nous montrerons nos expériences, nos points de vue, nos projets pour que le projet soit affilié directement aux personnes et vice versa.
AAP : Messire Le Dagsit s'est exprimé en gargote et ici, à l'AAP. Son analyse et ses réflexions vous font-elle réagir ?
Elfyn : Elles me font sourire « La Grande Manipulation des Montfort… » Manipulateurs ? On en a vu d'autres qui en étaient vraiment. Pour ma part, je me présente pour faire une révolution du système breton. Mon frère, lui, aristotélicien parmi les aristotéliciens, se présente avec nos clercs pour prêcher la bonne parole et montrer la voie aux plus pieux de tous. Quant à mon neveu Naoned, il a toujours eu ses idées concernant la liberté. Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous concentrer tandis que nos avis diffèrent. Il serait donc obligatoire que, parce que nous sommes des personnes portant le même nom nous n'ayons pas le droit d'avoir nos idées différentes, notre entourage différent, bref de vouloir nous présenter pour changer les choses à notre façon ? Je crois que c'est un point de vue autoritaire et « d’anti-liberté » que de forcer l'opinion publique à marginaliser un comportement qui offre le plus grand choix à tous pour l'avenir via le choix de personnes proposant chacune des idées différentes.
AAP : Messire Le Dagsit parle d'une rumeur , je cite "la rumeur, assez absurde, selon laquelle la Grande Duchesse devrait démissionner". Avez-vous eu vent de cette rumeur ?
Elfyn : Oui, c'est un fait, j'en ai eu vent. Pour ma part je la prends comme une rumeur, comme il y'en a beaucoup… On me disait mort aussi il y a peu de temps, et même possédé ! Bref, je ne vois pas pourquoi elle devrait quitter son siège. La connaissant, elle n'a jamais démissionné de quelque poste que ce soit, depuis qu'elle était mon sergent ou quand elle brillait en tant que maréchale face aux Français. Je ne pense pas que quelques vagues politiques de comptoir viennent la briser, bien au contraire ! Après je ne vois pas en quoi cette rumeur vient se coller au fait que des Montfort se présentent en trois listes…
AAP : Justement, d'après Messire Le Dagsit, je cite : "C'est simple, pour élire un grand duc il faut 8 conseillers ducaux et 5 maires. Faire une main mise artificielle sur la Table ronde permet de gagner le trône sans avoir à faire réellement l'unanimité auprès des différents courants politiques et citoyens bretons." L'allusion évoquée ici par messire Le Dagsit vous fait répondre quoi ?
Elfyn : Si le dagsit pense cela, tant mieux pour lui. Pour ma part je viens pour changer le système breton qui est trop proche de la république et trop éloigné d'un système féodal qui devrait être appliqué comme je le souhaiterais, d'où ma candidature au duché. L'aveugle, du haut de sa tour ne croit que ce que les échos des couloirs du château veulent bien résonner jusqu'à ses oreilles. Il voit le problème de son coté, moi pour ma part, mon projet est d'amener à une véritable hiérarchie féodale de la municipalité jusqu'au grand duché, renforçant le pouvoir du suzerain. De là à dire que j'aurais une potentielle velléité d'éjecter celle que j'ai formée à ses débuts, c'est une plaisanterie puisqu’au contraire je cherche à renforcer le rôle du souverain breton. Bref, lorsqu'il parle de statistiques, ne voyant les conseillers que comme des pions, cela montre comment son esprit est trituré par les intrigues, de là à dire que c'est son rôle d'officier grand ducal qui lui crée des maux…
AAP : Et quand il dit, je cite : "Si demain Elfyn est élu Grand Duc par un conseil avec 8-9 Montfort, qui le respectera ? " , que lui répondez-vous ?
Elfyn : Je suis flatté que l'on pense qu'un jour je pourrais être Grand Duc, mais pour ceux qui se rappellent un tant soit peu la dernière fois, je ne me suis pas présenté. Bref je ne suis pas prêt d'être Grand Duc, du moins par ma volonté. Comme quoi cela ne veut rien dire en même temps, on connaît des personnes étant élevées au plus haut rang sans le vouloir.
Madeline de Valendreuse pour l’AAP
5 février 2007 - Grande fête de la sainte Reyne Nathan - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Il est de tradition de rendre hommage à feue la Reyne Nathan. Mercredi 6 février 1456, se tiendra sur la gargote bretonne une cérémonie du souvenir en son honneur.
Officiée par Monseigneur Clodeweck, la cérémonie sera suivie d'une allocution de Messire Myrlin, dit Le Dagsit. Un concours de poèmes sera organisé pour l'occasion. Le gagnant verra son oeuvre mise à l'honneur lors d'une prochaine fête de la Reyne Nathan. Une course d'obstacles permettra également de mettre à l'épreuve les Bretons les plus téméraires.
Pour mieux redécouvrir qui était la reyne Nathan : http://encyclopedie.bretagnerr.info/RP/Nathan
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
9 février 2007 - Ouverture du Cromlec'h - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – En ce 9 février de l’an 1456, Evenice de Guérande, Reyne de Bretagne a déclaré officiellement l’ouverture du Cromlec’h.
A ce jour, trois Maisons ont fait leur proclamation. - Meuriad an Aerouanted ou Clan du Dragon dont le Chef de Clan est Messire Debad et la représentante Dame Elibas. - Le Clan Guérande, Chef de Clan Messire Pit de Guérande et qui sera représenté par Messire Turin de Nizon . - Le Clan Montfort, dont le Chef de Clan et représentant est Messire Elfyn de Montfort .
Comme nous le rappelle le Grand Coutumier, le Cromlec'h est le lieu de réunion des maisons de Bretagne. Il représente la diversité de la population et la continuité des âges. Présidé par la Grande Duchesse, il veille au respect de la dignité et de la moralité de la Bretagne. Le Cromlec'h a pour mission de contrôler le fonctionnement de la Bretagne. Pour ce faire il dispose d'un pouvoir d'enquête et peut réclamer des comptes. Le Cromlec'h a pour mission de maintenir le respect de l'ordre civique et patriotique en Bretagne. Pour se faire il a les attributions d'un tribunal moral. Le Cromlec'h a pour mission de donner son avis et son conseil, afin d'éclairer par la sagesse de ses remarques, remontrances et propositions, le peuple breton et ses institutions. Pour ce faire il possède un pouvoir de conseil et d'expression général et libre.
D’autre part, la Grande Duchesse Evenice se réserve le droit, je cite : « de passer des contrats avec les maisons pour leur confier des missions qu’elles devront mettre tout leur cœur à accomplir pour le bien de la Bretagne et des Bretons. Ces missions peuvent être publiques simples, publiques mais spéciales ou peuvent être des quêtes dans divers domaines. »
Déclaration d’Evenice, Reyne de Bretagne : données disparues Pour tout savoir sur le Cromlec’h : http://forum.bretagnerr.info/viewforum.php?f=10216 Extrait du Grand Coutumier : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?t=923161#4
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
10 Fév 2008 - Les élections ducales provoquent des remous - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Les élections ducales ne finissent pas de poser débat sur la place publique en raison des proportions inédites que celles ci ont prises. En effet le record du nombre de liste est à présent largement dépassé avec 10 candidatures déposées pour accéder au futur gouvernement. Rappelons que le dernier record avait été atteint il y a 6 mois lorsque 7 listes concoururent dans le contexte houleux de la désignation du futur Grand Duc. Pourtant aucun enjeu notable ne semble justifier cette effervescence à laquelle la Bretagne assiste, malgré la rumeur répandue selon laquelle la Grande Duchesse Evenice présenterait sa démission dans les mois à venir, rumeur entretenue par une santé plus que précaire de la souveraine bretonne.
Parallèlement aux intenses débats provoqués par cette abondance peu naturelle de listes, où se pose la question du sérieux des candidats, de la réalité de leurs desseins, du sort des listes dîtes "fantômes", des conséquences que provoquera cette éclosion mystérieuse, une enquête publique fut commandée par les autorités sur ce phénomène dont les premiers résultats viennent de tomber, faisant état :
-de 2 listes complètes et conformes à la réglementation -de 2 listes conformes à la réglementation mais incomplètes -de 3 listes en infraction -de 3 listes en infraction aggravée du fait de la non citoyenneté de la tête de liste ou d'un des 3 premiers membres de la liste
Ces trois dernières listes : BUSE, SBORGNA, BCBG font encourir à leurs participants des poursuites pour trahison envers le pays, passibles de la peine maximale.
Mais cette enquête ne révèle pas le sérieux politique des candidats. En effet si certaines listes ont présenté leur programme et leurs membres assez rapidement, prouvant une préparation minimum, d'autres au contraire restent muettes, ignorant le débat politique et présageant une préparation de dernière minute. Ce manque de sérieux fut vivement dénoncé notamment par deux candidats : Monseigneur Clodeweck et le chambellan Archimbaud, qui critiquent entre autre, le fait de se ruer pour déposer sa liste et être ainsi en tête d'affichage sans avoir pour autant un fond quelconque à présenter aux électeurs.
D'autant que la campagne électorale bat son plein et provoque un reviviscence du débat politique, d'ordinaire assoupi, en abordant par exemple de grands thèmes tels que la souveraineté bretonne, la place des armées privées dans l'appareil militaire breton, la place de l'Eglise en Bretagne, la refonte complète du Grand Coutumier breton, voire sa suppression ou encore l'avenir de la citoyenneté. Ces discussions très étendues laissent présager de sérieux bouleversement de la part du gouvernement à venir, illustrés par la présence dans la compétition de listes révolutionnaires : BCBG et RB proposant des changements radicaux et se présentant illégalement pour les mettre en place. Néanmoins le florilège de groupes politiques risque fort de nuire à toute entente et coopération au sein du futur conseil ducal, conduisant ainsi au paradoxe suivant : les annonces de changements sont aussi fortes que peut l'être le risque d'immobilisme.
Les bretons seront amenés à voter dans moins de quinze jours et seules les urnes décideront entre un conseil conventionnel ou un conseil au pluralisme dense.
Myrlin, pour l'AAP
15 Fév 2008 - La santé de la grande duchesse Evenice - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Parce que l'état de santé de la grande duchesse Evenice inquiète les Bretons, parce que les rumeurs de démission courant à son sujet en période d'élections ducales vont bon train, l'AAP l'a contactée pour une entrevue.
Malheureusement, la grande duchesse n'a pu trouver le temps de répondre à nos attentes mais s'engage à le faire dans une dizaine de jours, dès qu'une possibilité s'ouvrira à elle. Toutefois, elle tient à rassurer les Bretons : "Ma santé va en s'améliorant et j'espère pouvoir reprendre ma charge totalement très bientôt."
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
15 Fév 2008 - De nouvelles responsabilités pour Giwdull et Roxadana - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Evenice de Guérande, grande duchesse de Bretagne a désigné officiellement Giwdull au poste de Maréchal de l’Armée Bretonne à dater du 12 février 1456 en remplacement du Maréchal Albatrus.
Evenice de Guérande, Reyne de Bretagne a également désigné officiellement Dame Roxadana, Baronne de Chateaubriand au poste Jurisconsulte de Bretagne à dater du 13 février 1456.
Annonces officielles : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=8251874#8251874
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
22 Fév 2008 - Grand bûcher le 16 février - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Ce samedi 16 février 1456 s'est tenu sur la place publique (gargote) un grand bûcher.
Les prévenus accusés de sorcellerie, ont subi le châtiment prévu pour ce crime par la Sainte Inquisition : la mort par les flammes. Ces exécutions ont été faites en présence de son Éminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, primat de Bretagne, et de Lusiana de Dénéré-Penthièvre, verduis, qui pouvaient recevoir les confessions de ces esprits pervertis au malin selon leurs croyances propres.
Annonce officielle : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=8246807#8246807
Pour information : pourquoi une éradication : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=295953
Madeline de Valendreuse pour l'AAP
23 fév 2008 - Ryan_atwood_the_oc : le lépreux n'est plus - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ryan_atwood_the_oc n’est plus. Atteint de la lèpre depuis plusieurs mois, il a succombé, la maladie ayant gagné la bataille.
Né à Saint Brieuc, Ryan_atwood_the_oc commença sa carrière au sein de l’armée bretonne avant de se lancer dans la politique aux côtés de Naoned de Montfort. Banquier de Bretagne puis Communiquant Ducal dont il assurera la direction plus tard, il prend alors son essor en tant que Procureur lorsque Amalric36 le nomme à ce poste. Anobli par ce dernier, il endosse alors le titre de Baron de Concoret.
Ambassadeur breton en Normandie, il approfondit ses connaissances en droit et devient Conseiller Grand Ducal puis Intendant Grand Ducal, présidant de ce fait les séances de la Cour des Hermines et celles de la Table Ronde. Il épouse Driweg Aleniore de Brocélande, baronne d’Anast, fille d’Amalric36. De leur union naît un fils, Riwan Nathan.
Atteint de la lèpre depuis le mois de septembre 1455, Ryan a choisi l’exil. Son retour récent n’aura duré que peu de temps, la maladie ayant fait son œuvre. Affaibli et mourant, il n’a pu lutter davantage et s’en est allé rejoindre feu Reyne Nathan.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
25 Fév 2008 - Verdicts sur la légitimité des listes ducales - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Suite à la présence aux dernières élections ducales de plusieurs candidats non-citoyens, les six « têtes de liste » des listes concernées étaient en procès : Sieurs Clodeweck et Naoned pour trouble à l’ordre public, sieurs Pit51, Elfyn_ap_gwirino et Batti2b ainsi que dame Yudanavel pour trahison. Le juge commun s’étant retrouvé « juge et partie » et s’étant alors désisté, le jugement revenait aux présidents de la Cour de Justice.
Ce 24 février 1456, le verdict est tombé pour sieurs Batti2b, Clodeweck, Elfyn_ap_Gwirino, Naoned et Pit51, l’attente se prolonge pour dame Yudanavel.
Ce jour, concernant les procès pour avoir présenté des listes aux élections ducales comprenant des non- citoyens des sieurs Batti2b, Clodeweck, Elfyn_ap_Gwirino, et Naoned, et après désistement du juge commun, Amalric de Brocéliande, président de la Cour de Justice, a rendu le verdict suivant : Relaxe des accusés dans les quatre procès. Le président de la Cour de Justice précise que : « Les positions des non citoyens dans lesdites listes étant telles qu'il n'auraient pu être élus, et donc accéder au pouvoir, il n'y a pas lieu de considérer qu'elles aient présentées un danger pour l'ordre public. »
Concernant le procès pour trahison à l’encontre de sieur Pit51, le verdict rendu par Amalric de Brocéliande, président de la Cour de Justice est le suivant : « Pit51 est reconnu coupable de trahison, conformément à l'article 323-5, celui ci étant tête de liste aux élections ducales et n'étant pas lui même citoyen. » Pit51 est condamné à passer trois jours ligoté à un fier menhir puis à rester cloîtré dans les appartements de la Grande Duchesse afin qu’elle reçoive ses excuses. De plus, sieur Pit51 se doit de démissionner dans les plus brefs délais du conseil ducal dans lequel il vient tout juste d’entrer et ne pourra être remplacé que par un citoyen de sa liste à ce poste.
Pour ce qui concerne le procès pour trahison de dame Yudanavel, le procès statue le temps qu’une décision sur la régularité de la perte de sa citoyenneté soit prise par la Cour de Justice de Bretagne auprès de laquelle un recours a été fait. Amalric rappelle néanmoins que : « dans les conditions actuelles, n'étant pas citoyenne, celle-ci ne peut recevoir de responsabilités, toute action entreprise serait alors illégitime, illégale et sans valeur juridique. »
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
27 février 2008 - Bretagne recherche duc désespérément - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - En ce 27 février 1456, soit 4 jours après leur arrivée au conseil ducal breton, les conseillers n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord et à désigner un nouveau duc de Bretagne.
Des candidats qui campent sur leur position, des débats interminables et houleux font que les jours passent et que vote après vote, ni Clodeweck, ni Roxadana, ni Debad ni Amra n'ont obtenu la majorité nécessaire pour être déclaré duc. Rappelons qu'à ce jour aussi, Pit51 condamné pour trahison n'a toujours pas été remplacé au sein du conseil et que le procès de dame Yudanavel est quant à lui toujours en cours.
Les Bretons s'interrogent et trois mêmes questions reviennent toujours en taverne : "A quand un nouveau Duc?", "La situation peut-elle durer encore 56 jours jusqu'aux prochaines ducales ?" ou encore "Et en attendant, qui s'occupe de la Bretagne ?".
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
27 Fév 2008 - Manifestation pacifique à Rieux pour soutenir Pit51 - Spoiler:
- Citation :
- RIEUX (AAP) – Suite à la sentence prononcée par Amalric36, président de la Cour de Justice dans le cadre du procès pour trahison de messire Pit51, un mouvement de contestation a émergé à Rieux.
Mécontent de voir que Pit51 a été évincé du conseil ducal, un groupe dont le porte parole est messire Maistraim, a lancé un appel au peuple, l’encourageant à aller manifester son désaccord et réclamer le retour du conseiller. D’après messire Maistraim, cette éviction n’est qu’une manière de séparer et d’isoler les hommes qui veulent le renouveau. Selon lui, le système s’enlise au dépend des idées et du respect des votants : « Nous vivons dans un système cloisonné où notre voix électorale n'a plus d'intérêt, où les velléités politiques emportent les hommes d'église à vouloir un pouvoir matériel, les élites à conserver leur place, des amis à amener d'autres amis... »
Les habitants sont donc conviés à aller scander des slogans « Tous ensemble, tous ensemble pour Pit et son menhir yeh yeh!! », à brandir des pancartes et à distribuer des tracts mentionnant « cause toujours, tu m’intéresses » sous les fenêtres de la mairie de Rieux afin que leurs messages et leurs doléances soient transmis au conseil ducal.
La Grande Duchesse Evenice, épouse de Pit51, a adressé un message à ce groupe de manifestants afin de les remercier de l’intérêt qu’ils portent à son mari puis pour leur rappeler que : « conscient des risques qu’il encourait à enfreindre la loi, il (Pit51) assume pleinement son choix comme il l’a toujours fait. » La Grande Duchesse, qui, en bonne épouse, est auprès de son mari, ne manquera pas de l’informer du mouvement engagé à Rieux.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP Mars 14561 mars 2007 - Reconnaissance du duc de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – C’est au petit matin du 29 février 1456 que les Bretons ont découvert qu’un duc avait été reconnu par le nouveau conseil ducal, et ce, 6 jours après les résultats des ducales.
Cette nouvelle responsabilité revient donc à Messire Elfyn_ap_gwirino de Montfort, vicomte de Montfort et duc de Retz, patriarche de la famille Montfort.
Il sera donc accompagné dans sa fonction de duc par un conseil dont voici la composition et les affectations respectives : Amra (Commissaire aux mines) Gawam (Connétable) Debad (Commissaire au commerce) Jepl (Bailli) Kante Naoned (Juge) Yudanavel (Capitaine) Roxadana (Procureur) Pit51 Elfyn_ap_gwirino (Comte) Rosealine (Prévôt des maréchaux) Verty (Porte-parole)
Le nouveau duc s’est exprimé en place publique afin d’informer et de rassurer un peuple fatigué d’attendre. Il y explique les raisons de sa candidature et se permet même un vœu, celui d’avoir un conseil efficace sachant prendre de rapides décisions : « Pour les curieux je ne me suis présenté qu'au troisième tour, pensant qu'il n'y aurait pas de problème et j'ai finalement décidé de me présenter pour faire consensus, rassemblant le plus de monde des différents partis en place. J'espère que nos décisions maintenant seront aussi collégiales mais toutefois plus rapides avec un meilleur discernement. »
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
10 Mar 2008 - Nouvelles affectations pour Chacha de Guérande et Arméria - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Suite à sa démission du poste de conseiller aux maires de Bretagne, Arméria se voit affectée au poste de Porte Parole du Duc de Bretagne.
Cette nouvelle fonction lui a été attribuée par Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne qui déclare : "Elle me secondera dans quelques taches, le travail de discussion sur les réformes possibles à effectuer étant trés prenant j'ai trouvé necessaire de nommer une personne pouvant travailler à mes côtés et porter mon avis là où je ne le pourrais pas. Elle ne remplace en aucun cas le Porte Parole du Duché qu'est le Père Kurios."
Quant au poste de conseiller aux maires de Bretagne, il est repris par Chacha de Guérande, le Duc de Bretagne lui ayant confié ses nouvelles fonctions le 9 mars 1456. Rappelons que le conseiller aux maires intervient dans les mairies éprouvant quelques difficultés et que son expérience et ses connaissances sont mises au service des bourgmestres.
Annonces du Duc de Bretagne : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?p=1219158#1219158
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
12 mars 2008 - Entrevue avec Juliano Di Juliani - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Le 10 mars 1456, le Duc de Bretagne, Elfyn de Montfort a adressé une lettre à la Pairie concernant la venue prochaine de Messire Juliano Di Juliani que ce dernier lui avait annoncée par missive.
La correspondance destinée à la Pairie avait été affichée en place publique et stipulait que : « Etant donné que nous sommes toujours en guerre, nous ne ferons aucune sommation avant d'intervenir pour empêcher ce personnage nuisible de salir notre sol. » L’AAP a rencontré Messire Juliano Di Juliani (Juju) afin de recueillir son témoignage.
AAP : Avez-vous pris connaissance du courrier envoyé par Le Duc de Bretagne à la Pairie ?
Juju : Oui, tout à fait, une lettre qu’il a écrite en réponse à un courrier privé que je lui avais envoyé.
AAP : Que contenait ce courrier ?
Juju : Il s’agissait d’un courrier en tant que personne. Je vais vous en faire la lecture : « Salutation à vous messire le Duc de Bretagne. Par la présente, nous, Juliano Di Juliani, tenions à vous tenir informé de notre arrivée prochaine au sein de votre duché. En effet, nous entreprenons un voyage d'agrément, à motif donc personnel, qui nous conduira de Nantes à St Brieuc afin de venir faire découvrir le village ou vécu feue mon épouse, à mon enfant. Un pèlerinage en quelques sortes. Puis nous repartirons vers la Normandie et Fougères. Bien entendu, si je vous informe auparavant, c'est pour signaler qu'une escorte simple de 5 personnes nous accompagnera, mon fils et moi. Ils seront quasiment tous issus de la noblesse berrichonne. Et nous espérons que nous ne ferons point de mauvaises rencontres sur les routes. Cela serait fort fâcheux pour les deux institutions que nous représentons. Vous la Bretagne, moi la Couronne Royale. Nous entrerons en Bretagne aux alentours du 20 mars. Veuillez par ailleurs, et cela de façon plus personnelle, recevoir mes félicitations pour votre accession à la tête du gouvernement local breton.
Cordialement
Juliano Di Juliani Représentant Royal Pair de France Prince de Fontainebleau Duc Du Berry Champenois Chevalier de Rambouillet Seigneur de Cécina »
AAP : Soutenez-vous qu’une éventuelle attaque armée sur les chemins ne sera pas associée à des représailles contre le peuple breton ?
Juju : Tout à fait ! Mais cela me semble également évident que si un incident arrivait, cela serait gênant . C’est d’ailleurs pour cela que j’avais écrit au Duc de Bretagne, afin de m’assurer de son soutien et de sa « protection ».
AAP : Qu’attendiez-vous de sa part ? Une escorte supplémentaire ?
Juju : A quoi m’attendre ? Sûrement pas à une telle réaction en tout cas. Normalement, mon escorte est suffisante pour parer à toute attaque de brigands. Mais ce que je souhaitais surtout, c’était que je ne rencontre point une armée en manœuvre par « inadvertance ». C’était, et je pense que la lecture de ma missive suffit à s’en convaincre, une demande polie de prévention afin justement qu’aucun souci n’arrive. Cela serait fâcheux pour les personnes physiques de mon escorte. Nous n’avons qu’une peau, et je ne tiens pas à ce que l’on nous l’abîme.
AAP : Quel est le but de votre venue en Bretagne ?
Juju : Cela fait maintenant plusieurs années que ce voyage était prévu. Vu les circonstances antécédentes, il était évidemment hors de question que je m'y rende. Maintenant que je suis en "pré retraite" je comptais enfin y mener mon fils afin de lui faire découvrir le pays où à vécu sa mère. A plus forte raison que je viens de lui transmettre la baronnie maternelle et que je souhaite qu'il en soit digne et comprenne vraiment quel type de femme elle était pour la gérer au mieux. Par ailleurs, vu que les frontières ne sont plus fermées pour les bretons, je ne vois pas en quoi cela les dérangeait que je m'y rende.
AAP : Avez-vous un message à adresser au Duc de Bretagne ?
Juju : Oui. D’abord, j’aimerais lui dire que je ne comprends pas pourquoi il a écrit à la Pairie, (comme si on passait nos journées à surveiller ce qu’il se passe sur la gargote bretonne) alors que dans ma missive j'exprimais clairement que c'était un voyage d'ordre personnel. Puis j’aimerais rajouter ceci : Si les griefs sont contre le GMF que j’étais à l’époque et non contre la personne, alors je dirais qu’une charge est une lourde responsabilité, qu’une personne qui se voit confier une mission doit la mener à bien et que pour cela, parfois, elle se doit d’oublier l'homme et ses volontés propres.
AAP : A quel accueil vous attendez-vous en Bretagne ?
Juju : Si le Duc campe sur cette position, il me semble évident que je ne risquerais point la vie de mes amis m'accompagnant et que nous ne nous rendrons point en Bretagne. Ce qui à titre personnel me dérangerait fâcheusement. Sans compter la frustration que cela engendrera chez mon fils. Refusez ainsi de lui permettre de visiter la terre de ses ancêtres, est à mon sens, pitoyable.
AAP : Allez-vous vous entretenir avec Elfyn de Montfort ?
Juju : Je vais lui répondre en effet, à titre personnel, comme l’était le but de mon voyage.
AAP : Le dialogue est alors possible ?
Juju : Pour ma part, il l’a toujours été.
Madeline de Valendreuse pour l’AAP
12 Mar 2008 - Problème de verdict - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Le 24 février 1456, Amalric de Brocéliande, président de la Cour de Justice avait rendu son verdict dans l’affaire de Pit51 accusé de trahison suite à sa candidature aux ducales sans être citoyen breton. La sentence était alors tombée : coupable.
Cette décision fut alors transmise au tribunal du duché pour que le procès soit clos.
Nouvellement promu au poste de juge de Bretagne, Messire Gawam a relaxé l’accusé malgré la sentence rendue par Amalric et lisible de tous sur la place publique.
Cette affaire rendue publique alimente depuis ce 11 mars 1456, bien des conversations en gargote. La relaxe prononcée par Gawam a aussitôt suscité la réaction légitime de Messire Amalric de Brocéliande : « Je tiens juste à rappeler, pour les juges ducaux illettrés et incapables, que quand dans un verdict on dit "Le sieur Pit51 est reconnu coupable de trahison" ça ne signifie pas qu'il faille le relaxer, j'aurais du préciser que coupable et non coupable étaient deux choses différentes forcément, suis je bête. Si notre éminent juge n'est même pas capable ne serait ce que de recopier correctement un verdict, la justice ducale nous promet encore des grands moments d'efficacité. »
L’événement n’est pas de nature bénigne selon messire Le Dagsit, car selon lui, il s’agit là de « faits d'une gravité nouvelle. Car le juge viole allègrement la loi en plusieurs points, en n'appliquant pas le jugement seul régulier en droit de substitution, le jugement était rendu il fallait l'appliquer ; en ne respectant pas la logique juridique : lorsque l'on prononce une condamnation on ne relaxe pas ; la culpabilité de Pit était certaine, la trahison était manifeste, la condamnation incontournable, relaxer un criminel coupable de traîtrise est quelque chose de grave. »
Messire Gawam s’est également exprimé, estimant que la relaxe accordée équivaut au traitement de faveur que la Cour de Justice préconisait. Il ne compte rien changer à sa décision : « Voilà. Je n'en ferais rien de plus, et n'y changerais rien. J'ai fait ce que je devais faire… libre a vous d'en faire autant… ca changera. Ce n'est pas une erreur… l'erreur vient des verdicts. »
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
14 Mar 2008 - Cérémonie d'Investiture du Duc de Bretagne - 15 et 16 mars 1456 - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Le 15 et 16 mars 1456 se déroulera la cérémonie d’investiture du Duc de Bretagne Elfyn de Montfort. Pour cette occasion, le peuple breton, la noblesse et les clercs bretons sont invités ainsi que les ducs et Comtes, Evêques et autres grands de l'Eglise.
La cérémonie aura lieu en la Primatiale de Rennes.
Le programme actuel est le suivant :
Samedi 15 mars 1456 : 14h00 : Ouverture des portes et arrivée en ordre divers des différents intervenants et invités. Le placement sera peut être effectué par un secrétaire. 18h00 : Allocution de l’archevêque de Rennes et Primat de Bretagne, Clodeweck de Montfort-Toxandrie. 21h00 : Bénédiction et serment proprement dit.
Dimanche 16 mars 1456 : 14h00 : Clôture de la cérémonie par l’archevêque de Rennes et Primat de Bretagne, Clodeweck de Montfort-Toxandrie avec remise de la couronne. Hommage des anciens par les druides (dont Lusiana) et remise de l'épée.
21h00 : Fermeture de la Primatiale.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
31 Mar 2008 - La Banque Bretonne recrute - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Messire Balmir, directeur de la Banque Bretonne a lancé un appel à candidature le 20 mars 1456 dernier afin de recruter des banquiers dans les différentes villes bretonnes.
Si la motivation reste la première des qualités à avoir pour les candidats, certaines conditions sont également nécessaires : - Etre résident Breton de la ville concernée depuis au moins un mois. - S'engager à ne jamais quitter le duché sans une autorisation du Duc de Bretagne. - Etre inscrit sur le ruban de la Citoyenneté. - N'avoir commis aucun crime, ni aucun délit en Bretagne.
Les postulants doivent adresser leur lettre de motivation à Messire Balmir pour examen.
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
Dernière édition par Anton Slavik le Ven 13 Avr - 14:02, édité 1 fois | |
| | | Anton Slavik
Messages : 104 Date d'inscription : 05/12/2010 Localisation : saint-Brieuc
| Sujet: Re: Archives de presse Ven 13 Avr - 13:44 | |
| Avril 14561er avril 2008 - Nouvelle réglementation du port d'armes - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce 31 mars 1456, le Duc de Bretagne, Elfyn de Montfort a officiellement modifié l’article 320-10 concernant la détention d’armes. Cette modification fait suite à la proposition qu’avait faite messire Naoned de Montfort-Toxandrie et qui a été adoptée par la Table ronde à raison de 16 votes positifs et 2 abstentions.
Les six précédents articles qui définissaient la réglementation des armes et de leur port sont donc remplacés par trois articles. D’après la nouvelle loi, le port d’arme est autorisé en Bretagne pour les Bretons uniquement et ce, dans le but de défendre la patrie ou sa propre personne. En outre, tout objet capable d’occasionner plus de dommages que les mains nues sera considéré comme arme.
Déclaration du Duc de Bretagne : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?t=918124&start=15
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
03 Avr 2008 - Nouvelle loi sur la citoyenneté - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce 31 mars 1456, Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne a officialisé la nouvelle loi sur la citoyenneté bretonne.
Rédigée par Myrlin dit le Dagsit, elle a été adoptée par la Table Ronde avec 12 voix "Pour", 6 "Contre" et 0 Abstentions.
En voici les grandes lignes :
Les candidats à la citoyenneté bretonne devront, lors de leur demande, remplir certaines conditions :
- Etre résident breton depuis au moins un mois. - Etre âgé de plus de 16 ans. - Avoir fait preuve d’une participation active au sein de la communauté bretonne. - Etre motivé. - Prêter serment.
La durée d’attente qui, jusqu’alors n’était pas déterminée ne devra pas excéder 7 jours. Passé ce délai, si aucune opposition administrative ne se manifeste, la citoyenneté sera acquise de plein droit.
Après examen de la demande, le nouveau citoyen Breton est inscrit sur le ruban de la citoyenneté.
Certains critères interdisent l’obtention de la citoyenneté :
- Condamnation pour trahison en Bretagne. - Allégeance envers un souverain étranger. - Hérésie constatée par les autorités ecclésiastiques bretonnes. - Renoncement à la vraie foi. - Appartenance à un ordre militaire sans avoir fait obédience au Duc de Bretagne.
Certains événements ont pour effet la perte de la citoyenneté :
- Par décision administrative (un recours est possible) - Eloignement de la Bretagne d’une durée supérieure à un mois sans dérogation conférée par le Duc ou la Grande Duchesse. - Condamnation pour trahison ou pour hérésie.
Texte officiel de la nouvelle loi de la citoyenneté bretonne : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?t=925726
Pour déposer sa demande de citoyenneté : http://forum.bretagnerr.info/viewforum.php?f=10212
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
07 Avr 2008 - Entrevue avec Mgrs Verty et Clodeweck - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Le lundi 31 mars 1456, Monseigneur Clodeweck de Montfort-Toxandrie, archevêque de Rennes et Primat de Bretagne annonçait au peuple breton et au peuple angevin le décès de Monseigneur Verty de Chandos Montfort-Toxandrie, évêque d’Angers suite à leur rencontre d’une armée angevine.
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=313825&sid=18b4c8f1b8bd480652a406117fe10a66
Si le Très Haut a rendu la vie à Monseigneur Verty, il n’en reste pas moins que ni elle, ni Mgr Clodeweck ne sont revenus en terre bretonne. L’AAP les a donc rencontrés pour qu’ils content cette mésaventure et donnent de leurs nouvelles.
AAP : Mgrs Verty et Clodeweck, où êtes-vous en ce moment ?
Verty : A Blois, entrain de me remettre pour quarante jours encore hélas Clodeweck : Il ne m'en reste plus que 5 d'après les médicastres.
AAP : Aristote a eu la clémence de vous ramener sur terre, monseigneur Verty et de vous épargner Monseigneur Clodeweck. Racontez-nous votre mésaventure.
Clodeweck : Nous rentrions de Champagne où nous étions allés lire un ouvrage et arrivés à Blois nous avons dû choisir une route. Verty : j'ai demandé à Clodeweck de passer par Saumur afin d'y nommer un curé. Il ne voulait pas j'ai insisté et voilà, j'ai été tuée lui blessé.
AAP : Pourquoi vouliez-vous éviter Saumur Monseigneur Clodeweck ?
Clodeweck : Parce que le neveu de Verty l'avait menacée plusieurs fois de mort en ma présence et sachant que des armées y été stationnées je n'avais guère confiance.
AAP : Le drame s'est donc produit à Saumur dans la nuit du 30 au 31 mars 1456?
Clodeweck : Très exactement. Nous avons été attaqués par une armée commandée par Civlov, une armée angevine.
AAP : Combien y a-t-il eu de victimes hormis vous deux ?
Verty : Uniquement nous deux : moi tuée et Clodeweck blessé.
AAP : N'y avait-il pas d'autres voyageurs au même endroit cette nuit-là?
Clodeweck : Si ! Verty : Si, plusieurs personnes, cinq ou six, que nous avons croisées. Mais je suis la seule à avoir été tuée.
AAP : Vous avez eu le temps de voir vos agresseurs, de les reconnaître et Aristote dans son immense amour, vous a redonné la vie, qu'avez-vous alors fait ?
Verty : J’ai remercié le Très Haut de m’avoir ramenée à la vie et depuis je prends mon mal en patience. Le médicastre me donne 45 jours pour me remettre. Clodeweck : Personnellement, bien que grièvement blessé, j’ai écrit afin de prévenir les Angevins de notre état de santé. Je l’ai d’ailleurs fait avant que Monseigneur Verty ne revienne à la vie. Par la suite, j’ai admis que cette attaque pouvait être cette nuit-là une bévue, mais nous n’excusons pas les événements qui ont fait qu’on en est arrivé là. En effet, nous avons évité de donner notre itinéraire à celui qui avait menacé Verty de mort, donc l’armée n’a pas pu modifier sa liste d’amis ou d’ennemis. Verty : Il n’y aurait pas eu bévue si je n’avais pas été menacée de mort. Mon neveu, Tithieu Duc d’Anjou m’avait menacée à plusieurs reprises donc je n’ai pas voulu lui dévoiler mon itinéraire. Ce n’est pas un oubli de ma part comme il le crie haut et fort mais un acte volontaire pour ne pas le mettre au fait de mon déplacement.
AAP : Quand le Duc d’Anjou a appris votre mort, quelle a été sa réaction ?
Clodeweck : De dire que ce n’était pas vrai. Il qualifie l’attaque d’incident. Il a déclaré qu’il était prêt à accueillir Monseigneur Verty ainsi que les autres blessés dans l’enceinte de Saumur. Il parle de blessés, rien que de blessés… à moins qu’il ne veuille accueillir un mort. Verty : Il parle d’une erreur, d’un lamentable concours de circonstances qui a abouti à cette tragique issue. Selon ses propres mots, l’erreur est de la part de l’évêque.
AAP : Votre décès n’avait-il pas été constaté ?
Clodeweck : Si, par moi-même mais ma parole ne doit pas suffire. Verty : Si cela avait été fait. « Voilà ce qu’il arrive quand on refuse de se plier à un minimum de règles qui résultent du bon sens et qui ne sont là que pour éviter des couacs de ce genre. Maintenant que vous vouliez faire passer ça pour un assassinat… tant mieux, si ça vous amuse », voici les mots que le Duc d’Anjou a prononcés.
AAP : Comment envisagez-vous l’avenir quant à vos relations avec le Duc d’Anjou ?
Clodeweck : Je vais rentrer en Bretagne sans passer par l’Anjou. Pour moi, il y a longtemps que je n’ai plus de relation avec lui. Monseigneur Verty reste l’évêque d’Angers et sa tante, ce sera plus dur pour elle. Verty : Exactement. En plus, je n’ai eu aucune lettre d’excuses ni de souhait de rétablissement de la part des personnes qui nous ont attaqués… Rien !
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
- Spoiler:
08 Avr 2008 - Le Triskell Rouge a besoin de médecins - Citation :
- RENNES (AAP)- Suite au décès de Célia de Welsh, la direction du Triskell Rouge a été confiée par Elfyn de Monfort, Duc de Bretagne et le Capitaine Killdragon à Dame Lusiana Dénéré-Penthièvre chirurgien et apothicaire de son état.
Afin de mieux pouvoir se consacrer à ses nouvelles fonctions, Lusiana a démissionné du Barreau et a quitté l’école des enfants de la Déesse. Son rôle consistera donc à continuer la formation du personnel soignant des armées, personnel qui est aussi au service des civils à travers ses trois établissements hospitaliers : la clinique de la Sagesse à Rennes (fondée par Lusiana), le dispensaire de Clélia de Welsh, à Rohan et le dispensaire de Laureldiv à Brest (fondé par Lauralyne).
Suite à ce changement de direction intervenu le 30 mars 1456, l’AAP a pris contact avec la nouvelle directrice, Lusiana, afin de parler plus amplement du Triskell Rouge, de sa création, de son rôle et de ses attentes.
Créée quasiment en même temps que la Bretagne, le Triskell Rouge était à l’origine l’organisme d’intervention médicale de l’armée, sur les champs de bataille notamment. Puis il s’est ouvert aux civils dans les cités afin que tous puissent profiter de soins avec l’ouverture d’Hôtel Dieu à Rohan et Fougères et autres dispensaires tenus par les bénévoles du Triskell. En regroupant les connaissances des uns et des autres, le Triskell permet l’échange des techniques et des connaissances, la bonne formation d’un personnel et également la naissance de vocations. S’il reste encore majoritairement composé de militaires, le Triskell se veut au service de tous les Bretons. D’ailleurs, comme le précise Lusiana : « nous avons remarqué aussi qu'on fait souvent appel au personnel du triskell, notamment le personnel féminin pour aider les femmes en couche ».
L’équipe enseignante du Triskell se compose aujourd’hui de cinq professeurs répartis en deux catégories : - Les spécialistes en pharmacopée : Lusiana, Bartimeus et Tantar. - Les spécialistes en soins : Lauralyne, Elibas et Lusiana. Les cours prodigués au Triskell sont donc à la fois des formations sur les soins proprement dits et des formations en pharmacopée avec les apothicaires.
La nouvelle directrice et ses collègues déplorent l’absence de médecins au sein du Triskell. L’appel est lancé par la nouvelle directrice : « On aimerait que des médecins formés par l’université viennent nous rejoindre car actuellement, seules Evenice, notre Reyne et Jullia en sont membres et médecins. Malheureusement, avec leurs charges respectives, elles ne peuvent plus exercer au Triskell. »
Si cet appel vous interpelle, n’hésitez pas à prendre contact avec Lusiana.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
09 Avr 2008 - Offensive bretonne à Laval - Spoiler:
- Citation :
- LAVAL (AAP) – Ce mercredi 9 avril 1456, à l’aube, l’armée bretonne a attaqué la ville de Laval (Comté du Maine).
C’est sous le commandement du Duc de Bretagne et du duc de Redon que les impressionnantes troupes armées du duché de Bretagne ont entamé l’offensive du Domaine Royal. A Rennes ce matin, un page du duc de Bretagne a affiché la déclaration du Duc de Bretagne dont voici l’intégralité :
« Bretonnes, Bretons, Françaises, Français, L'offensive déclenchée ce jour par la Bretagne contre le Domaine Royal de France fait suite à de trop nombreuses injures envoyées par les autorités françaises. Cela fait un an que la Bretagne demande l'ouverture de négociations honnêtes et respectueuses. La France n'a cessé de repousser ces offres, ne proposant que moquerie, refus nets et paroles apaisantes. Si la Bretagne est un pays de paix, elle n'oublie pas que la paix doit se conquérir et que si l'on ne peut compter sur la bonne volonté d'autrui, il faut faire parler les armes. La légèreté avec laquelle les négociations récentes allaient débuter, après un retard injustifié et une volonté française de retarder l'échéance est la dernière offense en date.
La France nous demande d'attendre que ses conflits internes soient terminées et sans doute ses armées prêtes à fondre sur la Bretagne, pour accepter le dialogue. C'est non seulement nous prendre pour des imbéciles mais aussi présager de façon optimiste de l'avenir. Depuis un an, la France va de conflits internes en conflits internes. La Bretagne a préféré ne pas s'y mêler, considérant que cela regarde essentiellement la France, mais la Bretagne observe douloureusement la pairie imposer jours après jours son joug sur le peuple français. La Curia Regis n'a qu'une parole, c'est la guerre, qu'une façon de négocier, la menace. Nous sommes bien placés en Bretagne pour le savoir, l'ayant vécu suffisamment longtemps. Les contraintes imposées dans ce pays voisin en rendent la situation explosive. La Bretagne ne souhaite pas avoir un voisin aussi malade de l'autocratie arbitraire, car un tel voisin est un voisin dangereux.
Aussi, la Bretagne a aujourd'hui décidé de dire que trop, c'est trop ! Le peuple breton est solidaire de ceux qui se battent pour leur liberté, solidaire de ceux qui résistent face à l'autoritarisme d'élites autoproclamées. Nous sommes conscients que la Bretagne n'est pas non plus exempte de travers, mais nous prenons le problème à bras le corps et tentons de corriger nos erreurs. Le Domaine Royal, dirigé d'une main implacable par la Curia Regis a montré, au contraire, à presque tous ses voisins, sa volonté d'écraser, d'imposer, d'aliéner.
Aux peuples d'Artois, d'Anjou, de Touraine, à ceux qui au sein du DR luttent encore, nous leur montrons que nous ne restons pas insensibles à leur douleur. De ce fait, la Bretagne signe par la présente offensive une volonté d'apprendre au Domaine Royal la conséquence de ses actes. Il n'est pas de meilleure leçon que celle qui marque. Nous libérerons donc les villes du DR au fur et à mesure de notre progression. Elles pourront enfin goûter la liberté, même temporairement. Nous ne nous arrêterons que lorsque le Domaine Royal signera une reddition complète et abandonnera ses exigences territoriales. Toutes ses exigences territoriales.
Qu'il soit enfin clair que la Bretagne n'a rien contre les territoires en dehors du Domaine Royal tant que ceux-ci respectent la Bretagne. Il n'y aura pas d'offensive lancée contre les provinces françaises ne nous menaçant pas. Les autres provinces, ceux qui préfèrent cajoler le pouvoir de leur maîtres nous verrons en face d'eux, soudés, la tête haute. La Bretagne reste un peuple défendant ses valeurs, dont la plus haute, la liberté.
Elfyn de Montfort Duc de Bretagne »
09 Avr 2008 - Etat d'urgence à Fougères - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Un état d’urgence a été décrété à Fougères. Le maire de la ville, Jean Polc a fait sonner le carillon du beffroi et un nouveau décret a paru afin de protéger au mieux la ville, suite aux événements récents dans le Maine (attaque de la ville de Laval par l’armée bretonne).
Ce décret veut parer au manque de main d’œuvre dans la cité.
Dorénavant, à Fougères :
_Interdiction de mettre des offres d'emplois qualifiés, toutes les offres devront exiger 0 point de caractéristique
_Interdiction à tous de prendre les offres d'emploi dans les champs exceptés pour les niv 0.
_Embauches à maximum 15 écus.
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=315727
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
10 Avr 2008 - Entrevue avec le chambellan de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Suite aux événements du mercredi 9 avril 1456, l’AAP a rencontré Archimbaud, Chambellan de Bretagne afin d’analyser plus finement les déclarations respectives d’Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne et Sa majesté Levan III, Roy de France.
AAP : Pourquoi est-ce que Sa Majesté Levan III a dit : « Dénonçons la fourberie bretonne, qui nous a pressé de préparer des négociations tout en sachant que de nombreux Pairs étaient mobilisés à la défense de nos terres et ne pouvaient donc pas s’y atteler » ? Y a-t-il eu des demandes de négociations récemment ?
Archimbaud : Il y a en effet eu des demandes de négociations depuis qu'Armoria est GMF...Alors récent, pas vraiment. Disons que cela a plus sérieusement débuté en janvier.
AAP : Que veut dire le Duc de Bretagne par ces mots : « La France n’a cessé de repousser ces offres, ne proposant que moqueries, refus nets et paroles apaisantes. » ? Quels sont les faits relatifs à ça ?
Archimbaud : Toute la période de Juju n’a été que dérobades. Depuis l’arrivée d’Armoria au poste de Grand Maître de France, c’est plutôt bien accueilli dans les mots mais repoussé jour après jour car le domaine royal veut d’abord en finir avec ses problèmes militaires. Comme je le disais, cela date de début janvier où cela fut accepté. J’ai donc envoyé courrier sur courrier auxquels elle a répondu en dénonçant la légendaire lenteur de la Pairie pour évoquer la nécessité d’avoir du temps. Alors, à la fin de la période Tatoo, il a été décidé du lieu et après moultes relances, on a convenu que j’envoyais trois personnes pour représenter la Bretagne : Evenice de Guérande, notre Grande duchesse, Amalric, duc de Brocéliande et président de la Cour de Justice de Bretagne, Myrlin dict le Dagsit, prêteur de Bretagne et votre serviteur, Chambellan de Bretagne. Avec l’arrivée d’Elfyn au duché de Bretagne, cela devait se faire dans le mois, mais l’attaque artésienne (j’imagine) a repoussé l’échéance. Elfyn m’avait alors demandé une semaine pour conclure l’affaire, pour que les négociations démarrent. J’ai accéléré la fin et donné deux jours à Armoria pour débuter avant que le Duc ne considère que la France ne cherche qu’à temporiser pour rassembler des soldats contre nous. Je suis donc parti en Normandie et nous avons attendu sur place, Amalric, Myrlin et moi-même. Le Duc m’a envoyé un courrier pour nous rappeler au bout de cinq jours, les émissaires français (Wulfen et Numalane) sont donc arrivés juste après, nous les avons croisés en partant. De plus, Armoria avait exclu Myrlin des négociations car il avait, il y a presque un an, insulté la Reyne de France lors des négociations de Poitiers.
AAP : Les émissaires ne vous avaient pas averti du retard ?
Archimbaud : J’avais signifié à Armoria qu’il était important de débuter vite car la situation avait tendance à faire se poser trop de questions en Bretagne sur la réelle volonté française de négocier. J’avais été clair sur ce point. Armoria m’avait bien averti du retard des émissaires mais elle aurait pu envoyer d’autres émissaires en attente : Cronos était sur place, il aurait pu ouvrir les négociations.
AAP : Elfyn dit : “La Bretagne a préféré ne pas s’en mêler, considérant que cela regarde essentiellement la France, mais la Bretagne observe douloureusement la Pairie imposer jour après jour son joug sur le peuple français. » Que veut dire exactement le Duc ?
Archimbaud : Cela veut dire que la Bretagne a voulu mettre un terme aux ingérences dans les affaires françaises, ingérences ayant débuté avec la fronde et ayant continué jusqu’aux problèmes avec l’indépendance de l’Anjou. Depuis, la Bretagne a voulu garder une attitude neutre lorsque le domaine royal décidait de « punir » ceux qu’ils considéraient comme traîtres et qui, de notre point de vue, ne faisaient que demander de l’autonomie. Mais cela n’a pas empêché la Bretagne en interne de trouver les positions de la Pairie comme trop agressives sur bien des points.
AAP : Le Roy est Roy par la grâce divine, l’autonomie ne veut rien dire pour qui reconnaît cette grâce divine. De quel droit la Bretagne décide-t-elle d’intervenir dans la gestion du Royaume de France ?
Archimbaud : Elle n’intervient pas, cela ne l’empêche pas d’avoir un avis. Nous n’avons peut être pas la même vision politique de part et d’autre de la frontière, c’est même sûr. Mais la grâce divine n’explique pas les coups d’état politiques. L’exemple du coup d’état politique des Pairs de France en BA (Bourbonnais Auvergne), plaçant plusieurs Pairs sur des listes, faisant des procès d’intention au Duc à une époque pour ensuite placer Tixlu et Belgian. Que Belgian soit juge du BA et chancelier de France ne choque pas de votre côté de la frontière, chez nous, c’est ce que l’on appelle un abus de pouvoir politique. C’est un putsch. Deuxième exemple sur la mise en place de la Guyenne. Je ne me rappelle pas tous les faits, mais le conseil provisoire de Guyenne, placé par la Pairie voulait en faire un domaine royal bis. Ceci nous amène à penser que les élites parisiennes souhaitent verrouiller la politique française pour faire ressembler le reste de la France au domaine royal.
AAP : Elfyn dit : « Aussi, la Bretagne a aujourd'hui décidé de dire que trop, c'est trop ! Le peuple breton est solidaire de ceux qui se battent pour leur liberté, solidaire de ceux qui résistent face à l'autoritarisme d'élites autoproclamées. Nous sommes conscients que la Bretagne n'est pas non plus exempte de travers, mais nous prenons le problème à bras le corps et tentons de corriger nos erreurs. Le Domaine Royal, dirigé d'une main implacable par la Curia Regis a montré, au contraire, à presque tous ses voisins, sa volonté d'écraser, d'imposer, d'aliéner. Aux peuples d'Artois, d'Anjou, de Touraine, à ceux qui au sein du domaine royal luttent encore, nous leur montrons que nous ne restons pas insensibles à leur douleur. De ce fait, la Bretagne signe par la présente offensive une volonté d'apprendre au Domaine Royal la conséquence de ses actes. Il n'est pas de meilleure leçon que celle qui marque. Nous libérerons donc les villes du domaine royal au fur et à mesure de notre progression. Elles pourront enfin goûter la liberté, même temporairement. Nous ne nous arrêterons que lorsque le Domaine Royal signera une reddition complète et abandonnera ses exigences territoriales. Toutes ses exigences territoriales. » N’est-ce pas là de l’ingérence ?
Archimbaud : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec le terme d’ingérence, je m’explique. Nous sommes solidaires des souffrances et ne sommes pas insensibles aux douleurs, ceci est de l’empathie naturelle. Après, au niveau des actions, ce n’est pas une action politique contre la France, nous ne souhaitons pas renverser le pouvoir royal. C’est une action contre un bloc voisin, le domaine royal, qui est source d’instabilité et de guerres autour de nous. C’est pour des raisons bretonnes que nous nous battons car en voyant ce qui arrive à ceux qui essaient de résister au domaine royal, nous préférons régler le problème avant qu’il ne devienne insurmontable. Il est clair que nous intervenons en France, c’est toujours le cas quand on fait la guerre.
AAP : C’est donc une action altruiste ? Un geste au nom de la liberté ?
Archimbaud : Altruiste, non, mais au nom de la liberté, oui. Nous pouvons lutter pour notre liberté, sans lutter pour la liberté des autres mais en nous sentant proches de la lutte des autres pour leur liberté. C’est de l’empathie, si on veut. En gros, nous ne voulons que dire que ceux qui luttent pour leur liberté sont proches de ce que nous pensons.
AAP : Quelles sont les réactions bretonnes suite aux déclarations de Levan III, Roy de France ?
Archimbaud : D’abord un petit point global. Pour résumer, nous contestons plusieurs des points évoqués ; nous les considérons comme assez peu proches des réalités vécues. Alors, au sujet de la fourberie des Bretons. D’une part, nous sommes toujours en guerre. La trêve entre le domaine royal et la Bretagne a été rompue par Evenice depuis assez longtemps puisqu’en automne dernier. De plus, la trêve ne concerne pas la Bretagne puisque c’est une trêve du domaine royal. On ne déclare pas une trêve de façon unilatérale. C’est comme la paix, cela s’accepte des deux côtés. On ne dit pas « pouce, j’ai besoin de temps », ce n’est pas cela la guerre.
AAP : Levan a dit « Fourberie bretonne, enfin, qui malgré la trêve déclarée dans tout le Domaine Royal par notre Grand Maître de France pour le décès de Monseigneur Olaf, n'a cure de ce qui existe de plus sacré, le droit aristotélicien de se recueillir. » Pourquoi ne pas avoir respecté cette trêve ?
Archimbaud : Nous n’étions pas au courant, nous n’avons reçu aucun message officiel.
AAP : Revenons aux déclarations bretonnes.
Archimbaud : L’attaque bretonne n’est pas spécialement fourbe, c’est une attaque en règle entre deux belligérants. Nous sommes en guerre, avec une trêve levée depuis mi-novembre. Nous avons demandé à l’Eglise Aristotélicienne de décréter une paix blanche pour signifier une fin des combats qui assurent qu’une reprise soit faite par déclaration. Cela fut refusé à la fois par l’Eglise Aristotélicienne et par la France. Le fait que la France ne soit pas prête et que nous le soyons est un détail. Cela aurait tout aussi bien pu être l’inverse et nous en étions conscients. Alors certes, ce n’est pas spécialement amical d’attaquer un ennemi qui est sur un autre front, mais c’est ainsi qu’est faite la guerre. Au sujet de la fourberie, encore, j’ai donné le point de vue de la Bretagne sur la demande de négociations, sur le fait que j’ai demandé explicitement à Armoria la possibilité de débuter rapidement. Je ne pense pas que j’aurais pu être plus explicite sans être un traître à mon pays. Oui, nous avons attaqué par surprise, mais non, ce n’est pas de la fourberie, c’est de la stratégie.
AAP : L’Alliance Du Centre a déjà décidé de répondre à l’appel du Roy, comment voyez-vous l’issue de cette guerre, sachant que d’autres vont suivre ?
Archimbaud : Difficile de savoir. Je suis mal placé pour parler stratégie. Au sujet de la mobilisation française contre la Bretagne, nous sommes habitués à lutter contre l’ensemble du pays. Si on considère que plusieurs provinces françaises ont d’autres soucis, notamment avec le domaine royal, nous sommes plutôt confiants.
AAP : La Bretagne a beaucoup souffert lors de la guerre des cent jours. Les dirigeants bretons ont-ils pensé aux Bretons ? La Bretagne a-t-elle envie de revivre ça ?
Archimbaud : La Bretagne a surtout souhaité ne pas attendre que le domaine royal et le reste de la France soit prête à lui fondre dessus sachant qu’il semblait de plus en plus clair que la France voulait gagner du temps. Les Bretons, en tout cas la plus grande majorité, se sont résignés à lutter maintenant plutôt que de tout perdre. Il faut voir le nombre de soldats mobilisés à la fois en attaque et en défense. Il faut aussi compter sur l’ensemble des courants de pensée. Alors certes, certains considèrent que le choix n’est pas meilleur, c’est impossible de mettre tout le monde d’accord, mais c’est avant tout pour les Bretons que nous avons fait ce choix.
Johane, pour l’AAP
13 Avr 2008 - Du remous en Breizh - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce samedi 12 avril 1456, soit quatre jours après l’attaque de la ville de Laval dans le Maine, la Bretagne s’interroge.
Le mercredi 9 avril 1456, soit quelques heures après la déclaration d’Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne, son neveu Naoned Montfort-Toxandrie, procureur de son état, rendait publique ses inquiétudes en écrivant une missive à son Duc dans laquelle il déclarait : « Je pense donc que vouloir la paix par les armes n'est pas la meilleure façon d'obtenir la paix. Vous n'obtiendrez finalement que rancœur des peuples que vous croyez libérer, la liberté dont vous parlez ne peut être gagnée que par une propre révolution de leur part. Revenez à la raison mon oncle que diraient vos frères ? »
Le peuple breton ce matin-là découvrait d’une part que leur armée était partie attaquer une ville mainoise, mais également que certaines tensions régnaient au sein même du conseil ducal, puisque le procureur lui-même désapprouvait les actes entrepris dans la nuit.
Ce samedi 12 avril, alors que nulle autorité n’a informé le peuple breton de la situation et des perspectives, qu’aucun mot d’ordre n’a été donné quant à l’attitude à adopter dans les cités bretonnes à présent que le Roy de France Levan III a levé le BAN, une voix s’élève sur la place publique : celle de Myrlin dict le Dagsit.
Par une intervention où se mêlent la déception et la colère, Myrlin dict le Dagsit porte un jugement sans appel sur la situation : « Qu'est ce qui est le pire ? Cette folie qui a conduit le duc à reprendre la guerre alors que nous étions pénards dans nos chaumières ? Ou cette désinvolture des bretons alors que l'ensemble du royaume de France est appelé à venir nous écrabouiller ? » Messire Le Dagsit s’insurge alors face à une union bretonne complètement démembrée : « Comment se fait-il qu'un conseiller ducal se permette de dire qu'il faut faire machine arrière ? Où est-elle l'union bretonne derrière l'armée, même dans ses bêtises ? Où est-elle surtout la solidarité gouvernementale ? Un conseiller est un subordonné du duc, il n'a pas à en défier l'autorité. C'est vraiment n'importe quoi cette désunion affichée au sein du gouvernement alors que les armées françaises seront bientôt à nos portes. » Il souligne alors l’importance de prendre en compte les inquiétudes du peuple et demande à ce que les autorités prennent leurs responsabilités et préparent les villageois à défendre le pays : « Et pendant ce temps que fout la prévôt ? Bon sang de bonsoir ! Si l'on veut que les saint Politains, les Brestois, les Trégorois, les Rohannais, les Briochins et les Vannetais viennent consolider les défenses il faut les appeler à la mobilisation dès maintenant ! ….. Un minimum d'information pour la population n'est donc pas du luxe puisqu'on lui demande quand même d'aller se faire trouer la peau pour la patrie. Tout cela ne dépend que des pouvoirs publics, à commencer par le duc, le capitaine, le prévôt et les maires. Et pourtant il n'y a rien.»
Inquiétudes, interrogations, critiques et attente sont depuis quatre jours le quotidien du Breton.
Le Comte du Maine, Beren s’adresse au peuple breton dans une missive affichée sur la place publique ce samedi 12 avril également. Breton de naissance, le Comte du Maine informe le peuple breton que son armée a été repoussée par de simples civils et assure que les Mainois n’envisageaient aucune attaque contre le Grand Duché de Bretagne. Il termine son intervention par un message plus personnel à l’attention du peuple : « Soutiendrez-vous encore longtemps votre Dug et ses chefs militaires dans leur folie guerrière ? Ils ont réussi à vous faire croire que le Domaine Royal voulait s'attaquer à la Bretagne pour justifier leurs ambitions d'occupation. En voilà le triste résultat. »
Lettre de Naoned Montfort-Toxandrie : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=315763&start=0
Coup de colère du Dagsit : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=316475
Lettre du comte du Maine aux Bretons : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=316639
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
14 Avr 2008 - Breizh : MOBILISATION - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Un appel à la mobilisation est lancé dans toutes les villes bretonnes. Que ce soit à Rohan, Saint Brieuc, Fougères, Vannes, Tréguier, Rieux, Saint Pol de Léon ou Rennes, le mot d’ordre est le même :
Les Bretons doivent se mobiliser pour produire au maximum pour alimenter les troupes au front et participer à l’effort de guerre.
Les Bretons sont invités à prendre les emplois à la maréchaussée pour défendre les villes, en particulier les villes frontalières. Ces dernières doivent être particulièrement protégées et la ville de Rennes encourage les Bretons volontaires et solidaires à se déplacer vers ses villes-là.
Il est conseillé aux Bretons de s’armer au mieux : épées ou bâtons. La production des armes est donc elle aussi encouragée.
Il est important que les Bretons fassent des réserves de nourriture.
Tout Breton est invité à prendre contact avec son maire, son tribun ou le prévôt pour avoir de plus amples informations sur les besoins et les démarches.
Cette mobilisation est par ailleurs fortement encouragée par La Grande Duchesse Evenice, par Kurios, Porte Parole du Conseil au travers de leurs déclarations respectives.
Appel à la mobilisation sur la place publique : données perdues
Appel à la mobilisation à Rennes : données perdues
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
14 Avr 2008 - Breizh : Déclarations de la Grande Duchesse, du Porte Parole et du Duc - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Evenice, Grande Duchesse de Bretagne s’est adressée à son peuple ce dimanche 13 avril 1456. Après un résumé de la situation (attaques de Laval et du Mans repoussées), la Grande Duchesse rappelle les événements antérieurs qui ont poussé le Grand Duché de Bretagne à ses interventions dans le Domaine Royal.
La Grande Duchesse met en avant la mauvaise volonté de la France à conduire des négociations : "La lenteur de la reprise des nouvelles négociations et le refus en dernière minute d’accepter un de mes émissaires sous un prétexte fallacieux, confirment la mauvaise volonté de la France à reprendre celles-ci."
Evenice rappelle que sous son règne, la Bretagne a, par deux fois, fait appel à la France pour reprendre des négociations laissées en plan : "restées sans réponses, ces lettres ont été suivies par l'annonce de la rupture unilatérale par la france de la trêve entre nos deux pays et la volonté d'instaurer une paix blanche."
La Grande Duchesse rappelle aussi les efforts diplomatiques entrepris par la Bretagne comme l’ouverture des frontières et précise que : « de l'autre côté, la France maintient la fermeture des frontières et le blocus économique contre la Bretagne, ne montrant aucune volonté de changer une situation de statu quo qui semble lui plaire. »
Evenice s’adresse ensuite au peuple breton qu’elle encourage à rester soudé. Elle en appelle à l’unité bretonne et demande à ce que les avis personnels soient laissés de côté au profit de la fraternité bretonne. Elle entend mobiliser tous les Bretons afin que la terre Bretonne reste bretonne : « Que la France le veuille ou non, Bretagne restera un pays fier, tenace et n’acceptera jamais le joug royal…Alors restons solidaires, mettons de côté nos différents et nos rancœurs, le seul but que nous devons avoir et auquel nous devons rester fidèles est la Bretagne, notre pays et uniquement lui. »
Parallèlement à la déclaration d’Evenice, Kurios, porte parole du conseil ducal de Bretagne s’est exprimé. Après un bref état des lieux de la situation militaire, Kurios se joint, au nom du Conseil, à la Grande Duchesse pour appeler à la mobilisation bretonne pour, je cite, « que jamais nos traditions ne soit étouffées par la France. »
Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne, quant à lui, répond sur la place publique à une série de questions posées par Myrlin dict le Dagsit. Il résume les événements passés, assure que la mobilisation est en route, encourage lui aussi les Bretons à s’unir et s’affirme confiant pour la suite.
Déclaration de la Grande Duchesse Evenice: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8647282#8647282
Déclaration du Porte Parole du Conseil Ducal Breton, Kurios et questions/ réponses entre Le Dagsit et Elfyn de Montfort http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=316934
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
17 Avr 2008 - Breizh : Retour des premiers blessés - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP)- C’est mercredi 16 avril 1456, en fin de journée que le convoi ramenant les premiers blessés bretons est entrée dans la ville de Rieux.
L’armée de « Kalon », après un périple difficile, a réussi à regagner la terre bretonne en ramenant son capitaine, le Vicomte de Loyat, Albatrus de Guérande, grièvement blessé. Parmi les autres blessés, on trouve également le sergent de police de Rieux, Catsyeses, lui aussi dans un état critique. Les villageois s’organisent pour les premiers secours : Dame Gaellig, Messire Aldec et Messire Malgash sont immédiatement intervenus pour apporter les soins nécessaires aux soldats.
Avertie par le garde de Guérande, la Reyne de Bretagne Evenice fait savoir aux soldats bretons au travers d’une missive qui leur est rapportée par Dame Gaellig qu’elle est très fière d’eux et soucieuse de leur état de santé : « je suis très fière d’eux, ils ont été valeureux et je ferai de mon mieux pour venir les voir rapidement. »
Arrivée du convoi de blessés à Rieux : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=317639
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
17 avril 2008 - Breizh : Fermeture des frontières - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce jeudi 17 avril 1456, Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne a décrété la fermeture des frontières du Grand Duché de Bretagne.
Tout ressortissant étranger ne possédant pas de laissez-passer est invité à quitter le territoire. Tout ressortissant étranger voulant pénétrer sur le territoire doit en demander l’autorisation. Tout contrevenant sera poursuivi et ramené à la frontière. Le décret prend effet au jour même de sa parution.
Annonce officielle du Duc de Bretagne : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=317871
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
17 Avr 2008 - Le Duc informe le peuple et le mobilise pour Rennes - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce mercredi 17 avril 1456, juste après l’annonce officielle de la fermeture des frontières du Grand Duché de Bretagne, le Duc de Bretagne Elfyn de Montfort s’est adressé au peuple breton.
Le Duc de Bretagne informe ses compatriotes de la position occupée par l’armée bretonne. Celle-ci se trouve toujours à Laval pour, d’une part, continuer ce qui a été commencé, et d’autre part pour que le combat reste loin des terres bretonnes : « nos armées sont aujourd'hui à Laval, une nouvelle fois, là où nos soldats se battent pour continuer l'action menée jusqu'à maintenant…stratégiquement il nous faut déplacer la bataille, que le combat ait lieu en dehors de notre territoire. »
Cette stratégie vise également à attaquer économiquement le Domaine Royal : « Tout comme la France a pratiqué un blocus économique pendant longtemps sur notre Royaume il est nécessaire pour nous de leur faire comprendre la douleur d'une guerre. »
Le Duc en appelle également à la mobilisation bretonne dans les villes. Tout Breton, quelque soit sa condition sociale, est invité à venir grossir les groupes de défenses dans la capitale : « Nous avons besoin de tout breton pouvant manier une fourche, une hallebarde, une épée... J'en appelle aux paysans comme j'en appelle à la noblesse, venez à Rennes défendre la Capitale. »
Discours du Duc de Bretagne : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=8676782#8676782
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
17 Avr 2008 - La levée du BAN de la noblesse bretonne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP)- Ce jeudi 17 avril 1456, Evenice de Guérande, Reyne de Bretagne a lancé un appel pour lever le BAN de la noblesse bretonne.
Evenice demande « à ceux qui n’ont pas répondu spontanément à la défense du pays de rejoindre au plus vite leur garnison militaire ou de se mettre à la disposition du Prévôt pour aller dans la Maréchaussée. »
La Reyne compte beaucoup à ce que son appel soit suivi par les nobles Bretons et prévient qu’un manquement à leur devoir patriotique et militaire « sera passible d’une destitution pure et simple. »
Annonce de la Reyne de Bretagne : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8678010#8678010
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP La disparition de Roxadana, baronne de Châteaubriand - Spoiler:
- Citation :
- 23 Avr 2008 - RENNES (AAP) – Le samedi 19 avril 1456 au matin, quelques guerriers anonymes se sont présentés sous les fenêtres du château ducal et ont clamé un message adressé au Duc de Bretagne : « HONTE A TOI, DIRIGEANT BRETON, QUI MENE TES HOMMES A LA MORT SANS SE PREOCCUPER DE LEUR SORT !!!!
LA BARONNE DE CHATEAUBRIAND EST MORTE AU COMBAT !! SA MORT PESE SUR TA CONSCIENCE, DIRIGEANT BRETON !! »
Ces guerriers, même s’ils n’ont pas ramené pas le corps de Roxadana, baronne de Châteaubriand, corps qui reste à ce jour introuvable, ont pu en revanche témoigner de sa disparition ainsi que de celle de Chitoss suite à un combat apparemment fatal pour eux.
Roxadana, Chitoss et leurs hommes avaient il y a peu de temps quitté l’armée de Kalon suite au désaccord qu’ils avaient exprimé quant à l’action militaire menée par le Duc dans le Maine. (voir http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8646516&highlight=#8646516)
Face au désarroi d’Elvis, fils de Roxadana et de Chitoss, un guerrier lui explique sa colère :
« Bah, que crois-tu, fiston? Avec tes parents, on s'était barré de Kalon pour ne pas subir la folie des grandeurs du Grand Fou, mais on continuait à agir en concertation avec le seigneur de Guérande, Pit51...Crois-tu que ce soit un hasard si tes parents sont tombés le jour même où Laval était attaquée de nouveau? »
Ce à quoi Elfyn de Montfort, duc de Bretagne s’explique :
« Nous attaquions le Maine, pas contents de ne pas gagner la guerre en un jour, ils désertent et fuient, pour la Bretagne… Dans un deuxième temps ils nous insultent et tentent de désorganiser l'armée en essayant de faire que le plus de soldats de l'armée partent avec eux. Si Roxadana était revenue ici …c'est la haute trahison qui l'attendait, car les actes qu'ils ont fait pouvait être interprétés ainsi car ils faisaient de leur mieux pour faire que la Bretagne perde une de ses armées... Après je ne peux pas être responsable de personnes qui ne suivent pas mes indications, ils ont quitté l'armée et ont perdu la protection qu'elle offrait, après ils ne sont pas revenus défendre la Bretagne, loin de là ils ont voulu brigander pour leur compte et s'enrichir pendant que les Bretons se battaient ; manque de chance pour eux ils ont croisé une armée française. »
Si la disparition de la Baronne suscite des réactions mitigées au sein de l’opinion bretonne, il n’en restera pas moins que chacun garde en mémoire son remarquable parcours :
Née en Ecosse, Roxadana est arrivée en Bretagne à l’âge de 20 ans. Engagée dans l’armée de Vannes, les Dragons, elle gravit rapidement les échelons et y fut Colonel. Mère de triplés nés en pleine bataille d’Avranches, ses enfants furent bénis par feue la Reyne Nathan.
Roxadana était surtout connue pour sa carrière juridique. Très proche des idées de Jarkov (*), elle devint avocate et fut choisie pour être la première bâtonnière de l’ordre des avocats.
Sa rencontre avec Myrlin dict le Dagsit et leur goût commun pour le droit lui fit accepter un poste de juge à la Cour de Justice. De juge, elle devint premier juge puis Présidente de la Cour pendant plusieurs mois.
A noter également qu'elle fut un temps ambassadrice de Bretagne en Touraine, qu'elle fut anoblie Dame d'Illur par De Tolosa, avant d'avoir l'honneur d'être bénéficiaire du don de la baronnie de Châteaubriand par Myrlin. Pour faire revivre la baronnie, elle créa la phratrie Kastell Brient destinée à dispenser le savoir et les valeurs jarkoviennes à travers tout le pays.
Dernièrement, elle laissa son poste de Présidente de la Cour de Justice pour se replonger dans la politique. Elle interrompit son mandat ducal de Procureur pour des raisons inconnues. Enfin, elle fut désignée Jurisconsulte de Bretagne par la Reyne Evenice et devait prendre le poste de Prêteur du Palais dans les jours à venir.
(*) Pour mieux connaître Jarkov : http://encyclopedie.bretagnerr.info/RP/Jarkov
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
23 Avr 2008 - Les Bretons entrent dans Laval - Spoiler:
- Citation :
- PARIS (AAP) – Dans la nuit du mardi 22 avril au mercredi 23 avril 1456, l’armée bretonne a réussi à percer les défenses de la ville de Laval.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
26 Avr 2008 - Evenice - Reyne de Bretagne - démissionne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce samedi 26 avril 1456, le peuple breton a pu découvrir une annonce hors du commun : leur Reyne, Evenice de Guérande, qui depuis plusieurs mois représentait le Grand Duché, a pris la décision de quitter ses fonctions de Grande Duchesse et de redevenir, comme elle le dit, « une simple Bretonne ».
Succédant à Feue la Reyne Nathan et Gomoz le 23 septembre 1455 , Evenice de Guérande fut sacrée Reyne de Bretagne à Rennes le 1er décembre 1455.
D’une nature douce, Evenice de Guérande a toujours mis un point d’honneur à se comporter envers son peuple telle une mère prévenante et soucieuse du bien-être de ses protégés : « J'ai agi avec la prudence et l'affection d'une mère pour ménager les fauves bretons et tendre la main envers les brebis du pays. » Sa politique était à son image : douceur et diplomatie. Une méthode pour laquelle elle reste convaincue, mais qui lui a valu bien des déboires : « La douceur dont j’ai fait preuve n’a pas été comprise et la fermeté, elle, ne m’a valu qu’insultes allant au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. »
En ces temps de guerre qui oppose la Bretagne au Domaine Royal, Evenice confie sa douleur à son peuple. Une douleur insupportable. Douleur de voir ses compatriotes tomber, douleur de ne pas pouvoir agir comme elle l’aimerait, douleur de se sentir inutile aussi : « Le fait est que la couronne n'est plus le sacerdoce auquel je croyais, elle est devenue un fardeau, une souffrance au quotidien, un carcan qui m’étouffe et m’oblige à rester spectatrice uniquement. »
Alors que la ville de Laval est devenue bretonne, Evenice remercie ses conseillers et tout ceux qui ont cru en elle, qui l’ont soutenue et dépose sa couronne. Elle s’en retourne à une vie de « simple bretonne » et souhaite avidement qu’Elfyn de Montfort qui vient d’être reconduit à son poste de Duc de Bretagne « fasse en sorte que la Bretagne ne devienne pas qu’un champ de bataille… »
La Reyne s’en va donc, fidèle à ses idées, à ses convictions. Fidèle à sa Bretagne qu’elle compte servir de son mieux, fidèle à son peuple qu’elle a servi de son mieux et à qui elle dit : « Gardez toujours en votre âme et en votre cœur que le peuple breton est valeureux et fort lorsqu’il est uni, le passé nous l’a prouvé. Et jusqu’à mon dernier souffle je porterai haut et fort notre devise : Kentoc’h mervel eget bezan saotret »
Déclaration officielle d’Evenice : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8748473#8748473
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP Mai 145613 Mai 2008 - Entrevue avec le Duc de Bretagne - le point sur la situation à Laval - Spoiler:
[quote]RENNES (AAP) – Ce dimanche 11 mai 1456, l’AAP a rencontré Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne afin de faire le point sur la situation à Laval. AAP : Messire le duc de Bretagne, quelle est la situation à Laval en ce dimanche 11 mai 1456 ? Elfyn : Une armée est aux portes de la ville, et quelques soldats sont restés pour assurer la défense et gérer la maréchaussée en somme. AAP : Quelques soldats ? Où sont donc tous les autres ? Elfyn : Ils sont a Rennes pour protéger la capitale. AAP : Laval est-elle officiellement une ville Bretonne ? Qui dirige la mairie de Laval actuellement ? Elfyn : Elle n'est aucunement bretonne, elle est sous occupation bretonne. Seulement, suite à notre départ pour la Capitale, les mercenaires n'ont pas fait preuve du même respect que nous. AAP : De quels mercenaires s'agit-il ? Elfyn : Cipic. Il a pillé la ville et s'est enfui alors que nous faisions en sorte de garder Laval le plus stable possible. AAP : Comment garder une ville stable si l'armée bretonne n'est plus là ? Elfyn : La bonne volonté des habitants, certains nous ont aidé, d'autres continuent d’œuvrer avec les soldats sur place. Le but étant d'avoir le moins d'impact possible sur ceux qui n'ont rien demandé à cette guerre. AAP : Ces mercenaires dont vous parlez faisaient-ils partie d'une armée ? Elfyn : L'armée dirigée par Cipic lui-même, et dont il était un peu le seul membre proclamé lors des actes. AAP : Le 9 avril 1456, vous avez déclaré : "Nous libérerons donc les villes du DR au fur et à mesure de notre progression. Elles pourront enfin goûter la liberté, même temporairement. Nous ne nous arrêterons que lorsque le Domaine Royal signera une reddition complète et abandonnera ses exigences territoriales. Toutes ses exigences territoriales. " N'avez-vous pas l'impression de reculer, plutôt que de progresser ? Elfyn : Que pourrions nous dire? Reculer pour mieux sauter? A vrai dire si nous avons fait un repli c'est tout simplement pour, d'une part oui, défendre, c'est clair ; mais surtout ne pas défendre de justesse, mais pouvoir repousser. Nous nous concentrons donc avec les forces défensives afin de mettre à bas les forces offensives ennemies. Une fois fait, nous pourrons imaginer progresser de nouveau, mais en l'état actuel ce n'est pas envisageable, à moins de ne pas être réfléchi et de vouloir tout simplement perdre, ce qui n'est pas une option. AAP : Dénoncez-vous les actes de messire Cipic ? Le rendez-vous personnellement responsable ? Quelle sera l'attitude du duché de Bretagne vis à vis de cet homme ? Elfyn : Le Conseil ducal va publier une annonce concernant les actes de Cipic. Nous ne sommes franchement pas fiers des actes de ce mercenaire et bien sûr les procès intentés seront annulés, car nous sommes contre les agissements de la sorte, que nous avons toujours rejetés pour préférer le dialogue et le respect. Lorsque nos armées étaient présentes à Laval nous faisions en sorte que tout se passe pour le mieux pour les Lavallois. Ce sont donc des actes de pillage qui rabaissent, qui ne font que salir ce que nous nous étions efforcés d'amener en tant que respect et liberté, idéaux forts que la Bretagne prône. AAP : La mine située entre Rennes et Fougères est sous le contrôle du Domaine Royal. Quel est l'impact direct sur le Duché ? Elfyn : Nous ne la contrôlons plus purement et simplement, ce qui crée un problème de ressources et d'entretien. Forcèment. AAP : Les finances du duché sont-elles suffisantes sur la durée ? Combien de temps peut-il tenir ? Elfyn : La Duché peut tenir encore 6 mois si c'est nécessaire. Ce qui n'est pas le cas de beaucoup de forces françaises qui sont déjà sur leur réserves prévues pour le voyage retour. AAP : Suite aux multiples candidatures pour le poste de Grand Duc de Bretagne, vous vous êtes retiré, qui pour vous est le meilleur candidat ? - Citation :
- 14 Mai 2008 - La Provence soutient la Bretagne
RENNES (AAP) - Le 12 mai 1456, sa Majesté Kalanquin de Cianfarano, dit Lordfear, Souverain et Marquis des Alpes Occidentales et sa Grandeur Ludovi de Sabran, dit Richelieu, Comte de Provence Libre ont conjointement fait part du soutien de la Provence auprès des autorités et du peuple bretons.
Respectant les engagements du traité d'alliance liant le Marquisat des Alpes Occidentales et le Grand Duché de Bretagne, ils assurent ainsi le Grand duché de Bretagne de leur aide pour la défense de l'indépendance :
"Peuple de Bretagne, vous n'êtes point seul dans la défense de vos idéaux. Vos ennemis estiment que des armes peuvent briser des aspirations. Ils pourront marcher sur vos terres ou vos villes, ils n'étoufferont jamais l'indépendance bretonne. Le peuple provençal est à vos côtés."
Elfyn : Il y a des bons candidats, mais je ne dirais pas lequel est le meilleur parce que pour moi il y en a qui s'équivalent par leurs différences et leur maîtrise dans des sujets divers utiles à la charge de GD. J'ai aussi dit a la Table Ronde que je n'orienterais en rien les débats en son sein, et d'ailleurs que je voterai en dernier, dire pour moi qui est le meilleur pourrait probablement orienter l’avis de certains, ce que je ne souhaite pas.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
21 Mai 2008 - Attaque surprise bretonne - nuit du 20 au 21 mai 1456 - Spoiler:
- Citation :
- RIEUX (AAP) – Dans la nuit du 20 au 21 mai de l’an de grâce 1456, trois armées bretonnes ont quitté Rennes, la capitale, et ont pris la direction de Rieux. L'armée "Breizh" dirigée par la maréchale de l’Armée, Dame Giwdull de Guérande, l'armée "Bec'h d'an enebour" dirigée par Messire Archimbaud, Chambellan de Bretagne, et l'armée "BAM" dirigée par Messire Amalric de Brocéliande ont lancé une attaque surprise contre les troupes de l’Alliance du Centre qui se rendaient à Rieux.
Selon les sources bretonnes, des combats sanglants ont fait rage cette nuit-là, faisant de nombreuses victimes dans le camp françoys :
L’armée poitevine « les faucons de la Rochelle » a subi d’énormes pertes. Son chef, Messire Phil1 a été grièvement blessé par Messire Archimbaud lors de l’assaut.
L’armée "Armàie d'Engoulaeme" du Comté du Périgord a, elle aussi, subi de lourds dommages, son chef Messire Buchettes ayant été mis, lui aussi, hors de combat.
Les dirigeants des trois armées bretonnes s’accordent tous pour affirmer que :
« la bataille de cette nuit est une victoire tactique non négligeable ».
A lire : « L’armée bretonne écrase les armées de l’ADC » : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=327477
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
22 Mai 2008 - Fougères "l'imprenable" est tombée - Spoiler:
- Citation :
- FOUGERES (AAP) – Ce matin du 22 mai de l’an de grâce 1456, Fougères est tombée.
Celle qui s’était tant illustrée lors de la guerre des cent jours par une résistance presque héroïque, celle que les Bretons appellent « Felger l’imprenable » a dû s’incliner dans la nuit du 21 au 22 mai suite aux assauts répétés des armées françoyses.
Placardée dans le village, une affiche signée par Messire Arthur Pendragon, Maréchal de France, annonce aux Fougerais leur défaite. Après avoir fait état des pertes humaines, Messire Pendagron rend hommage aux villageois qui ont su montrer leur courage lors des conflits. Les assurant que les armées françoyses présentes au village ne sont pas des armées d’occupation, il invite alors les Fougerais à vivre normalement et s’engage à ce que ses troupes respectent la population : « Allez en paix, Bretons, je vous l’ai dit, je n’ai nulle colère contre les habitants de Fougères, et je ferai en sorte que vous puissiez vivre normalement. »
Côté breton, la nouvelle est une souffrance, comme le rapporte la missive arrivant du bureau du porte-parole : « Breizh saigne de t’avoir perdue, toi la robuste. » Dans ces écrits bretons, l’idée de défaite est exclue : «Une victoire pour les Françoys ? Peut-être oui. Une défaite pour nous ? Sûrement pas ! ». La population fougeraise est appelée par ses dirigeants à ne pas baisser les bras, à se révolter : « Courage peuple de Fougères, résiste, révolte-toi, garde en toi la flamme qui te définit en tant que Breton. »
Après Vannes, Fougères est la seconde ville bretonne qui tombe depuis le début du conflit opposant le Grand Duché de Bretagne au Domaine Royal.
Le Maréchal de France, Arthur Pendragon, dans son message, interpelle les Fougerais sur une possible suite : « Faudra t-il que nos armées capturent chaque ville de Breizh avant que les pantins qui vous dirigent comprennent ? ». Ce à quoi la Bretagne répond : « Fuis Français abandonne ton projet fou. Ne sens-tu pas le sol se résorber sous tes pieds, c’est notre Breizh qui te digère, tes pas se font plus lourds, sont plus lents, petit à petit elle t’aspire. »
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| | | Anton Slavik
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| 26 Mai 2008 - Entretien avec le Grand-Maitre de France - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - A l'occasion des combats actuels en Bretagne, deux rédacteurs ont pu, vendredi 23 mai au soir, être reçus par dame Armoria de Mortain, princesse et Grand Maître de France.
L'entretien, dense, sera rapporté en deux parties, dont voici la première.
AAP - La ville de Fougères est donc tombée hier aux mains des soldats français, après plusieurs jours de résistance populaire. Peut-on connaître votre sentiment immédiat sur cette victoire ?
ARMORIA - Nulle envie de plastronner, j'aurais préféré être chez moi, auprès de ma famille, comme nos soldats... Et comme les Fougerais. Mais le choix ne nous en a point été laissé, hélas. Aussi fais-je mon devoir envers mon Souverain. J'ai un sentiment de profonde injustice face à ces habitants de Fougères, sacrifiés par leurs dirigeants... Surtout en ayant vu le fameux Tatoo quitter le monastère après les combats. Mais je me devais de mener les troupes vers une victoire.
AAP - Vous parlez du duc de Redon. Voulez vous dire que vous attendiez une opposition supérieure de la part de la Bretagne pour soutenir une ville symbole comme Fougères ?
ARMORIA - Surtout de la part de quelqu'un qui appelle si fort à la guerre, vous en conviendrez... Ne serait-elle bonne que pour les pauvres hères ? Quant à la volonté des instances bretonnes, ma foy, j'ai renoncé à la saisir... Oh, il serait intéressant, du reste, de revenir sur l'un de leurs arguments-clefs au déclenchement de cette guerre. Quand j'ai vu ce qu'ils ont prétendu, j'avoue avoir été plus que saisie d'une telle mauvaise foi... J'aurais dit que Sainct-Michel devrait attendre parce que nos armées n'étaient point prêtes : enfin, qu'ils me disent menteuse et malhonnête, passe encore, mais par la malepeste, qu'ils m'accordent un tant soit peu d'intelligence... J'ai dit que ce qui se passait en Artois requérait toute notre énergie, pas que nous n'étions point prêts militairement parlant ! Je ne sais si Archimbaud a floué le Conseil de Bretagne, ou si le Conseil a floué son peuple, mais ledit Archimbaud a lui-même joué la carte de la compréhension... Presque compatissant... Bah. Quant à cette "attaque surprise" que nous préparions... La surprise était en effet si grande que même nous n'étions point au courant... Un peu de sérieux...
AAP - A l'heure où nous parlons, les forces françaises sont donc maîtresses des villes bretonnes de Fougères et Vannes - même s'il est permis de penser qu'à l'exemple de Vannes, la situation risque de rester instable à Fougères plusieurs jours. Envisagez-vous de porter la guerre plus avant dans le territoire de Bretagne ?
ARMORIA - Cela ne dépend guère de nous, à dire vrai ; je pense que nous saurons rester sensibles à toute demande d'apaisement de la part de nos adversaires. Si nul ne vient, ma foy... Il faut être deux pour que le fer laisse place à la plume.
AAP - Vous semblez formuler ainsi une invitation à suspendre les combats et à reprendre les négociations. A moins que cela ne soit perçu comme un ultimatum? Quelles seraient les conditions françaises d'une reprise des négociations ?
ARMORIA - En temps de guerre, chaque jour de combat est un choix à lui seul : c'est une évidence, avant que de songer aux termes plus académiques de reprises des négociations. Ni invitation, ni ultimatum, c'est un constat.
AAP - Vous ne répondez pas à ma seconde question.
ARMORIA - Sans doute parce que cela n'a point été véritablement évoqué... Il y a des points sur lesquels je puis n'avancer que ma seule parole ; en revanche, pour ce genre de choses, la Pairie doit se prononcer de façon collégiale. C'est le cas pour les traités, et tout ce qui se base sur le long terme, de façon générale
AAP - Parlons alors plutôt de "but de guerre". Quel serait actuellement le but de guerre poursuivi par l'armée française ?
ARMORIA - Faire comprendre que le temps des provocations, le temps où l'on pouvait s'en prendre en toute impunité au Domaine Royal, est révolu. Le Domaine Royal a cessé d'être fragile, et les vassaux du Roy ont montré leur soutien. De la Couronne, l'on n'obtiendra rien par la force. Plus maintenant.
AAP - Une capitulation sans condition ?
ARMORIA- Sans condition à remplir par la Couronne, en tout cas. La Couronne a subi l'offense, elle a réagi, en bonne logique. Vae victis.
AAP - Vous avez déclaré : « Nous, ARMORIA, Grand Maître de France, tenons à célébrer cette glorieuse journée du quatorze de Mai 1456, journée qui a vu le Domaine Royal et les alliés de la Couronne obtenir victoire sur la félonie. » Comment justifiez vous que la Bretagne soit félonne alors qu'elle n'a jamais fait allégeance à la France ?
ARMORIA - Demandez à vos historiens, qui ont utilisé pour votre dernière guerre le fait que dame Nathan n'ait point été reçue par Sa Majesté : ils ont insisté - ô combien, à l'époque - pour dire qu'il s'agissait d'un hommage. Par ailleurs, à dater du moment où un vassal décide de son chef qu'il ne l'est plus, cela ne le rend pas moins vassal pour autant : pour cela, il faut accord des deux parties. Accord qui oncques n'a été scellé, faute de quoi, chacun de nous, ce jour, serait chez soi en toute quiétude. Il ne me revient point d'entériner la non vassalité de la Bretagne, qui est auto proclamée. S'il suffisait de s'auto proclamer pour donner corps à ce que l'on souhaite, notre monde ne serait qu'un vaste chaos.
AAP - Pourquoi la France avait elle abandonné les négociations de Poitiers et avait refusé toute réouverture du dialogue pendant près de dix mois ? La France réclamait à l’époque des garanties. Pourquoi n’a-t-elle jamais précisé le contenu des garanties qu’elle attendait de la part de la Bretagne malgré la demande bretonne ?
ARMORIA - Il y a eu plusieurs accrocs, lors de Poitiers. Tout d'abord, le ton montait entre les premiers protagonistes. Pour plus de calme, alors encore simple Pair - je veux dire par là sans fonction à la Curia Regis - j'y ai été envoyée à mon tour et j'ai atterri en vos geôles, bien qu'ayant avisé le sieur Gomoz de ma venue. Bien qu'ambassadrice, arrêtée et affamée plusieurs jours de suite, j'ai tenu à ce que les négociations se poursuivent, mais j'en ai été relevée en toute logique par l'alors GMF. Elles ont continué puisque le Pair Cronos y était resté, d'abord à grands pas, à tel point que Sa Majesté la Reyne était en route pour finaliser l'accord. Elle a connu de graves problèmes sur la route, les Bretons ont fini par s'en offusquer, et insulter la Reyne, ce qui a aussitôt mené à un abandon des travaux. Il aurait certes été de bon ton d'en aviser plus tôt les Bretons... Mais de là à insulter celle qui par la loy était toujours leur souveraine...
AAP - Le roi Lévan avait refusé de recevoir Nathan à son mariage, le GMF Juju et la reine de France avaient déserté Poitiers sans signer ce à quoi ils s'étaient engagés auprès du Grand Duc Gomoz, le prince Morgennes avait refusé de répondre aux sollicitations de paix de la Grande Duchesse Evenice et enfin plus récemment vous avez vous même refusé des émissaires bretons. Comment expliquez vous ces faits et comprenez vous le sentiment de méfiance de la Bretagne qui a conduit à reprendre la guerre ?
ARMORIA - Je comprends... et je comprends itou que bien des choses ont été cachées, au pire, ou mal interprétées, au mieux, voici pourquoi je me garderai bien d'interpréter ce qui m'a précédée.
Commençons par la missive à mon époux, donc. Elle a été par lui reçue le jour même de nos noces : il l'a mise de côté, pensant y revenir le lendemain, ce qui n'était point délai énorme. Sauf qu'au lendemain du mariage, nous avons appris à l'aube que des faquins s'étaient emparés du château de Dijon - je précise ici que je suis Bourguignonne de coeur et d'adoption, malgré mon sang breton - et nous sommes partis au saut du lit. Un incident par rapport à cette lettre, certes, mais avec pour conséquence que l'on en reparle aujourd'hui. Concernant mon refus, à présent. Il avait été motivé, et précisé par lettre au sieur Archimbaud, ce, avant que vos envoyés ne parviennent au Mont. Nous avons en effet refusé - et quand je dis nous, je parle cette fois au nom d'une décision collégiale de la Pairie - de récuser le sieur Dagsit, celui justement qui avait insulté Sa Majesté la Reyne. Comme je lui ai répondu par missive quand il m'a demandé les clefs, il n'aurait point dû faire tout ce chemin pour rien : nous avions été plus que clairs. Nous aurions aussi pu refuser le sieur Archimbaud, au vu de ce qu'il a fait à l'Orléanais. Il est toujours persona non grata sur les terres de Sa Majesté : autant dire qu'en acceptant sa venue, nous avions fait un effort.
Pour conclure sur ce point, oui, je puis comprendre la méfiance, parce que cette méfiance, si elle est basée sur des éléments véridiques, l'est aussi sur des éléments grossis, déformés, voire presque mensongers.
AAP - En dehors du SRING francophone, tous les pays d’Europe reconnaissent la souveraineté bretonne. La France pourra-t-elle un jour reconnaître la souveraineté bretonne, et si tel est le cas, qu’attend-elle en retour ?
ARMORIA - Les autres pays d'Europe mènent leur propre politique, et nous menons la nôtre... Quant à dire ce jour si oui ou non la France reconnaîtra une souveraineté à la Bretagne, ce ne peut être que du ressort d'une décision de Sa Majesté, conseillée par la collégialité de la Pairie, le genre de sujets sur lesquels ma voix seule ne se doit point faire entendre.
AAP - Les villes de Vannes et de Fougères sont tombées. Pensez-vous que la dévastation de la Bretagne par vos armées soit une réponse proportionnée à l’attaque de Laval et un geste propice à une paix future ?
ARMORIA - Nous aurions pu répondre, certes, sur une seule ville... Je doute, cependant, que cela aurait été convaincant quant à notre volonté d'obtenir qu'enfin les attaques contre les terres de Sa Majesté cessent. Disproportionnée ? Je ne pense pas que l'on puisse parler de mesure en temps de guerre. S'attaquer au Roy est chose plus que grave, et ne saurait attirer qu'une réponse de la dernière sévérité.
AAP - En parlant de paix, êtes-vous prête aujourd’hui à arrêter les combats ? Si oui, qu’attendez-vous de la Bretagne ?
ARMORIA - Si j'y suis prête aujourd'hui, sans geste ? Non, cela va de soi. Ce que nous attendons ? Une demande motivée et solide, non feinte.
AAP - Prendrez-vous contact avec le futur Grand Duc de Bretagne ?
ARMORIA - Ma foy, je crois qu'il sait où je me trouve... Rennes est fort proche de Fougères. En matière de guerre, il y a des règles édictées de tous temps. Nous avons été attaqués, et avons inversé la tendance. Partant de là, il serait malséant de notre part d'engager un contact : cela aurait mine de vouloir minimiser l'adversaire. Celui qui prend contact avec son adversaire sans avoir obtenu une victoire totale est sans conteste un fat. Malgré ce que l'on pourrait penser, je respecte trop le peuple breton pour vouloir lui donner l'impression dans l'état actuel des choses, que la victoire est totale. Une victoire ne saurait l'être tant que la guerre elle-même n'est point finie, même si nous avons acquis un avantage certain.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP Juin 145605 Juin 2008 - Nouvelle composition de la Cour de Justice - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Suite au départ d'Amalric de Brocéliande du poste de Président de la Cour de Justice, une nouvelle composition a été établie le 29 mai 1456 suite au vote des membres.
Ont été choisis à l'unanimité des votants :
Myrlin, dit le Dagsit, Président de la Cour Marquise, dame de Lohéac, Premier Juge Chacha de Guérande, Vicomtesse de Josselin, Juge Jehan Cotard, Juge Juallia de Dénéré, Duchesse de Mené, Assesseur
Décret officiel : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?p=1248930&sid=f713c98d12718a92cd7d72644b78e03a#1248930
Madeline de Valendreuse, pour l'AAP
05 Juin 2008 - Les citoyens bretons invités à renouveler leur serment d'allégeance - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) - Mirwen de Brignac, nouvellement désignée Responsable du bureau de la citoyenneté depuis le 5 juin 1456 par le Duc de Bretagne Elfyn de Montfort, invite tous les citoyens bretons à venir renouveler leur serment d’allégeance au nouveau Grand Duc de Bretagne.
Le renouvellement se fait au château : http://forum.bretagnerr.info/viewforum.php?f=10212
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
06 Juin 2008 - Cérémonie d'investiture du Grand Duc de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – En ce mercredi 4 juin 1456, Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne a été investi en la Primatiale de Rennes. Il succède ainsi à feue Dame Nathan, Messire Gomoz et Dame Evenice et devient le quatrième souverain de Bretagne.
Tôt dans la journée, le monde s’est agglutiné aux abords de la Primatiale. Parmi la foule de Bretons venus des quatre coins du pays, une femme était présente, Evenice de Guérande, celle à qui Amalric de Brocéliande succède. Discrète comme à l’accoutumée, elle affichait un sourire rassuré et rassurant.
Le choix de la date n’était pas anodin : chaque premier mercredi du mois, la Bretagne a pour coutume de célébrer la Saincte Nathan en mémoire de leur regrettée Reyne.
Ce mercredi 4 juin devient donc un jour qui marquera de manière bien particulière l’esprit et le cœur des Bretons puisqu’au souvenir et au respect d’une Reyne se rajoute l’espérance de lendemains plus paisibles en la personne du nouveau Grand Duc, symbole de l’unité bretonne.
C’est face à une place noire de monde que Driweg Aliénior de Brocéliande, fille d’Amalric XXXVIème du nom a fait un discours improvisé.
Les portes de la Primatiale se sont alors ouvertes, et la cérémonie religieuse débuta.
Monseigneur Clodeweck, Primat de Bretagne assisté par tout le clergé de Bretagne laissa Kurios, l’Archidiacre du Diocèse de Rennes faire la première allocution. Message d’espoir là aussi, un espoir que le peuple ne doit pas perdre, un espoir incarné par le Grand Duc qui, je cite :
« sera le guide de tout un peuple et devra diffuser, respecter la parole de nos prophètes. Il devra régner avec sagesse, tempérance, justice pour le bien de ce peuple. Ce peuple qui est là ! Ce peuple en face de moi réuni, ici, aujourd’hui, pour affirmer la grandeur de sa foi ! »
Les regards se sont alors tournés vers l’entrée. Amalric de Brocéliande, accompagné de son épouse, Dame Valuu faisaient leur apparition. Monseigneur Kante évêque de Nantes, a alors entamé son allocution. Délaissant tout discours académique, l’évêque a préfèré s’adresser d’homme à homme à Amalric et lui a confié une mission :
«je ne vous demanderai donc qu’une seule chose : c’est que vous mettiez toutes vos qualités à redonner espoir aux petits, à protéger les faibles de l’inconstance des grands, à assurer aux humbles la place qu’ils méritent à coté des puissants. »
Afin de le soutenir dans cette tâche, il a prié les archanges de lui venir en aide.
Monseigneur Clodeweck, après une lecture d’un extrait du premier livre d’étique à Nicomaque, a demandé à Amalric de s’approcher et de poser la main sur le livre des Vertus et successivement, Amalric s'est dit prêt à lier son pouvoir temporel au spirituel, il a juré de servir le Très Haut pendant la durée de son mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le pécher et de repousser l’hérésie. Il a juré sur les sainctes écritures, de se souvenir que le premier devoir d’un Souverain et de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci. Il a enfin juré de ne pas se servir de son pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire son peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix.
Après sa bénédiction, Monseigneur Clodeweck a prié la noblesse bretonne de bien vouloir s’incliner devant le Grand Duc de Bretagne puis a cédé la place aux druides et aux hérauts de Bretagne. Amalric de Brocéliande, après avoir reçu les hommages des ancêtres, s’est vu remettre l’épée de la part de Grande Druidesse de Bretagne et le bouclier de la part de sa fille Driweg. Les nobles bretons ont défilé devant leur souverain pour lui prêter serment.
La cérémonie achevée, le Grand Duc de Bretagne a été raccompagné au Château par l’Ost BAM où un banquet attendait les invités.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
09 Juin 2008 - Attentat à Fougères contre le couple princier - Spoiler:
- Citation :
- FOUGERES (AAP) - Son altesse le prince Morgennes de Mortain et son épouse dame Armoria, Grand Maitre de France, auraient été victimes d'une tentative d'empoisonnement ce vendredi 6 juin.
C'est en la ville de Fougères, récemment conquise par les troupes françaises dans la guerre contre la Bretagne, que leurs altesses princières ont été retrouvés inconscients par leurs gens au décours d'un repas pris dans le camp de l'ost royal.
Selon les physiciens rapidement appelés au chevet du prince et de la princesse, l'attentat aurait consisté en un empoisonnement à la belladone, plante vénéneuse bien connue pour ses effets cardiaques, dont des extraits auraient pu être versés dans un des vins consommés au cours du repas.
Plusieurs convives auraient été pareillement intoxiqués, sans qu'il soit possible pour l'heure d'en connaitre le nombre et la qualité, les gardes du corps empêchant tout accès aux lieux du crime.
Le Grand Maitre de France aurait repris connaissance en quelques heures après avoir reçu un antidote. Cependant, deux jours après avoir sombré dans le coma, son altesse le prince Morgennes était selon nos informations toujours inconscient, sous la surveillance de sa suite.
Zwyrowsky, pour l'AAP
11 Juin 2008 - Rohan occupée - Spoiler:
- Citation :
- ROHAN (AAP) – Dans la nuit du 10 au 11 juin 1456, les cinq armées françoyses qui siégeaient à Rohan ont pris la ville.
Depuis la veille, la population rohannaise s’était mobilisée pour faire face à l’offensive françoyse. Les combats ont sévi toute la nuit. Sur le front Est, les défenseurs de Rohan ont repoussé deux armées, "La Légion Poitevine" dirigée par Cyclope et l’armée "de Touraine. Sus au Breizh !" dirigée par Goassen, qui ont été complètement détruites, tandis que les armées du Limousin, du Périgord Angoumois et de la Normandie entraient dans la ville sans rencontrer aucune résistance sur les fronts sud et ouest.
Le chambellan de Bretagne, Archimbaud précise qu’il s’agissait d’un choix délibéré de l’état major breton de se focaliser sur le front Est : « Comme les défenseurs rohannais n’étaient pas assez nombreux pour arrêter les armées, nous avons préféré éviter le massacre et juste détruire deux armées françaises. Nous l'avons fait pour ne pas tuer inutilement des Rohannais mal équipés et inférieur en nombre par rapport aux armées françaises. Bien entendu, nous avions l'accord du maire qui est seul apte à laisser les portes ouvertes à des armées. »
Il a été dénombré 6 morts du côté des forces de l’Alliance Du Centre et 3 morts du côté des défenseurs de Rohan.
Au matin, les trois armées françoyses restantes étaient entrées dans Rohan et l'armée "La Colm" dirigée par Bestbuff, est devenue maîtresse du statu quo.
Rohan est la troisième ville bretonne occupée par les armées françoyses depuis le début du conflit qui oppose le Grand Duché de Bretagne au Domaine Royal.
Johane, pour l'AAP
16 Juin 2008 - Archimbaud démissionne du poste de Chambellan de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Suite aux combats ayant fait rage à Rohan dans la nuit du 14 au 15 juin 1456, Messire Archimbaud, Chambellan de Bretagne, combattant à la tête de son armée, a été grièvement blessé et son armée détruite.
Son état de santé de ne lui permettant plus d’exercer sa charge, il a adressé sa lettre de démission à Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne et à Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne.
En attendant que le poste de Chambellan soit attribué, c’est Dame Mirwen qui assurera l’intérim.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
17 Juin 2008- Entrevue du Duc de Bretagne et du Maréchal de France - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – La nuit du 14 au 15 juin 1456 a été marquée par plusieurs combats en Bretagne et en Orléanais dans le cadre du conflit qui oppose le Grand Duché de Bretagne au Domaine Royal.
Le lundi 16 juin 1456, l’AAP a rencontré Elfyn de Montfort, Duc de Bretagne et Messire Enguerrand de Lazare, Maréchal de France, afin qu'ils répondent l'un et l'autre aux mêmes questions.
AAP : Trois armées françoyses ont attaqué Rennes la nuit de samedi à dimanche. Quel est le bilan dans chacun des deux camps ?
Elfyn : Les armées bretonnes ont repoussé l’ennemi de plus grande manière qu'il n’en avait été fait avant. En effet, là où d'habitude c'était douze armées qui attaquaient et auxquelles nous faisions le double de dégâts qu'eux nous en causaient, je vous laisse imaginer le bilan si les morts français sont quatre fois plus nombreux, et le peu de nombre de soldats étant revenus vivants dans leur camp basé à Fougères. Quant à nous, nos armées sont solides et ont eu des blessures. Des blessures que nous pansons aujourd'hui même, des petits bobos. Nous reverrons nos hommes demain à nouveau aux remparts pour la majorité d’entre eux.
Enguerrand : Les forces françaises stationnées à Fougères ont voulu signifier par leur assaut qu'elles maintenaient la pression sur la capitale bretonne. Le bilan fut lourd, tant le combat fut âpre et sanglant. Mais les forces françaises sont toujours présentes, en nombre et solidaires, aux portes de la capitale bretonne, continuant à menacer celle-ci.
AAP : Rohan est ville franche depuis quelques jours. Des armées bretonnes ont attaqué cette même nuit afin de reprendre la cité. Qu'a donné cette attaque ? Quel est l'état des pertes bretonnes et françoyses ?
Enguerrand : L'attaque sur Rohan s'est soldée par une défaite majeure pour les forces bretonnes. Les deux armées Bec'h d'an enebour et Pennher Ar Lug se sont vues être totalement décimées. Leurs chefs d'armée Archimbaud et Anastriana sont portés disparus, et peut être morts. Côté Français, les pertes ont été des plus minimes, les trois armées à Rohan ayant par ailleurs pris pied hors les murs de la ville, celle-ci étant toujours ville franche.
Elfyn : Je n'ai pas eu encore un rapport clair de cette nuit, mais j'ai eu un témoin fuyard auquel j'attache peu d'attention mais qui m'a dit avoir vu quelque chose d'étrange. Les armées bretonnes par on ne sait quel miracle se sont retrouvées embourbées dans les marais rohannais et se sont retrouvées piégées, et cela juste au moment où étrangement les armées françaises lançaient un assaut. A se demander quel saint les protégeait Cela a été un massacre, à priori d’après ce que l’on m'a rapporté.
AAP : Etant donné les pertes bretonnes à Rohan et les pertes françoyses à Rennes, quelle suite est envisagée ?
Elfyn : Comme je vous l'ai dit, il y a deux jours de voyage entre Rennes et Rohan. Nos messagers mettent du temps à nous rapporter les nouvelles. Je ne peux encore publier d'annonce sur une quelconque décision. En effet, dans les jours qui viennent, nous en saurons plus sur l'état des lieux, quoiqu'il en soit, même avec la perte probable de nos armées à Rohan et tristement de tous nos hommes, nous sommes aujourd'hui en position de force. Je sais que les choses changent vite, mais du moins, nous sommes, pour ce qui est de cette nuit, ressortis vainqueurs globalement.
Enguerrand : Maintenir la pression et poursuivre les actions militaires actuelles. Il est évident que, par un soucis de discrétion, l'Etat Major ne peut s'exprimer ouvertement de ses plans et tactiques futures.
AAP : Orléans a aussi connu une nuit agitée. Quelle est la situation dans la capitale orléanaise en ce lundi 16 juin 1456 ?
Enguerrand : Orléans est effectivement tombée, la ville étant aux mains des assaillants. Ceux-ci ont par ailleurs pu prendre d'assaut le château ducal, qui, après de nouveaux combats, est tombé également.
Elfyn : Apparemment nos armées auraient investi le château, une missive envoyée par pigeon m'a confirmé cela. J'attends de voir comment cela va se dérouler.
AAP : Pouvez-vous faire le bilan de la situation pour les autres villes bretonnes, ainsi que pour Fougères ?
Elfyn : Pour l'instant Vannes panse ses plaies et se remet à vivre hors du joug des tyrans français. Pour Rohan il n'est pas possible de déterminer encore, mais de ce que l'on sait, elle est encore aux mains des français. Pour ce qui est de Fougères la ville est devenue un hôpital pour français qui déménageront bientôt. Autrement rien à signaler d'anormal, si l'on peut dire cela en temps de guerre.
Enguerrand : En ce qui concerne les autres villes bretonnes, Vannes est depuis hier à nouveau bretonne, les armées françaises de Rohan arrivant juste après que les troupes d'Albatrus aient pu refermer les portes de la ville derrière elles. Celles ci maintiennent un siège ferme autour de la ville, afin d'empêcher l'arrivée de renforts, ou la sortie des troupes hors de la cité. Fougères est quant à elle toujours mainoise, et occupée par les forces du Domaine royal.
AAP : Diplomatiquement parlant, des négociations sont-elles en cours entre le Grand Duché de Bretagne et le Domaine Royal ?
Enguerrand : Je laisserais, sur ce point précis, la Princesse Armoria, Grand Maître de France, s'exprimer officiellement, une fois que celle-ci se sera rétablie de ses blessures.
Elfyn : Je sais que le Grand Duc a tenté une approche diplomatique, mais bien que la volonté y soit comme la mienne y était avant ce conflit, le résultat est le même que celui qui a déclenché ce conflit, à savoir qu'ils préfèrent se suicider sur nos remparts que d'imaginer que la paix soit envisageable en admettant une chose : qu'ils n'ont à aucun moment eu d'emprise sur nous qui puisse être celle d'un souverain.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
18 Juin 2008- Le Poitou s’est retiré du conflit Breizh / Domaine Royal - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – C’est par une lettre ouverte adressée dimanche 15 juin 1456 au Duc de Bretagne et à son peuple que Faooeit de Surgères, VIIIe puis XIXe Comte du Poitou a officiellement annoncé le retrait du Poitou dans le conflit qui oppose le Grand Duché de Bretagne au Domaine Royal.
Bien que restant un fidèle vassal du Roy de France, le Poitou a décidé de ne plus combattre la Bretagne, avec laquelle, je cite :
« nous avions toujours eu de bons rapports amicaux ».
Cette décision est expliquée par le fait que lors d’un conflit privé qui opposait l’Anjou au Poitou, conflit par rapport à un fief situé à la frontière des deux provinces dénommé Montreuil-Bellay, le Roy de France, Levan III est intervenu
« en prenant parti pour l'Anjou très clairement lors d'une de ses déclarations » et « obligeant le Poitou à rendre le fief de Montreuil-Bellay ».
Le comte du Poitou dit se sentir alors trahi par un suzerain qui a privilégié un vassal resté neutre dans le conflit opposant la Bretagne au Domaine Royal, au détriment d’un Poitou engagé et dont les pertes sont conséquentes.
Le comte précise encore que si les troupes Poitevines ne se battront plus en Bretagne, les troupes armées du Domaine Royal auront toujours un droit de passage sur le territoire Poitevin.
Lettre officielle : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=333109&highlight=
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
22 Juin 2008 - Prise d'Orléans, entretien avec Nilas - Spoiler:
- Citation :
- ORLEANS (AAP) - Alors que la ville d'Orléans est tombée dans la nuit de samedi 14 au dimanche 15 juin 1456, un des preneurs de la ville le sir Nilas chef du clan de l'armée noire a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.
AAP : Qu'est ce qui vous a poussé à attaquer Orléans ?
Nilas : La lutte contre le Roy et l'assise du DR sur le Royaume. Prêter main forte aux combattants de la liberté tels que la Bretagne. « Poutrer » du royaliste nous fait grandement plaisir.
AAP : Combien de personnes ont participé à la prise du château ?
Nilas : Nous ne pouvons nous permettre de divulguer ce genre d'informations, en revanche je peux vous dire que 3 armées étaient présentes lors de la prise, pleines ou pas telle est la question.
AAP : Vous avez investi le duché d'Orléans. Combien de temps comptez-vous y rester ?
Nilas : Cela fait maintenant une semaine que nous avons pris place, dès que les armées présente en Bretagne auront quitté le territoire, nous rendrons le duché. En attendant, aucune raison de partir, 2 armées françaises nous encerclent mais nous tenons bon. Des combats ont lieu toutes les nuits avec des pertes consécutives dans leurs rangs. On parle de 120 à 130 morts depuis le début côté royaliste, nos pertes à nous se montent à une demi douzaine d'hommes.
AAP : A Combien s'élève votre butin ?
Nilas : Messire, je ne suis que le Procureur du Duché d'Orléans, aussi je ne me suis pas tenu exactement au courant du montant exact de la prise. D'après mes informations, je suis ceci dit en mesure de vous parler de plus de deux centaines de milliers d'écus.
AAP : Comptez-vous restituer le butin ?
Nilas : Jamais de la vie. Nous souhaitons affaiblir le plus possible le Domaine Royal, l'économie du duché sera annihilé, les mines seront détruites, les mines tomberont, il faut que le domaine royal paie le prix fort pour son agression en terre bretonne.
AAP : Comment sera distribué le butin ?
Nilas : La majeure partie servira à la Bretagne, en compensation du lourd tribut qu'elle a déjà payé lors des différentes guerres pour sa liberté. Le reste servira à payer nos mercenaires.
AAP : Ne craignez-vous pas que le pillage comme celui d'Orléans, desserve plus la cause bretonne qu'il ne la sert ?
Nilas : Le pillage n'a pour autre but que de garantir l'affaiblissement de notre ennemi royaliste. Croyez-vous réellement que le Domaine Royal se prive de piller la terre bretonne ? un prêté pour un rendu. Echange de bons procédés dirons nous... Jusqu'ici fort peu de Duchés ont eu le courage d'assumer leur envie de liberté et leur vindicte pour le Roy. Je ne pense donc pas que cela desserve d'une quelconque manière la cause du Grand Duché de Bretagne. Bien au contraire, conscients de la faiblesse du Domaine Royal et se son haut commandement, ils devraient maintenant songer à suivre notre exemple et aller chercher ce qu'ils convoitent tous sans l'avouer.
AAP : Comptez vous poursuivre la lutte et attaquer d'autres villes tant que la Bretagne ne sera pas reconnue indépendante par la France ?
Nilas : Evidemment messire. Ma lutte armée a débuté au mois de Septembre en Bourgogne que nous estimons être l'animal de Compagnie du Roy. Nous Avons déjà pris les villes de Tonnerre, Luxeuil, Epinal, Solothurn, Albenga, Cahors, ainsi que les mairies et châteaux de Dijon et d'Orléans. Il n'y a aucune raison que cela s'arrête. Nous ne sommes pas seulement les ennemis du Roy mais aussi ceux de l'Empereur. Nous luttons contre toute forme de gouvernance. Notre combat est davantage celui de la liberté d'une manière générale que celui d'une cause en particulier. Nous aimons les causes défendues par la Bretagne et la Provence et les soutiendrons dans leur lutte, jusqu'à la mort si nécessaire... Nous attaquerons donc bien évidemment encore et encore, cela ne fait nul doute.
AAP : En parlant de la Provence, pendant la mobilisation de mars vous étiez bien présent ? Suite à cela, certains de vos membres seraient suspectés d'avoir attaqué le château d'Aix alors que vous aidiez ? Quelle cause défendiez-vous ?
Nilas : Ce ne sont que des rumeurs messire.
Le dernier discours d’Elfyn de Monfort - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Après deux mandats en tant que Duc de Bretagne, Elfyn de Montfort s’est adressé aux Bretons pour un dernier discours.
C’est suite à une allocution de Myrlin dict le Dagsit, que Messire Elfyn de Montfort, encore affaibli par sa récente et sévère blessure, est venu faire état de la situation du pays au terme de ses deux mandats.
Selon Elfyn, la Bretagne souffre économiquement. L’effort de guerre engendrant le rationnement, il est conscient des manques mais précise que chaque Breton mange tous les jours à sa faim.
Au niveau de l’armée, Elfyn, s’il reconnaît avoir douté de ses choix guerriers, n’en garde pas moins l’espoir. Des 12 armées françoyses du début du conflit, Elfyn n’en compte plus que 6 qu’il jauge affaiblies et estime que l’issue du conflit n’est plus qu’une question de jours. Rappelant que Vannes a été libérée, que Rohan est vide de toute armée françoyse et que Fougères est à présent assiégée par les armées bretonnes, sans oublier la prise d’Orléans, Elfyn apparaît confiant quant à la suite des événements.
Pour Elfyn, la France chute et :
« devra finir par reconnaître, le couteau sous la gorge, qu'une si petite nation, a le pouvoir de mettre a feu leur si orgueilleux pays. »
Messire Elfyn se retire donc pour céder la place à un nouveau Duc qui sera nommé prochainement mais assure son successeur de sa présence et de son aide offerte. Il s’engage également à poursuivre son travail sur les réformes. Messire Elfyn se met en retrait tout en gardant en mémoire les morts et les souffrances que ses décisions ont engendrés. « Vivre avec », comme il le déclare, mais aussi « vivre avec l’espoir d’une victoire » et préserver « l’unité », telles sont ses convictions en ce dimanche soir.
Elfyn salue le peuple d’un « au revoir » symbolique et l’assure de continuer à travailler pour la Bretagne même en étant dans l’ombre.
Discours d’Elfyn de Montfort : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9122687#9122687
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
23 Juin 2008 - Le Grand Duc de Bretagne écrit aux Bretons - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ce lundi 23 juin 1456, Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne a rédigé une lettre qui a été lue sur la place publique.
Suite à la lettre ouverte de messire Adkan dans laquelle ce dernier réclamait un signe du Roy quant aux souffrances subies par le petit peuple lors du conflit qui oppose depuis plusieurs semaines la Bretagne au Domaine Royal, Amalric de Brocéliande s’est exprimé publiquement pour répondre aux interrogations de messire Adkan et pour s’adresser tout simplement au peuple breton.
Dans son discours, le Grand Duc rappelle qu’avant d’être un souverain, il est avant tout un Breton comme les autres et que comme chaque Breton, il vit la guerre au quotidien, avec son lot de souffrances et le risque omniprésent d’y laisser sa vie. Amalric rappelle aussi qu’en acceptant la couronne en pleine guerre, il était tout à fait conscient des difficultés du règne qui l’attendait et que son engagement est total, proche du peuple dont il ne souhaite que l’épanouissement dans une Bretagne paisible. Mettant de côté ses convictions personnelles relatives au conflit, il déclare n’avoir pas hésité une seconde à s’investir corps et âme dans cette lutte armée puisque la situation le demandait et assure le peuple que chaque perte bretonne le touche profondément. Son ambition est de voir la Bretagne vivre en paix et c’est dans cette optique qu’il a pris contact avec Dame Armoria de Mortain, Grand Maître de France afin d’engager des négociations. Dame Armoria ayant été grièvement blessée lors de l’attaque de Rennes dans la nuit du 14 au 15 juin 1456, les demandes faites par Amalric restent pour le moment en attente. Le Grand Duc précise aussi que la guerre achevée, l’heure des comptes moraux ou financiers sonnera.
Amalric de Brocéliande conclut sa lettre en félicitant les Bretons pour leur fierté et s’engage à ce que les victimes ne soient jamais oubliées, que l’honneur accompagne ceux qui restent et que cette guerre et ses sacrifices s’inscrivent à tout jamais dans la mémoire collective de la Bretagne.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
25 Juin 2008 - Nouveaux décrets à Rohan - Spoiler:
- Citation :
ROHAN (AAP) – Ce 24 juin 1456, la mairesse Dame Niss et le conseil municipal de la ville de Rohan ont reconnu l’appartenance de Rohan, « ville franche » au Grand Duché de Bretagne et y décrètent donc l’application des lois bretonnes.
A cela viennent se rajouter deux nouveaux décrets. Le premier concerne les Françoys immobilisés à Rohan et le second les Bretons présents dans la ville.
Le premier décret concernant les conditions de sécurité des Françoys présents à Rohan fait état de leurs droits et de leurs interdictions.
Dorénavant, les Françoys à Rohan pourront :
« - travailler à la mine, église, forêt uniquement - vendre le bois qu'ils ont coupé au prix maximum de 4 écus la stère - acheter au maximum l'équivalent de 3 repas par jour sur le marché ( 3 pains, 6 mais...) - aller en taverne. »
En revanche, il leur sera interdit de :
« - déstabiliser le marché - acheter des produits autre que la nourriture - s'immiscer dans des transactions privées nécessaires à la défense de la ville. - de manquer de respect aux Rohannais ainsi qu'à leurs dirigeants. - de commettre tout acte nuisant à la ville ou ses habitants non clairement explicité ici. »
Ce décret prend effet en date de sa création, c’est à dire le 24 juin 1456. Un non respect entraînera un procès.
Le second décret concernant les Bretons présents à Rohan a pour but d’éviter des débordements divers en ces temps de guerre.
Dorénavant, quelques interdits devront être respectés par les Bretons :
« - interdiction d'acheter plus de 5 repas par jour ( 5 miches de pain, 10 mais...) - interdiction d'acheter épée et bouclier qui sont réservés en priorité aux soldats ou engagés dans la défense active. - interdiction d'insulter gratuitement les blessés français immobilisés afin que le statu quo perdure. - interdiction de profiter de la guerre pour s'enrichir: la spéculation et autres escroqueries seront plus sévèrement punies. »
Ce décret prend également effet en date de sa création, soit le 24 juin 1456.
Lecture de la nouvelle réglementation à Rohan : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?p=1260642#1260642
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
27 Juin 2008 - Ascoli le nouveau Duc de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Le 22 juin 1456, les bretons ont choisi leurs nouveaux conseillers ducaux. Un vote un peu différent étant donné que bon nombre de Bretons n’ont pu participer au scrutin : les Fougerais et les Rohannais tout d’abord, n’ont pu exprimer leur vote étant donné que Fougères est rattachée au Maine et Rohan est une ville franche. De plus, les Bretons présents en Orléans ou tout simplement hors des frontières du pays n’ont également pas pu s’exprimer.
Après concertation, les conseillers ont choisi leur duc en la personne de messire Ascoli tête de la liste YAO (Hop !), maire de Rennes et chef de l’armée « Pouf Pouf dans ta tronche ».
Ce choix n’a pas été fait dans les deux premiers jours étant donné que deux conseillers ducaux, Messire Ascoli et Messire De Valendreuse se trouvaient alors à Fougères avec l’armée « Pouf Pouf dans ta tronche » à affronter les armées françoyses. Leurs votes ont cependant pu être pris en compte dès leur retour à Rennes.
Après trois démissions successives : Dame Arméria, remplacée par Dame Hermionne70, puis messire Debad, remplacé par Dame Ristori et enfin Messire Elvis remplacé quant à lui par Messire Bouden, la composition du nouveau conseil ducal et les différentes affectations sont les suivantes :
Ascoli (Duc) Riwan (Connétable) Lelyana De_valendreuse (Procureur) Ristori (Bailli) Maf1978 Jepl (Commissaire au commerce) Bouden (Prévôt des maréchaux) Soaz~ (Juge) Lusiana (Capitaine) Allinea (Porte-parole) Hermionne70 (Commissaire aux mines)
Ce vendredi 27 juin 1456, Messire Ascoli s’est adressé au peuple sur la place publique.
Le nouveau Duc de Bretagne y fait tout d’abord le point sur la situation en Bretagne.
Il révèle aux Bretons les derniers événements en date, à savoir : « la reprise de la mine entre Fougères et Rennes et l’arrivée d’une de nos armées à Rohan pour la délivrer. »
La situation en Orléans est également au menu de son premier discours. Le Duc considère la prise d’Orléans comme une victoire majeure d’un point de vue économique et militaire et reste confiant sur la résistance des troupes bretonnes qui y subissent quotidiennement les assauts des armées royales.
Il résume son bilan en une phrase : « Si la Bretagne n'est pas au mieux, elle ne se porte néanmoins pas trop mal. »
Ascoli termine sa déclaration en invitant les Bretons à venir s’exprimer ou le questionner.
Déclaration complète du Duc de Bretagne : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=335973
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
29 Juin 2008 - Rohan revient dans le Grand Duché de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- ROHAN (AAP) – Messire Ascoli, Duc de Bretagne annonçait lors de son premier discours que la ville de Rohan était sur le point d’être délivrée. C’est chose faite depuis samedi 28 juin 1456.
L’armée bretonne « Ost Levieg », dirigée par messire Killdragon s’est introduite dans la cité jusqu'alors "ville franche" ce matin-là et y est devenue maîtresse du status quo sur ce noeud. Le rattachement de Rohan au Grand Duché de Bretagne est alors effectif.
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
29 Juin 2008 - Le Duc de Bretagne écrit aux Orléanais - Spoiler:
- Citation :
- ORLEANS (AAP) - Le 27 juin 1456, une déclaration d'Ascoli de Lameyzon-Danfasse, nouveau Duc de Bretagne, a été lue du haut des remparts de la ville d'Orléans.
L'actuel Duc de Bretagne, qui fut à une époque Commissaire Au Commerce d'Orléans, entend rappeler le contexte de la prise de contrôle d'Orléans par les forces bretonnes aidées de mercenaires. Il affirme que "la prise d’Orléans est le résultat d’une guerre de plusieurs années[...]Ce n’est pas de gaieté de cœur que la Bretagne a dû agir ainsi, mais c’est pour sa survie. Depuis toujours, la Bretagne aspire à vivre en paix avec ses voisins, notre seule revendication fut et reste notre indépendance. Le Grand Duché est une nation à part entière et ne se pliera à aucune autorité extérieure. Cet état de fait a blessé l’orgueil de la Couronne de France qui depuis des années tente régulièrement de nous envahir."
Revenant sur la prise de la ville de Laval par l'armée bretonne, prise qui a ré enclenché les hostilités, il poursuit: "Etait-ce une idée pertinente ? Je ne le pense pas. En plus d’être contraire aux valeurs du Grand Duché, elle a mis notre pays en position difficile.[...]L’attaque de Laval était une erreur"
Après avoir affirmé que la prise d'Orléans "est une conséquence du bellicisme de la Pairie et de l’absence de réaction des dirigeants du Duché d'Orléans", il offre deux solution au peuple d'Orléans et de France en général: "La première est celle de la haine vis à vis de la Bretagne. C’est celle de la Pairie. Elle ne mènera à rien si ce n’est aux pillages et à la destruction de part de d’autre comme l’a illustré cette guerre. La seconde est celle de la paix. La Bretagne ne demande pas aux François de l’aimer mais de la laisser vivre tranquillement dans son coin. L’indifférence nous suffit.[...]Demandez à votre conseil légitime et à votre duchesse de prendre leurs responsabilités et de militer pour la reconnaissance de la souveraineté bretonne. Demandez à la Pairie de placer les habitants de France avant son orgueil."
Il conclut enfin sa lettre en déclarant: "Trop de personnes sont tombées dans ce conflit. Pour que ce qui s’est passé à Laval, Vannes, Fougères, Orléans, Rohan ne se reproduise plus jamais, faisons ensemble le choix de la paix." Juillet 145605 Juil 2008 - Offensives bretonnes à Fougères - Spoiler:
- Citation :
- FOUGERES (AAP) – 7 armées bretonnes sont parties de Rennes dans la nuit du 3 au 4 juillet en direction de Fougères qui est toujours rattachée au comté du Maine, avec pour objectif de reprendre cette ville à l’origine bretonne.
L’Armée 'Montfort' commandée par Coldtracker, l’armée 'Pouf Pouf dans ta tronche !' commandée par Ascoli, l’armée 'Breizh' commandée par Giwdull, l’armée 'Ost Levieg' commandée par Armeria, l’armée 'Guérande' commandée par Albatrus, l’Armée 'BAM' commandée par Amalric36 et l’Armée 'Bec'h, la relève' commandée par Yyrkoon ont donc tenté les deux dernières nuits de pénétrer dans la cité fougeraise.
Des efforts vains pour le moment puisque les armées françoyses : l’armée "Vae Victis" dirigée par Princesse_lotus, l’armée "1er Corps de la Bande de Normandie" dirigée par Aegidius et l'armée "Armée de Bourgogne "Pour le Roy"" dirigée par Garwael ont réussi à repousser l’offensive, obligeant les Bretons à reculer jusqu’à la mine située entre Fougères et Rennes.
Des pertes humaines sont à dénombrer dans les deux camps et ce, de manière équitable.
A Fougères même, sur la place, messire Astur, Bailli du comté du Maine a lancé un appel à la population afin de défendre le comté qu’il a annoncé menacé : « La menace revient dans notre Comté. En effet, nous sommes en mesure de vous informer que les Bretons vont plus que certainement revenir à la charge. La guerre est donc loin d’être terminée. »
Messire Ascoli, Duc de Bretagne, informé des déclarations du Bailli, a fait placarder une lettre à l’attention de tous.
Dans sa déclaration, le Duc de Bretagne assure la population mainoise que l’offensive bretonne n’a qu’un objectif, celui de « récupérer ce qui lui est dû : la ville de Fougères.» Il déclare également qu’une fois que Fougères sera rattachée au Grand Duché de Bretagne, « la Bretagne cessera toute action guerrière en terre françoise. »
Messire Ascoli lance alors un appel à la Pairie :
« Tant que la France menacera notre sol en revanche, qu'elle ne s'étonne guère de subir notre courroux. La Bretagne est prête à mettre un terme à cette guerre sans faire couler davantage de sang mais cela passera par la restitution de Fougères. La Pairie a donc toutes les cartes en main pour mettre un terme à ce conflit dès demain. »
Déclarations de messire Astur et de messire Ascoli : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9200120#9200120
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
08 Juil 2008 - Un projet sur la citoyenneté - Spoiler:
- Citation :
RENNES (AAP) – Après un sondage lancé sur la place publique afin de recueillir les impressions des Bretons quant au fonctionnement de la citoyenneté, Dame Mirwen, responsable du bureau de la citoyenneté a présenté ce mardi 8 juillet 1456 un nouveau projet, lui aussi soumis à l’avis du peuple.
Si certaines modalités ne changent pas dans ce projet par rapport à l’ancien système, il est quand même une nouveauté de taille, puisque la demande de citoyenneté se fera, si le projet est adopté, en deux temps où viennent se greffer quelques nouveautés :
Un premier temps consacré à la vérification des modalités administratives que le postulants se doit de remplir et qui veillera aussi à ce que le service civil ou militaire ait été accompli par le candidat. Si tel n’est pas le cas, une invitation à le faire lui sera adressée.
Un second temps durant lequel, le candidat devra répondre à raison de 7 bonnes réponses sur 10 au moins à un questionnaire sur la Bretagne, son histoire, ses habitants, ses coutumes. Un exemple type de questions possibles est d’ailleurs présenté aux différentes personnes venues consulter ce projet.
Si le candidat réussit cette épreuve de connaissances, il devrait alors prêter serment en composant lui même son serment qui devra comporter les 7 points suivants : fidélité, honneur et protection à la Bretagne représentée par Nathan, le Grand Duc et la devise.
A noter que les candidats pourront également suivre des cours, si ces derniers sont remis en place.
Le débat est actuellement ouvert. Vous pouvez consulter le projet complet et participer aux débats ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=338198&postdays=0&postorder=asc&start=0
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP
26 Juil 2008 - Trêve entre la France et la Bretagne - Spoiler:
- Citation :
RENNES (AAP) - Une trêve entre la Bretagne et la France a été signée mercredi 23 juillet par les représentants de la France, Son Altesse la Princesse Armoria, Grand Maître de France, et messire Enguerrand de Lazare, Connétable de France, et les représentants de la Bretagne, Sa Majesté Amalric36, Grand Duc de Bretagne et Sa Grace Ascoli, Duc de Bretagne.
La trêve prévoit le retrait simultané des troupes des deux camps selon un calendrier précis, s'étalant du lundi 28 Juillet au vendredi 1er Août. Sans limite de temps, la trêve concerne "toutes les forces armées engagées entre les deux parties, chacune d'entre elles s'engageant solennellement à ne pas effectuer d'action de guerre à l'encontre de l'autre".
La Bretagne devra cesser le siège d'Alençon, capitale du duché du même nom, et ramener ses troupes sur ses terres. Parallèlement, la France devra cesser l'occupation de la ville de Fougères, dernière ville bretonne occupée, et ramener ses troupes en France.
Après le retrait des troupes armées, des négociations concernant la fin de la guerre seront ouvertes entre les représentants des deux parties.
L'accord de trêve prévoit également que les soldats bretons blessés à Orléans seront considérés comme prisonniers de guerre et par conséquent non soumis à d'éventuels procès pour l'occupation d'Orléans.
La plume verte, pour l'AAP
28 Juil 2008 - La Cour de Justice recrute - Spoiler:
- Citation :
RENNES (AAP) – Ce lundi 28 juillet 1456, la Cour de Justice bretonne a informé le peuple breton d’un nouveau recrutement en son sein.
Un poste de juge et trois postes d’assesseurs sont à pourvoir. Les candidats intéressés sont invités à répondre à quinze questions puis à écrire une rédaction dont le sujet est à choisir par les postulants parmi trois sujets proposés. Enfin, il est également demandé aux intéressés de remplir un formulaire où motivation, parcours, aspirations, critiques et remarques y seront reportés.
Les copies dûment remplies doivent être envoyées directement à Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne qui transmettra aux juges de la Cour de Justice pour la correction.
Le délai de remise des copies est fixé au 15 août 1456. De plus, pour pouvoir siéger à la Cour de Justice, il est nécessaire d’être citoyen breton depuis au moins 3 mois et de ne pas avoir d’implications politiques, conformément à la loi.
Modalités complètes, questionnaire et sujets proposés : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=342552
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP Aout 145602 aout 2008 - Fougères redevient bretonne - Spoiler:
- Citation :
FOUGERES (AAP) – Tombée le 22 mai 1456 et rattachée au Comté du Maine le 28 mai 1456, Fougères est redevenue bretonne ce samedi 2 août 1456.
La foule s’est rassemblée ce jour, auprès d’Albatrus de Guérande capitaine de l’Ost Guérande, de Jeanpolc, maire actuel de Fougères et de la Princesse Armoria, Grand Maître de France pour regarder flotter le drapeau aux couleurs de l’Hermine sur les remparts de Fougères.
La trêve ayant était décrétée entre la Bretagne et la France, les armes déposées et les troupes reparties chacune vers leurs contrées respectives, le rattachement de Fougères au Grand Duché de Bretagne marque symboliquement la fin des conflits et le début d’une nouvelle ère, celle des négociations.
Messire Albatrus s’est exprimé pour féliciter tout d’abord les dirigeants françoys et bretons d’être arrivés à un accord de trêve puis a insisté sur les relations que les Bretons devront avoir à entretenir avec les soldats françoys blessés et bloqués à Fougères :
« Je compte sur chacun de vous pour qu'ils soient traités avec respect. Nous ne tolérerons avec votre Maire aucun écart! »
Le maire en question est messire Jeanpolc qui, après avoir pris la mairie par révolte, s’est engagé, en prenant à son tour la parole devant les Fougerais, à faire repartir l’économie de la cité pendant les deux semaines qui s’ouvrent à lui, c’est à dire jusqu’à la prochaine élection municipale. Le maire a également insisté sur tous les efforts accomplis par les deux parties pour arriver à cette trêve qu’il espère se voir se prolonger en traité de paix :
« Espérons que ces efforts de paix permettront de sceller à jamais bien plus qu'une trêve, mais un traité. »
Une trêve qui, selon la Princesse Armoria, n’a pas été perçue de la même manière par tous puisque
« Certains, dans les deux camps qui se sont fait face, ont vu dans cette trêve un échec, d'autres, une victoire. »
mais qui doit être considérée, selon elle, comme « l'espoir, enfin, d'une paix durable ».
Convaincue que plus de deux mois de vie commune ont permis de tisser des liens entre les soldats françoys présents à Fougères et ses habitants, la GMF a conclu son intervention par un mot « fort et simple » : « Ensemble ».
C’est d’ailleurs ensemble que dans les jours qui viennent, les délégations françoyses et bretonnes se retrouveront autour d’une table pour engager les négociations de paix.
A lire sur la halle de Fougères : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=342994&start=15
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
06 Aoû 2008 - Annonce du Grand Duc de Bretagne - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – En ce mercredi 6 août 1456, jour de la Sainte Nathan et veille du début des négociations entre la France et le Grand Duché de Bretagne, le Grand Duc de Bretagne, Amalric de Brocéliande s’est adressé à son peuple.
Au terme de plusieurs mois de conflits, le Grand Duc remercie tout ceux qui se sont investis. Qu’ils soient civils où militaires, tous les engagés au sein des différentes armées sont remerciés. Les remerciements vont aussi vers les alliés pour leur participation aux côtés du Grand Duché. Les familles des blessés ou défunts sont également remerciées et soutenues par Amalric.
Amalric de Brocéliande donne également la composition de la délégation bretonne qui participera aux négociations avec la France :
« Je conduirai moi-même la délégation bretonne et serai accompagné du Duc Ascoli, du Capitaine Maf1978, du Dagsit qu’il n’est pas besoin de présenter et de Monseigneur Clodeweck, Primat de Bretagne. »
Ces négociations qui débuteront le jeudi 7 août 1456, pourront être suivies au jour le jour, et un endroit sera aménagé pour l’occasion afin de recueillir toutes les questions et les remarques du peuple que cet événement pourra susciter.
Annonce complète du Grand Duc de Bretagne : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9394142#9394142
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
07 Aoû 2008 - Le retour du bétail - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Ils avaient disparu du Grand Duché de Bretagne pendant plusieurs semaines, les voilà à présent de retour, prêts à être tondus et même à y laisser leur peau : les troupeaux reviennent.
C’est ce qu’a annoncé messire Jepl Gouyon de Matignon, Commissaire au Commerce de Bretagne dans son communiqué du 6 août 1456 :
« Ce matin du 6, à 8h, le Duché relancera la vente de moutons pour l'ensemble des Bretons. »
Cette relance de la production des ovins sera prochainement suivie par celle des bovins.
Annonce officielle : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=9389721#9389721
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
17 Aoû 2008 - Amalric convie la noblesse - Spoiler:
- Citation :
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RENNES (AAP) - Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne a invité le 14 août 1456 la Haute Noblesse bretonne à venir se présenter à la Cour afin de répondre de la tenue de leurs fiefs, vassaux, et personnes. Outre les Ducs et Marquis, le Grand Duc désire aussi s’entretenir avec l'ensemble de ses vassaux directs ayant fief en le domaine grand ducal, de la gestion desdits fiefs et de leurs devoirs.
Annonce du Grand Duc de Bretagne : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9442210#9442210
Demande d’audience : http://forum.bretagnerr.info/viewforum.php?f=10122
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
17 Aoû 2008 - Evenice Duchesse de Guérande - Spoiler:
- Citation :
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RENNES (AAP) – C’est en remerciement de l’immense labeur accompli pour la Bretagne, en respect de son abnégation et de sa dévotion complète envers le Grand Duché de Bretagne tandis qu’elle en était la Grande Duchesse, qu’Evenice de Guérande a été anoblie le 15 août 1456 par Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne.
Evenice de Guérande s’est ainsi vue remettre le fief de Guérande et le titre de Duchesse qui l'accompagne.
Acte nobiliaire : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?p=1272689&sid=5e814e770cafd244180109cfb4c4fbb9#1272689
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
19 Aoû 2008 - Oh la vache - Spoiler:
- Citation :
- RENNES (AAP) – Après les moutons, c’est au tour des vaches de refaire leur apparition sur le marché aux bestiaux de Bretagne.
Jepl Gouyon de Matignon, Commissaire au Commerce de Bretagne rappelle dans un communiqué du 19 août 1456 que les éleveurs bovins peuvent, et ce, depuis quelques jours acquérir leurs bêtes et reprendre leur élevage par les cornes.
Communiqué officiel : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9473193#9473193
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
25 Aoû 2008 - Nouvelle composition de la Cour de Justice - Spoiler:
- Citation :
RENNES (AAP) – En conséquence de la démission de Dame Juallia et de Messire Jehan Cotard, ainsi que du recrutement organisé par concours et de l'entrée d'observateurs, la Cour de Justice bretonne se compose comme suit :
-Myrlin président -Marquise, dame de Lohéac, première juge -Chacha de Guérande, vicomtesse de Josselin, juge -Madeline de valendreuse, juge -Elfyn de Montfort, duc de Retz, assesseur -Archimbaud, assesseur -Nilas, observateur -Gilgameshbzh, observateur
Cette annonce a été faite par Myrlin, dict le Dagsit le 24 août 1456.
Annonce officielle : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?p=1275012#1275012
26 Aoû 2008 - La duchesse Juallia présente son nouveau conseil - Spoiler:
- Citation :
RENNES (AAP) – Suite aux élections ducales bretonnes du 21 août 1456, les nouveaux conseillers ont choisi Dame Juallia de Dénéré comme Duchesse à raison de 8 voix contre 4.
Trois conseillers ont cédé leur place depuis le 21 août : Messire Gawam (AN) qui a présenté sa démission dès le premier jour, puis Dame Allinéa (BAFFE2), et Messire Douarn29 (RUB) décédé brutalement.
Ils ont été remplacés respectivement par Dame Salome_Andrieux, Messire Zedude et Messire Chtibo.
La nouvelle composition du conseil ducal breton qui travaillera auprès de Juallia est donc le suivant au 26 août 1456 :
- Dame Soaz est nommée Juge de Bretagne ; - Sieur Bahia7 est nommé Procureur ; - Sieur Bioul est nommé Prévôt des Maréchaux et Porte Parole ; - Sieur Sharlnak est nommé Connétable ; - Dame Maf1978 est nommée Capitaine ; - Sieur Debad est nommé Commissaire au Commerce ; - Dame Salomé_Andrieux est nommée Bailli ;
Appartiennent également au Conseil Ducal, à titre de Conseillers : Dame Valuu, Sieurs Dudze, Chtibo et Tantar.
Le 25 août 1456, une missive de la Duchesse de Bretagne qui s’adresse au peuple breton a été lue sur la place publique. Après avoir présenté l’ensemble de son conseil, Juallia a fait état de sa première action en ce début de mandat :
« Ma première tache a été de réclamer à chacun un rapport afin de savoir l'état des lieux précis de Bretagne. Ces rapports arrivent au fur et à mesure et je ne manquerai pas de vous tenir informés. »
Présente aux négociations Bretagne/ France qui ont lieu en Normandie, au Mont Saint Michel, la Duchesse souligne la lenteur de l’avancée des débats et émet quelques critiques :
« Les françois semblent avoir quelques problèmes avec la sémantique... Ils espèrent également nous faire payer les "responsabilités" de la guerre... »
Enfin, assurant le peuple que « Plus aucune parcelle de Bretagne n'est occupée par les François », la Duchesse de Bretagne encourage son peuple à participer activement à la reconstruction de la Bretagne en leur demandant en particulier de fréquenter les mines et les forêts.
Juallia achève son message par un appel à toutes les bonnes volontés pour que la reconstruction soit la priorité : « Toutes les "bonnes âmes", mais surtout les personnes motivées, sont invitées à participer à la reconstruction du Duché »
L’investiture de Juallia Dénéré aura lieu le jeudi 28 août 1456 sur la Grande Place de Bretagne. Une cérémonie officiée par le Primat de Bretagne, Monseigneur Clodeweck de Montfort-Toxandrie se tiendra en la grande cathédrale de Nantes. La cérémonie sera suivie de l’hommage à la culture bretonne et des vœux officiels. Tout Breton est convié à cet événement.
Annonce officielle de la composition du conseil ducal : http://forum.bretagnerr.info/viewtopic.php?t=927280
Message de la Duchesse de Bretagne : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=230509&sid=NO6mQm62b1c7CpkmYutNol3mV
Madeline de Valendreuse, pour l’AAP.
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